Metro
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Metro
Un coin de métro
« Assise, la perfection de son regard me fait front. Son nez, impertinent, me répond. Les rives de ses lèvres dessinent une charmante vague où je ne demande qu'à me noyer. Remontant le cours de ses pommettes, je me perds dans la noirceur de ses pupilles. Deux yeux magnifiques qu'on n'oserait dessiner, de peur de les corrompre. Les reflets de ces perles m'impriment de milles sentiments, trahis ou fantasmés. Le grain de sa peau, sa couleur, son odeur, offrent au poète un coin de méditerranée. C'est le parfum de Toscane qui souffle ses cheveux. Il murmure à mon oreille les charmes de son caractère ferme et halé ; pourtant sa beauté épicée ne masque pas l'or qui luit au creux de sa paupière. »
Qui est-elle? Où va-t-elle?
Son histoire se dresse dans mon carnet, son portrait se mêle à celui de l'inconnue de ce matin. Une page pour ne pas les oublier.
Je dois peut être lui parler à celle ci ...
« Le sourcil haut, le visage mince, marqué par la grâce, les pommettes en surplomb, la chute vertigineuse de son menton, témoignent d'une noblesse passée. Ignorant cette histoire, elle a négligemment posé des lunettes de soleil sur le sommet de son chef. Ses yeux clairs scrutent lascivement un magasine dont elle frôle les pages du bout de ses doigts. Elle a les mains soignées, fines et élégantes, ... »
Pourquoi en vaudrait elle plus la peine que celle d'hier? Que puisse-je lui offrir de mieux que l'immortalité de mon portrait?
Je la fige dans sa jeunesse. Je l'enferme dans mes mots. L'écriture est exclusive, maladive, c'est un moyen de sauvegarde d'un tableau presque parfait.
Pas de fausses notes, pas de contres rythmes.
Si un autre que moi écrivait ces femmes j'en serais jaloux, ce sont mes pages blanches.
« Assise, la perfection de son regard me fait front. Son nez, impertinent, me répond. Les rives de ses lèvres dessinent une charmante vague où je ne demande qu'à me noyer. Remontant le cours de ses pommettes, je me perds dans la noirceur de ses pupilles. Deux yeux magnifiques qu'on n'oserait dessiner, de peur de les corrompre. Les reflets de ces perles m'impriment de milles sentiments, trahis ou fantasmés. Le grain de sa peau, sa couleur, son odeur, offrent au poète un coin de méditerranée. C'est le parfum de Toscane qui souffle ses cheveux. Il murmure à mon oreille les charmes de son caractère ferme et halé ; pourtant sa beauté épicée ne masque pas l'or qui luit au creux de sa paupière. »
Qui est-elle? Où va-t-elle?
Son histoire se dresse dans mon carnet, son portrait se mêle à celui de l'inconnue de ce matin. Une page pour ne pas les oublier.
Je dois peut être lui parler à celle ci ...
« Le sourcil haut, le visage mince, marqué par la grâce, les pommettes en surplomb, la chute vertigineuse de son menton, témoignent d'une noblesse passée. Ignorant cette histoire, elle a négligemment posé des lunettes de soleil sur le sommet de son chef. Ses yeux clairs scrutent lascivement un magasine dont elle frôle les pages du bout de ses doigts. Elle a les mains soignées, fines et élégantes, ... »
Pourquoi en vaudrait elle plus la peine que celle d'hier? Que puisse-je lui offrir de mieux que l'immortalité de mon portrait?
Je la fige dans sa jeunesse. Je l'enferme dans mes mots. L'écriture est exclusive, maladive, c'est un moyen de sauvegarde d'un tableau presque parfait.
Pas de fausses notes, pas de contres rythmes.
Si un autre que moi écrivait ces femmes j'en serais jaloux, ce sont mes pages blanches.
Re: Metro
Désolée, trop d'erreurs d'orthographe et de syntaxe me rendent ce texte pénible à lire.
Quelques points descriptifs bien vus, mais aussi des lieux communs, des expressions convenues...
Une autre fois, peut-être ?
Quelques points descriptifs bien vus, mais aussi des lieux communs, des expressions convenues...
Une autre fois, peut-être ?
Invité- Invité
Re: Metro
L'Effarouchée a écrit:
Si un autre que moi écrivait ces femmes j'en serais jaloux, ce sont mes pages blanches.
Antoine Pol?
La spontanéité est présente, mais le coté "journal de bord du capitaine" l'empêche de s'envoler.
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Metro
Le sujet est quand même très bateau, et je ne trouve pas que le traitement le sauve (trop nombriliste)... cela dit, j'aime bien la fraîcheur du texte, un peu encombré par une expression parfois lourde à mon goût.
Mes remarques :
« Les reflets de ces perles m'impriment de mille (et non « milles », « mille » est invariable) sentiments »
« offrent au poète un coin de Méditerranée »
« les charmes de son caractère ferme et hâlé (« hâler » veut dire bronzer, « haler » tirer) »
« Qui est-elle? Où va-t-elle? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
« lui parler à celle-ci (trait d’union) ... » : typographie, pas d’espace avant les points de suspension
« Ses yeux clairs scrutent lascivement un magazine »
« Pourquoi en vaudrait-elle (trait d’union) plus la peine que celle d'hier? Que puis-je (et non « puisse-je ») lui offrir de mieux que l'immortalité de mon portrait? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
Mes remarques :
« Les reflets de ces perles m'impriment de mille (et non « milles », « mille » est invariable) sentiments »
« offrent au poète un coin de Méditerranée »
« les charmes de son caractère ferme et hâlé (« hâler » veut dire bronzer, « haler » tirer) »
« Qui est-elle? Où va-t-elle? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
« lui parler à celle-ci (trait d’union) ... » : typographie, pas d’espace avant les points de suspension
« Ses yeux clairs scrutent lascivement un magazine »
« Pourquoi en vaudrait-elle (trait d’union) plus la peine que celle d'hier? Que puis-je (et non « puisse-je ») lui offrir de mieux que l'immortalité de mon portrait? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
Invité- Invité
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