Demain
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Plotine
La Kalypso
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Demain
Hôpital – Je suis assise au chevet de ma grand-mère, que je surnomme Liouba(*), Baba ou Bouba depuis que Loretta est un prénom trop difficile à prononcer. Sa main frêle est glissée dans la mienne. Le fauteuil a les ressorts qui ne demandent qu’à jaillir; c’est presque fait exprès : cet inconfort raccourcit la durée de présence des visiteurs. Dans cette chambre privée, le système de climatisation ronronne. Juste pour nous. Le haut du corps penché vers l’avant, j’ai passé les cinq dernières minutes le menton appuyé au bord du matelas, le nez effleurant la manche de sa chemise de nuit. Elle a toujours senti bon. Pas la lavande ou l’eau de rose, pas non plus le parfum chic pour veuve richissime, pas non plus « la vieille »; si j’étais chiot, je dirais qu’elle sent la panière, le poil chaud, le ventre duveteux, la chaleur de la mamelle. Elle sent la mère, quoi. Asile suprême. Juste pour moi.
Je relève la tête. Liouba a fermé les yeux, pour réfléchir et préparer sa prochaine question, qui effectivement ne tarde pas :
- Tu couches toujours avec ton patron?
- Oui, bien sûr.
- Mais il est marié, ce type-là, non?
- Oui.
Elle sourit, puis :
- Et alors? Il se débrouille?
La connaissant, je sais qu’elle fait référence aux prestations sexuelles de ce « type-là ». J’ai un sourire en coin avant de répondre :
- Difficile de faire mieux : il comprend tout. Il ne va pas au devant de mes désirs, bien au contraire : il me laisse les manifester. En silence. Tout se passe en chimie, sans un mot. L’amant parfait. Enfin, pour moi.
- Et sa femme? Tu l’as déjà vue?
Tu parles, si je l’ai vue. Il me l’a présentée au cours d’une de ces réceptions à la noix auxquelles je ne peux couper étant donné mon poste dans la boîte. Il a plus que du culot : il est pervers. Et stratégiquement, c’était bien vu : quel homme serait assez vicieux pour présenter sa femme à sa maîtresse? « Ma chérie, je te présente unetelle. C’est grâce à elle que tu es cocue. » Cette rencontre, dont tous présents avaient été témoins intéressés, avait levé le doute. Dans les jours qui avaient suivi, les regards soupçonneux et les conversations à couvert avaient cessé comme par enchantement, au bureau. Le maître avait le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Et le droit de régner en maître, torse bombé, tout arrogant et tout couillu.
En soupirant, je réponds :
- Oui… Tu veux savoir quoi?
- Eh bien… Elle est comment? Moche? Belle?
Je réfléchis, puis :
- Ni l’un, ni l’autre. Elle est quelconque.
- C’est pire.
- Je sais.
Pourquoi sommes-nous aussi cruelles entre nous, nous les femmes? Attends… « Nous les femmes »? Depuis quand m’inscris-je dans ce groupe? Je ne sais pas, c’est venu tout seul. Peut-être à force d’en rencontrer des femmes, justement, et de faire des recoupements entre leur histoire et la mienne. Et puis… sans doute depuis l’arrivée de cet amant, qui éveille chez moi, sans le vouloir et sans en avoir conscience, des élans de jalousie, de délimitation territoriale, que je ne connaissais pas avant (ou si peu). Il n’est ni à moi, ni à l’autre. Attends… Depuis quand ai-je développé cet instinct de propriété? Décidemment, elle me déboussole, cette histoire.
Baba sert ma main; c’est le signal de départ. Elle a toujours si bien su signaler ses besoins et ses envies. C’est ainsi qu’elle a pu devenir et rester affirmée, solide et, pour un enfant, sécurisante. Donc, petit serrement des doigts égale : « Je suis fatiguée, tu dois partir maintenant. » J’ai envie de pleurer, je suis frustrée comme une gamine et en moi monte brusquement une complainte silencieuse : « Bouba, et moi? J’en fais quoi de cet amant égocentrique que je dévore comme une pâtisserie, de ce profiteur dont j’exploite le corps avec tant d’appétit, de cette maladie dont je n’ai pas envie de guérir? Toi qui me conseilles toujours si bien, comment on fait, là, si tu me laisses en plan? »
Je rayonne fort, lorsque j’ai des émotions. Il se trouve que Liouba a tous les bons capteurs car c’est à voix haute qu’elle répond à mes jérémiades secrètes :
- On en reparle demain. Il te faut un plan de match…
Va pour demain.
Pas le bon jour, « demain », pourtant.
« Demain », c’est le jour que ma Bouba a choisi pour mourir. Pour rien. Elle n’était même pas malade, elle n’avait que des vertiges, elle était en observation, c’était la millième fois qu’on se tapait l’hôpital, on avait un abonnement.
On m’avait dit : « Mort naturelle, partie en douceur, dans son sommeil, ‘peut pas demander mieux… » J’avais failli griffer ces gueules de cons et de connes autour de moi, ceux qui fréquentent la mort et la banalise parce que, justement, ils croient si bien la connaître. « ‘Peut pas demander mieux »… Je vais t’en foutre, moi, salaud! Il n’y en avait qu’une comme elle, fous-moi la paix avec tes autres morts! Ma douleur est à moi!
Le jour de l’enterrement, j’ai viré mon amant. Un truc définitif et sans retour.
Rien de tel que de perdre un être vrai pour identifier les pantins...
------
(*) Liouba : amour, en russe.
Je relève la tête. Liouba a fermé les yeux, pour réfléchir et préparer sa prochaine question, qui effectivement ne tarde pas :
- Tu couches toujours avec ton patron?
- Oui, bien sûr.
- Mais il est marié, ce type-là, non?
- Oui.
Elle sourit, puis :
- Et alors? Il se débrouille?
La connaissant, je sais qu’elle fait référence aux prestations sexuelles de ce « type-là ». J’ai un sourire en coin avant de répondre :
- Difficile de faire mieux : il comprend tout. Il ne va pas au devant de mes désirs, bien au contraire : il me laisse les manifester. En silence. Tout se passe en chimie, sans un mot. L’amant parfait. Enfin, pour moi.
- Et sa femme? Tu l’as déjà vue?
Tu parles, si je l’ai vue. Il me l’a présentée au cours d’une de ces réceptions à la noix auxquelles je ne peux couper étant donné mon poste dans la boîte. Il a plus que du culot : il est pervers. Et stratégiquement, c’était bien vu : quel homme serait assez vicieux pour présenter sa femme à sa maîtresse? « Ma chérie, je te présente unetelle. C’est grâce à elle que tu es cocue. » Cette rencontre, dont tous présents avaient été témoins intéressés, avait levé le doute. Dans les jours qui avaient suivi, les regards soupçonneux et les conversations à couvert avaient cessé comme par enchantement, au bureau. Le maître avait le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. Et le droit de régner en maître, torse bombé, tout arrogant et tout couillu.
En soupirant, je réponds :
- Oui… Tu veux savoir quoi?
- Eh bien… Elle est comment? Moche? Belle?
Je réfléchis, puis :
- Ni l’un, ni l’autre. Elle est quelconque.
- C’est pire.
- Je sais.
Pourquoi sommes-nous aussi cruelles entre nous, nous les femmes? Attends… « Nous les femmes »? Depuis quand m’inscris-je dans ce groupe? Je ne sais pas, c’est venu tout seul. Peut-être à force d’en rencontrer des femmes, justement, et de faire des recoupements entre leur histoire et la mienne. Et puis… sans doute depuis l’arrivée de cet amant, qui éveille chez moi, sans le vouloir et sans en avoir conscience, des élans de jalousie, de délimitation territoriale, que je ne connaissais pas avant (ou si peu). Il n’est ni à moi, ni à l’autre. Attends… Depuis quand ai-je développé cet instinct de propriété? Décidemment, elle me déboussole, cette histoire.
Baba sert ma main; c’est le signal de départ. Elle a toujours si bien su signaler ses besoins et ses envies. C’est ainsi qu’elle a pu devenir et rester affirmée, solide et, pour un enfant, sécurisante. Donc, petit serrement des doigts égale : « Je suis fatiguée, tu dois partir maintenant. » J’ai envie de pleurer, je suis frustrée comme une gamine et en moi monte brusquement une complainte silencieuse : « Bouba, et moi? J’en fais quoi de cet amant égocentrique que je dévore comme une pâtisserie, de ce profiteur dont j’exploite le corps avec tant d’appétit, de cette maladie dont je n’ai pas envie de guérir? Toi qui me conseilles toujours si bien, comment on fait, là, si tu me laisses en plan? »
Je rayonne fort, lorsque j’ai des émotions. Il se trouve que Liouba a tous les bons capteurs car c’est à voix haute qu’elle répond à mes jérémiades secrètes :
- On en reparle demain. Il te faut un plan de match…
Va pour demain.
Pas le bon jour, « demain », pourtant.
« Demain », c’est le jour que ma Bouba a choisi pour mourir. Pour rien. Elle n’était même pas malade, elle n’avait que des vertiges, elle était en observation, c’était la millième fois qu’on se tapait l’hôpital, on avait un abonnement.
On m’avait dit : « Mort naturelle, partie en douceur, dans son sommeil, ‘peut pas demander mieux… » J’avais failli griffer ces gueules de cons et de connes autour de moi, ceux qui fréquentent la mort et la banalise parce que, justement, ils croient si bien la connaître. « ‘Peut pas demander mieux »… Je vais t’en foutre, moi, salaud! Il n’y en avait qu’une comme elle, fous-moi la paix avec tes autres morts! Ma douleur est à moi!
Le jour de l’enterrement, j’ai viré mon amant. Un truc définitif et sans retour.
Rien de tel que de perdre un être vrai pour identifier les pantins...
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(*) Liouba : amour, en russe.
La Kalypso- Nombre de messages : 11
Age : 54
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Demain
Malgré la situation émouvante, et un bon début (les remarques sur le fauteuil, la chambre d'hôpital, l'odeur de la grand-mère m'ont beaucoup plu), l'ensemble du texte m'a paru plutôt convenu, facile, avec des personnages assez archétypaux (l'amant macho, sa maîtresse qui veut s'affirmer). La fin non plus ne m'a guère convaincue, le "cri de révolte" manquant, pour moi, d'une vraie rage.
Cela dit, encore une fois, j'ai trouvé le début bien observé, et l'écriture est nerveuse, efficace. Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Quelques remarques :
« les ressorts qui ne demandent qu’à jaillir; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« pas non plus « la vieille »; » : idem
- Tu couches toujours avec ton patron?
- Oui, bien sûr.
- Mais il est marié, ce type-là, non?
- Oui.
Elle sourit, puis :
- Et alors? Il se débrouille?
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
- Difficile de faire mieux : il comprend tout. Il ne va pas au devant de mes désirs, bien au contraire : il me laisse les manifester. En silence. Tout se passe en chimie, sans un mot. L’amant parfait. Enfin, pour moi.
- Et sa femme? Tu l’as déjà vue?
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
« quel homme serait assez vicieux pour présenter sa femme à sa maîtresse? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation ; par ailleurs, sur le fond, je suis persuadé que ça s’est déjà fait souvent, de présenter l’épouse à la maîtresse, et réciproquement
« je te présente Unetelle. »
- Oui… Tu veux savoir quoi?
- Eh bien… Elle est comment? Moche? Belle?
Je réfléchis, puis :
- Ni l’un, ni l’autre. Elle est quelconque.
- C’est pire.
- Je sais.
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
« nous les femmes? Attends… « Nous les femmes »? Depuis quand m’inscris-je dans ce groupe? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
« Depuis quand ai-je développé cet instinct de propriété? Décidément » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Baba serre ma main; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« Bouba, et moi? J’en fais quoi de cet amant égocentrique que je dévore comme une pâtisserie, de ce profiteur dont j’exploite le corps avec tant d’appétit, de cette maladie dont je n’ai pas envie de guérir? Toi qui me conseilles toujours si bien, comment on fait, là, si tu me laisses en plan? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
- On en reparle demain
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — »)
« On m’avait dit » : pourquoi un plus-que-parfait ici, au lieu du passé composé ?
« J’avais failli griffer ces gueules de cons et de connes autour de moi, ceux qui fréquentent la mort et la banalisent » : même remarque
« fous-moi la paix avec tes autres morts! Ma douleur est à moi! » : typographie, une espace avant les points d’exclamation
Cela dit, encore une fois, j'ai trouvé le début bien observé, et l'écriture est nerveuse, efficace. Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Quelques remarques :
« les ressorts qui ne demandent qu’à jaillir; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« pas non plus « la vieille »; » : idem
- Tu couches toujours avec ton patron?
- Oui, bien sûr.
- Mais il est marié, ce type-là, non?
- Oui.
Elle sourit, puis :
- Et alors? Il se débrouille?
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
- Difficile de faire mieux : il comprend tout. Il ne va pas au devant de mes désirs, bien au contraire : il me laisse les manifester. En silence. Tout se passe en chimie, sans un mot. L’amant parfait. Enfin, pour moi.
- Et sa femme? Tu l’as déjà vue?
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
« quel homme serait assez vicieux pour présenter sa femme à sa maîtresse? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation ; par ailleurs, sur le fond, je suis persuadé que ça s’est déjà fait souvent, de présenter l’épouse à la maîtresse, et réciproquement
« je te présente Unetelle. »
- Oui… Tu veux savoir quoi?
- Eh bien… Elle est comment? Moche? Belle?
Je réfléchis, puis :
- Ni l’un, ni l’autre. Elle est quelconque.
- C’est pire.
- Je sais.
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — » ; par ailleurs, on place une espace avant les points d’interrogation)
« nous les femmes? Attends… « Nous les femmes »? Depuis quand m’inscris-je dans ce groupe? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
« Depuis quand ai-je développé cet instinct de propriété? Décidément » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« Baba serre ma main; » : typographie, une espace avant le point-virgule
« Bouba, et moi? J’en fais quoi de cet amant égocentrique que je dévore comme une pâtisserie, de ce profiteur dont j’exploite le corps avec tant d’appétit, de cette maladie dont je n’ai pas envie de guérir? Toi qui me conseilles toujours si bien, comment on fait, là, si tu me laisses en plan? » : typographie, une espace avant les points d’interrogation
- On en reparle demain
(typographie : pour introduire des répliques de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le quart ou semi-cadratin « – » ou « — »)
« On m’avait dit » : pourquoi un plus-que-parfait ici, au lieu du passé composé ?
« J’avais failli griffer ces gueules de cons et de connes autour de moi, ceux qui fréquentent la mort et la banalisent » : même remarque
« fous-moi la paix avec tes autres morts! Ma douleur est à moi! » : typographie, une espace avant les points d’exclamation
Invité- Invité
Re: Demain
Un texte simple, qui sonne vrai, sur la complicité très particulière entre grand'mère et sa petite fille devenue adulte.
A celles qui on eu le bonheur de connaître ce sentiment, ce texte suscitera beaucoup d'émotion et d'attendrissement sans que l'auteur ne cherche spécialement à les provoquer, ce qui n'en est que plus talentueux.
Une tranche de vie, comme on dit, qui en dit long sans s'appesantir.
A celles qui on eu le bonheur de connaître ce sentiment, ce texte suscitera beaucoup d'émotion et d'attendrissement sans que l'auteur ne cherche spécialement à les provoquer, ce qui n'en est que plus talentueux.
Une tranche de vie, comme on dit, qui en dit long sans s'appesantir.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 82
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Demain
L'arnaque. Elle n'a pas transmis le code. Il va falloir faire sans.
Au-delà du convenu de la situation, j'aime le discours en creux qui révèle bien la subtilité de l'entente.
Un genre de flottement dans le texte me semble donner une impression de flou, comme une scène filmée caméra à l'épaule ; je ne sais si c'est voulu.
Au-delà du convenu de la situation, j'aime le discours en creux qui révèle bien la subtilité de l'entente.
Un genre de flottement dans le texte me semble donner une impression de flou, comme une scène filmée caméra à l'épaule ; je ne sais si c'est voulu.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Demain
Un texte de facture très honnête. J'aime l'expression et le ton qui, légèrement irrévérencieux, sauvent le récit d'une trop grande sentimentalité.
Invité- Invité
Vos commentaires... Merci!
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire mon texte, puis de l'avoir commenté. C'est très apprécié.
Plus personnellement :
SOCQUE : oui, quelques fautes d'orthographe que je vais corriger, merci de les avoir relevées. Pour la typographie : je n'écris pas en/de France mais bien du Québec et, dans mon "pays", les règles de typographie sont celles que j'utilise dans ce texte. Eh oui! L'OQLF (Office québécois de langue française) a décidé de changer certaines règles, convenues depuis Guttenberg certainement... (Un "peuple distinct", comme on dit ici :-). Depuis quelques mois seulement, ils ont toutefois raffiné et ont introduit "l'espace fine" là où avant ils exigeaient le "pas d'espacement". J'écris encore avec les règles moins souples d'avant ce changement. À adapter.... Mais le plus important : existe t'il des règles internationales? Je ne sais pas... Si oui, je suis preneuse! :-)
Pour le reste : tout à fait d'accord en ce qui concerne le "cri de révolte". Et merci de votre accueil sur Vos Écrits!
PLOTINE : Vos commentaires m'ont été droit au coeur! (Et c'est bien LÀ, justement, que ce texte a pris naissance). Votre délicatesse est fort appréciée, sachez-le.
SILENE82: Euh... "Code"? C'est moi qui ai besoin que vous me fournissiez un "code" pour comprendre votre commentaire! :-) Aucune "arnaque" voulue, pourtant... Votre remarque sur l'effet "caméra épaule" est intéressante.
À TOUS : au plaisir de vous lire et merci encore.
Plus personnellement :
SOCQUE : oui, quelques fautes d'orthographe que je vais corriger, merci de les avoir relevées. Pour la typographie : je n'écris pas en/de France mais bien du Québec et, dans mon "pays", les règles de typographie sont celles que j'utilise dans ce texte. Eh oui! L'OQLF (Office québécois de langue française) a décidé de changer certaines règles, convenues depuis Guttenberg certainement... (Un "peuple distinct", comme on dit ici :-). Depuis quelques mois seulement, ils ont toutefois raffiné et ont introduit "l'espace fine" là où avant ils exigeaient le "pas d'espacement". J'écris encore avec les règles moins souples d'avant ce changement. À adapter.... Mais le plus important : existe t'il des règles internationales? Je ne sais pas... Si oui, je suis preneuse! :-)
Pour le reste : tout à fait d'accord en ce qui concerne le "cri de révolte". Et merci de votre accueil sur Vos Écrits!
PLOTINE : Vos commentaires m'ont été droit au coeur! (Et c'est bien LÀ, justement, que ce texte a pris naissance). Votre délicatesse est fort appréciée, sachez-le.
SILENE82: Euh... "Code"? C'est moi qui ai besoin que vous me fournissiez un "code" pour comprendre votre commentaire! :-) Aucune "arnaque" voulue, pourtant... Votre remarque sur l'effet "caméra épaule" est intéressante.
À TOUS : au plaisir de vous lire et merci encore.
La Kalypso- Nombre de messages : 11
Age : 54
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Demain
Easter(Island) a écrit:'une trop grande sentimentalité.
Eh oui! Une tendance contre laquelle je lutte depuis des années... Rhalala :-)
Merci d'avoir pris le temps de lire ce texte et de le commenter.
La Kalypso- Nombre de messages : 11
Age : 54
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Demain
C'est intéressant ce que vous dites sur les règles de typographie ! Celles que je vous ai indiquées n'ont rien d'international, non, il s'agit des conventions françaises, et qui ne valent manifestement pas pour toute la francophonie (contrairement à ce que j'aurais pu croire). En anglais, il n'y a pas d'espace avant les ";", ":", "!", "?".
Invité- Invité
Re: Demain
Séduite dès la première ligne, j'ai savouré ce texte. Tout à fait mon genre (moi aussi j'ai tendance à faire dans le sentimentalisme, on ne se refait pas ou difficilement).
Bravo et merci!
Bravo et merci!
myocarde- Nombre de messages : 6
Age : 38
Localisation : Languedoc Roussillon
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Demain
Au début, j'ai failli zapper le texte car les premières phrases sonnent mièvrement jusqu'à : "Elle a toujours senti bon."
Ensuite, je me suis dit que j'ai bien fait de rester.
L'histoire est bien menée et y a même un peu de suspense.
Tant est si bien que j'aurais envie de lire l'histoire de ce trio de cocus... les personnages sont bien en place.
J'ai aimé particulièrement :
« Demain », c’est le jour que ma Bouba a choisi pour mourir. Pour rien.
J'ai moins aimé :
Rien de tel que de perdre un être vrai pour identifier les pantins...
Cette dernière phrase gâche l'ensemble pour moi car elle donne l'impression que le texte, dans son entièreté, a été écrit pour "expliquer" le sens de cette dernière. Moi, je la supprimerais carrément.
Mais sinon, je maintiens, j'ai bien fait de rester.
Merci.
Ensuite, je me suis dit que j'ai bien fait de rester.
L'histoire est bien menée et y a même un peu de suspense.
Tant est si bien que j'aurais envie de lire l'histoire de ce trio de cocus... les personnages sont bien en place.
J'ai aimé particulièrement :
« Demain », c’est le jour que ma Bouba a choisi pour mourir. Pour rien.
J'ai moins aimé :
Rien de tel que de perdre un être vrai pour identifier les pantins...
Cette dernière phrase gâche l'ensemble pour moi car elle donne l'impression que le texte, dans son entièreté, a été écrit pour "expliquer" le sens de cette dernière. Moi, je la supprimerais carrément.
Mais sinon, je maintiens, j'ai bien fait de rester.
Merci.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Demain
Merci d'avoir persisté dans votre lecture, MURE :-)
D'accord avec vous : j'ai cette tendance à la sentimentalité excessive qui confine parfois à la mièvrerie... J'y travaille, j'y travaille...
Pour le trio de cocus : il n'y en a qu'une, de cocue (enfin, pour le moment). Ça aussi, j'y travaille, car l'histoire risque de s'allonger. Mais je retiens vos commentaires : «Moins de sentimentalité à deux balles...» :-)
Comme on dit chez nous : «It's a work in progress».
MYOCARDE : Bienvenue et merci d'avoir lu et commenté mon texte! Et vous me rassurez : je ne suis pas seule dans le camps des «larmes faciles» ;-)
Au plaisir de vous lire toutes et tous.
D'accord avec vous : j'ai cette tendance à la sentimentalité excessive qui confine parfois à la mièvrerie... J'y travaille, j'y travaille...
Pour le trio de cocus : il n'y en a qu'une, de cocue (enfin, pour le moment). Ça aussi, j'y travaille, car l'histoire risque de s'allonger. Mais je retiens vos commentaires : «Moins de sentimentalité à deux balles...» :-)
Comme on dit chez nous : «It's a work in progress».
MYOCARDE : Bienvenue et merci d'avoir lu et commenté mon texte! Et vous me rassurez : je ne suis pas seule dans le camps des «larmes faciles» ;-)
Au plaisir de vous lire toutes et tous.
La Kalypso- Nombre de messages : 11
Age : 54
Date d'inscription : 11/07/2010
Ah! j'oubliais :
MURE : vous avez vu juste, figurez-vous, car originellement, le texte devait se terminer sur :
« Demain », c’est le jour que ma Bouba a choisi pour mourir. Pour rien.
Bien vu.
La Kalypso- Nombre de messages : 11
Age : 54
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Demain
Un très bon texte, bien écrit, plein de tendresse
j'ai juste regretté les 2 "attends", ça fait vraiment trop langage parlé actuel et insupportable, genre "non mais attends" qu'on entend partout et tout le temps et qui est si moche à mon goût
humour : pas la peine de revenir faire une remarque ou remercier après mon post. Il y aura encore d'autres commentaires. ;-)
j'ai juste regretté les 2 "attends", ça fait vraiment trop langage parlé actuel et insupportable, genre "non mais attends" qu'on entend partout et tout le temps et qui est si moche à mon goût
humour : pas la peine de revenir faire une remarque ou remercier après mon post. Il y aura encore d'autres commentaires. ;-)
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