L'adieu d'Angélique

Elle était dans sa voiture, cela faisait une heure qu'elle l'attendait maintenant elle n'avait plus aucun doute il ne lui répondrait jamais, ni à ses écrits, ni à ses appels.

Elle avait été claire viens discutons, une dernière fois ensemble expliquons nous, car je suis désespérée et sans cela je vais faire une bêtise.

Elle ne recule jamais quand elle prend une décision. Elle sait qu'elle a tort d'écouter la douleur de son cœur plus que la raison qui lui rappelle sa famille, ses enfants! Mais rien n'a plus de sens, la vie, l'amour tout est illusion. Mourir lui semble la meilleure des solutions. "il ne m'aime pas au point de m'insulter en évitant mon chemin, c'est qu'il a raison je ne dois plus valoir grand-chose! Et d'ailleurs ai je déjà valu quelque chose." Ne lui viennent à son esprit que ses échecs, les douleurs du passé, comme si le reste ne c'était jamais produit comme si elle n'avait jamais souri et aimé la vie! Si seulement il lui parlait avec sincérité honnêteté, mais que des mensonges. Elle aurait tellement voulu qu'il lui fasse confiance.

Elle aura laissé sur l'ordinateur une sorte de testament pour son mari, ses enfants et elle avait même osé laisser un paragraphe pour son fabuleux correcteur en lui demandant de terminer leur bébé si elle mourait, alors qu'à la page 80 il l'avait laissée choir elle et son amour. Cela fait des mois qu'elle l'a écrit, quand son cœur lui faisait mal et qu'elle pensait que la mort venait vers elle, aujourd'hui elle regrette qu'elle ne soit pas venue.

Elle démarre la voiture, ce virage est le plus dangereux personne ne ce doutera que ce n'est pas un accident, la chaussée est glissante et il tombe a verse ce qui parasite la chanson "si tu veux m'essayer de Florent Pagny". Elle passe la 1re, accélère puis freine un peu en retard, mais suffisamment tard pour atterrir dans l'arbre. La voiture échappe au précipice et elle s'est évanouie le nez collé à l'airbag.

Quelques semaines plu tard, elle ouvre les yeux dans une chambre d'hôpital. Un médecin l'appel "Angélique vous voilà enfin parmi nous" les larmes coulent, car elle comprend qu'elle est encore de ce monde, mais le pire est à venir. Elle essaye de parler, rien, de bouger rien, le médecin la regarde avec un air triste. "nous n'avons rien pu faire! Votre colonne vertébrale s'est cassés au mauvais endroit et vous avez eu un traumatisme crânien qui a atteint la zone du langage. Si vous me comprenez clignez des yeux une fois pour oui, deux pour non !" Je cligne oui pendant que mes joues se mouillent! Je sais ce que cela veut dire je suis handicapée et certainement à vie! Emmurée dans mon corps et mon silence. Et maintenant mon ancienne vie me parait un paradis.

Mon mari me visite, mes enfants et un jour mon ami correcteur est venu. Mon mari l'aura mis au courant pour lui il n'est que mon correcteur. Il me dit qu'il avait reçu mon message le lendemain de mon accident qu'il me pardonne d'avoir voulu mettre fin à mes jours et ne dira pas à ma famille que j'ai voulu en finir. "Je n'ai jamais voulu t'éviter, mais j'étais vraiment embêté au travail et je voulais me protéger et te protéger ". Tu as une famille je ne voulais pas être responsable d'une séparation." S'il lui avait parlé comme a une amie, pas tous les jours bien sûr, mais répondu a quelques-uns de ses mails au moins sur leur ouvrage, elle aurait pu s'en sortir, non! Il a préféré ce terrible et détestable silence...

Il me reste la vie seule dans ce lit d'hôpital pour réfléchir à ma bêtise vouloir mourir s'était si stupide! Le silence est en partie la cause de se désir d'en finir, je le méprisais et là c'est lui qui m'accompagnera jusqu'à la fin c'est le comble de l'horreur, cette pensée me crispe de douleur. Mon mari n'a jamais été aussi prévenant ainsi que mes enfants pourquoi ne le faisaient-ils pas quand elle était parmi eux! Avant elle priait pour qu'un homme l'appelle, donne de ces nouvelles ce qui lui semble tellement misérable, maintenant elle prie pour récupérer au moins le langage pour dialoguer avec ses enfants qui subissent à cause de leur maman de terrible souffrances.

Moralité de cette histoire "il y a toujours pire que le silence, que la mort, que la déception" Mesdames, mesdemoiselles, messieurs rien ni personne ne mérite que vous ayez envie d'en finir. Changez de route la tête haute même si vos jambes tremblent et que c'est une décision que vous préféreriez ne pas prendre. Et oubliez ce qui vous tracasse, une vie meilleure vous attend certainement.....

Sand.

Toutes mes félicitations pour vos progrès en orthographe ! Je vous signale les quelques erreurs qui demeurent, vous avez notamment tendance à confondre les démonstratifs et les possessifs.
Sinon, la morale de la fin me paraît inutile. Si le lecteur n'a pas compris avec l'histoire où le texte voulait en venir, c'est qu'il est quand même sacrément épais ! Je pense d'ailleurs que vous auriez intérêt à alléger toute la deuxième partie, quand la nénette se retrouve à l'hôpital ; il est inutile, à mon avis, de donner à voir ses tourments intérieurs, il serait plus intéressant de les donner à comprendre par quelques indices, des éléments factuels mais révélateurs.

Enfin, les règles de la typographie en France veulent qu'on insère une espace avant les points d'exclamation.

Mes remarques :
« une dernière fois ensemble expliquons-nous »
« solutions. "Il ne m'aime pas »
« d'ailleurs ai-je déjà valu »
« comme si le reste ne s'était jamais produit »
« personne ne se doutera que ce n'est pas un accident »
« il tombe à verse »
« Un médecin l'appelle »
« la regarde avec un air triste. "Nous n'avons rien pu faire »
« Votre colonne vertébrale s'est cassée au mauvais endroit »
"Je n'ai jamais voulu t'éviter, mais j'étais vraiment embêté au travail et je voulais me protéger et te protéger " (ce guillemet est de trop, en plein milieu de la réplique). Tu as une famille je ne voulais pas être responsable d'une séparation." S'il lui avait parlé comme a une amie
« vouloir mourir c'était si stupide »
« Le silence est en partie la cause de ce désir d'en finir »
« donne de ses nouvelles ce qui lui semble tellement misérable »

Mouais... y a du boulot !
Le sujet est plus que repassé et il y a une grosse confusion dans la narration.
On passe du "Elle" au "Je" sans vraiment comprendre pourquoi.
Puis, c'est fort en clichés !
La femme qui tente de se suicider parce que son amant l'ignore en écoutant du Florent Pagny, qui se rate et qui gâche la vie de sa pauvre famille... mais où est donc Lassie le chien fidèle ?!

Reflet d'une vérité l'amour fait mal et tue! Et non il n'y a pas non plus de prince charmant venu sauver la princesse... Je crois que "je"et "elle" aurait aimé, qu'il la sauve....

Aimer à en crever cela te parle!

souricettedu.94 a écrit:Aimer à en crever cela te parle!

C'est une question ?
Si oui, la réponse est oui mais, c'est pas pour autant que je doive trouver ton texte beau à en pleurer.
Il est gnian-gnian, point.

Et visiblement je n'ai pas su dépeindre sa souffrance, son dégoût de tous et son envie d'en finir, car vivre sans se sentir aimé et au contraire ignoré n'est bonnement pas possible (pas pour elle!). Elle voudrait qu'avec des mots il dise ce qui en est! Mais c'est un lâche! Il fait le mort du coup elle souffre et n'a goût à rien, dans ses conditions pourquoi vivre?!

http://www.atoute.org/n/forum/forumdisplay.php?f=9

Ok , je vais lire plus tard. Il me semble qu'il faille un regard mâle et neutre et viril sur cette affaire. mais d'abord, je vais chercher de la lessive. Si j'oublie, ma femme va me taper, encore.

C'est délicat. C'est très mal traité, effectivement.IL faudrait faire gros effort de pensée pour présenter tes idées différemment.
Il est évident qu'on en peut plus, des histoires comme les tiennes. Pourquoi pas changer d'angle de vue ? Par exemple, faire relater le tout par une infirmière ? Conter l'histoire d'un Lapin écrasé dans la chute de la voiture ?
Désaxer ce texte de cette narration ennuyeuse. Il faut lire plus, sur Ve ou ailleurs, nous disposons, sur Ve d'excellents spécialistes du drame psycho-familial, certains membres n'écrivent que sur ce thème, et c'est souvent plaisant. Et si la nana se faisait embrasser par l'infirmier noir en secret à la fin ? Et si sa belle-mère venait prendre soin d'elle tous les jours, à la grande surprise de tout le monde ? Et si il y avait une grève des infirmières, et qu'un câble se débranchait ? Et si Florent Pagny, en fait c'était Tina Turner, mais chauve ? Et si un gitan d'Isère venait voler le lit sur lequel elle est couchée ?
En résumé , il manque une chose à ce texte : de l'imaginaire.

souricettedu.94, je me permets d'intervenir car j'y ai été fort sur ton texte.
Je sais très bien que c'est difficile de lire certaines critiques mais, même si elles ne sont pas forcément objectives, il faut savoir en tirer le meilleur.
En l'occurrence, tu as envie de te dépasser alors fais-le.
Tu recevras encore des commentaires peu plaisants certainement... ou peut-être pas mais ne les prends pas systématiquement sur la défensive et sers t-en pour progresser.
Puisque c'est bien pour ça que tu es là que je sache.

Et puis, tu peux très bien demander à certains (moi par exemple) de ne plus jamais commenter tes textes si c'est trop douloureux.

;-)

Je suis en effet susceptible, insipide et bien d'autres choses. Tu as le droit de commenter bien au contraire continu, je ne t'en veux pas... mais rien est jamais simple, j'ai bien des fardeaux qui m'empêchent de me dépasser (orthographe, grammaire, temps, mauvaise organisation, etc.) pas facile de s'attaquer à l'écriture et pourtant j'aimerais t'en y arriver! J'ai l'impression de me battre contre des moulins à vent...

;)) tous va bien!

louable effort pour écrire une histoire qui se tienne
mais ça manque vraiment d'originalité
socque a relevé les fautes
j'y ajoute que les virgules se promènent un peu au hasard ;-)
à te relire sur autre chose de plus... déjanté ?
si si, on peut écrire déjanté sur base d'une histoire triste ;-)

Le personnage de ton histoire est bien esquissé, la trame du drame se tient, ne reste plus qu'à tisser l'ensemble en n'oubliant pas qu'un fil de chaine qui se brise en cours de traitement relance la dynamique de l'écriture et surtout celle du lecteur. Juste pour dire que tu as encore du travail.

Je ne vais pas en rajouter une couche, l'histoire est débilo-simplette, à moins qu'elle ne soit guimauvo-conconnette.
Les scénarios audacieux, faut laisser ça aux grands, Levy, Musso, Pancol.
Ou alors détourner les règles.
Décrire la surprise de la récipiendaire quand l'infirmière lui fait un doigté que la Faculté n'avait cependant pas ordonné. Quand le factotum qui la trimballe dans les couloirs la met dans le placard à balais, et la boucle en ricanant.
Et autres facéties.
Peut-être conviendrait-il de se concentrer sur une utilisation à peu près orthodoxe de la langue, en menant une traque insistante des fôtes, des impropriétés, des lourdeurs ; en somme, arriver au stade d'une rédaction potable. L'originalité, voire la qualité, viendra peut-être. Ou pas.

souricettedu.94 a écrit:mais rien est jamais simple, j'ai bien des fardeaux qui m'empêchent de me dépasser (orthographe, grammaire, temps, mauvaise organisation, etc.) pas facile de s'attaquer à l'écriture et pourtant j'aimerais t'en y arriver! J'ai l'impression de me battre contre des moulins à vent...

Essaye le tricot ; ou le patinage en charentaise : les moulins ne peuvent rien contre une semelle de crêpe.