Travail au thé
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Jérémie
Nechez
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Travail au thé
Travail au thé
Il assoiffe le temps et enferme la chair, souffle comme la peste à tous les horizons, c'est l'ultime criminel, le Satan parfait, le travail. Cauchemar sans frontière, il nous pisse dessus à en faire tomber les nuages. Briseur de fleurs et enculeur de rêve, le travail est la pire des drogues, celle à laquelle jamais il ne faut gouter, - arrière junkie ! - c'est une piqure des plus addictives, vois les dégâts, le peuple entier se l'injecte en faim d'oublier ses problèmes. Trois coups de sifflet et gicle une horde de primitifs, haletant tels des sportifs chiens enragés, aboyant à quêter misère et hurler au sacrifice en se jetant comme des boulets sur l'extrémiste fronton du sacro-saint-dealeur d'emploi. Un travail, je veux un travail, en voilà réduit la bandaison des hommes à la plus maîtresse des bêtises. Même la femme s'est fait baiser. Elle a commencée à s'y mettre, à travailler, en lesbienne stupide, qu'elle est conne, mais qu'elle est conne, pute traitresse !
Mes Frères, une seule solution, travaillotons camarades, il faut travailloter, en faire toujours moins et bondir haut dans la paresse, attendre le vent venu nous guérir. C'est ça, respirer, embauchez de l'air, se rendre à l'évidence ; travailler est une erreur cosmique, travaillotons, à la rigueur. Si besoin, les nuages sont nos amis, ils pollueront sur tous les rois et sans exceptions. Alors sortons nos parapluies.
Il assoiffe le temps et enferme la chair, souffle comme la peste à tous les horizons, c'est l'ultime criminel, le Satan parfait, le travail. Cauchemar sans frontière, il nous pisse dessus à en faire tomber les nuages. Briseur de fleurs et enculeur de rêve, le travail est la pire des drogues, celle à laquelle jamais il ne faut gouter, - arrière junkie ! - c'est une piqure des plus addictives, vois les dégâts, le peuple entier se l'injecte en faim d'oublier ses problèmes. Trois coups de sifflet et gicle une horde de primitifs, haletant tels des sportifs chiens enragés, aboyant à quêter misère et hurler au sacrifice en se jetant comme des boulets sur l'extrémiste fronton du sacro-saint-dealeur d'emploi. Un travail, je veux un travail, en voilà réduit la bandaison des hommes à la plus maîtresse des bêtises. Même la femme s'est fait baiser. Elle a commencée à s'y mettre, à travailler, en lesbienne stupide, qu'elle est conne, mais qu'elle est conne, pute traitresse !
Mes Frères, une seule solution, travaillotons camarades, il faut travailloter, en faire toujours moins et bondir haut dans la paresse, attendre le vent venu nous guérir. C'est ça, respirer, embauchez de l'air, se rendre à l'évidence ; travailler est une erreur cosmique, travaillotons, à la rigueur. Si besoin, les nuages sont nos amis, ils pollueront sur tous les rois et sans exceptions. Alors sortons nos parapluies.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: Travail au thé
Sympa, mais trop court. Une ébauche, quoi, une petite esquisse, vous avez travailloté !
Mes remarques :
- arrière junkie ! - : typographie, en France le trait d’union « - » n’est pas utiliser pour délimiter une incise, on emploie le demi cadratin « – » ou le gngngn cadratin (connais pas le terme) « — »
« se l'injecte en faim (afin ?) d'oublier ses problèmes »
« en voilà réduite la bandaison des hommes à la plus maîtresse des bêtises »
« Elle a commencé (et non « commencée ») à s'y mettre »
« C'est ça, respirer, embauchez (« embaucher », non, entre les deux infinitifs ?) de l'air, se rendre à l'évidence »
Mes remarques :
- arrière junkie ! - : typographie, en France le trait d’union « - » n’est pas utiliser pour délimiter une incise, on emploie le demi cadratin « – » ou le gngngn cadratin (connais pas le terme) « — »
« se l'injecte en faim (afin ?) d'oublier ses problèmes »
« en voilà réduite la bandaison des hommes à la plus maîtresse des bêtises »
« Elle a commencé (et non « commencée ») à s'y mettre »
« C'est ça, respirer, embauchez (« embaucher », non, entre les deux infinitifs ?) de l'air, se rendre à l'évidence »
Invité- Invité
Re: Travail au thé
Rien de nouveau sous le soleil- même si je suis en gros d'accord sur le fond. En revanche, je n'adhère pas du tout à la forme, à l'insulte gratuite, notamment à l'endroit de" la femme" (eh oui ! ou plutôt : eh non !) Cela n'apporte rien au texte, ça t'a peut-être défoulé de l'écrire, moi je trouve ça déplorable, de mauvais goût. L'art d'écrire c'est de savoir faire passer ce qu'on a à dire sans l'expliciter, transmettre l'émotion sans l'assener, et encore moins à l'aide de vulgarités de cet acabit. Un torchon pour moi, désolée d'être aussi sévère. Et puis je ne comprends pas le titre, même à lalumière d'un jeu de mots laborieux.
Invité- Invité
Re: Travail au thé
Je vous remercie pour vos critiques.
Socque,
« se l'injecte en faim (afin ?) d'oublier ses problèmes »
A vrai dire, c'était ainsi au commencement :
« se l'injecte en fin d'oublier ses problèmes »
Puis j'ai fini sur le jeu de mot avec faim. Pour manger, on doit travailler.
« C'est ça, respirer, embauchez (« embaucher », non, entre les deux infinitifs ?) de l'air, se rendre à l'évidence » J'ai trouvé que cela gagnait en force. Enfin, ce que j'en dit, ^^ mais après réflexion, vous avez peut être raison.
Easter(Island),
Il ne faut y voir une insulte gratuite, au sens où, comme vous le dites, cela n'apporte rien. Il y a un jeu littéraire entre la bêtise "maîtresse" qui fait bander les hommes avec les femmes nouvellement converties. Alors il n'y a de raison qu'elles soit exclu du vomis. J'ai pris soin d'écrire homme et femme avec une minuscule pour faire la fusion au second paragraphe où j'ai orthographié "Frêres", avec majuscule, au sens de l'humanité, comme l'on écrit "Hommes".
Le travail au thé, c'est travailloter, n'en déplaise à votre intelligence
Socque,
« se l'injecte en faim (afin ?) d'oublier ses problèmes »
A vrai dire, c'était ainsi au commencement :
« se l'injecte en fin d'oublier ses problèmes »
Puis j'ai fini sur le jeu de mot avec faim. Pour manger, on doit travailler.
« C'est ça, respirer, embauchez (« embaucher », non, entre les deux infinitifs ?) de l'air, se rendre à l'évidence » J'ai trouvé que cela gagnait en force. Enfin, ce que j'en dit, ^^ mais après réflexion, vous avez peut être raison.
Easter(Island),
Il ne faut y voir une insulte gratuite, au sens où, comme vous le dites, cela n'apporte rien. Il y a un jeu littéraire entre la bêtise "maîtresse" qui fait bander les hommes avec les femmes nouvellement converties. Alors il n'y a de raison qu'elles soit exclu du vomis. J'ai pris soin d'écrire homme et femme avec une minuscule pour faire la fusion au second paragraphe où j'ai orthographié "Frêres", avec majuscule, au sens de l'humanité, comme l'on écrit "Hommes".
Le travail au thé, c'est travailloter, n'en déplaise à votre intelligence
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: Travail au thé
« se l'injecte en fin d'oublier ses problèmes », ça ne veut rien dire. On écrit "afin de", non "en fin de".
Invité- Invité
Re: Travail au thé
Socque, je ne savais pas, je pensais que cela se disait comme "en but", à moins que ce dernier ne se dise pas non plus. Je vous remercie pour la précision.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: Travail au thé
Bien pigé tout ça, du premier coup en plus, quelle perspicacité ; mais ça ne me convainc pas. C'est trop facile et excessif ("lesbienne stupide, qu'elle est conne, mais qu'elle est conne, pute traitresse !").Easter(Island),
Il ne faut y voir une insulte gratuite, au sens où, comme vous le dites, cela n'apporte rien. Il y a un jeu littéraire entre la bêtise "maîtresse" qui fait bander les hommes avec les femmes nouvellement converties. Alors il n'y a de raison qu'elles soit exclu du vomis. J'ai pris soin d'écrire homme et femme avec une minuscule pour faire la fusion au second paragraphe où j'ai orthographié "Frêres", avec majuscule, au sens de l'humanité, comme l'on écrit "Hommes".
Le travail au thé, c'est travailloter, n'en déplaise à votre intelligence
Capté aussi pour le thé (parce que tu me croiras si tu veux, mais le thé ça me connaît) mais je ne vois pas ce qu'il vient faire ici le thé, sinon pour un jeu de mots pas convaincant non plus.
Je reste sur mes positions, je te rends service mine de rien, je te sauve du danger de l'auto-satisfaction :-)
Pour finir, je te tutoie, tu me tutoies, ok ? Merci.
Invité- Invité
Re: Travail au thé
J'apprécie la croisée des rues Lafargue et Nizan... je rejoins Easter sur la partie soulevée. A mon sens, l'incursion de ces termes est ici trop pesante rapport au ton général... chez le lecteur cela déclenche fixette à tort ou à raison sur ce bourgeonnement étrange de l'auteur: en gros, on vous sent ému dans l'image que l'on se fait de votre intimité, ému par cette distance entre la femme souhaitée et la working girl... toujours à mon sens... ce n'est qu'une question de réglage des chevaux sous le capot... voilà sinon, à mort le capitalisme, les autoradios et les cerveau-bandoulière cousus mains!
Jérémie- Nombre de messages : 412
Age : 47
Localisation : Sixfeetunder
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Travail au thé
La piqûre, accent tué, peut se révéler être une petite blessure faite par tout ce qui pique, par un petit objet pointu, un dard, un urticant, etc.
Ici, point de chatouille, même pas l'ombre d'une démangeaison. Dommage, le sujet le mérite.
Ici, point de chatouille, même pas l'ombre d'une démangeaison. Dommage, le sujet le mérite.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Travail au thé
si on n'avait pas besoin de bosser, qu'est-ce qu'on se taperait encore plus dessus !!!
rien que d'y penser j'ai envie de bosser
;-)
rien que d'y penser j'ai envie de bosser
;-)
Re: Travail au thé
Vous faites une démonstration sinon éblouissante, du moins convaincante, des bienfaits infortunes du farniente : texte bâclé, sans force, aussi incisif qu'un couteau sans lame, qui fédérerait peut-être une équipe de bras cassés et de traîne-patins aux synapses déconnectées, si tant est qu'ils fassent l'effort de le lire.
Il y aurait bien des choses à en dire, pourtant. Sous quelque facette qu'on l'examine : Gobu, qui n'est pas aussi dur que vous, puisqu'il ne veut pas la mort du pécheur, en déplore la disparition. Peut-être, si l'effort ne vous en a pas paru trop considérable, l'avez-vous lu ?
Bref, si encore c'était un canular...
Il y aurait bien des choses à en dire, pourtant. Sous quelque facette qu'on l'examine : Gobu, qui n'est pas aussi dur que vous, puisqu'il ne veut pas la mort du pécheur, en déplore la disparition. Peut-être, si l'effort ne vous en a pas paru trop considérable, l'avez-vous lu ?
Bref, si encore c'était un canular...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Travail au thé
Bah merde alors ! C'est quoi cette arnaque ?!
Je papillonne dans la prose et file droit sur ce texte au titre charmant, charmeur et puis vlan ! dans les dents !
Il donne envie de vous insulter votre texte et le vouvoiement est volontaire. ;-)
Je papillonne dans la prose et file droit sur ce texte au titre charmant, charmeur et puis vlan ! dans les dents !
Il donne envie de vous insulter votre texte et le vouvoiement est volontaire. ;-)
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
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