Ames Hybrides

Le crépuscule choit délicatement
Les hiboux déploient leurs ailes
Les gorgones en silence sirotent du sang,
S'enfuient dans les égouts d'une ruelle

Vois tu ces créatures malfaisantes
Si laides que quiconque ose les regarder,
En plein visage, meurt pétrifié
Ne les trouves tu pas fascinantes ?

L'aurore s'élève lentement
Les oiseaux chantent dans le ciel
Les Tarasques effraient les enfants
Sous eux la terre craquèle

Vois tu ces créatures monstrueuses ?
Qui hantent les marécages
Détruisant tout sur leurs passages
Ne les trouves tu pas belliqueuses ?

Le premier jour du monde commence
La nature immaculée s'éveille
L'homme sort de son millénaire sommeil
Et marque le début de notre existence

Vois tu ces créatures indéfinissables ?
Si merveilleuses et si haïssables
Capables du meilleure comme du pire
Ne t'effarouchent t-elles pas
Autant qu'elles t'attirent ?

Brrrrrrr ! Ton texte n'est pas rose bonbon. Impressionnée quand-même, vu ton âge.
D'autres commenteront mieux que moi ton écrit, mais je te souhaite la bienvenue sur VE.
Es-tu allé te présenter sur le fil adéquat ?
A te lire encore.

Oui, ce n'est pas vraiment de saison. J'ai bien aimé la versification, rimes et rythme, c'est plutôt bien pesé. Le texte s'essouffle un peu sur la fin : dommage. le :L'homme sort de son millénaire sommeil me donne une claque, forme, parceque j'ai en aversion le Yoda Talk, fond : et bien je n'avais pas besoin d'une dissertation, juste à ce moment.

Bienvenue sur Ve, par ailleurs.

Un bon et beau choix d'images, avec des mots forts, qui portent bien le dramatisme général du récit. Récit qui ceci dit a tendance à perdre en verve vers la fin, comme si cela s'essoufflait sous la puissance des idées.
A voir comment maintenir le cap du début à la fin. C'est en tout cas prometteur.

Moi je trouve au contraire que c'est sur la fin que le texte prend toute sa force ! J'aime beaucoup la dernière strophe c'est très original.

En recanche, j'ai relevé un minuscule contre-sens, ou une mauvaise formulation :

Vois tu ces créatures malfaisantes
Si laides que quiconque ose les regarder,
En plein visage, meurt pétrifié
Ne les trouves tu pas fascinantes ?

Alors si quand on les regarde on meurt, le "vois-tu", c'est un peu bizarre. Et le "en plein visage", signifierait alors dans les yeux. J'ai trouvé cette strophe moyenne mais tout le reste est bien !

de bonnes images, un style déjà mature, un bémol l'utilisation de rimes plates ensuite embrassées, celà nuit à la forme. Un détail