L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
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L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
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Invité- Invité
Re: L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
Malik en farfouillant dans le garage d'Edmond a trouvé un horrible tableau en canevas
Les clients étaient généralement de vieilles dames indignes du XVIeme arrondissement ravies de se croire receleuses.
d’invraisemblables quantités de monnaie qu’il puisait à pleines mains dans toutes ses poches, réserves apparemment inépuisables.
Il avait également été nécessaire de renoncer à être vainqueur dans les bagarres pantagruéliques ("Laisse, laisse") avec les autres marchands (généralement ventrus)
“On se conduisait comme des levantins à la grande époque de l’Empire Ottoman.
qu’ils y ont vu que du feu,
Tout de façon, impossible de se refaire, il n’y a plus de marchandises… C'est une époque révolue ! ”. enlever le point
Rappelons-le, l’une des, sinon LA, plus grande(s) culture(s) (sans "s" très certainement) de l’histoire de l’humanité, mais qui à l’instant présent me met gravement dans la merde
Les mêmes en fait que celles qui débarquent à Aswan flanquées de leurs époux en short, bouteille (singulier à mon avis : "une bouteille d'eau à la main")d’eau à la main. Cargaison déversée par ces horribles bateaux à quatre ou cinq étages, braillant et riant à gorges couvertes de coups de soleil déployées (j'aurais tout mis au singulier, "à gorge déployée" est une expression singulier, qu'elle soit couverte de coups de soleil ne change rien) .Il savait également par expérience que derrière le racisme larvé affirmé, en groupe, se cachait des phantasmes de nature pas toujours très orthodoxe (on évoque ici des phantasmes sexuels, évidemment).
Ces françaises-là, qu’il avait connues là-bas en Égypte,
Objets étranges dérivant (participe présent) sur les tapis de débarquement,
tous objets âprement marchandés,
Tout cela finit généralement sur les vide-greniers. Fermons la parenthèse.
Le soir de Noël, Océane était tombée dans les bras du fauteuil de son père, en larmes.
Noël passé,
Une boutique de fringues d'avant-garde (tiret) voulait l'acheter pour le transformer en cabine d'essayage.
à l'occasion du vide-grenier (tiret) du village.
Les clients étaient généralement de vieilles dames indignes du XVIeme arrondissement ravies de se croire receleuses.
d’invraisemblables quantités de monnaie qu’il puisait à pleines mains dans toutes ses poches, réserves apparemment inépuisables.
Il avait également été nécessaire de renoncer à être vainqueur dans les bagarres pantagruéliques ("Laisse, laisse") avec les autres marchands (généralement ventrus)
“On se conduisait comme des levantins à la grande époque de l’Empire Ottoman.
qu’ils y ont vu que du feu,
Tout de façon, impossible de se refaire, il n’y a plus de marchandises… C'est une époque révolue ! ”. enlever le point
Rappelons-le, l’une des, sinon LA, plus grande(s) culture(s) (sans "s" très certainement) de l’histoire de l’humanité, mais qui à l’instant présent me met gravement dans la merde
Les mêmes en fait que celles qui débarquent à Aswan flanquées de leurs époux en short, bouteille (singulier à mon avis : "une bouteille d'eau à la main")d’eau à la main. Cargaison déversée par ces horribles bateaux à quatre ou cinq étages, braillant et riant à gorges couvertes de coups de soleil déployées (j'aurais tout mis au singulier, "à gorge déployée" est une expression singulier, qu'elle soit couverte de coups de soleil ne change rien) .Il savait également par expérience que derrière le racisme larvé affirmé, en groupe, se cachait des phantasmes de nature pas toujours très orthodoxe (on évoque ici des phantasmes sexuels, évidemment).
Ces françaises-là, qu’il avait connues là-bas en Égypte,
Objets étranges dérivant (participe présent) sur les tapis de débarquement,
tous objets âprement marchandés,
Tout cela finit généralement sur les vide-greniers. Fermons la parenthèse.
Le soir de Noël, Océane était tombée dans les bras du fauteuil de son père, en larmes.
Noël passé,
Une boutique de fringues d'avant-garde (tiret) voulait l'acheter pour le transformer en cabine d'essayage.
à l'occasion du vide-grenier (tiret) du village.
Invité- Invité
Re: L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
Pas simple de rassembler les fils après le blanc de l'été.
J'aime toujours autant ta verve, les digressions renseignées et autres interventions du narrateur. Simplement, j'ai eu l'impression que tu alignais peut-être un peu les phrases cette fois-ci. Ceci dit, j'imagine que cet extrait s'imbrique bien dans le reste.
J'aime toujours autant ta verve, les digressions renseignées et autres interventions du narrateur. Simplement, j'ai eu l'impression que tu alignais peut-être un peu les phrases cette fois-ci. Ceci dit, j'imagine que cet extrait s'imbrique bien dans le reste.
Invité- Invité
Re: L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
Le plaisir des séries : retrouver ses personnages fétiches en ayant l’impression de ne jamais les avoir quittés. Alors avec le temps qui a passé, la remise en place et en mémoire est peut-être un poil plus longue mais le résultat est là : la verve, les personnages, le décor, les digressions complices, la lectrice hilare et avide du prochain épisode.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: L'homme qui regardait passer les voitures (épisode 15)
Ah oui la lectrice hilare !
J'adore ton sens du détail qui tue , les précisions qui ourlent le texte de sourires, les expressions, la façon dont tu tires le portrait de tes personnages, les images marrantes que tu fais surgir.
J'adore ton sens du détail qui tue , les précisions qui ourlent le texte de sourires, les expressions, la façon dont tu tires le portrait de tes personnages, les images marrantes que tu fais surgir.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
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