La ceinture de sécurité
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La ceinture de sécurité
La ceinture de sécurité.
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Ce matin je me suis réveillé avec cette réflexion en tête: "Et si j'allais voir une expo de peinture!?".
Le policier venait de me verbaliser pour défaut de port de ceinture et c'est à cause de lui, de ce policier zélé et tatillon qui venait de me dresser cette contravention, que je venais de me réveiller. A cause de ce fonctionnaire complétement borné qui n'avait rien d'autre à faire en cette douce matinée que de verbaliser les gens durant leur sommeil!
...Et, à peine réveillé: "Et si j'allais ...", avais-je pensé. Dans la "foulée" du procés-verbal, pourrais-je presque dire!
Il était 9 heures du mat'...
J'ai feuilleté "l'officiel". Rien ne me tentait. Aucune expo ne m'inspirait une vraie envie. Du coup, je suis resté chez moi. Bien m'en a pris! Pourquoi? Et bien parce que je suis allé voir une expo de peinture! Grâce à une amie. Laquelle, juste après que je n'aie engloutis mon petit déjeuner, m'a téléphoné et m'a dit:
- "J'ai des disques pour toi, ça t'intéresse de les voir!?"
J'ai dit "oui".
- "Faisons d'une pierre deux coups. Je vais voir ma soeur rue des Dames. Donnons nous r-d-v là bas ...o k?!" a t'elle rajouté.
- "O-k" j'ai dit.
- "A 11h30?".
- "O-k!"
Je ne suis pas contrariant....
Le mari de sa soeur était peintre et -du coup- je me suis retrouvé dans une "galerie de peinture".
Pour tout dire, la galerie était petite. Très petite! Il fallait même "feuilleter" les toiles à la façon des pages d'un livre pour toutes les admirer tant -à vrai dire- la galerie en question était minuscule. Six mêtres carrés. Voilà tout au plus ce que mesurait "la galerie" en question. Et celle-ci faisait également office de salon et de salle à manger! Pour tout dire, la "galerie" faisait partie intégrante du lieu d'habitation!
Nous êtions donc assis à quatre dans ce petit espace et il était hors de question pour quiconque d'essayer d'allonger ses jambes. Il fallait resté groupé sur soi même, presque en boule, prendre le moins de place possible, le MINIMUN!, et éviter de bouger; surtout: éviter de bouger! Les toiles étaient suspendues en hauteur, accrochées au plafond par un système de ridelles et, ce faisant, toutes ces toîles composées une sorte de livre dont on feuilletait les pages.
J'ai commencé à feuilleter les "pages" du livre. J'étais debout, j'évitais tout mouvement brusque ou inutile, je feuilletais le grand "livre" suspendu au plafond; je bougeais à peine; seuls mes doigts bougeaient: ils tournaient les "pages"! Et chaque fois que j'en tournais "une", la femme du peintre ponctuait ma "vision" par des commentaires avisés. Elle n'en louppait pas une! Chacune de ses toiles avaient droit à un commentaire circonstancié.
- "Celle-ci c'est "Le Christ par trois fois cruxifié". Il y a trois croix, un peu comme dans le sigle de la société de travail intérim "Man Power" et les croix symbolisent .... Il n'a jamais su vraiment me dire!".
- "Celle-ci, il l'a appelé "Le vénérable orgasme". La femme a les yeux révulsés de plaisir et l'homme est habillé comme un torero. ...Vous comprenez!?".
- "Juste après c'en est une qu'il a peint alors que le curé de l'église venait de lui jurer que jamais il n'irait au paradis. C'est un prêtre défroqué qui se fait manger le sexe par un poisson. Et là en bas c'est Marie-Madeleine qui regarde, médusé, la scène".
- "Celle-là est très intéressante! C'est à l'époque ou il buvait un peu trop. Un homme se noit dans un océan de bouteilles de whisky vides -des bouteilles de J and B- il n'y a plus que sa main qui soit encore visible, seul sa main dépasse des flots, et il appelle Dieu au secours! Il crie: "Mon Dieu, pourquoi m'abandonnes-tu?". Le titre de cette toîle c'est: "Vadé rétro J and B".
....
La plupart des toiles représentaient des êtres humains défigurés ou -au minimun- mal en point, morbide ou supplicié; et des monstres, des horizons déchirés et inquiétants, des forêts dévastées, des déserts avilissants, des mers ou des océans démontées, des êtres en proie aux pires tortures, aux pires méléfices, aux visages honteux ou putréfiés, aux corps abimés .... On était ni très loin de Jérome Bosch, ni très loin de Dali. Proche des montres qui dégoulinent. Et proche, aussi, de l'enfer. Les hommes ne s'en sortaient jamais, les femmes s'en tiraient à peine mieux.
J'ai écouté, regardé, observé. Beaucoup écouté. Sagement. Puis nous sommes partis, mon amie et moi, nous avons quitté la petite galerie, l'appartement de sa soeur, et mon amie m'a gentiment déposé à la gare Saint-Lazare -car j'avais rendez-vous à 14 heures à Colombes.
Et le soir, en rentrant de Colombes, j'ai écris ceci à mon amie:
....J'ai donc pris le train à la gare Saint-Lazare. Où tu m'as gentiment déposé. J'ai pris mon ticket pour Colombes puis je suis allé m'installer dans l'un des wagons du train en partance pour ma destination, lequel train était déjà à quai. Je m'y suis calé dans un siège. Avec "gourmandise"! Le train a démarré. Et dans ce siège où je m'étais calé "avec gourmandise", je me suis endormi. Et c'est là que les ennuis ont commencé...
Il y avait de nouveau ce flic, tu sais, celui qui m'avait sorti de mon sommeil, le tatillon qui, ce matin même, m'avait verbalisé pour défaut de port ceinture (je t'ai raconté l'histoire tout à l'heure dans la voiture!); il était donc à nouveau là, dans mon cauchemar, et, cette fois, il m'interrogeait sur les toiles que je venais d'admirer.
Il me demandait:
"Et celle avec la dame qui tient un papillon entre ses jambes et un monsieur en laisse vous l'interprétez comment?".
"Et celle où le Christ est cloué sur trois croix simultanément vous en pensez quoi?".
"Et celle où un poisson vient mordre le sexe d'un prêtre défroqué sous le regard ébahi de Marie Madeleine, que vous inspire t'elle?".
...
Il me bombardait de questions! Et je n'avais rien à lui répondre. Quand bien même aurais je eu quelque chose à lui répondre que je n'en aurais eu ni le loisir, ni le temps: ces questions s'enchainaient à la vitesse de balles de mitrailleuses! Je me sentais comme soumis à une garde à vue. Pourquoi ce policier me poursuivait-il ainsi de son courroux? Ne dormait-il jamais, lui? Je me posais ces questions quand, n'y pouvant plus, j'explosais; je le coupais dans l'une de ses énièmes questions et lui envoyait en pleine figure:
"MAIS JE SUIS DANS UN TRAIN. JE VAIS A COLOMBES. ET DANS UN TRAIN ON N'A PAS A METTRE SA CEINTURE DE SECURITE!".
Ce à quoi, en haussant le ton, il me répondit:
- "Calmez-vous, monsieur! Ou je vous envoie au trou pour outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions!".
Puis il ajouta, sur un ton plus serein, presque solennel:
"Et sachez, monsieur, que quand on va voir de telles expositions, il faut toujours mettre sa ceinture de sécurité!".
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Ce matin je me suis réveillé avec cette réflexion en tête: "Et si j'allais voir une expo de peinture!?".
Le policier venait de me verbaliser pour défaut de port de ceinture et c'est à cause de lui, de ce policier zélé et tatillon qui venait de me dresser cette contravention, que je venais de me réveiller. A cause de ce fonctionnaire complétement borné qui n'avait rien d'autre à faire en cette douce matinée que de verbaliser les gens durant leur sommeil!
...Et, à peine réveillé: "Et si j'allais ...", avais-je pensé. Dans la "foulée" du procés-verbal, pourrais-je presque dire!
Il était 9 heures du mat'...
J'ai feuilleté "l'officiel". Rien ne me tentait. Aucune expo ne m'inspirait une vraie envie. Du coup, je suis resté chez moi. Bien m'en a pris! Pourquoi? Et bien parce que je suis allé voir une expo de peinture! Grâce à une amie. Laquelle, juste après que je n'aie engloutis mon petit déjeuner, m'a téléphoné et m'a dit:
- "J'ai des disques pour toi, ça t'intéresse de les voir!?"
J'ai dit "oui".
- "Faisons d'une pierre deux coups. Je vais voir ma soeur rue des Dames. Donnons nous r-d-v là bas ...o k?!" a t'elle rajouté.
- "O-k" j'ai dit.
- "A 11h30?".
- "O-k!"
Je ne suis pas contrariant....
Le mari de sa soeur était peintre et -du coup- je me suis retrouvé dans une "galerie de peinture".
Pour tout dire, la galerie était petite. Très petite! Il fallait même "feuilleter" les toiles à la façon des pages d'un livre pour toutes les admirer tant -à vrai dire- la galerie en question était minuscule. Six mêtres carrés. Voilà tout au plus ce que mesurait "la galerie" en question. Et celle-ci faisait également office de salon et de salle à manger! Pour tout dire, la "galerie" faisait partie intégrante du lieu d'habitation!
Nous êtions donc assis à quatre dans ce petit espace et il était hors de question pour quiconque d'essayer d'allonger ses jambes. Il fallait resté groupé sur soi même, presque en boule, prendre le moins de place possible, le MINIMUN!, et éviter de bouger; surtout: éviter de bouger! Les toiles étaient suspendues en hauteur, accrochées au plafond par un système de ridelles et, ce faisant, toutes ces toîles composées une sorte de livre dont on feuilletait les pages.
J'ai commencé à feuilleter les "pages" du livre. J'étais debout, j'évitais tout mouvement brusque ou inutile, je feuilletais le grand "livre" suspendu au plafond; je bougeais à peine; seuls mes doigts bougeaient: ils tournaient les "pages"! Et chaque fois que j'en tournais "une", la femme du peintre ponctuait ma "vision" par des commentaires avisés. Elle n'en louppait pas une! Chacune de ses toiles avaient droit à un commentaire circonstancié.
- "Celle-ci c'est "Le Christ par trois fois cruxifié". Il y a trois croix, un peu comme dans le sigle de la société de travail intérim "Man Power" et les croix symbolisent .... Il n'a jamais su vraiment me dire!".
- "Celle-ci, il l'a appelé "Le vénérable orgasme". La femme a les yeux révulsés de plaisir et l'homme est habillé comme un torero. ...Vous comprenez!?".
- "Juste après c'en est une qu'il a peint alors que le curé de l'église venait de lui jurer que jamais il n'irait au paradis. C'est un prêtre défroqué qui se fait manger le sexe par un poisson. Et là en bas c'est Marie-Madeleine qui regarde, médusé, la scène".
- "Celle-là est très intéressante! C'est à l'époque ou il buvait un peu trop. Un homme se noit dans un océan de bouteilles de whisky vides -des bouteilles de J and B- il n'y a plus que sa main qui soit encore visible, seul sa main dépasse des flots, et il appelle Dieu au secours! Il crie: "Mon Dieu, pourquoi m'abandonnes-tu?". Le titre de cette toîle c'est: "Vadé rétro J and B".
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La plupart des toiles représentaient des êtres humains défigurés ou -au minimun- mal en point, morbide ou supplicié; et des monstres, des horizons déchirés et inquiétants, des forêts dévastées, des déserts avilissants, des mers ou des océans démontées, des êtres en proie aux pires tortures, aux pires méléfices, aux visages honteux ou putréfiés, aux corps abimés .... On était ni très loin de Jérome Bosch, ni très loin de Dali. Proche des montres qui dégoulinent. Et proche, aussi, de l'enfer. Les hommes ne s'en sortaient jamais, les femmes s'en tiraient à peine mieux.
J'ai écouté, regardé, observé. Beaucoup écouté. Sagement. Puis nous sommes partis, mon amie et moi, nous avons quitté la petite galerie, l'appartement de sa soeur, et mon amie m'a gentiment déposé à la gare Saint-Lazare -car j'avais rendez-vous à 14 heures à Colombes.
Et le soir, en rentrant de Colombes, j'ai écris ceci à mon amie:
....J'ai donc pris le train à la gare Saint-Lazare. Où tu m'as gentiment déposé. J'ai pris mon ticket pour Colombes puis je suis allé m'installer dans l'un des wagons du train en partance pour ma destination, lequel train était déjà à quai. Je m'y suis calé dans un siège. Avec "gourmandise"! Le train a démarré. Et dans ce siège où je m'étais calé "avec gourmandise", je me suis endormi. Et c'est là que les ennuis ont commencé...
Il y avait de nouveau ce flic, tu sais, celui qui m'avait sorti de mon sommeil, le tatillon qui, ce matin même, m'avait verbalisé pour défaut de port ceinture (je t'ai raconté l'histoire tout à l'heure dans la voiture!); il était donc à nouveau là, dans mon cauchemar, et, cette fois, il m'interrogeait sur les toiles que je venais d'admirer.
Il me demandait:
"Et celle avec la dame qui tient un papillon entre ses jambes et un monsieur en laisse vous l'interprétez comment?".
"Et celle où le Christ est cloué sur trois croix simultanément vous en pensez quoi?".
"Et celle où un poisson vient mordre le sexe d'un prêtre défroqué sous le regard ébahi de Marie Madeleine, que vous inspire t'elle?".
...
Il me bombardait de questions! Et je n'avais rien à lui répondre. Quand bien même aurais je eu quelque chose à lui répondre que je n'en aurais eu ni le loisir, ni le temps: ces questions s'enchainaient à la vitesse de balles de mitrailleuses! Je me sentais comme soumis à une garde à vue. Pourquoi ce policier me poursuivait-il ainsi de son courroux? Ne dormait-il jamais, lui? Je me posais ces questions quand, n'y pouvant plus, j'explosais; je le coupais dans l'une de ses énièmes questions et lui envoyait en pleine figure:
"MAIS JE SUIS DANS UN TRAIN. JE VAIS A COLOMBES. ET DANS UN TRAIN ON N'A PAS A METTRE SA CEINTURE DE SECURITE!".
Ce à quoi, en haussant le ton, il me répondit:
- "Calmez-vous, monsieur! Ou je vous envoie au trou pour outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions!".
Puis il ajouta, sur un ton plus serein, presque solennel:
"Et sachez, monsieur, que quand on va voir de telles expositions, il faut toujours mettre sa ceinture de sécurité!".
akdonf- Nombre de messages : 81
Age : 67
Localisation : Mir bouteille.
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La ceinture de sécurité
Un texte freudien, pour le moins.
J'aime assez ta façon de raconter, quelque part ça me fait penser - toutes proportions gardées - à du Devos, cette façon d'enchaîner les phrases et de glisser vers l'absurde.
Pour le détail, je suis surprise que des 4 personnes présentes dans la galerie, seules deux d'entre elles semblent animées.
Sur le plan de l'expression il y a pas mal de fautes, j'ai relevé ceci en passant, il y en a d'autres :
et, ce faisant, toutes ces toîles ("toiles")composées ("composaient") une sorte de livre dont on feuilletait les pages.
Elle n'en louppait pas une! ("loupait" et espace avant le point d'exclamation)
J'aime assez ta façon de raconter, quelque part ça me fait penser - toutes proportions gardées - à du Devos, cette façon d'enchaîner les phrases et de glisser vers l'absurde.
Pour le détail, je suis surprise que des 4 personnes présentes dans la galerie, seules deux d'entre elles semblent animées.
Sur le plan de l'expression il y a pas mal de fautes, j'ai relevé ceci en passant, il y en a d'autres :
et, ce faisant, toutes ces toîles ("toiles")composées ("composaient") une sorte de livre dont on feuilletait les pages.
Elle n'en louppait pas une! ("loupait" et espace avant le point d'exclamation)
Invité- Invité
Re: La ceinture de sécurité
Une anecdote plaisante, oui.
Mes remarques :
« si j'allais voir une expo de peinture!? »
« verbaliser les gens durant leur sommeil! »
« pourrais-je presque dire! »
« je suis allé voir une expo de peinture! »
« ça t'intéresse de les voir!? »
« Très petite! »
« office de salon et de salle à manger! Pour tout dire, la "galerie" faisait partie intégrante du lieu d'habitation! »
« le MINIMUM!, »
« Elle n'en loupait (et non « louppait ») pas une! »
les croix symbolisent .... (typographie, pas d’espace avant les points de suspension) Il n'a jamais su vraiment me dire!
...Vous comprenez!? (typographie, une espace après les points de suspension)
« Avec "gourmandise"! »
« l'histoire tout à l'heure dans la voiture!); (les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule) »
« Il me bombardait de questions! »
« à la vitesse de balles de mitrailleuses! »
« ON N'A PAS A METTRE SA CEINTURE DE SECURITE! »
« outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions! »
« il faut toujours mettre sa ceinture de sécurité! » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation
...Et, à peine réveillé: "Et si j'allais ..." : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant les poits de suspension, mais une avant les deux points
« Bien m'en a pris! Pourquoi? »
pourquoi m'abandonnes-tu? : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation et le point d’interrogation
« juste après que j’eus englouti (« après que » est suivi de l’indicatif) mon petit déjeuner »
« téléphoné et m'a dit: »
« j'ai écrit ceci à mon amie: »
« Il me demandait: »
« ni le loisir, ni le temps: »
« Je me posais ces questions quand, n'y pouvant plus, j'explosai (et non « j’explosais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait); (les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule) je le coupai (et non « coupais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait) dans l'une de ses enièmes questions et lui envoyai (et non « envoyait », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait, qui de toute manière s’écrirait « envoyais ») en pleine figure: »
« en haussant le ton, il me répondit: »
« sur un ton plus serein, presque solennel: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
- "J'ai des disques pour toi
- "Faisons d'une pierre deux coups
- "Celle-ci
- "Celle-ci, il l'a appelée
- "Juste après c'en est une qu'il a peinte
- "Celle-là est très intéressante! (typographie, une espace avant le point d’exclamation)
- "Calmez-vous, monsieur! (typographie, une espace avant le point d’exclamation) : typographie, on n’introduit pas une réplique de dialogue à la fois par des guillemets et un tiret, ça fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — »
« Je vais voir ma sœur »
r-d-v là bas ...o k?!" a-t-elle rajouté : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant les points de suspension, une espace après les points de suspension et une avant le point d’interrogation
- "O-k" j'ai dit.
- "A 11h30?".
- "O-k!"
(cf. plus haut pour tirets et guillemets, et une espace avant le point d’exclamation)
Le mari de sa sœur était peintre et -du coup-
tant -à vrai dire- la galerie en question
-des bouteilles de J and B-
défigurés ou -au minimum-
-car j'avais rendez-vous à 14 heures : pour délimiter une incise, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — », chaque tiret lui-même encadré d’une espace de chaque côté
« Il fallait rester groupé sur soi-même (trait d’union) »
« éviter de bouger; surtout: éviter de bouger! »
« le grand "livre" suspendu au plafond; je bougeais à peine; seuls mes doigts bougeaient: ils tournaient les "pages"! » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule, les deux points, le point d’exclamation
« toutes ces toîles composaient une sorte de livre »
« Chacune de ses toiles avait (et non « avaient ») droit »
« Le Christ par trois fois crucifié »
« Marie-Madeleine qui regarde, médusée »
« Un homme se noie »
« seule sa main dépasse des flots »
« il appelle Dieu au secours! Il crie: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation, une avant les deux points
c'est: "Vade retro J and B : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
« morbides (les êtres humains) ou suppliciés; » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule
« des mers ou des océans démontés (et non « démontées », les océans aussi sont démontés et le masculin l’emporte) »
« aux pires maléfices »
« aux corps abimés .... » : typographie, pas d’espace avant les points de suspension
« l'appartement de sa sœur »
« ....J'ai donc pris le train » : les conventions typographiques françaises veulent une espace après les points de suspension
« vous l'interprétez comment? »
« vous en pensez quoi?
que vous inspire-t-elle? »
« me poursuivait-il ainsi de son courroux? Ne dormait-il jamais, lui? » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’interrogation
« Quand bien même aurais-je (trait d’union) eu quelque chose »
Mes remarques :
« si j'allais voir une expo de peinture!? »
« verbaliser les gens durant leur sommeil! »
« pourrais-je presque dire! »
« je suis allé voir une expo de peinture! »
« ça t'intéresse de les voir!? »
« Très petite! »
« office de salon et de salle à manger! Pour tout dire, la "galerie" faisait partie intégrante du lieu d'habitation! »
« le MINIMUM!, »
« Elle n'en loupait (et non « louppait ») pas une! »
les croix symbolisent .... (typographie, pas d’espace avant les points de suspension) Il n'a jamais su vraiment me dire!
...Vous comprenez!? (typographie, une espace après les points de suspension)
« Avec "gourmandise"! »
« l'histoire tout à l'heure dans la voiture!); (les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule) »
« Il me bombardait de questions! »
« à la vitesse de balles de mitrailleuses! »
« ON N'A PAS A METTRE SA CEINTURE DE SECURITE! »
« outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions! »
« il faut toujours mettre sa ceinture de sécurité! » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation
...Et, à peine réveillé: "Et si j'allais ..." : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant les poits de suspension, mais une avant les deux points
« Bien m'en a pris! Pourquoi? »
pourquoi m'abandonnes-tu? : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation et le point d’interrogation
« juste après que j’eus englouti (« après que » est suivi de l’indicatif) mon petit déjeuner »
« téléphoné et m'a dit: »
« j'ai écrit ceci à mon amie: »
« Il me demandait: »
« ni le loisir, ni le temps: »
« Je me posais ces questions quand, n'y pouvant plus, j'explosai (et non « j’explosais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait); (les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule) je le coupai (et non « coupais », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait) dans l'une de ses enièmes questions et lui envoyai (et non « envoyait », le passé simple s’impose ici et non l’imparfait, qui de toute manière s’écrirait « envoyais ») en pleine figure: »
« en haussant le ton, il me répondit: »
« sur un ton plus serein, presque solennel: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
- "J'ai des disques pour toi
- "Faisons d'une pierre deux coups
- "Celle-ci
- "Celle-ci, il l'a appelée
- "Juste après c'en est une qu'il a peinte
- "Celle-là est très intéressante! (typographie, une espace avant le point d’exclamation)
- "Calmez-vous, monsieur! (typographie, une espace avant le point d’exclamation) : typographie, on n’introduit pas une réplique de dialogue à la fois par des guillemets et un tiret, ça fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — »
« Je vais voir ma sœur »
r-d-v là bas ...o k?!" a-t-elle rajouté : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant les points de suspension, une espace après les points de suspension et une avant le point d’interrogation
- "O-k" j'ai dit.
- "A 11h30?".
- "O-k!"
(cf. plus haut pour tirets et guillemets, et une espace avant le point d’exclamation)
Le mari de sa sœur était peintre et -du coup-
tant -à vrai dire- la galerie en question
-des bouteilles de J and B-
défigurés ou -au minimum-
-car j'avais rendez-vous à 14 heures : pour délimiter une incise, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — », chaque tiret lui-même encadré d’une espace de chaque côté
« Il fallait rester groupé sur soi-même (trait d’union) »
« éviter de bouger; surtout: éviter de bouger! »
« le grand "livre" suspendu au plafond; je bougeais à peine; seuls mes doigts bougeaient: ils tournaient les "pages"! » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule, les deux points, le point d’exclamation
« toutes ces toîles composaient une sorte de livre »
« Chacune de ses toiles avait (et non « avaient ») droit »
« Le Christ par trois fois crucifié »
« Marie-Madeleine qui regarde, médusée »
« Un homme se noie »
« seule sa main dépasse des flots »
« il appelle Dieu au secours! Il crie: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation, une avant les deux points
c'est: "Vade retro J and B : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
« morbides (les êtres humains) ou suppliciés; » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point-virgule
« des mers ou des océans démontés (et non « démontées », les océans aussi sont démontés et le masculin l’emporte) »
« aux pires maléfices »
« aux corps abimés .... » : typographie, pas d’espace avant les points de suspension
« l'appartement de sa sœur »
« ....J'ai donc pris le train » : les conventions typographiques françaises veulent une espace après les points de suspension
« vous l'interprétez comment? »
« vous en pensez quoi?
que vous inspire-t-elle? »
« me poursuivait-il ainsi de son courroux? Ne dormait-il jamais, lui? » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’interrogation
« Quand bien même aurais-je (trait d’union) eu quelque chose »
Invité- Invité
Re: La ceinture de sécurité
J’aime le ton, léger, absurde. J’aime bien aussi l’histoire, le côté visuel du salon-galerie. Il m’a manqué un je ne sais quoi pour accrocher totalement, peut-être dans le déroulé de la narration, un peu décousu pour moi.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: La ceinture de sécurité
Un bon thème, en tout cas. Je suis heureux de savoir que les flics des trains savent ce qu'est une exposition de peinture. Enfin, je vais m'efforcer de le croire. Si tu le dis ... :-)
Invité- Invité
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