Exercice d'écriture le mercredi 24/01 à 21 heures

Zou a écrit:Yo Yo Cheffe ! Grande Cheffe qu'on kiffe grave !

Me parle pas non plus comme à une débile hein!! ;-))

ça va pour les contraintes et l'exercice Bénédicte?

slogan :
Tout plat assaisonné inspire la sensualité

texte :

Quand l'homme est éteint, peu importe la lingerie fine ou inexistante
turquoise ou transparente
la cuisine vient au secours de celui qui l'invoque
recette farfelue venue d'une autre époque
curry, coriandre, sauce aigre ou pimentée
tout plat assaisonné inspire la sensualité.

Bon appêtit

Ha ben oui, on dirait bien ;-)

y a t-il un maximum de temps de réaction parce que à mon âge on est plutôt lent

benedicte a écrit:y a t-il un maximum de temps de réaction parce que à mon âge on est plutôt lent

pas de soucis! on avait dit une heure de délai, donc tu es largement dans les temps!

Tuez pas les animaux invertébrés suisses!!!

Non mais et puis quoi encore?! C'est quoi cette manifestation de nases dans la rue?
Si j'ai envie d'écrabouiller des vers de terre, c'est encore mon droit non? J'aime bien le bruit que ça fait, splatch, quand on pose bien fort le pied dessus. Hop! L'est tout éteint le ver!
Et puis de toutes façons, les invertébrés, j'aime pas trop ça, je les évite, donc j'en tue pas souvent, sauf les vers bien sûr, parce que je trouve ça marrant. Les méduses, par exemple, je les écrase pas, même si je suis sûre que ça ferait un beau splotch! Surtout les grosses turquoises. Mais bon... pas envie d'attraper des boutons après coup!
J'écrase pas non plus le ver solitaire. Celui-là, pour le faire sortir, faut se placer la bouche grande ouverte au-dessus d'un bol de lait bouillant sucré et attendre qu'il vous sorte de l'estomac. Paraît que ça peut durer longtemps mais t'es gagnant au final, t'as dix mètres de gros ténia blanc qui rampe sur ta table de cuisine. Cool!

En parlant de cuisine, si y a bien un truc que j'aime pas manger, ce sont les invertébrés! Suisses ou pas suisses, je suis pas raciste avec ça. Bien que... les moules suisses, j'ai beau réfléchir, c'est quand même pas les meilleures. Bon, certes, les moules, j'aime bien ça, mais c'est devenu vachement trop cher au restaurant. Et les faire à la maison, ça me gonfle un peu. Alors je fiche tout le paquet de moules dans la casserole sans gratter les coquilles, j'économise mon temps, mais c'est gênant, ensuite, le sable qui grince sous les dents. Et puis vous avez déjà disséqué une moule? C'est pas joli joli hein! Alors au diable les moules!
Et je ne parle même pas des escargots! C'est tout mou, on dirait du caoutchouc qui aurait trempé toute la nuit dans un verre à dentier plein de bave, c'est vraiment dégueulasse. Y a que le beurre à l'ail que j'aime bien dans les escargots.
C'est comme les huîtres. Voilà bien un invertébré qui risque pas grand-chose avec moi! Ça a le goût de mer polluée, ça sent le pipi de poisson et même gratinées au champagne, ça a une consistance plus proche de la crotte de chat que du mets noble qu'on sert à toutes les réceptions.
Et le poulpe? Pas question que je mange cette saleté!! Avec toutes ces petites ventouses en-dessous des tentacules et puis c'est visqueux, ça fond pas dans la bouche... betch!

Je sais qu'il y en a qui apprécient la limace grillée, la sauterelle caramélisée, la mouche séchée ou la mygale aux épices... alors qu'on aille manifester en-dessous de leurs fenêtres de bleu!! Et pas en-dessous de chez moi qui ne mange pas d'invertébrés et encore moins suisses!
Tuez pas les animaux invertébrés suisses!!! T'en ficherais moi!
Bon allez, c'est midi, j'ai faim... Bon appétit!

Vivement dimanche dernier

…….Qu'elle sont belles, Michel, les pommes de terre. Avec leurs formes différentes, leurs excroissances étranges. D'autres, par contre, sont parfaitement lisses, rondes ou ovales, de petits mondes en miniature. Fruits de la terre, elles poussent, indifférentes au monde extérieur. Il faut user de sueur et retourner son potager pour aller la chercher au plus profond. On peut faire plein de choses avec la pomme de terre : de délicieux gratins dauphinois façon grand mère, de la purée en mousseline. Mais attention hein, qu'on se comprenne bien les enfants! Pas la mousseline du supermarché, hein, ça c'est de la meeeerrrrde. Il y a bien d'autres façons de préparer la patate. Sous forme de frites comme en Belgique, n'est-ce pas mon cher Philippe. Mais là aussi, privilégiez les denrées de votre jardin et non pas ces imbécilités congelées et insipides, parfaitement immondes qui ne servent qu'à engraisser les fainéants et alimenter d'ignobles entreprises. Rhoooo c'est un monde ça, on a tout à disposition, il suffit de se baisser et au lieu de ça, on prend sa voiture, on pollue en se rendant au supermarché acheter des saloperies. Alors, après ce coup de gueule parfaitement légitime, voici la recette qu'a souhaité notre invité de ce dimanche, mon cher Michel. Je dois vous l'avouer. J'ai été très surpris. Il s'agit d'une recette d'enfance : une potée liégeoise. Alors, vous comprendrez qu'en tant que français, je n'ai jamais eu vent de cette recette venue de chez nos amis belges. J'ai donc pris contact avec la maman de Frédéric, sur les hauteurs de Liège. Etonnant d'ailleurs que ce choix. Alors qu'on aurait pu s'attendre à des spaghettis ou des pizzas. Non, Michel, la pomme de terre ! Vous vous rendez compte, notre invité a choisi la pomme de terre ! Qui l'eut cru! Le fruit du labeur. Ajoutez à cela la carotte, Michel. Des légumes, du jardin ou du marché. C'est modique, c'est magique, c'est vite fait. Que demande le peuple! Voici une petite vidéo dans laquelle Margerita, la maman de Frédéric me confie ces secrets pour réussir une bonne potée….

- Ahhhh Jean-Pierre, j'espère que vous en avez ramené un peu….
- Bien évidemment mon cher, on n'allait pas se priver de si bonnes choses. Nous allons d'ailleurs en proposer à notre public.
- Allez la madame en turquoise au fond du plateau lève son doigt. Tenez Madame. Ne vous étouffez pas
- Saviez vous mon cher Frédéric qu'il existait un syndicat international des adorateurs de pomme de terre
- Non , je l'ignorais , heureux de l'apprendre! Je devrais m'y inscrire.
- Avant de vous y inscrire, mon cher Francesco Barracato, nous allons terminer l'émission en chansons avec l'un de vos plus grands tubes "Je t'aime à l'italienne". Vivement dimanche dernier!
- Merde mon micro est éteint, on peut pas recommencer le playback ?????….

sahkti j'adore ta vision de la cuisine moi qui suis en train de digérer franchement ça me remplit de joie je ne sais pas si je vais tenir jusqu'au bout je croyais encore un peu à la poésie mais là beurkkkkkkkkkkkk
ton slogan j'adore mais je ne t'embaucherai pas dans ma ferme auberge si j'en ai une un jour

Pa ni problem


- Désolé Monsieur mais votre deuxième valise pèse trente cinq kilos !
- Oui, très bien, et …
- Et il ne faut pas dépasser trente deux kilos par bagage.
- Ah ! … Vous me l’apprenez et donc …
- Ben, faut pas dépasser !
- Oui, d’accord mais je fais quoi, je paie une surtaxe ?
- Non, non, il faut que vous répartissiez la charge entre vos deux valises !
- Pardon …
- Ben, oui, vous allez sur le côté et vous ouvrez la première valise, puis la deuxième …
- C’est bon, c’est bon, j’ai compris, j’ai compris …

Remarquez que là, ce n’est que le début du voyage, me reste plus ensuite qu’à subir un scanner complet (ça me fait penser d’ailleurs que j’ai toujours pas reçu les radios de l’aller), et quatre contrôles d’identité dont un au sortir de l’avion, sans doute pour le cas où un terroriste de haut vol s’embarque en plein ciel et me pique mon passeport.

- Pardon Monsieur mais là, dans votre valise, ce ne serait pas du Rhum ! Là, à côté du paréo turquoise !
- Si, c’est du Damoiseau !
- Est ce que vous avez pensé à régler la TSPIA ?
- …
- Ne me dites pas que vous n’étiez pas au courant ! On en a parlé toute la semaine au journal télé !
- Ben, comment dire, si vous voulez, là, j’étais plutôt en vacances alors les infos …
- La TSPIA, c’est la Taxe Sur Produits Importés des Antilles !
- Oui mais là, j’exporte !
- Oui mais arrivé en métropole, vous importez !
- Mouais, peu importe ! Combien ?
- En fait, on ne sait pas encore, on n’a pas reçu le barème !
- Alors, c’est réglé !
- Vous avez déjà réglé la taxe ?
- Mais non voyons, mais si vous ne savez pas combien je dois payer, y a plus à discuter !
- Oh là, oh là, doucement ! Je ne fais qu’appliquer le règlement ! Fallais pas tant aimer le ti’punch, hein !
- …
- Ce qu’on va faire, c’est que je vais téléphoner pour me renseigner !
- Non, non, vous savez ce qu’on va faire ! j’ai une meilleure idée !
- Ah bon, quoi donc ?
- Levez vous juste un peu …Si si, n’ayez pas peur … penchez vous … regardez par là-bas, le tableau … Pointe à Pitre – Orly A 5925
- Oui, je le vois !
- Comment est ce écrit ?
- …
- Et bien, est ce allumé ?
- Euh non, c’est éteint ! La ligne est éteinte !
Bravo ! Donc il est parti ! Donc vos cartes d’embarquement, vous pouvez les bouffer et je m’en vais allez réduire un peu mon excédent de bagage …

et je précise que ce n'est pas tout du vécu ! :-)

Bon, je dois vous souhaiter déjà une très bonne nuit ! Je vous lirai peut être demain ... Très sympa de se remettre à écrire avec vous ! Merci Sahkti pour le sujet ! Allez au dodo !

Avec le Tracteur je Paille ma Stabu Illico

sous le beau ciel turquoise mes blondes s'étirent voluptueusement, Sardou le taureau s'éveille et s'ébroue. Que d'heures partagées, que de bonheurs échangés mais ce soir ils vont bouffer le dernier veau.......
Dans ce fond de campagne délaissé, oublié, il y a José Bové mais non il n'est pas là à Paris il est mobilisé!!!! Avec le Tracteur je Paille ma Stabu Illico, je vais pouvoir rentrer. Une journée de plus, Bové est à paris, mes vaches sont ici, mon rêve s'est éteint.

Belle nuit Charles!

et merci d'être venu ce soir!

Le mois juillet est arrivé plus vite que prévu.
Les jours s’étaient enfilés les uns après les autres au cours des dernières semaines, et quand un matin, en allant au bureau, j’ai trouvé porte close, j’ai compris que les vacances avaient commencé. Seulement, moi, les vacances, j’y avais pas pensé. Pas cette année. Oublier ses congés, ça arrive, parfois, quand on a nulle part où aller, personne avec qui planter quatre piquets, monter une toile de tente et ramasser des coquillages en bord de mer.
Je me suis assise sur les marches et j’ai compté les voitures, pour passer le temps. Dix, douze, cent-quatre, mille-deux-cent-trois… Je me suis mélangée les pinceaux quand une Alfa Romeo a doublé un bus et deux vélos, du coup je suis rentrée chez moi.
J’ai pris le courrier dans la boîte : quelques pubs, des rappels de factures impayées et tout un tas de petits papiers. Cinq pour être précise, une lettre sur chacun d’eux. Je les ai mis dans une poche et je suis montée jusqu’à mon appartement. Devant la porte, quelqu’un avait déposé une boîte de tapenade enroulée dans du bolduc.
J’ai posé tout ça sur la table de la salle à manger et j’ai joué aux chiffres et aux lettres. Sans les chiffres. J’avais donc un T, un P, un A, un I et un S. Le seul mot censé que j’ai pu composer en deux heures de temps, c’était TAPIS et ça ne m’a pas avancé des masses. D’autant que je voyais pas le rapport avec la tapenade.
Quelque temps après, le téléphone a sonné :
— Allume la télé et met la une.
Même pas le temps de demander qui, quand, quoi, on m’avait déjà raccroché au nez. Bête et disciplinée je me suis exécutée et j’ai regardé Jean-Pierre Pernault présenter les images du JT : des juilletistes entassés sur les plages, une mer turquoise et un journaliste en short de bain.
J’ai éteint avant le début des Feux de l’Amour, parce que je veux bien faire ce qu’on me dit, mais y a des limites à tout.
Une heure après, le téléphone a sonné à nouveau.
— Faut que je t’amènes des boules de pétanque ou t’as compris ?
C'est-à-dire que non, j'avais pas compris mais on m’a pas laissé le temps de répondre.
J’ai regardé encore les lettres alignées sur la table, je suis retournée jusqu’à la boîte aux lettres, en ai ressorti un S, resté collé au fond.
J’ai composé, décomposé, recomposé, et j’ai fini par trouver. Un mot, tout un programme ...
Pastis.
J’ai toujours détesté ça, la tapenade itou, et la dernière fois que j’ai joué aux boules, j’y ai laissé un pied.
Mais je m’en fichais pas mal, j’avais un endroit où planter ma tente et quelqu’un avec qui ramasser des coquillages.

Bonne nuit Charles!!

Charles a écrit:quatre contrôles d’identité dont un au sortir de l’avion, sans doute pour le cas où un terroriste de haut vol s’embarque en plein ciel et me pique mon passeport.

Hahahaha!!! :-)))

Le texte de Bénédicte m'y fait penser. José Bové, il se présente aux présidentielles pour finir où il prend des vacances comme mr Hulot?

Nothingman a écrit:José Bové, il se présente aux présidentielles pour finir où il prend des vacances comme mr Hulot?

c'est pas encore confirmé, il dit qu'il y pense, même très fort... j'espère qu'il restera dans son lit :-(

on sait pas si bové il prend des vacances. A-t-on des vacances quand on fout rien? par contre kristelle j'ai pas bien compris ta phrase ou ton slogan?

par contre je vais vous dire bonsoir bové lui il peut veiller tard il a pas de bêtes à traire mais nous oui alors on a l'appel de la couette qui se fait impératif!!!!!!!

Dors bien Bénédicte!

benedicte a écrit:on sait pas si bové il prend des vacances. A-t-on des vacances quand on fout rien? par contre kristelle j'ai pas bien compris ta phrase ou ton slogan?

Ah ben, en fait c'est un mot-phrase, et le slogan, c'est " A petites doses avec cinq volumes d'eau" mais c'est écrit entre les lignes :-)))

alors les retardataires... :-)

t'aimes le pastis Krys?

Ok, donc soin du corps épilation moitié prix, c’est fait, petite tenue en dentelle, c’est fait, menottes, toujours une paire à la maison, bougies, c’est bon aussi, reste le repas…
Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?
Me faut un bouquin de cuisine! Ah tiens, celui-là me semble bien
Alors, le lexique, voyons voir… A comme… Aphrodisiaques ?! Ah ben oui, pas mal ça ! P69

« Safran, aphrodisiaque pour l’instant T… orride »

Donc si j’ai bien compris il faut que je nous concocte un petit plat à base de Safran…

Quelques heures plus tard…

- C’est excellent chérie !
- C’est un plat spécial Saint-Valentin ! A base de Safran…
- Ah
- C’est un aphrodisiaque
- Ah !!!
- Ça vient de la fleur de Crocus…
- Crocus comme… te croquer tout cru ?
- Ou toute nue
- Coquine !
- C’est toi qui as commencé !
- On verra ça au dessert
- Et c’est toi qui continues !
- Eh ! tu me fais avaler je ne sais quel filtre d’Aphrodite, et après tu t’étonnes…
- Tiens tu as vu les nouvelles bougies ? Turquoises, soit disant pour rallumer le feu éteint de l’amour ardent, les conneries qu’ils peuvent raconter des fois quand même !
- Oui, surtout que nous, on n’en a jamais eu besoin
- Non
- Et aussi… je me suis assortie aux bougies
- ça sous-entend que tu vas mettre le feu toute la nuit ?
- Oups j’ai vendu la mèche…
- Eh eh !
- mais non tu es bête ! je voulais seulement dire que ma lingerie était courtoise
- Turquoise tu veux dire ? parce que courtoise et menottes, ça rime pas vraiment
- Oh !!!
- Ok, ok, je me tais ! arrête de me taper ! mais c’est pas de ma faute si tu n’as plus les mots très clairs !
- Mais j’ai les menottes ! les mots nets je veux dire ! c’est toi qui m’embrouilles aussi ! Avec ton regard là, tu me fais dire que des bêtises !
- Moooooi ? quel regard ?
- C’est ça, fais l'innocent... Tu as encore faim ?
- Non
- Alors…on s’épice ?
- Oui, on s’éclipse !

watchaaaa, je suis toute rouillée (et donc en retard!) :0)

Le Poker-Apéro : Théo, ou l'Incertitude des Songes

- Tapis !
a dit Théo

- Pa'tis !
A ajouté Patis, la pilier de bar, qu'on appelait plus que comme ça, à cause de sa façon de se commander ses anis ; et qui en buvait tant qu'il n'avait plus que ces cinq lettres-là à la bouche: P, A, T, I, S.

Moi j'ai abattu mon brelan de dame qui battait la paire de neuf à Théo. J'ai ramassé tous les noyaux d'olive, Théo a fait sa lippe, croisé ses bras, et nous, on a commencé à l'écouter : il avait perdu, c'était à lui de raconter l'histoire.

- Part ! Avec Toi Il Suffit... ,
a commenté Patis, sans finir sa phrase. Théo était le meilleur conteur de la région, et c'est vrai qu'il suffisait de l'écouter pour se faire embarquer, au point qu'on le soupçonnait de faire exprès de perdre.

- Mes amis, a commencé Théo, mes amis, je vais vous dire le meilleur festin que j'ai jamais fait de ma vie. Et pourtant mes bretelles tendues peuvent vous témoigner que je m'en suis fait, des régalades, mais ce jour-là... Ce jour-là, j'étais parti à la chasse.
Théo s'est arrêté, et a claqué sa langue sur son palais.
- Pa'tis ?, a demandé Patis.
- T'as raison. Mets m'en un ! , a répondu Théo, et une fois servi, il a continué. Ce jour là, je pistais depuis deux heures un gibier que j'avais cru apercevoir derrière un buisson. Un lapin ou un sanglier, je ne savais pas. Deux heures de marche en sous-bois, j'étais perdu, alors quoi, je m'assois, je sors mon sandwich, et là...
- Et là ?
- Et là, une biche, oh, la sacrée belle bête, avec de grands yeux turquoises exquis, comme ceux à la Germaine, mais avec le poil plus doux...
- Pauvre Animal, T'as Imaginé Seulement ou ... , s'est inquiété Patis.
- Ah non ! s'est récrié Théo, elle était bien là, la biche, alors moi, paf, le rélexe, je sors la carabine, et ...
- Comment t'as pu faire ça, je lui demande, toi qu'a du coeur ?
- Je m'suis dit que ça devait être la mère à Bambi. Ca me fout toujours en rogne quand je pense à ces conneries de Walt Disney !
- Petit Anti-amércain ,Tu Insultes Sam !
- Et là, paf, d'un coup net. Et vous croirez jamais, quand je me suis approché, juste au pied de l'arbre ou gisait la pauvre bête, je tombe sur un coin à champignons !
- Des morilles ?
- Des trompettes de la mort !
S'en suivit un grand silence, nous étions tous un peu éteints, puis un claquement de langue sur le palais.
- Et c'est ça le plus grand festin de ta vie, un rôti de bambi en croute aux trompettes de la mort ? , j'ai demandé.
Théo nous a regardé avec son grand sourire.
- Non. c'est pas ça. Mon plus grand festin, je vais vous le dire. C'est mes sandwich aux champignons qui me font imaginer ces belles histoires...
On est resté sans voix, et au bout de trois, quatre, cinq secondes, en coeur, on s'est écrié :
- Pa'tis !

- Tu écris quoi ?
- Purée, pas grand’chose jusqu’à présent
- Ah ? C’est quoi le sujet ?
- Indigeste, le sujet ! Faut parler d’un plat qu’on aime ou qu’on n’aime pas !
- Salive ! Ca aide !

Si seulement, me dis-je.
Pourquoi tant de difficultés à écrire sur la nourriture ?
A priori, le sujet semble portant important, évident.
L’un de ceux qui font tourner le monde, comme le sexe et l’argent.
Certains ne s’adonnent-ils pas à la gourmandise avec la même passion qu’ils mettent à jouir d’une délicieuse nuit d’amour ?
D’autres par contre gaspillent la bouffe comme ils jettent l’argent par la fenêtre.
Et vice-versa.
Enfin, je veux dire qu’il y a aussi des amoureux anorexiques et des Harpagon gourmands.
Le tableau ne serait pas complet sans son côté pile. Les oubliés de l’amour, les indigents et les victimes de la faim dans le monde.
Le mieux est évidemment de ne pas cumuler les manques mais gare aussi à l’indigestion.

Après ce bref état des lieux, je ne suis toujours pas plus avancée ni inspirée.
Le serais-je plus s‘il s’était agi de disserter sur l’amour ? J’ai bien quelques idées…quoique, en amour vaut mieux les mettre de côté. Lui et la raison, ne font pas bon ménage.
Sur le fric alors ? Que neni ! Là malheureusement, je manque de recettes !

Et si tout simplement, il fallait que je laisse libre cours à mon imagination.
Lâcher-prise, m’abandonner dans ces bras là réconfortants comme deux îles flottantes sur crème turquoise. Eteindre la lumière, me laisser dévorer par sa bouche vanille et fondre sous ses mains caramel.
M’en foutre du lendemain, et au petit matin, sortir les mains de mes poches vides et plonger le doigt dans le pot de Nutella.
Le savourer en plein jour, mon doigt, mon homme et dans l’après-midi aller jeter du pain aux cygnes, glisser main dans la main avec eux, ma main dans la sienne et offrir mon bonheur au monde à défaut de pouvoir le refaire.
Rentrer se réchauffer à la lueur des flammes qui dansent dans son regard miroir. Et lui dire …
- Mon chéri ?
- Oui ?
- J’ai envie d’une choucroute
- …Euh tu ne serais pas ….
- Non non
- D’accord, je réchauffe la purée.

Dur, dur ;-(

Désolé moi aussi pour mon retard, un petit problème de PC (et puis j'ai été un peu lent aussi...).

Eh, eh, Chris, je vois qu'on a eu la même inspiration ! On doit être aussi fort en anagramme qu'en apéro.

hé hé hé hé!!!

Zou a écrit:D’accord, je réchauffe la purée.

souvenirs souvenirs :-)))

Sahkti a écrit:t'aimes le pastis Krys?

Euh non, ça on peut pas dire !!

Tout le monde a posté je pense.
Je vous commenterai plutôt demain que ce soir je crois.

moi aussi! merci pour l'exo :0)
Et bonne nuit à tous!

Belle nuit Lyrette!

Faites de beaux rêves...

Allez hop, merci à tous et à demain! Belle nuit à vous!