En cas de bonheur

Des méfaits du couple, de la vie sans sel, de la mort sûrement sans poivre. Un début de constant qui habille bien l'époque. Je laisse aux spécialistes le soin de répondre à une suite ou pas à donner...

Un peu trop bavard à mon sens.
Qu'avions-nous besoin de de la forme des nuages et du contenu des assiettes pour en arriver à cette banale constatation que tout cela est sans goût ? Réduit à une dizaine de lignes, cela pourrait faire une bonne intro à une histoire au sujet de laquelle le lecteur se poserait encore quelques questions. Comme c'est présenté ici, tout semble prémâché, prédigéré, prévisible et ne donne pas envie de poursuivre.
Ce n'est que mon avis, il y en aura certainement d'autres plus positifs.

J'aime beaucoup ! Un bon début de dystopie, pour moi, celle du bonheur obligatoire. Du classique en SF, mais qui, bien traité, peut être redoutablement efficace.

Toutefois, « Aussi, par corollaire, fallait-il supprimer tout ce qui était susceptible de bousculer la sérénité collective. » : cette phrase annonce un thème intéressant, mais de manière trop directe, pas assez allusive à mon goût.

Une remarque :
« de grands (et non « grandes ») cernes sombres »

Merci à mes lecteurs et aux commentateurs !

socque, je trouvais effectivement la fin trop abrupte et directe ; je compte la retravailler. Sinon, je ne savais pas que le mot "cerne" était masculin, c'est finalement plus logique.

Arielle, je ne comptais pas faire ici la simple constatation d'un quotidien fade et banal. Si tu l'as ressenti comme ça, il faut que je retravaille tout ça, et coupe dans le gras...

Un début de quelque chose qui pose une ambiance étrange et un état d'esprit dont forcément on se demande ce qui l'a provoqué.
Ma curiosité est suffisamment excitée pour réclamer une suite.

Juste une petite remarque : vient presque adoucir ce regard froid, qui me fait peur je me demande qui est ce "me", un troisième personnage ? Une intrusion du narrateur ? Du coup ce n'est plus moi qui voit la scène, on me la raconte et cela met de la distance je trouve, mais c'est personnel.

C'est très bien écrit. Juste un détail sur les descriptions: vous dites que le ciel est bleu, et après il y a des nuages ?

Pour ce qui est des descriptions, je pense que vous ne devriez garder que celles qui sont utiles pour votre texte, c'et à dire celles qui nous offrent l'image d'un bonheur idyllique-cliché (pourquoi pas mettre un coucher de soleil, tiens?), ou celle sur le loto. Bref: les descriptions choisies ne sont pas forcément mauvaises, mais des fois elles donnent l'impression de digressions qui ne servent pas à grand chose. Par exemple, les lapins, ça nous donne une image "teletubbie" de ce paysage, mais le détail sur les chasseurs ici ne nous interesse pas beaucoup. En out cas c'est mon avis.

Sinon, comme incipit, ça peut être intéressant, tout dépend de la suite bien sûr.

Je trouve l'ensemble trop descriptif, trop recherché dans l'expression, trop appliqué en fait. Il me semble qu'il faudrait alléger, dépouiller un peu, laisser aller quoi ! à la recherche d'une forme de simplicité qui ne tuerait pas l'émotion. Sinon, il y a un ton, ça c'est bien. Comme un goût acide, assez acide. Bien les dialogues intercalés. Et bien le titre qui est une vraie invitation à vouloir lire plus.


se plaît à imaginer des formes

Je t'ai reconnu, Alex, un peu au style et beaucoup à la thématique...
J'ai trouvé le paragraphe sur les formes de nuages un peu long, (bien que ce soit une occupation qui m'a pris énormément de temps !)
j'aime énormément l'idée du bonheur obligatoire par solidarité , ce qui renouvelle l'angle et je pense qu'il ne s'agit là que d'un amuse-bouche, donc j'attends la suite...

Un sujet intéressant cette idée du bonheur obligatoire...Le bonheur, vaste sujet !
Oui, une suite m'intéresse...

Cet incipit me plait, m'énerve aussi, la combinaison des deux est un appel à connaitre la suite.