EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
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Guillaume Canet
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Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Je regarde sans participer.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Le thème : le Gaz. (ou les gazs)
exercice de style ;: l'apocope (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocope
exercice phonétique : l'aphérèse (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Aph%C3%A9r%C3%A8se_%28linguistique%29
exercice de style ;: l'apocope (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocope
exercice phonétique : l'aphérèse (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Aph%C3%A9r%C3%A8se_%28linguistique%29
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
voyeur ! (bonsoir bertand !)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
hoééééééé les autres ???? z'êtes où ?????
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
là
pas de souci
enfin... vais d'abord voir ces liens
ça sent le gaz
pas de souci
enfin... vais d'abord voir ces liens
ça sent le gaz
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
non, facile, seuls les termes sont barbares.mentor a écrit:là
pas de souci
enfin... vais d'abord voir ces liens
ça sent le gaz
sinon on va travailler la ligne Truby, denichée par Yali, une partie :
2/ DESIR(s)
:
3/ ADVERSAIRE(s)
:
4/ LIEUX OU PLANS(s)
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Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
exact !pandaworks a écrit:non, facile, seuls les termes sont barbares.mentor a écrit:là
pas de souci
enfin... vais d'abord voir ces liens
ça sent le gaz
ouf
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
mentor a écrit:là
pas de souci
si tu le dis
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
je regarde les wiki pour savoir ce que c'est tout ça !
Guillaume Canet- Nombre de messages : 50
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Un peu dans les vap's, j'ai du mal à tout comprendre.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Canet ? T'es pas occupé à encaisser les recettes ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
j'attends l'arrivée de Lyrette qui m'aime bien mais elle a dû aller en voir un autre au ciné ce soir :-(bertrand-môgendre a écrit:Canet ? T'es pas occupé à encaisser les recettes ?
Guillaume Canet- Nombre de messages : 50
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Le thème : le Gaz. (ou les gazs) ou un élément gazeux tient une importance notable dans le texte.
exercice de style ;: l'apocope (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocope
exercice phonétique : l'aphérèse (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Aph%C3%A9r%C3%A8se_%28linguistique%29
Votre récit se déroule avec la progression suivante :
1/ DESIR(s)
vos personnages désirent quelque chose, ensemble ou séparément
2/ ADVERSAIRE(s)
vous introduisez un ennemi, un conflit
3/ LIEUX OU PLANS(s)
La description des lieux n'intervient qu'à la fin du récit.
exercice de style ;: l'apocope (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocope
exercice phonétique : l'aphérèse (5 à caser) http://fr.wikipedia.org/wiki/Aph%C3%A9r%C3%A8se_%28linguistique%29
Votre récit se déroule avec la progression suivante :
1/ DESIR(s)
vos personnages désirent quelque chose, ensemble ou séparément
2/ ADVERSAIRE(s)
vous introduisez un ennemi, un conflit
3/ LIEUX OU PLANS(s)
La description des lieux n'intervient qu'à la fin du récit.
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Guillaume Canet- Nombre de messages : 50
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
panda assure
Quelle organisation ! Stupéfiant.cela vous convient-il ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
ben heu... avec l'assurance de l'indulgence du jury, j'dirai "oui".
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
je sens que je vais ouvrir une bouteille de vin de noix... je l'ai bien corsé.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
3000 signes hein , pas besoin de refaire Notre-Dame, mais il faut respecter la progression Yali.
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
verveine, j'ai changé d'avis...
heu... vi, on y va...
heu... vi, on y va...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
j'participe mais shais pas à quelle heure je rends ma copie....
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
café d'abord
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Ok. essayer de limiter le temps de rédaction/mise en page à 1 heure, c'est une des contrainte du live. Top Chrono.Rebecca a écrit:café d'abord
Invité- Invité
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
sais pas si siffler la verveine d'un coup... ffffffffffff
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
– Ha qu'est-ce que j'aimerais l'gagner ce vélo électrique !
– Faut faire quoi ?
– Répondre à cinq questions à la radio, c'est un concours
– Faciles les questions ?
– Ouais souvent, mais le hic, c'est d'arriver à appeler
– T'as un portable, non ?
– Oui mais ça sonne tout le temps occupé
– Ha...
L'annonce pour le concours repasse dans le transistor.
Paul a le téléphone en main, la touche rappel battue avec frénésie. Sans succès. Une vrai cata, même...
Laurent écoute, soupire. Lui aussi il aimerait bien un vélo. Electrique en plus, il ose même pas y penser.
Mais le téléphone, c'est à Paul. La radio aussi. Alors le vélo...
– T'imagines avec un vélo comme ça ? Ça doit être super !
– Et où que t'irais ? Pas bien loin va !
– M'en fous, ça serait la liberté.
Un auditeur passe à l'antenne. Un sous-off à la retraite, il se plante à la troisième question. Paul se marre, il a la réponse. Mais impossible de joindre ce fichu standard.
Laurent se dit qu'il chercherait bien un téléphone ailleurs, comme ça il pourrait appeler lui aussi. Il pourrait demander à Vincent de lui prêter son mobile mais si Paul apprend ça, ça sera la guerre. Froide. Pas à cause de la bécane mais parce que Paul et Vincent, c'est chien et chat.
– Ho le con, il a merdé !
– Ha.. ça sonne, là ?
– Non, occupé. Et j'ai besoin d'aller aux chiottes
– Je m'disais aussi... les gaz... ça schlingue ici
– Si ça t'plaît pas, hein !
– C'est bon, j'rigole. Tu veux y aller et j'essaie d'appeler pendant que t'y vas ?
– Tu ferais ça ?
– Ben oui, on est potes.
– Extra ! T'as les réponses hein ? Et si c'est tout bon, tu files pas l'adresse ici, tu donnes celle de ma mère, comme ça le vélo, je suis sûr de l'avoir.
– Ok ok...
Trop occupé à soulager ses crampes, Paul n'écoute pas vraiment Laurent qui parle dans le téléphone. Mais à son sourire, il comprend que l'autre a gagné. Il lâche quelques vents de soulagement. Il va l'avoir ce fichu vélo !
Laurent lui dit que c'est réglé et il quitte la pièce. Paul chantonne avant de carrément gueuler de joie.
Quelques jours plus tard, un transporteur se pointe. Avec un énorme colis. Dessus, il y a le logo de la radio. Et une grande étiquette blanche.
C'est écrit Laurent Plot - Prison des Mirettes - Cellule 412 - Rue des Mésanges 24 à Mirontaine.
Le gardien fouille, ouvre et réceptionne. Avant de faire appeler Laurent.
Tant pis si c'est la guerre...
– Faut faire quoi ?
– Répondre à cinq questions à la radio, c'est un concours
– Faciles les questions ?
– Ouais souvent, mais le hic, c'est d'arriver à appeler
– T'as un portable, non ?
– Oui mais ça sonne tout le temps occupé
– Ha...
L'annonce pour le concours repasse dans le transistor.
Paul a le téléphone en main, la touche rappel battue avec frénésie. Sans succès. Une vrai cata, même...
Laurent écoute, soupire. Lui aussi il aimerait bien un vélo. Electrique en plus, il ose même pas y penser.
Mais le téléphone, c'est à Paul. La radio aussi. Alors le vélo...
– T'imagines avec un vélo comme ça ? Ça doit être super !
– Et où que t'irais ? Pas bien loin va !
– M'en fous, ça serait la liberté.
Un auditeur passe à l'antenne. Un sous-off à la retraite, il se plante à la troisième question. Paul se marre, il a la réponse. Mais impossible de joindre ce fichu standard.
Laurent se dit qu'il chercherait bien un téléphone ailleurs, comme ça il pourrait appeler lui aussi. Il pourrait demander à Vincent de lui prêter son mobile mais si Paul apprend ça, ça sera la guerre. Froide. Pas à cause de la bécane mais parce que Paul et Vincent, c'est chien et chat.
– Ho le con, il a merdé !
– Ha.. ça sonne, là ?
– Non, occupé. Et j'ai besoin d'aller aux chiottes
– Je m'disais aussi... les gaz... ça schlingue ici
– Si ça t'plaît pas, hein !
– C'est bon, j'rigole. Tu veux y aller et j'essaie d'appeler pendant que t'y vas ?
– Tu ferais ça ?
– Ben oui, on est potes.
– Extra ! T'as les réponses hein ? Et si c'est tout bon, tu files pas l'adresse ici, tu donnes celle de ma mère, comme ça le vélo, je suis sûr de l'avoir.
– Ok ok...
Trop occupé à soulager ses crampes, Paul n'écoute pas vraiment Laurent qui parle dans le téléphone. Mais à son sourire, il comprend que l'autre a gagné. Il lâche quelques vents de soulagement. Il va l'avoir ce fichu vélo !
Laurent lui dit que c'est réglé et il quitte la pièce. Paul chantonne avant de carrément gueuler de joie.
Quelques jours plus tard, un transporteur se pointe. Avec un énorme colis. Dessus, il y a le logo de la radio. Et une grande étiquette blanche.
C'est écrit Laurent Plot - Prison des Mirettes - Cellule 412 - Rue des Mésanges 24 à Mirontaine.
Le gardien fouille, ouvre et réceptionne. Avant de faire appeler Laurent.
Tant pis si c'est la guerre...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Lisa (*) descend du bus avec légèreté. Je l'accueille d'un baiser furtif.
« 'Soir. C'était sublime » me dit-elle dans un souffle.
En tant que scientifique, je hoche la tête... Sachant fort bien ce que signifie le mot sublimation...
La remarque de ma copine est justifiée. Elle raconte. Les Ricains ont fait très fort. Le dénouement du film, avec cette image de la Terre qui se désintègre dans un déluge de feu terrifiant lui restera longtemps.
La maison n'était pas loin, on enfourche nos vélos. Direction la plage. La météo est propice.
Mais le destin est sournois. Un pneu rend l'âme dans un sifflement de gaz odeur caoutchouc.
Je me mets aussitôt à la réparation pendant que Lisa s'allonge sur un transat disponible.
Il fait lourd et humide, comme souvent, je n'ai pas encore mangé, un bon steak me suffirait.
Le Mac Do ira très bien. On en ressort avec deux Long Macs et du coup on marche à côté des bécanes.
Un dirigeable Michelin nous survole. Bibendum rit de toutes ses dents quand un souffle énorme l'envoie en flammèches rejoindre l'océan avec son Pitaine et ses passagers.
Le gaz, une belle saloperie.
On va aller se baigner.
* Lisa est une « aphérèse apocopique », puisque le reste de ELISABETH à qui on aurait coupé et la tête et la queue...
.
« 'Soir. C'était sublime » me dit-elle dans un souffle.
En tant que scientifique, je hoche la tête... Sachant fort bien ce que signifie le mot sublimation...
La remarque de ma copine est justifiée. Elle raconte. Les Ricains ont fait très fort. Le dénouement du film, avec cette image de la Terre qui se désintègre dans un déluge de feu terrifiant lui restera longtemps.
La maison n'était pas loin, on enfourche nos vélos. Direction la plage. La météo est propice.
Mais le destin est sournois. Un pneu rend l'âme dans un sifflement de gaz odeur caoutchouc.
Je me mets aussitôt à la réparation pendant que Lisa s'allonge sur un transat disponible.
Il fait lourd et humide, comme souvent, je n'ai pas encore mangé, un bon steak me suffirait.
Le Mac Do ira très bien. On en ressort avec deux Long Macs et du coup on marche à côté des bécanes.
Un dirigeable Michelin nous survole. Bibendum rit de toutes ses dents quand un souffle énorme l'envoie en flammèches rejoindre l'océan avec son Pitaine et ses passagers.
Le gaz, une belle saloperie.
On va aller se baigner.
* Lisa est une « aphérèse apocopique », puisque le reste de ELISABETH à qui on aurait coupé et la tête et la queue...
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Ha ben j'ai zappé une des deux figures de style, j'ai pensé qu'il en fallait qu'une mais en lisant mentor, je vois que non
Guillaume Canet- Nombre de messages : 50
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Date d'inscription : 20/10/2010
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
(j'ai repris le costume, ELLE EST LA !!)
Guillaume Canet- Nombre de messages : 50
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Date d'inscription : 20/10/2010
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
oui, et elle est déjà déstabilisée, perdue, hagardeGuillaume Canet a écrit:(j'ai repris le costume, ELLE EST LA !!)
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
deuxième verveine, mes yeux clignotent... j'vous hais d'aller si vite.... j'y retourne
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Localisation : au fil de l'eau
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Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
- Tu sais Marie, notre blème à tous, c'est qu'on a plus d'idée comment s'amuser. Ni comment ne plus s'amuser du tout. La jeunesse ne fait ni pleurer ni rire, ni peur. C'est un drame.
- Oui, mais, quand même, je trouve que c'est excessif, le gaz moutarde, contre les keufs.
- Écoute : ils ont des lacrymos eux, non ? Elles ne sont pas dangereuses, peut-être ? Je pense que frapper un grand coup, avec des moyens adultes, serait un bon faire-valoir pour notre génération. On ne peux pas se reposer uniquement sur notre science des ordis, il faut de l'éclat. De l'éclat debout, de l'éclat vivant et de l'éclat tout-court.
- Je ne sais pas, plus jeunes, nous avions des désirs simples, non-guerriers, mais rappelle-toi un peu ! Notre innocence d'alors !
Marc se tenait devant le Frigo. Marie le tenait par la main. Maman était chez le gynéco. Pour faire Martin. Enfin pour superviser la construction de Martin dans maman. Maman avait oublié son stylo, alors le docteur lui prêtait son plume, pour faire le chèque. Merci docteur. On signe avec timidité avec le stylo du docteur. On a peur de le casser. Il coute certainement cher. Au revoir docteur. Marc savait qu'il ne fallait pas ouvrir le frigo pendant que les parents étaient absents, et pourtant, il recelait des trésors pour la gourmandise. Encore moins le congélo, qui lui, était carrément fermé à clef. Il y avait dans l'air ce parfum d'interdit comme quand ils jouaient avec les clefs de l'auto, comme quand Marie allait chercher le vibro de maman caché dans la commode pour l'habiller avec des vêtements de poupée. C'était à la taille. C'était commode !
- Hey ! T'es parti dans tes rêves ou quoi ? On dirait que t'écoute de la zique à plein tubes !
- Désolé, Marie, je me souvenais, je me rappelais, comme tu dis.
- Mais on va être en retard avec tes rêveries, les autres nous attendent déjà.
- J'arrive, j'arrive, laisse moi regoupiller les grenades, je te rappelle tout de même que c'est salement dangereux comme manip.
- Mouais, ça m'inspire pas ton histoire, et, vu tes notes en Chimie, m'étonnerait pas que tes projectiles fassent autant d'effet qu'une bombe à eau en Durex Bleue.
- Tu ne me fais jamais confiance hein ? Plus je suis sympa avec toi et plus tu en profites hein ?
- M'emmerde pas avec tes conneries juste aujourd'hui, toi aussi ! Personne ne t'a demandé de jouer les Einstein Le Jour Du Grand Casseur. On est sensés s'amuser, pas tuer. Tu vas nous attirer des emmerdes. J'en suis sûre !
- Mais tu vas la fermer oui ? Je te dis de la boucler, enfin !
- Mais regarde, mon maquillage ne ressemble plus à rien à force de t'attendre.
- Mais ta gueule ! Tu sais ce que j'en pense, moi de ton maquillage ? T'en veux une dans la tronche, de grenade, pour te faire un allongement des cils ?
- Hahaha, tes grenades à la con ? Et bien essaye ! Crétin !
Marc aimait pas trop les réflexions sur ses compétences. Il ne revissa pas la grenade qu'il avait en main, attrapa Marie violemment par la taille et saupoudra la tête de sa sœur avec la fine poudre qui s'échappait du col en acier. Il secouait comme un damné. Marie commençait à hurler, mais ça ne dura pas longtemps, ou du moins il le supposa, en crevant aussi, asphyxié, les poumons et la peau ravagés par le sulfate de chlore.
Dehors, les combats faisaient déjà rage. Les jeunes, alors au pouvoir, avaient pris le dessus sur les minorités ethniques : flics, C.R.S, Fachos, Cadres de l'UMP, Lepénistes. Acculés contre les murs taggés avec les visages des leaders historiques de la résistance : 'oerth, 'tencourt,'Liotmarie. Ces enfoirés avait peint des sigles monétaires sur chaque centimètre carré de murs. La ville imaginée par les jeunes ne ressemblait plus à rien. Le monde moche résistait, indéboulonnable.
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- Oui, mais, quand même, je trouve que c'est excessif, le gaz moutarde, contre les keufs.
- Écoute : ils ont des lacrymos eux, non ? Elles ne sont pas dangereuses, peut-être ? Je pense que frapper un grand coup, avec des moyens adultes, serait un bon faire-valoir pour notre génération. On ne peux pas se reposer uniquement sur notre science des ordis, il faut de l'éclat. De l'éclat debout, de l'éclat vivant et de l'éclat tout-court.
- Je ne sais pas, plus jeunes, nous avions des désirs simples, non-guerriers, mais rappelle-toi un peu ! Notre innocence d'alors !
Marc se tenait devant le Frigo. Marie le tenait par la main. Maman était chez le gynéco. Pour faire Martin. Enfin pour superviser la construction de Martin dans maman. Maman avait oublié son stylo, alors le docteur lui prêtait son plume, pour faire le chèque. Merci docteur. On signe avec timidité avec le stylo du docteur. On a peur de le casser. Il coute certainement cher. Au revoir docteur. Marc savait qu'il ne fallait pas ouvrir le frigo pendant que les parents étaient absents, et pourtant, il recelait des trésors pour la gourmandise. Encore moins le congélo, qui lui, était carrément fermé à clef. Il y avait dans l'air ce parfum d'interdit comme quand ils jouaient avec les clefs de l'auto, comme quand Marie allait chercher le vibro de maman caché dans la commode pour l'habiller avec des vêtements de poupée. C'était à la taille. C'était commode !
- Hey ! T'es parti dans tes rêves ou quoi ? On dirait que t'écoute de la zique à plein tubes !
- Désolé, Marie, je me souvenais, je me rappelais, comme tu dis.
- Mais on va être en retard avec tes rêveries, les autres nous attendent déjà.
- J'arrive, j'arrive, laisse moi regoupiller les grenades, je te rappelle tout de même que c'est salement dangereux comme manip.
- Mouais, ça m'inspire pas ton histoire, et, vu tes notes en Chimie, m'étonnerait pas que tes projectiles fassent autant d'effet qu'une bombe à eau en Durex Bleue.
- Tu ne me fais jamais confiance hein ? Plus je suis sympa avec toi et plus tu en profites hein ?
- M'emmerde pas avec tes conneries juste aujourd'hui, toi aussi ! Personne ne t'a demandé de jouer les Einstein Le Jour Du Grand Casseur. On est sensés s'amuser, pas tuer. Tu vas nous attirer des emmerdes. J'en suis sûre !
- Mais tu vas la fermer oui ? Je te dis de la boucler, enfin !
- Mais regarde, mon maquillage ne ressemble plus à rien à force de t'attendre.
- Mais ta gueule ! Tu sais ce que j'en pense, moi de ton maquillage ? T'en veux une dans la tronche, de grenade, pour te faire un allongement des cils ?
- Hahaha, tes grenades à la con ? Et bien essaye ! Crétin !
Marc aimait pas trop les réflexions sur ses compétences. Il ne revissa pas la grenade qu'il avait en main, attrapa Marie violemment par la taille et saupoudra la tête de sa sœur avec la fine poudre qui s'échappait du col en acier. Il secouait comme un damné. Marie commençait à hurler, mais ça ne dura pas longtemps, ou du moins il le supposa, en crevant aussi, asphyxié, les poumons et la peau ravagés par le sulfate de chlore.
Dehors, les combats faisaient déjà rage. Les jeunes, alors au pouvoir, avaient pris le dessus sur les minorités ethniques : flics, C.R.S, Fachos, Cadres de l'UMP, Lepénistes. Acculés contre les murs taggés avec les visages des leaders historiques de la résistance : 'oerth, 'tencourt,'Liotmarie. Ces enfoirés avait peint des sigles monétaires sur chaque centimètre carré de murs. La ville imaginée par les jeunes ne ressemblait plus à rien. Le monde moche résistait, indéboulonnable.
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Invité- Invité
Re: EXO en direct sur le gaz - (20-10-2010)
Il a dit sur le gaz.
Un jour, il faudra que j’arrête de croire que d’respecter les consignes ça m’ attirera la bienveillance des gens; les consignes, tout le monde s’en fout.
Mais c’est plus fort que moi. J’ai core pas réussi à oublier ce que la Man de Man me disait :
« un bon nèg’, c’est un nèg qui respecte les consignes. Sinon, c’est un nèg’ mort . »
Ma Man, elle a jamais quitté Savannah. J’aimerais bien la faire venir ici, un jour. Quand j’aurai plein de sous.
Donc su’ l’ gaz. Je cherche pas. D’abord, j’ai pas le temps
C’te odeur, ça me donne envie de gerber. Et pis je m’demande à quoi ça rime, mais c’est le patron, j’vais pas m’amuser à chercher le pourquoi de c’qu’y fait. C’est déjà une chance d’avoir c’te job. Même si c’est pas ce que j’aurais voulu : moi, ce que j’voudrais, c’est conduire un bus. Mais pour ça faut que j’aie le permis, et déjà le permis auto, c’est cher, alors pour çui-là, faudra que j’attende. J’m’y vois déjà, l’cul sur mon siège de cuir, la casquette et tout, la paie et le ciné le dimanche… Et je f’rai venir ma Man. Elle sera contente, Man, d’voir que son Josh il tient ses promesses, pas comme son foutu ‘tain de père.
J’préfère mieux être un bon nèg. Y’en a qui se font des sous en douce derrière le dos des patrons, Bill Gates, par exemple : il a une pleine boîte de pièces qu’il a planquée sous le chassis de l’épave verte qu’est en train de rouiller au bout du chemin. Il s’est fait c’te cagnotte en vendant des pommes qu’il avait piquées dans les vergers du patron. J’me demande si j’aurais une récompense si je le disais au boss ?
Cristi, j’ai pas fini ! Qu’est ce que ça pue ! Faut pas que j’me laisse décourager. C’est ça qui l’a perdu, mon Pa, de s’laisser décourager. Il lui disait à Man « j’taime Millie, mais j’peux pas faire c’te job toute la journée, j’ai mon âme qu’est malade » alors il buvait un coup pour la soigner. Son âme. Mais ma Man, elle était pas infirmière, ni bonne sœur…
Josh, elle me disait, Josh...
− JOSH
Ah non, ça c’est pas elle c’est Miss Helen ! Crebleu, je vais pas avoir le temps de finir, si Miss Helen me met la main dessus… J’sais pas comment elle s’y prend, mais quand e’m’ trouve, Miss Helen, elle a tout le temps des trucs à me faire faire et au bout du compte j’ai toujours des ennuis… Je vais me planquer dans c’te placard, qu’e’m’ voie pas…
− Josh, qu’est que tu fais encore ? Sors de là, je sais bien où tu es, et dis-moi : qu’est-ce que c’est cette horrible tambouille que tu fais cuire ? Ça empeste !
Helen franchit les quelques mètres qui séparent le bout du potager de la cabane de rondins. Des fougères balisent le sentier jusqu’au lac, les mousses grimpent le long des parois vermoulues, par la porte ouverte, une odeur de brûlé s’évade, c’est la cabane de Josh.
− Mais qu’est-ce que c’est cette horreur ? Josh ? JOSH !
J’suis sorti, piteux.
− C’est vot’ Pa…
− Quoi mon Pa ?
− Il a trouvé les petits chats de Pretty dans l’armoire, Miss Helen. Il m’a dit : Z’ont rien à faire ici, ces bêtes. Josh, débarasse-moi d’eux vite fait sur le gaz.
Là-bas, le soleil dore la surface du lac, brillante entre les arbres sombres. C’est presque une image de paradis.
Un jour, il faudra que j’arrête de croire que d’respecter les consignes ça m’ attirera la bienveillance des gens; les consignes, tout le monde s’en fout.
Mais c’est plus fort que moi. J’ai core pas réussi à oublier ce que la Man de Man me disait :
« un bon nèg’, c’est un nèg qui respecte les consignes. Sinon, c’est un nèg’ mort . »
Ma Man, elle a jamais quitté Savannah. J’aimerais bien la faire venir ici, un jour. Quand j’aurai plein de sous.
Donc su’ l’ gaz. Je cherche pas. D’abord, j’ai pas le temps
C’te odeur, ça me donne envie de gerber. Et pis je m’demande à quoi ça rime, mais c’est le patron, j’vais pas m’amuser à chercher le pourquoi de c’qu’y fait. C’est déjà une chance d’avoir c’te job. Même si c’est pas ce que j’aurais voulu : moi, ce que j’voudrais, c’est conduire un bus. Mais pour ça faut que j’aie le permis, et déjà le permis auto, c’est cher, alors pour çui-là, faudra que j’attende. J’m’y vois déjà, l’cul sur mon siège de cuir, la casquette et tout, la paie et le ciné le dimanche… Et je f’rai venir ma Man. Elle sera contente, Man, d’voir que son Josh il tient ses promesses, pas comme son foutu ‘tain de père.
J’préfère mieux être un bon nèg. Y’en a qui se font des sous en douce derrière le dos des patrons, Bill Gates, par exemple : il a une pleine boîte de pièces qu’il a planquée sous le chassis de l’épave verte qu’est en train de rouiller au bout du chemin. Il s’est fait c’te cagnotte en vendant des pommes qu’il avait piquées dans les vergers du patron. J’me demande si j’aurais une récompense si je le disais au boss ?
Cristi, j’ai pas fini ! Qu’est ce que ça pue ! Faut pas que j’me laisse décourager. C’est ça qui l’a perdu, mon Pa, de s’laisser décourager. Il lui disait à Man « j’taime Millie, mais j’peux pas faire c’te job toute la journée, j’ai mon âme qu’est malade » alors il buvait un coup pour la soigner. Son âme. Mais ma Man, elle était pas infirmière, ni bonne sœur…
Josh, elle me disait, Josh...
− JOSH
Ah non, ça c’est pas elle c’est Miss Helen ! Crebleu, je vais pas avoir le temps de finir, si Miss Helen me met la main dessus… J’sais pas comment elle s’y prend, mais quand e’m’ trouve, Miss Helen, elle a tout le temps des trucs à me faire faire et au bout du compte j’ai toujours des ennuis… Je vais me planquer dans c’te placard, qu’e’m’ voie pas…
− Josh, qu’est que tu fais encore ? Sors de là, je sais bien où tu es, et dis-moi : qu’est-ce que c’est cette horrible tambouille que tu fais cuire ? Ça empeste !
Helen franchit les quelques mètres qui séparent le bout du potager de la cabane de rondins. Des fougères balisent le sentier jusqu’au lac, les mousses grimpent le long des parois vermoulues, par la porte ouverte, une odeur de brûlé s’évade, c’est la cabane de Josh.
− Mais qu’est-ce que c’est cette horreur ? Josh ? JOSH !
J’suis sorti, piteux.
− C’est vot’ Pa…
− Quoi mon Pa ?
− Il a trouvé les petits chats de Pretty dans l’armoire, Miss Helen. Il m’a dit : Z’ont rien à faire ici, ces bêtes. Josh, débarasse-moi d’eux vite fait sur le gaz.
Là-bas, le soleil dore la surface du lac, brillante entre les arbres sombres. C’est presque une image de paradis.
Invité- Invité
Pas envie de restrer en vie
Purée ! J’aimerai bien qu’on m’laisse crever tranquillos peinardos.
J’ai lu dans mon hebdo les statistiques sur le suicide. Bon,ok, ça marche pas à tous les coups, j’en suis la preuve vivante. Troisième tentative ratée. J’avoue ça lasse à force.
J’ai d’abord tenté l’apéro aux médocs . Il m’avait fallu concocter un mélange assez savant et je n’étais pas peu fier de mon enquête préliminaire sur le net et dans les milieux médicaux et dument autorisés , sous le prétexte d’un article consacré à l’euthanasie.
Pas de chance, ma fille et son gnard sont arrivés in extremis . Direction l’hosto . Des doc hyper énervés m’ont lavé l’estomac et expédié le contenu au labo ! Ben hors de question que je leur raconte le petit cocktail que je m’étais concocté.
Comme ils me trouvaient agités ils m’ont collé un suppo décontractant, ces enfoirés, quels trouducs ! Ce qui m’aurait décontracté et le trou de balle et le reste (tiens le trou de balle ?) ça aurait été de clamser relax sur la musique que j’avais choisie avec soin ( Lara Fabian : JEeeeux T’AIMEeeeeux)
Deuxième tentative, toute aussi grandiose et minable.
J’me suis jeté sous un tram . Un tramway nommé désir. Il m’a légèrement écrabouillé les jambes mais a laissé intacte mon envie de mourir. Six mois de soin et de réeduc !
Quand j’ai été bien retapé , j’ai choisi la défenestration. Bon du premier étage, ce n’était pas une riche idée !
Trois tentatives , résultat, néant, j’ai la binette endolorie et je dois me fader un psy qui passe tous les deux ou trois jours, une attention de ma chère famille, pour me maintenir en vie . J’ai pas besoin qu’on me tienne la main ni la vie moi, j’suis pas un ado désespéré par une fille belle ou une acné rebelle. J’ai pas envie d’être en vie, that’s all folks !
Je suis un quinqua tout ce qu’il y a de plus clinquant avec toute la quincaillerie adéquate, fils de pub, Rolex and co, hyper friqué, hyper maqué avec des super poupées, des aristos, des nymphos, des bobos… J’suis phallo ? Oh à peine. Comment ? Non, pas l’ombre d’un blème à l’horizon.
Alors, soyez sympas les gars, laissez moi crever en paix.
Voilà ce à quoi je pensais en descendant au troquet pour lire mon canard tranquille en en faisant tremper un dans mon café. J’m’offrais une journée de rab et puis j’allais passer à l’action.
J’allais mettre les gaz, le turbo, passer la cinquième vitesse, et m’expédier ad patres avec une efficacité que j’espérais cette fois-ci redoutable. Le psy de service était parti en vacances.
Je m’voyais déjà éteindre la clim, monter le son de la télé( me demandez pas pourquoi) débrancher mon ordi , poser la tête dans la gazinière et m’allumer ma dernière nuigrav.
Une taffe puis une épitaphe.
Pourvu que j’oublie pas d’allumer le gaz.
J’ai lu dans mon hebdo les statistiques sur le suicide. Bon,ok, ça marche pas à tous les coups, j’en suis la preuve vivante. Troisième tentative ratée. J’avoue ça lasse à force.
J’ai d’abord tenté l’apéro aux médocs . Il m’avait fallu concocter un mélange assez savant et je n’étais pas peu fier de mon enquête préliminaire sur le net et dans les milieux médicaux et dument autorisés , sous le prétexte d’un article consacré à l’euthanasie.
Pas de chance, ma fille et son gnard sont arrivés in extremis . Direction l’hosto . Des doc hyper énervés m’ont lavé l’estomac et expédié le contenu au labo ! Ben hors de question que je leur raconte le petit cocktail que je m’étais concocté.
Comme ils me trouvaient agités ils m’ont collé un suppo décontractant, ces enfoirés, quels trouducs ! Ce qui m’aurait décontracté et le trou de balle et le reste (tiens le trou de balle ?) ça aurait été de clamser relax sur la musique que j’avais choisie avec soin ( Lara Fabian : JEeeeux T’AIMEeeeeux)
Deuxième tentative, toute aussi grandiose et minable.
J’me suis jeté sous un tram . Un tramway nommé désir. Il m’a légèrement écrabouillé les jambes mais a laissé intacte mon envie de mourir. Six mois de soin et de réeduc !
Quand j’ai été bien retapé , j’ai choisi la défenestration. Bon du premier étage, ce n’était pas une riche idée !
Trois tentatives , résultat, néant, j’ai la binette endolorie et je dois me fader un psy qui passe tous les deux ou trois jours, une attention de ma chère famille, pour me maintenir en vie . J’ai pas besoin qu’on me tienne la main ni la vie moi, j’suis pas un ado désespéré par une fille belle ou une acné rebelle. J’ai pas envie d’être en vie, that’s all folks !
Je suis un quinqua tout ce qu’il y a de plus clinquant avec toute la quincaillerie adéquate, fils de pub, Rolex and co, hyper friqué, hyper maqué avec des super poupées, des aristos, des nymphos, des bobos… J’suis phallo ? Oh à peine. Comment ? Non, pas l’ombre d’un blème à l’horizon.
Alors, soyez sympas les gars, laissez moi crever en paix.
Voilà ce à quoi je pensais en descendant au troquet pour lire mon canard tranquille en en faisant tremper un dans mon café. J’m’offrais une journée de rab et puis j’allais passer à l’action.
J’allais mettre les gaz, le turbo, passer la cinquième vitesse, et m’expédier ad patres avec une efficacité que j’espérais cette fois-ci redoutable. Le psy de service était parti en vacances.
Je m’voyais déjà éteindre la clim, monter le son de la télé( me demandez pas pourquoi) débrancher mon ordi , poser la tête dans la gazinière et m’allumer ma dernière nuigrav.
Une taffe puis une épitaphe.
Pourvu que j’oublie pas d’allumer le gaz.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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