Ta voix suave

M’apaise
doucement
ta suave voix
soyeuse et cristalline
comme une eau pure
qui coule et susurre

son ineffable douceur
diaphane et divine

que je bois
avec délices
dans mes rêves
assoiffés de toi

Bonjour.

Dans votre texte, il y a une vraie cohérence, un fil conducteur, un rythme et une ambiance, mais hélas j'ai trouvé, peut-être à cause de la surcharge d'adjectifs, que c'était trop explicite, et parfois, trop forcé. Ça n'a pas la fluidité, la mélodie douce qu'on pourrait attendre sur un thème pareil. Mais, bien entendu, c'est un avis tout à fait personnel

La prolifération d'épithètes est la manière la plus efficace de tuer la poésie. C'est trop, beaucoup trop et cela ne signifie plus rien, hui adjectifs en huit petits vers ! la plupart n'évoquant rien, car s'il existe des adjectifs qui ne véhiculent aucune image ce sont bien "suave, ineffable, pure, diaphane et divin..."
Quant à faire cohabiter douceur et doucement dans un texte aussi court, cela relève dans le meilleur des cas de la distraction. Merci de nous proposer quelque chose de moins sucré, la prochaine fois, en vous désintoxicant des épithètes. Allez, deux au maximum...

"Suave voix", c'est particulièrement difficile à dire sans s'emmêler la langue !
Dites-le à voix haute et voyez si on n'entend pas " hoi-voi" !

J'ai déjà lu images et évocations plus prenantes, il est vrai. Mais j'aime bien ce petit bout de texte, il passe en silence, sans faire frémir la narine et sans la brusquer, comme une gorgée, de, Cristalline.

Par contre la police choisie pour ce texte est un concept que je réfute totalement.

Merci pour vos commentaires exhaustifs.
Je pense que la syntaxe de la poésie est un jeu d'échecs ou de réussite.
Voilà sa nouvelle version.

Ta voix velouteuse

M'apaise
et caresse

avec tendresse

ta voix
velouteuse
cristalline


telle une eau pure
coulant, susurrant
sa douceur soyeuse
et divine

je la bois
avec délices
dans mes rêves
si assoiffés de toi

qui s’évanouissent
dans l’immense azur
de tes yeux océan

Je trouve ce poème très fluide, il coule, il coule...
Je sais pour l'avoir entendu dire, qu'il faut éviter les adjectifs, mais l'intention, l'intuition, la liberté de l'auteur...qu'en fait-on ?
La deuxième police que tu nous proposes Tapissiervolant, laisse mieux se glisser la volupté des mots au fur et à mesure de la lecture.

La deuxième mouture est exquise à mon goût. Limpide.

ça me plait assez aussi , mais velouteuse me fait penser a de la soupe , en plus tu la bois avec delices ( pourquoi un "s" à delice ? )

Dans le texte, j'ai trouvé ceci plutôt mauvais, parce que trop chargé, trop cliché, presque gnangnan: ta suave voix / soyeuse et cristalline.

Avant de poster, je vérifie qu'il n'existe pas de seconde version proposée et si !

Mais là, je me demande si voix velouteuse n'est pas encore moins bon. Non seulement, je trouve cela moche à l'oreille (pardon de le dire) mais en plus velouteuse, ça ne colle pas.
Et puis les caresses qui riment avec tendresse... trop évident !

et ceci, comme c'est chargé:
telle une eau pure
coulant, susurrant
sa douceur soyeuse
et divine


et ici, quel cliché :-(
dans l’immense azur
de tes yeux océan


Désolée, je suis du coup passée complètement à côté :-(