Exercice en direct : ce soir mercredi 7 mars à 21h30

je prends dali et comme époque la préhistoire désolée pour le retard mais pampers ça fuit!!!

Loupbleu a écrit:

mentor a écrit:

Zou a écrit:Me manque encore une époque, qui la donne ?

une époque épique si possible

'spèce de francinfotisé !

c'est l'intégration ;-)

Zou a écrit:Bon, la main innocente de Mimi va vous préparer vos 'tits sujets, les amis !

rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

(apparté : Aegis, au fait, toujours pas reçu aucun de tes mails !)

benedicte a écrit:désolée pour le retard mais pampers ça fuit!!!

Béné, tu viens de briser un mythe publicitaire là!!

benedicte a écrit:je prends dali et comme époque la préhistoire désolée pour le retard mais pampers ça fuit!!!

sachant que t'allais faire les exos, fallait ajouter une éponge dedans ! :-)))

benedicte a écrit:mais pampers ça fuit!!!

d'ailleurs à mon avis c'est pas la pampers qui fuit :-)))

Voilà :

Vous nous faites le récit de :

Sahkti : Ton voyage organisé avec Paul Klee à l’époque baroque

Bénédicte : Delacroix te demande de refaire sa déco intérieure, nous sommes à l’époque des Mousquetaires

Krystelle : Ton déjeuner « huites à la mer » avec Marc Chagall en mai 1968

Aegis : Vasarely te demande de concevoir son site web, nous sommes à l’époque rupestre

Loup : le 11 septembre 2001, le peintre Mathieu te demande de faire son portrait

Mentor : Tu nous racontes ta journée à la mer avec Le Caravage , nous sommes à l’époque de la Renaissance

Zou : Visite d’une expo, d’une foire avec Gauguin durant la seconde guerre mondiale

C’est ok pour tous ?

Postage à 23 H.

Pour Krys c'est pas "huites" mais bien "huitres" ;-)))

Zou a écrit:Mentor : Tu nous racontes ta journée à la mer avec Le Caravage , nous sommes à l’époque de la Renaissance

C’est ok pour tous ?

Eux... mouais, faut voir... vais appeler Nath à la rescousse, une journée à la mer seul avec un mec, euh... mais s'il pense qu'à peindre ça ira ;-)

est-ce que j'ai pas droit à un autre peintre que Mathieu qui doit être très bien mais que je connais pas (et y a une tartine sur wiki :-( ). Allez, allez, siouplé, déjà que le 11 Septembre...

mentor a écrit:

Zou a écrit:Mentor : Tu nous racontes ta journée à la mer avec Le Caravage , nous sommes à l’époque de la Renaissance

C’est ok pour tous ?

Eux... mouais, faut voir... vais appeler Nath à la rescousse, une journée à la mer seul avec un mec, euh... mais s'il pense qu'à peindre ça ira ;-)

:-))))))))))))

Loupbleu a écrit:est-ce que j'ai pas droit à un autre peintre que Mathieu qui doit être très bien mais que je connais pas (et y a une tartine sur wiki :-( ). Allez, allez, siouplé, déjà que le 11 Septembre...

Me reste Pollock en stock ;-) mais j'ai cru comprendre que ...
Je demande à Mimi !
Il me dit :Rembrandt

Sinon, les autres ça va ? Votre silence m'inquiète !

Zou a écrit:

Loupbleu a écrit:est-ce que j'ai pas droit à un autre peintre que Mathieu qui doit être très bien mais que je connais pas (et y a une tartine sur wiki :-( ). Allez, allez, siouplé, déjà que le 11 Septembre...

Me reste Pollock en stock ;-) mais j'ai cru comprendre que ...
Je demande à Mimi !
Il me dit :Rembrandt

Nan, je veux bien Pollock :-)
Va pour Pollock !

Euh j'ai du mal à m'imaginer la scène, à trouver l'inspiration

Aegis a écrit:Euh j'ai du mal à m'imaginer la scène, à trouver l'inspiration

Fumer un peu d epil de mamouths, peut-être ?! ;-)))
Tu veux changer quoi ?

Aegis a écrit:Euh j'ai du mal à m'imaginer la scène, à trouver l'inspiration

Pour les sites web désigné à l'époque rupestre, tu peux t'inspirer des forums de forumactif :-)

Zou a écrit:

Zou a écrit:

Aegis a écrit:Euh j'ai du mal à m'imaginer la scène, à trouver l'inspiration

Fumer un peu de poils de mamouths, peut-être ?! ;-)))
Tu veux changer quoi ?

Ah rien, je respecte la difficulté!

Bon, suis désolée, mais j'y arrive pas. Rien à voir avec les contraintes, c'est juste que j'ai le système de protection corporelle en panne sèche et je transpire la fièvre. J'ai commencé mon texte, mes yeux se brouillent, j'achèverai demain matin si je vais mieux. Toutes mes excuses, je vais me glisser sous la couette.
Merci pour l'organisation Zou!

Sahkti a écrit:Bon, suis désolée, mais j'y arrive pas. Rien à voir avec les contraintes, c'est juste que j'ai le système de protection corporelle en panne sèche et je transpire la fièvre. J'ai commencé mon texte, mes yeux se brouillent, j'achèverai demain matin si je vais mieux. Toutes mes excuses, je vais me glisser sous la couette.
Merci pour l'organisation Zou!

Il y a pas de problème, soigne-toi et repose-toi bien Sahkti !

Sahkti a écrit:Bon, suis désolée, mais j'y arrive pas. Rien à voir avec les contraintes, c'est juste que j'ai le système de protection corporelle en panne sèche et je transpire la fièvre. J'ai commencé mon texte, mes yeux se brouillent, j'achèverai demain matin si je vais mieux. Toutes mes excuses, je vais me glisser sous la couette.
Merci pour l'organisation Zou!

Soigne toi surtout ! Bisous Sahkti.

pfff c'est la panne presque complète

UNE JOURNEE A LA MER AVEC LE CARAVAGE A LA RENAISSANCE
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- Et salut Michel ! Tu as fait bon voyage ? T’as pas bonne mine. Tu as bien fait de venir, ici tu vas te retaper.
- Bonjour ami Guy. Ne t’inquiète pas, ces 3 mois de mer m’ont déjà fait le plus grand bien. Je sens que je vais me plaire ici.
- Tu verras, une vraie renaissance. Je t’ai même prévu tout ce qu’il te faudra pour peindre un peu, quand l’envie t’en prendra. Ta dernière missive laissait entendre que tu ne saurais te dispenser de ce passe-temps, alors… Pour l’instant j’ai refait le pignon de ma petite maison, en vert pistache, mais je t’attendais pour la façade, c’est plus délicat tu comprends…
- …
- Mais on en reparlera. Laisse ta malle aux porteurs, ils vont s’en occuper. Viens, suis –moi, je t’emmène chez moi, tu pourras te changer. Monte ! Attention aux cornes là, les zébus c’est pas méchant, mais des fois ils font des mouvements brusques, rapport aux mouches. Allez, saute dans la carriole. Te formalise pas, c’est un peu collant par terre et sur les côtés. Tu comprends, c’est avec ça qu’on transporte la canne à sucre vers le moulin. Assieds-toi sur le rebord, voilà.
- Il fait chaud par chez toi dis. C’est la belle saison en ce moment ?
- Ah non ! Là ça caille, tu sais. Moi au-dessous de 20 degrés je m’enrhume…
- « Degrés » ? Vous avez déjà l’usage du thermomètre du duc de Toscane ici ? Je vous croyais moins évolués !
- Eh ! On n’est pas des sauvages ! M’étonne pas, les Européens n’ont pas changé d’idées depuis que Colomb a raconté ce qu’il a trouvé ici y a quelques décennies. Faut voyager un peu plus ! Toi au moins tu pourras raconter ! D’ailleurs je vais te montrer des trucs que tu connais pas, tu verras ! Allez, va te changer, on est arrivés.
- J’arrive.
………………………………

- Me voilà.
- Parfait, t’es beau comme Goliath. Tiens, je te présente Amédée, mon meilleur ami.
- Bonjour Amédée.
- Bonjour monsieur Merisi.
- Oh Amédée ! Tu peux l’appeler Michel, juste Michel, même si c’est en vrai Michel-Angelo. Tu te rends compte ? Michel-Ange, comme « l’autre » ! A l’école on l’appelait Caravage, va comprendre.
- « L’autre » comme tu dis est un dieu, moi je gribouille.
- Tu parles, faut voir ses tableaux. Allez, assez ri, on va à Malendure, tu sais, Amédée, tu m’y avais emmené nager un peu un jour.
- Ah oui, je me souviens, chouette !
………………………………
- Tu veux vraiment pas te baigner Michel ? C’est super là en dessous, tu sais, y a des milliers de petits poissons multicolores, ça te donnerait des idées pour ta prochaine peinture. Moi je m’en fous si ma façade ressemble à un fond d’aquarium tu sais !
- Sans façon, et je ne sais pas nager !
- Sauvage !
- Un partout, bien joué ! Non, j’ai emporté mon chevalet et tout le nécessaire, je vais m’occuper avec ces beaux cocotiers ce sable noir.
- Comme tu veux. Tu viens Amédée ? On plonge.
………………………………
- Amédée ! Guy ! Mais qu’est-ce que… ? Qu’est-ce qui vous arrive ? Pourquoi vous avez ces choses sur la tête ? Quelle horreur ! C’est quoi ?
- Quoi ? Ah, ça ? Rien, c’est la saison, en ce moment ça pullule sur les plages. Y en a qui piquent, mais celles-là elles sont inoffensives. Hein Amédée ?
- Ouais, et d’ailleurs…
- Attendez ! Restez comme vous êtes ! Ca me donne une idée ! Ne bougez surtout pas ! J’en ai pour trois minutes. Tiens, je vais faire ça sur ce bout de bois, ça va faire beaucoup plus vrai. C’est parti !
………………………………
- Voilà les gars ! Vous en dites quoi ?… Mais ! Pourquoi vous êtes tout pâles ? A votre avis, comment je vais l’appeler celui-là ?
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Delacroix te demande de refaire sa déco intérieure, nous sommes à l’époque des Mousquetaires
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Dans votre véranda l'apport de quelques plantes,
pourrait illuminer votre barque de Dante

Un sol en mosaïque pourrait dans le patio
effacer promptement les massacres de Scio

Le maître de séans vêtu d'un gilet vert
siégeant élégament en salle des couverts

A votre pied de lit je ne vois d'autre choix
pour contenter la mie que votre christ en croix

Fi des peaux, des moquettes pour le petit salon,
entre les deux banquettes mettez la chasse aux lions

Au dessus de la vasque dans votre salle de bain,
intégrez sans vergogne le portrait de Chopin

Mes prestations monsieur seront à la hauteur,
si p'ingres vous n'êtes quant à votre intérieur

Visite d’une expo, d’une foire avec Gauguin durant la seconde guerre mondiale
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- Paul ?
- Ouais !
- Tu vas pas vouloir, mais bon, je demande, hein !
- Quoi encore ?
- Bien je m’disais qu’on pourrait faire quelque chose de spécial cet après-midi. C’est quand-même dimanche aussi
- Je suis crevé, en plein jet-lag, tu comprends ça ?
- Oui oui bien sur, mais je voulais un peu profiter de ta présence.
- Bon, dis toujours
- Tout compte fait, tu ne m’as pas dit pourquoi tu étais de retour, ça fait des années que tu nous as quitté les cinq enfants et moi !
- Oh Mette, pose pas de questions, tu veux !
- Bon, je te dis moi alors. C’est aux Palais des Expositions …
- On ne m’a rien commandé pourtant ? Qui expose alors ?
- Non non, c’est pas de la peinture mais c’est un salon tout de même.
- Mouais, je crains le pire.
- Y aura Vahiné et même des galettes bretonnes.
- Vahiné, tu as bien dis, vahiné ?
- Bien oui, pourquoi ? T’es gonflé quand même de me parler sur ce ton, calme-toi !
- Ah ben si je m’doutais ! Toi que je croyais si poltronne, tu m’épates.
- Tu deviens fou ?
- Tu peux me dire où et quand donc ?
- Bien si t’insistes oui ! C’est le Salon des Arts Ménagers à Charleroi et cet après-midi.
- Bordel ! Des boches y seront ?
- Ben oui, je crois qu’il y aura aussi des Whirlpool.
- Non là tu anticipes Mette chérie, ils n’ont pas encore débarqué ceux-là, mais bientôt bientôt.
- Bon t’arrêtes de papeete là et on y va ?
- C’est parti ! Tu m’apportes mon étui à chevalet ?
- T’es sur que c’est indispensable ?
- Oui, oui, cet après-midi, va y avoir sujet à nature morte !
- Houlà, il est bien lourd !

le 11 septembre 2001, le peintre Pollock te demande de faire son portrait
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J'avais gardé les paupières closes, je venais de me réveiller et je ne savais pas où j'étais. Surtout, il y avait cette odeur, une effluve inhabituelle et inquiétante que j'avais résolu d'identifier avant d'oser ouvrir les yeux. Pas celle du vomi séché d'un lendemain de cuite, pas celle d'un hôpital dans lequel je me serais retrouvé alité après un accident, pas celle du parfum d'une femme qui m'aurait drogué pour profiter de mon corps. Encore que cette dernière hypothèse, je n'avais jamais réussi à même la rêver.

Ca flairait l'étrange, jusqu'à temps qu'on me secoue par l'épaule, et là, ça s'est mis à puer franchement l'alcool.

- Allez réveille-toi mon gars, va falloir que tu fasses mon autoportait !

Je l'ai regardé, je ne le reconnaissais pas, ça devait être un inconnu chez qui j'avais fini une nuit de saoulerie. Je me suis fait la réflexion que les alcooliques avaient sans doute tous un peu la même tête. J'ai compris d'où provenait l'odeur : tout autour de moi il y avait des pots de peinture, des toiles barbouillées, éclaboussées, dégoulinantes.

- Toi, tu vas faire mon autoportait !

Je l'ai regardé interloqué, sans relever l'incohérence, j'ai pas pu décrocher un mot, il a repris :

- Bouge pas, je t'amène de quoi !

Il s'est mis à fouiller dans son atelier. On pouvait être où ? Il n'y avait pas de fenêtre, juste une verrière et au-dessus, un ciel parfaitement bleu. Il est revenu, je me suis demandé comment il avait pu trouvé une toile blanche dans ce fourbi.

- Vas-y, c'est à toi l'artiste !
- Mais je sais même pas dessiner
- Et alors ?

Il avait l'air de se foutre un peu de moi quand j'ai haussé les épaules, que je lui ai demandé un pinceau, il m'a dit :

- Moi j'utilise pas de pinceaux !

Et il m'a fait voir. Il a commencé, et puis au fur et à mesure, il s'est mis en transe. Il déversait la peinture sur la toile, parfois même en perçant directement le fond du pot. Sa tronche de pochtron en devenait géniale. Je l'ai regardé longuement, il paraissait m'avoir oublié, alors au bout d'un moment, j'ai préféré sortir, le laisser seul et quand j'ai poussé la porte il a dit :

- Je n'utilise pas l'accident... parce que je nie l'accident.

C'était le 11 Septembre 2001. C'est absurde, mais j'ai dû mettre un bon moment à me convaince qu'il n'y était pour rien.

Ouf !

C'était vraiment pas facile cette fois. J'ai fait avec les moyens du bord (merci Wiki !). Merci Zou pour la proposition d'exo et merci à tous pour votre participation !

Vasarely te demande de concevoir son site web, nous sommes à l’époque rupestre

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Grandeur et décadence

Notre séminaire d’Histoire Prophétique touche à sa fin. Nous avons pu constater à quel point tout ce qui suivra découle de nous : nos artistes ont laissé en germe toute la symbolique et l’imaginaire, toute l’humanité et la bestialité dans laquelle nos descendants puiseront.
Je vais tout de même vous toucher deux mots d’une époque reculée, charnière en ce qu’après elle, l’art atteint un âge hors de l’art, hors de la symbolique, hors de l’ordre du monde. Un âge dont nous ne pouvons nous rendre responsables.
De ce qui se déroulera dans cette nasse obscurcie par le temps, nous avons peu de traces décelables. Nous en perdons le fil et, ceci dit en passant, les êtres de ces temps le perdent aussi. Le monde, comment dire… se dissout ; la tresse de la pensée se fendille pour s’épandre mollement.
Plus concrètement, durant cette époque, les medias quitteront tangible, le palpable pour, dans un déni impensable du monde et de la chair, préférer le virtuel (note : donner définition de la notion). L’art va creuser son tunnel à partir de cette fosse, et c’est pourquoi nous l’abandonnons à son destin, par manque de corpus scientifique. Je souhaitais néanmoins vous donner l’exemple d’un soit disant artiste, nommé Vasarely. Nous ne disposons hélas que des bribes de ses créations, c'est-à-dire tout ce qui n’a pas été mis sur ordinateur.
Alors, j’entends d’ici les objections d’où pouvons-nous tirer le savoir sur cet avenir puisque la particularité d’Internet (note : terme recensé dans le lexique distribué auparavant) nous empêche d’en avoir des vestiges utilisables ?
Grâce aux dessins, aux feuilles imprimées (cf. voc) et surtout aux fragments d’une sorte de lettre, aussi appelée testament. Le destinateur est Vasarely ; le destinataire demeure inconnu mais appartient aux héritiers de l’artiste.
En voici quelques éléments qui vous donneront un aperçu significatif du contenu qui nous concerne :

« […] veilles à fructifier ce travail. Je ne sais pas trop à quoi va aboutir ce progrès ; mais je crois fortement en ce réseau d’ordinateurs reliant chaque point de la planète, formant une toile que parcouront les œuvres d’art. Et je veux, même après ma mort, être de ceux dont l’art sera au centre de toutes les cultures, accessible à tous, épiphénomène et cristallisateur de cette formidable union de l’espèce humaine enfin réalisée. […] nous atteignons un nouvel âge, notre devoir est de nous y adapter. […] Crée pour moi ce site, propage mes créations, les fruits de ma pensée et de mon existence […] transmets […] c’est pourquoi je te lègue mes carnets, mes esquisses, mes divers travaux. Tu sauras qu’en faire. »

Comme vous voyez, il n’a pas tort : il a parfaitement conscience d’être à un tournant de l’espèce humaine. C’est sa position limitrophe que nous nous devons de retenir !

C'est plutôt nul, mais bon, j'avais l'esprit occupé (pfff l'excuse à la c**).

Bonne nuit à tous et merci Zou!

Bénédicte : poème très très bien réussi je trouve, bravo ! Bien documenté aussi, ça se voit. C’est court mais ça respecte parfaitement le sujet et les contraintes. Impec.

Zou : drôle et un peu dérangeant quelque part, comment dire… les allusions sont d’une grande finesse et laissent mal à l’aise. En tout cas moi ! Bien réussi aussi. J’aime beaucoup le coup de Bosch (Boches) et Whirlpool :-)))

Loupbleu : frappante cette scène. Tu décris terriblement bien et j’ai vu, senti, ressenti. Bien sûr la fin est attendue quand on connaît les contraintes. Dans ton cas, il aurait presque mieux valu ne pas savoir avant ! Excellent.

Aegis : c’est loin d’être nul ! Fais pas ta Lyra ! :-))) Au contraire, je trouve que ta façon de tourner le récit est superbe, cette forme d’exposé avec ces parenthèses qui ponctuent, le ton, le fond aussi, quoi ! Tout est bon et donne à réfléchir ! Je me suis cru un moment dans RIVEN du jeu MYST, tu connais ? Bref, quasi génial Aegis !

Même sentiment qu’ont exprimé certains d’entre vous : très difficile ce soir. Le sujet ? Les contraintes ? Manque d’inspiration général dû au hasard ? Difficile à dire. Je n’étais pas à l’aise et j’ai dû m’aider d’une peinture pour illustrer, ce qui n’est pas très élégant.
N’empêche, je suis content d’avoir « travaillé » avec vous et j’espère qu’on ne tardera pas à recommencer ! En fait, peut-être qu’on perd la main ! Preuve qu’il faut remettre ça !
Merci Zou et belle nuit à vous, moi j’ai encore à faire ! ;-)

Sahkti : Absence justifiée. Certif médical.
Krys : Absence justifiée. Heures supp. Pas oublier de les récupérer ;-)

Béné : Bonne idée, une poésie agréable à lire, décorative et documentée.
Mentor : Excellent début et belle chute. T'ais senti plus hésitant dans l'entre deux. Un peu comme si tu t'étais contenu.
Loup : Très chouette texte, Loup. On y retrouve ton style et la phrase de Pollock que tu cites tombe à pic.
Aegis : J'avoue que j'ai eu du mal même après relecture. Avec l'époque rupestre et Vasarelly, je pensais que tu allais nous faire un site de mots croisés sur fond de murs de Lascaux. Mais non ! Faudra que je relise. Mais merci de ta participation au pied levé.

Je vous souhaite à tous une belle nuit et merci de votre participation à tous et spécialement à Sahkti.

- Dis mon Polo, t'aimes pas les femmes, toi?
- Bien sûr que si! Pourquoi cette question?
- Je sais pas. Quand je regarde ces rondeurs et cette volupté chez Rubens et que je compare avec tes angles droits, tes femmes sans bouche, je me dis que tu dois avoir un problème avec ça
- Comment ça?!
- Un truc freudien ou bien oedipien, quelque chose du genre quoi, tu vois?
- Ben non, pas trop...
- T'aimes pas les femmes, c'est pas possible autrement. Regarde comment tu les conçois, on dirait des machines ou bien des extraterrestres! Rubens, lui au moins, il avait l'amour au bout du pinceau. Vise-moi cette nonchalance, la puissance des corps, ça donne envie de palper, de se plonger au creux de ces poitrines généreuses, de soulever ces fesses pour les honorer, de...
- C'est de la peinture porno que tu veux?
- C'est pas ce que j'ai dit!
- Ha bon, j'ai cru.
- Mais non! C'est juste que tes femmes, on dirait des porte-manteaux futuristes ou des rescapées d'une expérience atomique
- T'es dure!
- C'est pour ton bien Polo. Je vois bien que t'as un problème avec les filles
- Je t'assure que non!
- C'est comme Picasso d'ailleurs! Vise un peu les horreurs de femmes qu'il peint! Bon, lui, je peux comprendre, il s'est pris un jour une corne de taureau à un mauvais endroit et ça l'a rendu impuissant, alors il se venge comme il peut en dénaturant les femmes, ça lui évite d'avoir envie. Tu serais pas impuissant des fois?
- Evidemment non!
- Pourquoi évidemment non? Si on a inventé le Viagra, c'est qu'il y avait de la demande hein, donc c'est pas si évident que ça. Tu serais pas homo?
- Pardon?!
- Ben oui homo, tu préfères les hommes quoi. Je me pose la question à cause des couleurs de l'arc-en-ciel que tu distilles un peu partout sur tes tableaux, les couleurs du drapeau gay; ça serait un message codé.
- Non pas du tout
- Pas du tout quoi? Que t'es homo ou que tu mets des codes dans tes peintures?
- Tous les peintres glissent des codes dans leur oeuvre tu sais
- Pas Rubens
- Bien sûr que si! Lui aussi, comme les autres. Qu'est-ce que tu crois?
- Ha oui? Et ça serait quoi son message caché par toutes ces femmes pleines de courbes sensuelles ?
- Que Slim Fast n'existait pas encore
- T'es con!
- Tu l'as bien cherché
- Allez, sérieusement?
- Rubens devait souffrir d'un énorme complexe d'infériorité et certainement être étouffé par une mère possessive. La force qu'il place dans ces corps généreux, la place que toutes ces femmes occupent, leur présence, leur puissance... à coup sûr, gamin, il a dû faire face à une mère envahissante et possessive, ça ne l'a jamais quitté
- T'arrives à voir tout ça dans un tableau toi?
- T'as bien réussi à me dire que j'étais homo, impuissant et coincé rien qu'en regardant une de mes toiles
- Oui, mais c'est pas pareil
- Je me demande bien pourquoi
- Bon, allez on continue. Tiens, Velasquez! Lui aussi, je suis sûre qu'il avait des problèmes psychologiques. Pas possible autrement. Je t'explique...
- D'accord (soupir)

Contraintes pas évidentes du tout, j'ai trouvé...

MENTOR: suis partagée. On devine ton humour, je retrouve Amédée avec plaisir et en même temps, j'ai l'impression que tu t'es contenu ou que tu as été étouffé par les contraintes, quelque chose du genre, qui t'a empêché de vraiment te libérer.

BENEDICTE: Super! Original et bien tourné, j'aime bien ce que tu as écrit.

ZOU: drôle, une belle idée, quelques tournures un peu lourdes par moments, notamment trop de jeux sur les mots mais en même temps, ton texte se base beaucoup là-dessus, donc ça se tient.

LOUPBLEU: autoportrait, c'est pas quand c'est l'artiste lui-même qui se peint? Sinon c'est juste portrait il me semble. Bon, détail que ça. Je trouve que tu restitues assez bien l'aura de Pollock dans ce texte, sa douce folie et son impulsivité.

AEGIS: Pas simple de concilier rupestre et web! Cela ne peut que donner un texte en décalage et le ton professoral employé permet d'éviter de tomber dans un truc trop loufoque. Tu crées une atmopshère très particulière, assez plaisante.

j'ai bien aimé tous vos textes ceux de zou et sahkti m'ont bien fait rire, je ne connais pas suffisament les peintres cités pour saisir toutes les allusions mais le web mélangé au rupestre j'ai trouvé excellent je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser au professeur tournesol en plein exposé

Mentor: le ton est badin et un peu décalé ce qui est plutôt bien! Je n'ai pas vraiment "reconnu" Le Caravagge qui, je crois, était quelqu'un avec une forte personnalité, passionné (enfin, du moins ce que l'on dit sur lui). Mais ça c'est pas un reproche car tu as toute liberté d'inventer le personnage.

Benedicte: Vraiment bien écrit, dans une tonalité plus 19e siècle que 16e. Faire une description était une bonne solution, même si tu as tendance à mettre de côté l'époque.

Zou: au début il y a quelque chose de l'ordre du pathétique/rire jaune qui est bien rendu... et vers la fin je trouve que ça disparaît, qu'il y a moins de force. En tout cas, les jeux de mots sont une bonne idée pour dépasser la consigne!

Loup: Comme d'habitude, j'aime beaucoup la phrase finale. La remarque de Pollock aussi est bien trouvée!

Sakhti: mise à part l'impasse sur une partie des consignes, il y a de l'allant. Les petites envolées lyriques sur les tableaux donnent sa valeur au texte.

Mentor : comme dit aegis, il n'y a pas forcément la personnalité du Caravagen, mais j'ai bien aimé, et la fin m'a fait vraiment beaucoup rire ! Je trouve qu'au fur et à mesure tes textes sont de plus en plus agréables à lire.

Bénédicte : Je trouve ta poésie vraiment bien réussie, avec une pointe d'humour qui me plait beaucoup !

Zou : La façon dont c'est dialogué, c'est à la fois drôle et inquiétant. Peut-être tu pourrais être un peu plus explicite mettre quelques mots entre les dialogues ? Sinon j'adore comme tu joues avec les mots !

Aegis : C'est pas nul du tout, j'aime bien la position surréaliste du texte, le ton, les notes (excellente idée !). Pour le ton, c'est parfaitement ça, comme une conférence orale retranscrite, et ça donne un cachet particulier au texte que j'aime bien.

Sahkti : c'est bien trouvé pour la contrainte, c'est très amusant, et j'aime bien la façon que tu as de désamorcer avec humour, d'exprimer de bonnes idées sans les prendre au sérieux !

Sahkti a écrit:
LOUPBLEU: autoportrait, c'est pas quand c'est l'artiste lui-même qui se peint? Sinon c'est juste portrait il me semble. Bon, détail que ça.

Eh, eh, c'est comme si je te demandais de faire mon autocritique en quelque sorte ?

J'ai mis "autoportait" au lieu de "portrait" exprès avec l'idée que le peintre demandait ça (en le faisant exprès) avec évidemment un esprit provoc :-) Mais du coup, j'ai pas développé cette idée, alors je comprends ta remarque !

Mentor et Loup, vous avez tous les deux dit que mon exo avait quelque chose de "dérangeant" d'"inquiétant", ce dont je me ne rends absolument pas compte ! C'est grave docteur ? ;-)
Non mais j'aimerais que vous me disiez pourquoi parce que j'ai beau relire et ça ne produit pas cet effet sur moi et pire, en aucun cas, ça n'était voulu. Eclairez ma lanterne, parce que si les sentiments que mes textes peuvent dégager m'échappent, c'est grave pour moi.
Je ne suis même pas certaine que l'idée soit passée : à savoir Gauguin qui revenait de Tahiti uniquement pout faire de la résistance, qui croit que ça femme en fait aussi parce que Vahiné c'était le code de l'opération. Rassurez-moi : c'est passé ça ? ;-((((((((((