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Exo cinéma : je ne suis pas un animal

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Louis
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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Exo cinéma : je ne suis pas un animal

Message  elea Jeu 11 Nov 2010 - 17:38

Que me veut-il ce gamin qui me poursuit et m’oppresse en criant sa litanie : « monsieur pourquoi vous avez une grosse tête ? Pourquoi vous ne me répondez pas ? ».
Avancer, continuer de monter cet escalier menant peut-être à la paix, il va se lasser, cesser son harcèlement sonore ; une marche après l’autre et en haut, tout en haut, l‘enfant se sera envolé, il aura compris que je ne répondrais pas, que sa question m’agresse et me rappelle ce que je suis.
Je ne peux pas répondre, une phrase n’y suffirait pas et elle amènerait d’autres questions, déclencherait la curiosité de me voir, de m’examiner sous toutes les coutures dans une fascination/répulsion que je connais trop.
Qu’il me laisse, je suis pressé de retrouver mon enfermement protecteur, mon cocon de solitude. Quelle erreur d’avoir osé sortir, d’avoir baissé la garde et cru pouvoir emprunter les chemins ordinaires, banalement, au milieu de la foule, avec la naïve impression d’être protégé par mon capuchon de toile, comme si je pouvais vivre dans la normalité, paraître aux yeux du monde sans payer le prix de ma différence : la cruauté des humains que je croise et aux yeux desquels je ne suis pas un homme, pas un être doué d’intelligence, de parole, de sentiments, mais une simple bête de foire à exhiber pour déclencher les hurlements stridents des femmes apeurées et les rires dégoûtés des hommes qui se voient beaux dans mon miroir.
J’ai cru un temps que mon sort était lié à l’attraction, que si je quittais ma condition de bête j’aurais droit à une vie digne d’être vécue, à trouver un lien d’humanité, moi, la monstruosité de la nature. J’aurais pu m’y faire à ce visage et à ce corps, je ne suis pas que ça.
Mais leurs regards me réduisent à mon apparence, trop horrible pour qu’il puissent concevoir l’homme enfoui dessous.
Les femmes crient et s’évanouissent sur mon passage, même masqué, même debout comme un homme, marchant sans rien demander à personne. Les mères de famille réclament qu’on m’attrape comme si j’étais une menace, je ne suis pas contagieux, le danger pour moi c’est eux, eux qui provoquent et prolongent mes souffrances.
Ils sont là encore à me poursuivre, les spectateurs avides de contempler la chose, toujours plus nombreux à me pourchasser dans ces escaliers et ces couloirs inconnus n’en finissant pas, curieux de lever le voile pour enfin voir la bête, la bête acculée sans aucune échappatoire.
Courir, courir encore, plus vite, malgré la douleur et ma difficulté à me mouvoir avec ma canne, chercher l’issue. Mais ils s’agglutinent contre moi, me cernent, me dénudent, offrant dans toute sa crudité le spectacle de ma difformité.
J’étouffe, de l’air, sortir de ce labyrinthe fou, la rue est là-bas, la liberté si proche derrière cette grille, fermée.
Les voilà dans mon dos, je me retranche contre un mur, ils avancent, vont me mettre en pièces, la férocité de leurs regards déchire mon âme sensible, j’entends mon cri comme venant d‘ailleurs, une dernière défense, un sursaut de révolte face à l‘injustice, une supplication : «  je ne suis pas un éléphant… je ne suis pas un animal… je suis un être humain… je suis un homme » .




elea

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Message  Procuste Jeu 11 Nov 2010 - 18:04

L'idée est bonne, mais pour moi le texte pâtit de son ton appuyé, moralisateur. Trop de pathos à mon goût, et le choix du narrateur, personnage forcément central, est selon moi trop évident.
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Message  Procuste Jeu 11 Nov 2010 - 18:05

Le choix de l'identité du narrateur, je veux dire.
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Message  grieg Jeu 11 Nov 2010 - 18:07

ça ne fonctionne pas pour moi.
Trop explicite
déjà le lynch usait et abusait des clichés ( ... la vapeur, les sons dans la gare et la course, les murs lépreux... pffff...(ok, j'ai chialé quand même, (et je suis fan du gars et pense que mulholland drive est un des plus grands...))), tu vas encore plus loin, en disséquant les pensées et ressentiments de JM sans apporter aucune touche originale ; et je m'ennuie.
j'aurais voulu les tripes, l'essence du cri, le désespoir, désespérance, l'explosion finale énorme et dérisoire.

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Message  Invité Ven 12 Nov 2010 - 10:52

Salut. Bon, je rejoins ce que disent les autres commentaires, en fait. En plus bienveillant, peut-être, parce que le texte est bon, et fidèle au film. Mais c'est justement ça le problème : tu n'apportes pas grand chose à la scène du film en introduisant une focalisation interne, un pensée à ce personnage. Ce texte va de soi par rapport à ce qu'on voit dans le film. On aurait aimé peut-être quelque chose de plus frénétique, de plus grinçant, ou alors une pensée plus hachée, plus elliptique...

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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Aurais-je mieux fait ?

Message  ubikmagic Ven 12 Nov 2010 - 11:11

Je crois qu'on peut difficilement traiter de ce sujet sans le faire dans le ressenti, les sentiments, la détresse. Que peut donc bien éprouver cet être, sinon cette solitude désespérée ?
La question est : aurais-je mieux fait ? Pas forcément. Le sujet est difficile. Comment le traiter en occultant la principale dimension, la souffrance ? A moins de se livrer à des pirouettes littéraires ? Je ne vois pas. A un moment donné, le sujet impose sa force, il imprime son mouvement. On peut toujours, certes, se dérober, faire des acrobaties. Mais alors, on change de registre. C'est un peu comme si on proposait l'exercice suivant : voici une série de thèmes, traitez-les sous forme de bouffonnerie, avec du comique, de l'allégresse, de la rigolade, de la bonne humeur. Les voici :
- Le viol d'une femme dans une rue sombre et isolée.
- Les derniers instants d'un vieil homme dans un service de soins palliatifs.
- Le rapt d'un nourrisson par une femme stérile.
- L'agonie de soldats dans une tranchée.
- Les réflexions d'un adolescent caché sous un pont, juste avant qu'il se tranche les veines.
... et ainsi de suite. Qui ferait quoi ? Franchement ?
Moi je trouve que là, on s'en tire honorablement. On traite la chose, on appelle un chat un chat.
Je ne prétends pas que ce soit parfait. Mais je pose juste la question : aurais-je mieux fait ? Pas sûr.

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Message  grieg Ven 12 Nov 2010 - 13:43

vincent M. a écrit: En plus bienveillant, peut-être
est-il question de bienveillance ou de malveillance ici ?

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Message  Invité Ven 12 Nov 2010 - 14:07

grieg a écrit:
vincent M. a écrit: En plus bienveillant, peut-être
est-il question de bienveillance ou de malveillance ici ?

?

Non, j'ai dit bienveillant, parce que je vois que le texte d'Elea est bien écrit, qu'effectivement il est tout à fait cohérent par rapport au film, et que, comme le dit Ubikmagic, ce serait difficile d'écrire un autre type de texte sur ce sujet et avec cette focalisation.

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Message  Louis Sam 13 Nov 2010 - 16:41

Tu as choisi, Elea, de mettre raison et lucidité dans la peau du personnage, si bien qu’il raisonne sur la situation qu’il vit, et fait preuve de clairvoyance. Mais c’est au détriment de la sensibilité. Tu n’exprimes pas suffisamment, du fait de ce parti pris, la douleur, la terrible souffrance éprouvée. Ce passage est particulièrement caractéristique :
« Je ne peux pas répondre, une phrase n’y suffirait pas et elle amènerait d’autres questions, déclencherait la curiosité de me voir, de m’examiner sous toutes les coutures dans une fascination/répulsion que je connais trop. » On ne sent pas le personnage effarouché, apeuré, par la question qu’on lui pose, mais juste le raisonnement sur la façon d’échapper à la question inopportune.
La situation est analysée, lucidement, le raisonnement est à l’œuvre, presque froidement, mais la sensibilité, si, bien sûr, elle n’est pas absente, n’est pas au premier plan.
Plus exactement, elle ne vient pas perturber la lucidité et la clairvoyance. Or la douleur obscurcit la raison, elle brouille la vue, pervertit le raisonnement. Il ne s’agit pas de lui ôter toute clairvoyance, au contraire. Celle-ci est une lumière, un feu, une flamme vive, brûlante qui ne peut qu’accroître la douleur. Il est celui qui a des éclairs de lucidité, mais dont l’esprit est le plus souvent perturbé par les fortes émotions éprouvées. On ne sent pas ce dérangement, cette perturbation, cet esprit qui vacille, au bord de la folie, c’est cela qui me semble dommage.
A la fin du texte, tu fais dire au personnage : « j’entends mon cri comme venant d‘ailleurs ». En effet, il y a en lui, comme un dédoublement, celui qui crie sa douleur, d’une part, et celui qui observe ce qui se passe, froidement, lucidement, autour de lui et en lui. Il me semble que le texte aurait gagné en force s’il y avait interférence entre la partie sensible et la partie lucide du personnage.


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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Re: Exo cinéma : je ne suis pas un animal

Message  Ba Sam 13 Nov 2010 - 22:00

Voilà une lecture qui me renvoie à Freaks visionné il y a peu et qui ne cesse d'interroger...
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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Re: Exo cinéma : je ne suis pas un animal

Message  elea Sam 13 Nov 2010 - 22:53

Merci pour vos remarques dont je retiens deux choses principalement :
- j’ai mal compris l’exercice, croyant qu’il fallait précisément adopter un point de vue interne, en focalisant sur les pensées, avec « je » obligatoire, en décrivant la scène sans la dénaturer depuis la tête du personnage.
- j’ai mal décrit ce qui se passe dans cette tête, je n’ai pas assez mis l’accent sur le désespoir. Et je crois qu’on peut faire mieux Ubik, même si c’est très gentil de dire que non et même si je ne suis pas certaine de pouvoir mais j’ai tenté.


****************


Pitié faites-le taire ce gamin qui me poursuit et m’oppresse avec sa litanie : « monsieur pourquoi vous avez une grosse tête ? Pourquoi vous ne me répondez pas ? ».
Sa question m’agresse, elle me rappelle ce que je suis.
Ah ! Ce harcèlement sonore, je n’en peux plus.
Mais qu’il cesse, il va me rendre fou.
De nous deux qui est la bête ?
Avancer, monter cet escalier une marche après l’autre et en haut, tout en haut, il se sera envolé.
S’il y a une justice, s’il y a un Dieu, il entendra mes prières.
Si j’y crois très fort, l’enfant aura disparu.
Non, il est là, encore là, vrillant ses yeux sur moi.
Je dois trouver une cachette, m’y terrer, seul, me couper de ce monde inhumain.
Qu’on me laisse tranquille, qu’on m’oublie.
J’ai pourtant épargné leurs yeux de mon capuchon de toile. Quel idiot de m’être cru protégé. J’ai osé sortir, pensant passer inaperçu, avoir droit à une vie si ce n’est normale du moins apaisée.
Mais quelle erreur ! Même dissimulé je ne suis qu’une bête de foire.
Vous me faites mal.
Je sais ce qu’ils disent vos hurlements et vos rires, à m’en donner le vertige, me déchirer le cœur, me broyer les entrailles, me faire sursauter d’angoisse la nuit quand ils me poursuivent dans mes rêves.
Tout comme vous, je parle, j’éprouve et je pense.
Je ne suis pas qu’un visage et un corps mais les regards me réduisent à cette apparence, le vôtre, le mien. Mon propre reflet est effrayant, inhumain.
Suis-je un homme ? Suis-je une bête ? L’humanité est-elle dans l’image plus que dans l’âme ?
Est-ce mon destin ? N’être qu’une attraction, une monstruosité de la nature ? Dois-je m’y résigner ?
Je les vois s’évanouir sur mon passage, je les entends crier, réclamer qu’on m’attrape mais je ne suis pas dangereux, pas contagieux, le désespoir ne s‘attrape pas.
Une issue, trouver une issue, m’échapper.
Que veulent-ils ? Contempler le spectacle répugnant de ma difformité ? M‘acculer comme une bête, me condamner à fuir dans ces escaliers et ces labyrinthes interminables ?
Je suis une proie, je suis le gibier. Cours gibier ou les chasseurs vont t’attraper, te dépecer, t’écraser la tête pour aplatir tes bosses ignobles, te disséquer comme un rat de laboratoire, te cracher ton état de bête à la face.
Cours, cours encore, plus vite, oublie ta douleur, le feu qui brûle ta poitrine, l’étau qui broie ta tête.
Peut-être que c’est moi l’homme, pourchassé par les bêtes.
Peut-être que c’est mieux de me laisser attraper, de les laisser m’achever, mettre fin aux souffrances on dit, les abréger.
Oh oui, abrégez mes souffrances.
Ne pas paniquer, là une grille, de la lumière, l’issue. Fermée.
Oh Dieu ne m’abandonnez pas.
Laissez-moi, ne m’encerclez pas comme ça.
Non, ne me touchez pas. Non, ne dénudez pas ma tête, elle est difformité, répulsion et je veux votre amour, je veux votre bonté, ou votre indifférence et la paix. Non, ne me regardez pas, ne me faites pas mal, ne me tuez pas, ne me regardez pas, je suis comme vous, je ne mérite pas ça, je vous en supplie, ne me regardez pas, écoutez moi : «  je ne suis pas un éléphant… je ne suis pas un animal… je suis un être humain… je suis un homme » .






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Message  grieg Dim 14 Nov 2010 - 9:35

d'abord je dois dire que je suis séduit par la démarche.
ensuite, bravo !

Je pense que tu as su épurer ton texte et par là même lui donner plus de force.
dans le fond : moins de psychologie, plus de faits, de sensations... c'est ce qu'il faut
dans la forme : les phrases plus courtes fonctionnent ; les passages à la ligne, par contre, relèvent de l'artifice.
le texte mériterait à être plus ramassé, destructuré ; les phrases n'ont pas besoin d'être construite, parfois un mot suffirait, une suite de mots plutôt qu'une longue phrase.
Mais aussi, tu te concentres sur le personnage principal en omettant l'environnement : le lieu, les harceleurs et le mouvement, la course... Ceux-ci contribueraient à donner l'impression d'oppression...
mais je parle trop de façon théorique, et je ne suis pas bon dans cet exercice.

Si tu me le permets, et comme le suggérait ubik, j'aimerais essayer de travailler cette scène, chercher la solution, les solutions...
l'idéal serait que ceux des véliens qui en ont envie, que l'exercice intéresse, fassent de même...
Un exo scène du train ?

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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Re: Exo cinéma : je ne suis pas un animal

Message  Jano Lun 15 Nov 2010 - 10:29

Ta seconde version sonne juste Elea. Pour tout dire, elle me donne envie de revoir cette scène poignante qui m'avait bouleversé à l'époque.
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Message  Rebecca Lun 15 Nov 2010 - 18:05

Ta deuxième version, nous plonge mieux au coeur de l'action en élaguant les réflexions. Elle nous entraine dans le tourbillon de ce qui se joue, on ressent mieux le côté "à bout de souffle" à bout de forces du personnage dans cette scène .
Je vais rechercher sur le net si je peux visionner cette scène parce que j'ai vu ce film il y a un bail...
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Message  grieg Lun 15 Nov 2010 - 18:20

Rebecca a écrit:Ta deuxième version, nous plonge mieux au coeur de l'action en élaguant les réflexions. Elle nous entraine dans le tourbillon de ce qui se joue, on ressent mieux le côté "à bout de souffle" à bout de forces du personnage dans cette scène .
Je vais rechercher sur le net si je peux visionner cette scène parce que j'ai vu ce film il y a un bail...
https://www.youtube.com/watch?v=nqYpK0rxKRQ&feature=related

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Exo cinéma : je ne suis pas un animal Empty Re: Exo cinéma : je ne suis pas un animal

Message  Sahkti Lun 14 Mar 2011 - 16:24

Je suis partagée car d'emblée, je n'adopte pas le ton empli de compassion qui colore le texte. Cela ressemble à de la pitié, or ce n'est pas la vision que j'aurai eu de ce film, mais il s'agit là d'un choix perso qui ne discute pas. Sauf que voilà, je trouve ça trop plaintif, dénué de cette violence qui sourd pourtant d'un tel appel au secours.
Dans la seconde version, tu réussis à te défaire de quelques-unes de ces lourdeurs et jérémiades mais ce n'est pas encore tout à fait cela; il me manque une partie de la douleur et de la souffrance ressenties. Pas besoin pour cela de les décrire, c'est justement la difficulté, trouver les mots pour décrire ce qu'il ressent sans pour autant l'expliquer. On devine aisément le genre de regard que l'humanité a envers un tel personnage donc cela ne me paraît pas utile d'insister là-dessus et ce serait peut-être intéressant de prendre le contre-pied de cela.
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