Le musée du diable (Triumviral)
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Le musée du diable (Triumviral)
Lilas m’a dit de ne pas vous dire son âge.
Lilas m’a dit. Ses jolies cuisses roses. Dix sept bougies; dieu lui pardonnera toutes mes offenses.
Aquarelle, lignes de l’éphémère, asymétrique à toute démesure.
Une énorme crise répand le sang glauque de l’automne.
La tumeur se prépare comme l’expression innée de l’assaut frontal.
Je t’aime, je t’agite. Je t’aime, je t’abîme… je te fais mal, je te fais découvrir mal : et alors, n’éprouver plus aucune peur métaphysique ?
Tu peux m’admirer prendre un bain de soins intensifs.
Est-ce si vrai de déclarer que tous les meurtres tuent ?
Avec les dents, creuser charnellement. Terriblement.
Un mort ne se suicide pas.
Un mort pense.
Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas.
Mais était-ce une enfant, un animal, une fleur ? Je ne me souviens que de ses derniers râles en l’étranglant.
Puis, lors du procès, lorsque on m’a dit, répété qu’elle n’avait pas de toison puisqu’elle
n’avait pas encore dix-huit ans…j’ai eu du mal à le croire.
Le sens tue.
Et sous les cils, contribution anatomique des rumeurs tamisées qui m’emplissent et dans cette nuit de lait parfumant les rues de la casbah, mon pouls me donne des coups d’hélice. Hélicoptère à femmes. Affamé. Comme un U aveugle, dénoyautant les bulles d’écume au sommet des vagues.
Que délivre l’éclaircie de toutes les vulves impubères. Eaux limpides. Vingt neuvièmes Démones.
Et dans la gorge de votre perte aux cieux, le ventre est une pièce à épaisseurs.
Un asile artistique et ma vieille présence sur lesquelles les saisons se tordent de douleur, s’agrippant à vos hanches.
Quelle chute du vertige !
L’immensité toute à sa violence.
Alors, le crabe ouvre le musée du diable, avec la bouche qui lui mange la langue, et la craie du poignard, amour-ventouse, lieu de la tangente en pointillés, siffle l'avènement de l'âme-peau.
Vision d’un monde en sursis.
A travers l’absence se morfondra toujours une adorable ironie.
Lilas, sœur du ciel m’a dit le repos aveugle de ses courbes prisonnières.
Moi, l'homme entendu, je me tais.
« Le rêve est plus fort que l'expérience. » Gaston Bachelard
Lilas m’a dit. Ses jolies cuisses roses. Dix sept bougies; dieu lui pardonnera toutes mes offenses.
Aquarelle, lignes de l’éphémère, asymétrique à toute démesure.
Une énorme crise répand le sang glauque de l’automne.
La tumeur se prépare comme l’expression innée de l’assaut frontal.
Je t’aime, je t’agite. Je t’aime, je t’abîme… je te fais mal, je te fais découvrir mal : et alors, n’éprouver plus aucune peur métaphysique ?
Tu peux m’admirer prendre un bain de soins intensifs.
Est-ce si vrai de déclarer que tous les meurtres tuent ?
Avec les dents, creuser charnellement. Terriblement.
Un mort ne se suicide pas.
Un mort pense.
Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas.
Mais était-ce une enfant, un animal, une fleur ? Je ne me souviens que de ses derniers râles en l’étranglant.
Puis, lors du procès, lorsque on m’a dit, répété qu’elle n’avait pas de toison puisqu’elle
n’avait pas encore dix-huit ans…j’ai eu du mal à le croire.
Le sens tue.
Et sous les cils, contribution anatomique des rumeurs tamisées qui m’emplissent et dans cette nuit de lait parfumant les rues de la casbah, mon pouls me donne des coups d’hélice. Hélicoptère à femmes. Affamé. Comme un U aveugle, dénoyautant les bulles d’écume au sommet des vagues.
Que délivre l’éclaircie de toutes les vulves impubères. Eaux limpides. Vingt neuvièmes Démones.
Et dans la gorge de votre perte aux cieux, le ventre est une pièce à épaisseurs.
Un asile artistique et ma vieille présence sur lesquelles les saisons se tordent de douleur, s’agrippant à vos hanches.
Quelle chute du vertige !
L’immensité toute à sa violence.
Alors, le crabe ouvre le musée du diable, avec la bouche qui lui mange la langue, et la craie du poignard, amour-ventouse, lieu de la tangente en pointillés, siffle l'avènement de l'âme-peau.
Vision d’un monde en sursis.
A travers l’absence se morfondra toujours une adorable ironie.
Lilas, sœur du ciel m’a dit le repos aveugle de ses courbes prisonnières.
Moi, l'homme entendu, je me tais.
« Le rêve est plus fort que l'expérience. » Gaston Bachelard
Re: Le musée du diable (Triumviral)
Une fois de plus, je regrette de ne pas voir l'intérêt. Un chtit meurtre plus ou moins pédophile histoire de marquer le coup, et puis le texte s'éparpille, aligne des formules que je trouve pompeuses et vides.
"Tu peux m’admirer prendre un bain de soins intensifs." : oui, c'est bien ce dont il est question, à mon avis...
Un joli cliché, tiens : "Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas." Et puis ça, c'est pas mal dans le genre exotisme frissonnant : "cette nuit de lait parfumant les rues de la casbah".
"Tu peux m’admirer prendre un bain de soins intensifs." : oui, c'est bien ce dont il est question, à mon avis...
Un joli cliché, tiens : "Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas." Et puis ça, c'est pas mal dans le genre exotisme frissonnant : "cette nuit de lait parfumant les rues de la casbah".
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 62
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Le musée du diable (Triumviral)
Un mort ne se suicide pas.
Un mort pense.
Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas.
Et à demain qu'il faudra encore vivre, comme le jour suivant. Encore et encore. Au point de se dire que ça doit parfois être ch... d'être mort. Si il avait su, il y aurait pensé avant.
Un mort pense.
Il pense à aujourd’hui sans qui demain n’existerait pas.
Et à demain qu'il faudra encore vivre, comme le jour suivant. Encore et encore. Au point de se dire que ça doit parfois être ch... d'être mort. Si il avait su, il y aurait pensé avant.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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