AMERTUMES...

Amertumes.






Baigné dans mon âme, aux multiples blessures,
La douceur a blêmi, sur mes tourments d’errances,
Les virgules du temps, ont bloqué mon chemin,
Me laissant en souffrance, sur le quai du départ.

Une image d’amour, a blessé ma mémoire,
Une main c’est tendu, que mon cœur n’a pas vu,
Enveloppé de noirceur, tant les cris faisaient rages,
Comme une bombe lancée, à mon esprit d’enfant.

Lentement le brouillard, a quitté ma demeure,
Laissant place au dépit, de ne pouvoir y faire,
Tant le mal a rongé, mon sens de la vie,
Ignorant mes souffrances, l’amour c’est détourné.

En mon âme blessée, un sentiment de haine,
A fait place au dépit, rognant les quelques os,
Qu’il restait à pourrir, faisant de moi ça proie,
La mort a débarqué, ulcérant mes propos.

Je cris, je me révolte, sur ces terres pourrit,
Que mes jardins vomissent, en larges pelletées,
Un jour je partirai, un jour je vous tuerais,
De m’avoir empêché, de tendre une main gênée.

D’offrir de ce temps, que j’ai perdu vainement,
A vouloir m’affranchir, des noirceurs de vos âmes.