Danse Kathak danse
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Danse Kathak danse
Danse Kathak danse
Après que sont passés les astres du lointain,
Après que sont dansés les bols enchantés,
Après, dit-on, dans le silence restent,
La paix des harmonies, l’odeur des mudrâs.
Cycles éternels, amours, peines et amours,
Cycles éternels, battent les cœurs battent,
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et un
Nous voici de retour, passent les étoiles,
Dans les ténèbres dansent des traces de lumières.
Après que sont passés les astres du lointain,
Après que sont dansés les bols enchantés,
Après, dit-on, dans le silence restent,
La paix des harmonies, l’odeur des mudrâs.
Cycles éternels, amours, peines et amours,
Cycles éternels, battent les cœurs battent,
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et un
Nous voici de retour, passent les étoiles,
Dans les ténèbres dansent des traces de lumières.
EDUALC- Nombre de messages : 17
Age : 68
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: Danse Kathak danse
Il y a dans ce poème quelque chose de rythmé, répétitif, lacinant, comme imprimé par un instrument à percussion. La notion de révolution, de cycle est à mon avis bien rendue. Outre l'exotisme évident, je suis attirée par le symbolisme, la dimension spirituelle de l'ensemble. J'aime ce poème, je l'aurais souhaité plus fourni.
Invité- Invité
Re: Danse Kathak danse
Je fais mienne l'appréciation d'Easter. Il y a dans ce poème quelque chose de prenant et de fort !
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Danse Kathak danse
Oui bien rhytmé ce poème.
Très beau!
Bien aimé
Très beau!
Bien aimé
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Danse Kathak danse
Je fais la fausse note.
J'ai trouvé le texte pauvre et n'y ai rien compris.
J'ai trouvé le texte pauvre et n'y ai rien compris.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Danse Kathak danse
L'odeur des mudrâs me laisse profondément perplexe !
Pas du tout emballée par ce texte, désolée...
Pas du tout emballée par ce texte, désolée...
Invité- Invité
pour zenobi, Easter et ceux qui m'ont répondu
Désolée ceci n'a rien à voir avec la "technique" poétique , si j'ose dire. Voici quelques explications sur le KATHAK, c'est ce que j'ai voulu rendre très modestement en poésie. Cet exercice est je l'avoue un peu ambitieux, mais certains en ont perçu l'essence et cela m'encourage, tu as raison Easter le KATHAK mérite un poème plus fourni.
La danse kathak est la plus importante de l'Inde du Nord et remonte à l'époque des troubadours nomades justement appelés kathaks, c'est-à-dire conteurs d'histoires. Dans les régions de Bénarès, d'Ayodhya... sur les places des villages ou dans les cours de temples où ils se produisaient pour gagner leur vie, leur habitude était d'agrémenter leurs récits mythologiques - la geste de Râma, les épisodes du Mahâbhârata, etc. - de toute une gestuelle et une mimique expressives qui se codifièrent peu à peu. La musique, vocale et instrumentale, accompagnait le tout. Le kathak s'est si bien perpétué qu'à l'époque moghole on l'a pratiqué dans les milieux les plus élevés de la société et jusque dans les cours royales. Les influences musulmanes, persanes, se sont mêlées aux origines hindoues pour aboutir à un style raffiné et très rythmé dans lequel la dimension narrative et théâtrale a perdu de son importance.
C'est le travail des pieds qui frappe le plus dans le spectacle de kathak, ainsi que les pirouettes impressionnantes de rapidité s'achevant sur des poses momentanément figées et dignes de la statuaire indienne. On dit qu'une danseuse doit pouvoir faire tinter s'il le faut un seul des trois cents grelots qu'elle porte aux chevilles ! Il faut donc que l'interprète fasse montre d'une maîtrise parfaite de ses vifs mouvements de jambes et de pieds : les grelots ainsi agités doivent en effet suivre strictement le rythme de la musique. Musiciens et danseuse rivalisent de rapidité et de virtuosité jusqu'à atteindre des sommets vertigineux où peuvent se côtoyer technicité, spiritualité et érotisme voilé. Mais, comme dans la plupart des autres formes de danse classique indienne, le jeu des expressions du visage ou les gestes symboliques ou mûdras ne sont pas absents (même s'ils occupent une place moins importante que dans le bhârata-natyam par exemple). Souvenez-vous des scènes inoubliables de danse dans le Salon de musique du cinéaste Satyajit Ray !
La danse kathak est la plus importante de l'Inde du Nord et remonte à l'époque des troubadours nomades justement appelés kathaks, c'est-à-dire conteurs d'histoires. Dans les régions de Bénarès, d'Ayodhya... sur les places des villages ou dans les cours de temples où ils se produisaient pour gagner leur vie, leur habitude était d'agrémenter leurs récits mythologiques - la geste de Râma, les épisodes du Mahâbhârata, etc. - de toute une gestuelle et une mimique expressives qui se codifièrent peu à peu. La musique, vocale et instrumentale, accompagnait le tout. Le kathak s'est si bien perpétué qu'à l'époque moghole on l'a pratiqué dans les milieux les plus élevés de la société et jusque dans les cours royales. Les influences musulmanes, persanes, se sont mêlées aux origines hindoues pour aboutir à un style raffiné et très rythmé dans lequel la dimension narrative et théâtrale a perdu de son importance.
C'est le travail des pieds qui frappe le plus dans le spectacle de kathak, ainsi que les pirouettes impressionnantes de rapidité s'achevant sur des poses momentanément figées et dignes de la statuaire indienne. On dit qu'une danseuse doit pouvoir faire tinter s'il le faut un seul des trois cents grelots qu'elle porte aux chevilles ! Il faut donc que l'interprète fasse montre d'une maîtrise parfaite de ses vifs mouvements de jambes et de pieds : les grelots ainsi agités doivent en effet suivre strictement le rythme de la musique. Musiciens et danseuse rivalisent de rapidité et de virtuosité jusqu'à atteindre des sommets vertigineux où peuvent se côtoyer technicité, spiritualité et érotisme voilé. Mais, comme dans la plupart des autres formes de danse classique indienne, le jeu des expressions du visage ou les gestes symboliques ou mûdras ne sont pas absents (même s'ils occupent une place moins importante que dans le bhârata-natyam par exemple). Souvenez-vous des scènes inoubliables de danse dans le Salon de musique du cinéaste Satyajit Ray !
EDUALC- Nombre de messages : 17
Age : 68
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: Danse Kathak danse
Les grelots sont probablement muets devant trop de calme:
les astres du lointain,
les bols enchantés,
le silence
La paix des harmonies,
éternels,
les étoiles,
des traces de lumières.
la mise en page minimale n'aide pas non plus.
Pas beaucoup de qualités, ce texte, au final, dommage avec une si belle inspiration.
les astres du lointain,
les bols enchantés,
le silence
La paix des harmonies,
éternels,
les étoiles,
des traces de lumières.
la mise en page minimale n'aide pas non plus.
Pas beaucoup de qualités, ce texte, au final, dommage avec une si belle inspiration.
Invité- Invité
Re: Danse Kathak danse
Personnellement, j'ai beaucoup aimé : vous avez su très bien retranscrire le rythme musical, cette notion de cycles grâce à ce procédé itératif, de complexité avec des oxymorons qui coulent tout seul. Peut-être pas assez profond ? Je lis ça comme une comptine qui évoque, pas un texte philosophique. Donc pour moi c'est du tout bon
Invité- Invité
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