Noir sur blanc

Noir sur blanc

L'hiver apporte tout soudain
la mort au potager
persil, blettes, doux à manger
cresson... adieu festin.

Plantes noires, brûlées, brutal
sous la couche de neige
le gel en une nuit abrège
le cycle végétal.
***

(c'était frais vendredi dernier, la règle de la semaine me contraint à le sortir défraichi, mais pas réchauffé!)

Gentillet, pour moi, sans plus.

Pareil. Il me manque quelque chose ; que le festin raté aurait pu combler ?

Oh, et puis pourquoi souligner le titre ? Cela fait tellement scolaire !

J'aime bien l'idée et son traitement mais il me manque un petit quelque chose, ça se termine trop abruptement, avec un sentiment d'inachevé dans le cycle.

Merci à ceux qui l'ayant lu ont laissé trace de leur passage.

Souligner le titre: c'est enfantin, c'est scolaire... est ce si grave?

Caractère abrupt: regardez comme le mot "brutal" est souligné ;-) c'est justement cette brutalité, ce caractère tranché que j'ai tenté de mettre en oeuvre. Quand on a écrit "abrège" il serait inconséquent de prolonger.

cohérence formelle ?

comme la craie blanche et pulvérulente sur le froid tableau noir, comme on n'en fait plus...

Oui, le regard aimant du jardinier se désole sur ses plantes gelées.

J'aurais bien vu une forme haïku pour ce propos, donc encore plus abrégée : 5/7/5, qui aurait bien convenu au caractère brutal de la gelée.