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La curée
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Le temps qui vient me traque,
goutte à goutte me vide,
comme un cerf qui s'épuise,
une meute à ses trousses.
Au loin bleu des futaies où l'écho de mes brames
résonnait à l'automne,
Le ciel est déjà rouge des hourras du chasseurs
et du cri de ses chiens.
Et voilà que je cours depuis tellement de jours
mes sabots abimés aux silex des forêts,
La peau tendre des flancs
aux ronciers déchirée.
Je veux encore fuir jusqu'à la nuit tombante,
sentir monter du sol le parfum des fougères,
mêler mes andouillers aux banches des vieux chênes,
avant qu'il ne m'éventre.
Le temps qui vient me traque,
goutte à goutte me vide,
comme un cerf qui s'épuise,
une meute à ses trousses.
Au loin bleu des futaies où l'écho de mes brames
résonnait à l'automne,
Le ciel est déjà rouge des hourras du chasseurs
et du cri de ses chiens.
Et voilà que je cours depuis tellement de jours
mes sabots abimés aux silex des forêts,
La peau tendre des flancs
aux ronciers déchirée.
Je veux encore fuir jusqu'à la nuit tombante,
sentir monter du sol le parfum des fougères,
mêler mes andouillers aux banches des vieux chênes,
avant qu'il ne m'éventre.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
il y a là certainement un travail poétique irréprochable, mais cette fois je n'ai pas adhéré, moins de sentiment moins de fresque..
quoiqu'il en soit je te lis toujours avec plaisir
meilleurs vœux Héllian
quoiqu'il en soit je te lis toujours avec plaisir
meilleurs vœux Héllian
Re: La curée
Modération, auriez-vous, s'il vous plait, la gentillesse d'apporter deux corrections :
...Les hourras du chasseur
...aux branches des vieux chênes
...Les hourras du chasseur
...aux branches des vieux chênes
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Beaucoup de dignité encore une fois, vraiment ; une poème qui me scie, littéralement. Beaucoup d'élégance dans ce cri résigné : bravo !
Invité- Invité
Re: La curée
Très beau, si profond et vrai. Bravo.
eva1609- Nombre de messages : 89
Age : 54
Date d'inscription : 23/10/2010
Re: La curée
Je me suis transformée en biche le temps du poème et me suis laissée séduire par cette animalité délicate... l'odeur de la forêt est montée à mes naseaux, comme venue d'une vie antérieure...
Un léger bémol pour " Et voilà que je cours depuis tellement de jours" que je trouve un peu mal dit avec ce "et voilà que" assez lourd (et la rime entre cours et jours, artificielle).
Sinon, j'ai adoré !
Un léger bémol pour " Et voilà que je cours depuis tellement de jours" que je trouve un peu mal dit avec ce "et voilà que" assez lourd (et la rime entre cours et jours, artificielle).
Sinon, j'ai adoré !
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: La curée
J'apprécie dans ce texte le souffle épique et le côté crépusculaire qui rend présent (et veut) une force dans un drame. Je pense aussi à Paul Vialar.
Mais Héllian si vous le permettez j'aime moins quelques expressions que je trouve en rupture avec le souffle et la tonalité forestière, humide : goutte à goutte (qui fait hôpital: quitte à garder ce vers peut-être pas foncièrement utile, j'aurais préféré "goutte par goutte"). D'ailleurs
"Le temps qui vient me traque,
comme un cerf qui s'épuise,
une meute à ses trousses." ne se suffirait-il pas à lui-même?
J'aime beaucoup la 3è strophe
"Et voilà que je cours depuis tellement de jours
mes sabots abimés aux silex des forêts,"
mais je suis moins convaincu par
"La peau tendre des flancs
aux ronciers déchirée." :
tendre me semble convenu (la peau est forcément tendre ou rêche...) et l'inversion de déchirée artificielle, surtout que le texte n'est pas ici bridé par la versification formelle et que les sabots sont abîmés aux.
La dernière strophe ne manque pas d'allure (éventre me gène un peu, s'agissant du temps même si l'on est dans la grande traque: l'image reste trop près de la chasse alors, me semble-t-il, qu'elle devrait en décoller, en dévier, pour revenir au temps. J'aurais tendance à attendre un "m'efface" ou "m'évente" quelque chose dans le genre).
Marvejols
Mais Héllian si vous le permettez j'aime moins quelques expressions que je trouve en rupture avec le souffle et la tonalité forestière, humide : goutte à goutte (qui fait hôpital: quitte à garder ce vers peut-être pas foncièrement utile, j'aurais préféré "goutte par goutte"). D'ailleurs
"Le temps qui vient me traque,
comme un cerf qui s'épuise,
une meute à ses trousses." ne se suffirait-il pas à lui-même?
J'aime beaucoup la 3è strophe
"Et voilà que je cours depuis tellement de jours
mes sabots abimés aux silex des forêts,"
mais je suis moins convaincu par
"La peau tendre des flancs
aux ronciers déchirée." :
tendre me semble convenu (la peau est forcément tendre ou rêche...) et l'inversion de déchirée artificielle, surtout que le texte n'est pas ici bridé par la versification formelle et que les sabots sont abîmés aux.
La dernière strophe ne manque pas d'allure (éventre me gène un peu, s'agissant du temps même si l'on est dans la grande traque: l'image reste trop près de la chasse alors, me semble-t-il, qu'elle devrait en décoller, en dévier, pour revenir au temps. J'aurais tendance à attendre un "m'efface" ou "m'évente" quelque chose dans le genre).
Marvejols
Re: La curée
Un manque cruel d’émotion et d’âme dans ce texte, proprement écrit, mais que j’ai trouvé bien trop lisse et lissé.
Ayant vécu de près des traques et barbaries de cervidés, ce texte m’est resté bien lointain. Trop « guimauve poésie ».
Ce n’est que mon ressenti.
Quitte à emprunter tel sujet, un poète se doit parfois sans doute de s’impliquer davantage, pour faire vivre les scènes et susciter l’émotion du lecteur.
Personnellement, je suis resté à des kms.
De plus je relève pour ma part qq approximations, qui m’ont paru assez éloignées d’une quelconque véracité, contribuant à me rendre l’ensemble lointain.
Pour espérer concerner et toucher le lecteur, une certaine cohérence des images me semble essentielle.
Par exemple ici :
« mes sabots abimés aux silex des forêts »
Le sol d’une forêt à cervidés est constitué d’humus (matelas de feuilles en décomposition).
Vous n’évoquez pas ici des mouflons accrochés à des parois de rochers.. !
L’image est flatteuse et enjôleuse, mais complètement incohérente.
« mêler mes andouillers aux branches des vieux chênes »
C’est un plutôt bon essai, mais inabouti, et qui retombe comme un soufflé au fromage.
On y croit pas une seconde, les vieux chênes n’ont pas de branches si basses qu’elles puissent se mêler, même poétiquement, aux cors d’un cerf. Il manque du réalisme dans tout ça ! !
La poesie n’est pas une farce ou un boniment.
Il vous aurait fallu mêler cette image poétique (plutôt bonne à la base) avec un fondement réel ; par exemple des charmilles ou je ne sais quoi d’autres, il y a le choix en matière de végétation ligneuse et basse, MAIS SURTOUT PAS les vieux chênes qui ont un tronc lisse ! ! !
Je rajouterais ici :
« Le ciel est déjà rouge des hourras du chasseurs
et du cri de ses chiens »
J’ai trouvé la formulation très moyenne :
« et du cri de ses chiens » ; les chiens ne crient pas et c’est pas très bien écrit.
Pour terminer mes impressions, j’ai trouvé la fin trop abrupte et raccourcie, comme si l’auteur avait eu envie de se débarrasser du poème.
Sur l’ensemble, il n’est qu’un seul passage qui m’a convaincu et plu:
« Je veux encore fuir jusqu'à la nuit tombante,
sentir monter du sol le parfum des fougères, »
Dans l’ensemble, une lecture assez propre, mais qui m’a peu touché.
Cela ne correspondant qu’à ma lecture.
Ayant vécu de près des traques et barbaries de cervidés, ce texte m’est resté bien lointain. Trop « guimauve poésie ».
Ce n’est que mon ressenti.
Quitte à emprunter tel sujet, un poète se doit parfois sans doute de s’impliquer davantage, pour faire vivre les scènes et susciter l’émotion du lecteur.
Personnellement, je suis resté à des kms.
De plus je relève pour ma part qq approximations, qui m’ont paru assez éloignées d’une quelconque véracité, contribuant à me rendre l’ensemble lointain.
Pour espérer concerner et toucher le lecteur, une certaine cohérence des images me semble essentielle.
Par exemple ici :
« mes sabots abimés aux silex des forêts »
Le sol d’une forêt à cervidés est constitué d’humus (matelas de feuilles en décomposition).
Vous n’évoquez pas ici des mouflons accrochés à des parois de rochers.. !
L’image est flatteuse et enjôleuse, mais complètement incohérente.
« mêler mes andouillers aux branches des vieux chênes »
C’est un plutôt bon essai, mais inabouti, et qui retombe comme un soufflé au fromage.
On y croit pas une seconde, les vieux chênes n’ont pas de branches si basses qu’elles puissent se mêler, même poétiquement, aux cors d’un cerf. Il manque du réalisme dans tout ça ! !
La poesie n’est pas une farce ou un boniment.
Il vous aurait fallu mêler cette image poétique (plutôt bonne à la base) avec un fondement réel ; par exemple des charmilles ou je ne sais quoi d’autres, il y a le choix en matière de végétation ligneuse et basse, MAIS SURTOUT PAS les vieux chênes qui ont un tronc lisse ! ! !
Je rajouterais ici :
« Le ciel est déjà rouge des hourras du chasseurs
et du cri de ses chiens »
J’ai trouvé la formulation très moyenne :
« et du cri de ses chiens » ; les chiens ne crient pas et c’est pas très bien écrit.
Pour terminer mes impressions, j’ai trouvé la fin trop abrupte et raccourcie, comme si l’auteur avait eu envie de se débarrasser du poème.
Sur l’ensemble, il n’est qu’un seul passage qui m’a convaincu et plu:
« Je veux encore fuir jusqu'à la nuit tombante,
sentir monter du sol le parfum des fougères, »
Dans l’ensemble, une lecture assez propre, mais qui m’a peu touché.
Cela ne correspondant qu’à ma lecture.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: La curée
Toujours aussi bien écrit, aussi fort dans l'expression.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: La curée
Chacun de nous a la mort à ses trousses.
La métaphore, nette dès la première strophe, m'a fait apprécier le reste du poème,restant en image de fond, et m'a permis de passer sur les petites incohérences, bien minimes, observées plus haut. Seul le mot silex m'a un peu choquée, surtout à cause de ses sonorités dures. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce poème.
La métaphore, nette dès la première strophe, m'a fait apprécier le reste du poème,restant en image de fond, et m'a permis de passer sur les petites incohérences, bien minimes, observées plus haut. Seul le mot silex m'a un peu choquée, surtout à cause de ses sonorités dures. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce poème.
Invité- Invité
Re: La curée
Monsieur Artnow,
Lorsque dans le registre de la critique , l'on délivre un commentaire revanchard, on s'efforce de le faire intelligemment, en masquant sa mauvaise foi à l'aide d'une argumentation pseudo littéraire, mais je crains que vous n'en ayez l'aptitude.
Aussi, je vous propose un pacte : je m'abstiendrai désormais de commenter vos productions poétiques et vous ignorerez les miennes.
Lorsque dans le registre de la critique , l'on délivre un commentaire revanchard, on s'efforce de le faire intelligemment, en masquant sa mauvaise foi à l'aide d'une argumentation pseudo littéraire, mais je crains que vous n'en ayez l'aptitude.
Aussi, je vous propose un pacte : je m'abstiendrai désormais de commenter vos productions poétiques et vous ignorerez les miennes.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Artnow! En poésie, dans les forêts, nos pas ne foulent pas que des mousses!
Héllian!
Je trouve que l'image du silex et belle justement, et on peut comprendre pourquoi!
Héllian!
Je trouve que l'image du silex et belle justement, et on peut comprendre pourquoi!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: La curée
Si, si, les branches des vieux chênes peuvent être fort basses. Parfois, elles ont même des coudes pour mieux chercher la lumière.
Sinon, Hélian, en dépit d'une facture, comme toujours, irréprochable, je ne suis pas parvenu à accrocher mes propres bois à vos branches.
(Je trouve le "il" final bien loin du chasseur.)
Sinon, Hélian, en dépit d'une facture, comme toujours, irréprochable, je ne suis pas parvenu à accrocher mes propres bois à vos branches.
(Je trouve le "il" final bien loin du chasseur.)
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La curée
Le chêne de St John... "Les branches maîtresses étaient si épaisses et si lourdes qu'elles descendaient jusqu'à toucher le sol, formant des coudes énormes qui leur permettaient de continuer à croître vers le soleil". J. Lee Burke, La descente de Pégase.
Bon, ceci, dit, en jetant un œil par ma fenêtre, j'en avais aussi la confirmation.
Bon, ceci, dit, en jetant un œil par ma fenêtre, j'en avais aussi la confirmation.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La curée
zenobi a écrit: Je trouve le "il" final bien loin du chasseur.)
Ah? pour ma part j'ai vu dans ce "il" non pas le chasseur mais le "temps" qui apparaît au début du premier vers.
Re: La curée
J'ai beaucoup aimé l'idée, le symbole, mais la forme m'a beaucoup moins convaincu. J'y aurais vu un style plus haché, qui retranscrive mieux l'halali (ça s'écrit comme ça?), la bête qui perd haleine, au lieu de cela, je trouve que le poème s'installe dans la phrase longue qui donne une impression de tranquillité. Je n'ai pas retrouvé non plus d'images détonnantes comme vous nous avez habitués sur d'autres textes. Enfin, j'imagine que je deviens plus exigeant aussi en vous lisant, c'est votre faute aussi, vous n'aviez qu`'à nous proposer des textes moins bons.
Invité- Invité
Re: La curée
Marvejols a écrit:zenobi a écrit: Je trouve le "il" final bien loin du chasseur.)
Ah? pour ma part j'ai vu dans ce "il" non pas le chasseur mais le "temps" qui apparaît au début du premier vers.
Moi aussi... C'est le temps qui poursuit Hellian comme un chasseur poursuit une proie...
Un belle réflexion.
Toutefois ce passage : "Et voilà que je cours depuis tellement de jours" me semble un peu plat. Il rompt le rythme du reste du texte... Le et voilà, le tellement peut-être (tant est plus... non ?) ou la rime cours/jours
Invité- Invité
Re: La curée
hallali
D'un point de vue grammatical- et logique- le chasseur est bien le dernier substantif masculin. Il (ne)va (pas)sans dire (apparemment) que le chasseur et le temps ne font qu'un.
Je le trouve loin, quand même.
(Et qu'il y reste encore un peu, loin, ma foi...)
D'un point de vue grammatical- et logique- le chasseur est bien le dernier substantif masculin. Il (ne)va (pas)sans dire (apparemment) que le chasseur et le temps ne font qu'un.
Je le trouve loin, quand même.
(Et qu'il y reste encore un peu, loin, ma foi...)
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La curée
zenobi a écrit:hallali
C'est pas quand on tue la bestiole selon le rite musulman, ça ? (non, je déconne)
Excusez du commentaire de commentaire, j'ai le clavier qui me démange dès que je sens une connerie à raconter. Désolé
Invité- Invité
Re: La curée
vincent M. a écrit:zenobi a écrit:hallali
C'est pas quand on tue la bestiole selon le rite musulman, ça ? (non, je déconne)
Excusez du commentaire de commentaire, j'ai le clavier qui me démange dès que je sens une connerie à raconter. Désolé
(Bon, c'est mal, mais sur le sujet, dans le Monde diplo, lire l'article de C. Fourrest.)
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La curée
Marvejols a écrit:zenobi a écrit: Je trouve le "il" final bien loin du chasseur.)
Ah? pour ma part j'ai vu dans ce "il" non pas le chasseur mais le "temps" qui apparaît au début du premier vers.
Pile-poil ( de cervidé, évidemment) le chasseur = le temps = "il"
eh bien oui, le temps est un grand chasseur fort patient qui ne rate jamais ses proies.qu'il dévore et qu'il éventre...ben oui, Zénobi.
Quant aux branches des vieux chênes et au silex des forêts, mais qu'est-ce que c'est que cette objection à la con ? Notre spécialiste en vènerie devrait sortir plus souvent au grand air.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Une scène réaliste soutenue par un vocabulaire approprié, donc sans surprise où s'insère une réflexion sur le temps. Mais on se laisse guider par la meute
La seule chose qui me gêne vraiment et qui pourtant est une recherche dans l'expression, c'est " au loin bleu des futaies", peut-être parce que ça romp la simplicité de l'ensemble.
Bien à vous, Hellian.
Soliflore- Nombre de messages : 380
Age : 71
Date d'inscription : 17/02/2009
Re: La curée
de Helliane : « Quant aux branches des vieux chênes et au silex des forêts, mais qu'est-ce que c'est que cette objection à la con ? Notre spécialiste en vènerie devrait sortir plus souvent au grand air. »
Quelle élégance et hauteur..
Futaie, exprimée dans ce texte (et non arbre isolé dans un carré de pelouse ou sur une place publique à croissance différente car exposition à la lumière différente).
« La futaie désigne toute surface d’une forêt où la majorité des arbres a atteint (pour le sylviculteur) un stade de maturité correspondant à leur âge idéal d'exploitabilité
Le mot futaie vient de fût qui désigne le tronc de l'arbre »
J’habite dans une forêt de chênes et ai grandi dans l’une des principales zones de chasse à grands gibiers de France.
Biologiste et botaniste, vous êtes risibles.
De même j’ai évoqué « humus » et non mousse..
J’ai l’impression de participer à un sketch.
Quelle élégance et hauteur..
Futaie, exprimée dans ce texte (et non arbre isolé dans un carré de pelouse ou sur une place publique à croissance différente car exposition à la lumière différente).
« La futaie désigne toute surface d’une forêt où la majorité des arbres a atteint (pour le sylviculteur) un stade de maturité correspondant à leur âge idéal d'exploitabilité
Le mot futaie vient de fût qui désigne le tronc de l'arbre »
J’habite dans une forêt de chênes et ai grandi dans l’une des principales zones de chasse à grands gibiers de France.
Biologiste et botaniste, vous êtes risibles.
De même j’ai évoqué « humus » et non mousse..
J’ai l’impression de participer à un sketch.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: La curée
Artnow a écrit:
J’ai l’impression de participer à un sketch.
vous avez raison, mais, à mon avis, ça doit faire pas mal d'années !
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
J'ai fait une bêtise. Merci à la modération de supprimer le poème cité précédemment.
(Il n'y a pas de mal. Poème supprimé)
Quand je lis un poème, je me laisse happer par les mots, et c'est bonheur si j'y parviens.
Au poète de savoir, si pour plus de justesse, il doit se référer à des documents spécifiques.
La métaphore est si nette dans ce poème, les images transmises suffisent à imaginer la scène et à substituer au cerf... l'homme.
Silex me plait bien, je vois même des étincelles sur le parcours de vie.
Un bon poème, Hellian, personnel et qui me touche.
(Il n'y a pas de mal. Poème supprimé)
Quand je lis un poème, je me laisse happer par les mots, et c'est bonheur si j'y parviens.
Au poète de savoir, si pour plus de justesse, il doit se référer à des documents spécifiques.
La métaphore est si nette dans ce poème, les images transmises suffisent à imaginer la scène et à substituer au cerf... l'homme.
Silex me plait bien, je vois même des étincelles sur le parcours de vie.
Un bon poème, Hellian, personnel et qui me touche.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: La curée
Easter(Island) a écrit:Quel écho vous vous renvoyez !
Easter, ze comprends pas qu'est-ce que tu dis ?
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Effectivement, il est à regretter pour ma part, mais aussi sans doute pour d’autres lecteurs appréciant la poésie et s’intéressant à l’Art poétique d’Hellian , le vide des réponses, l’absence de fond, et le manque de respect flagrant de ce dernier, suite à ce qui n’étaient que de simples observations sur un poème.
Bon nombre de ces observations ont d’ailleurs été évoquées par d’autres lecteurs.
De Hellian :
« - Lorsque dans le registre de la critique , l'on délivre un commentaire revanchard, on s'efforce de le faire intelligemment, en masquant sa mauvaise foi à l'aide d'une argumentation pseudo littéraire, mais je crains que vous n'en ayez l'aptitude.
- mais qu'est-ce que c'est que cette objection à la con ?
Artnow a écrit:
J’ai l’impression de participer à un sketch.
- vous avez raison, mais, à mon avis, ça doit faire pas mal d'années ! »
Apparemment il ne vous dérange pas, et même, ce n’est pas sans une certaine audace, que vous persistez et signez dans votre proposition d’image poétique d’un cerf avec des cors mêlés à des branches se situant entre 15 et 30 de mètres du sol !
C’est l’image que vous proposez ici :
« Au loin bleu des futaies où l'écho de mes brames »
« mêler mes andouillers aux banches des vieux chênes »
Dans ce contexte, il s’agira des 1ères branches d’arbres adultes (« vieux ») de 20 à 40m de haut en futaie.
Je n’ai fait que relever cette incohérence qui m’a interpellé immédiatement et gâché une partie de cette néanmoins agréable lecture..
Après, que vous préféreriez choisir les intervenants et commentateurs, de manière des + incongrues comme il me fut proposé précédemment, est assez surprenant..
Vous avez pris le risque de publier sur un site où la critique est libre et parfois pertinente. Il n’est donc pas forcément nécessaire d’y vouloir y instaurer des compromissions ou arrangements pour détourner ce principe.
A moins que certaines choses puisent déranger ou être + ou – difficiles à entendre…
Il ne faudrait pas que le vide de réaction, l’agression systématique de votre part, et la perte de maîtrise qui s’affiche au grand jour, soient interprétés comme un aveu.
Vous répondrez sans doute encore en surface, en manquant de respect, en lançant vos flèches tout en témoignant d’un manque d’humilité frôlant l’indécence, mais vous n’êtes pas sans ignorer que les poètes se rient de l’archer.
Bon nombre de ces observations ont d’ailleurs été évoquées par d’autres lecteurs.
De Hellian :
« - Lorsque dans le registre de la critique , l'on délivre un commentaire revanchard, on s'efforce de le faire intelligemment, en masquant sa mauvaise foi à l'aide d'une argumentation pseudo littéraire, mais je crains que vous n'en ayez l'aptitude.
- mais qu'est-ce que c'est que cette objection à la con ?
Artnow a écrit:
J’ai l’impression de participer à un sketch.
- vous avez raison, mais, à mon avis, ça doit faire pas mal d'années ! »
Apparemment il ne vous dérange pas, et même, ce n’est pas sans une certaine audace, que vous persistez et signez dans votre proposition d’image poétique d’un cerf avec des cors mêlés à des branches se situant entre 15 et 30 de mètres du sol !
C’est l’image que vous proposez ici :
« Au loin bleu des futaies où l'écho de mes brames »
« mêler mes andouillers aux banches des vieux chênes »
Dans ce contexte, il s’agira des 1ères branches d’arbres adultes (« vieux ») de 20 à 40m de haut en futaie.
Je n’ai fait que relever cette incohérence qui m’a interpellé immédiatement et gâché une partie de cette néanmoins agréable lecture..
Après, que vous préféreriez choisir les intervenants et commentateurs, de manière des + incongrues comme il me fut proposé précédemment, est assez surprenant..
Vous avez pris le risque de publier sur un site où la critique est libre et parfois pertinente. Il n’est donc pas forcément nécessaire d’y vouloir y instaurer des compromissions ou arrangements pour détourner ce principe.
A moins que certaines choses puisent déranger ou être + ou – difficiles à entendre…
Il ne faudrait pas que le vide de réaction, l’agression systématique de votre part, et la perte de maîtrise qui s’affiche au grand jour, soient interprétés comme un aveu.
Vous répondrez sans doute encore en surface, en manquant de respect, en lançant vos flèches tout en témoignant d’un manque d’humilité frôlant l’indécence, mais vous n’êtes pas sans ignorer que les poètes se rient de l’archer.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: La curée
Artnow,
D'abord, on ne dit pas " vous n'êtes pas sans ignorer " mais " vous n'êtes pas sans savoir "
Je vous donne cette information, comme ça, juste entre nous, car si un jour vous deviez participer à quelque forum littéraire sur internet, ça la fouterait plutôt mal si vous étiez amené à employer cette expression saugrenue.
Ensuite...Lâchez moi la grappe !
D'abord, on ne dit pas " vous n'êtes pas sans ignorer " mais " vous n'êtes pas sans savoir "
Je vous donne cette information, comme ça, juste entre nous, car si un jour vous deviez participer à quelque forum littéraire sur internet, ça la fouterait plutôt mal si vous étiez amené à employer cette expression saugrenue.
Ensuite...Lâchez moi la grappe !
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Artnow, Hellian, merci de vous en tenir là de vos échanges. Nul ne vous empêche de poursuivre cette passe d'armes en privé.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: La curée
ça qu' je dis c'est qu' ton poème et çui de Arielle y s' font écho.Hellian a écrit:Easter(Island) a écrit:Quel écho vous vous renvoyez !
Easter, ze comprends pas qu'est-ce que tu dis ?
Invité- Invité
Re: La curée
Artnow a écrit:« mêler mes andouillers aux banches des vieux chênes »
Dans ce contexte, il s’agira des 1ères branches d’arbres adultes (« vieux ») de 20 à 40m de haut en futaie.
tiens, je viens de taper "vieux chêne" sur google... Voici deux photos. Comme on peut apprécier, les branches peuvent se mêler sans aucun problème aux andouillers des cerfs, et peuvent aussi au passage assommer les andouilles persuadés que c'était impossible de s'en prendre une dans la tronche...
Invité- Invité
De chêne et de branches
......Le chesne et le temps
Ma douce il me souvient des temps
Ceulx de la reine et de Tristam
Quand Dieu n’étoit pas encor fol
Et se méloit entour le fust
Comme souloit le chevrefol.
En temps de paix comme de guerre,
L’om alors étoit sis dessus
La part que tous ont la derrièr
Que mesme portent nos animaux
Et souvent femne l’a fort beau :
Qu’on me rie mais sì me pardonne
Si dis qu’en feste on nomme cul.
Comme sì, et mesme sans moine
Qui mangeoit et rit et bedonne,
Vous moquez le lai du poète
Car il prie de Padoue l’Antoine
Force vieux saints et force messe
Dès lors qu’entrevient sa vieillesse :
Dam, plus ne pourroit faire fète.
Dériez et moquez les branches
Basses du vieux chesne où se prend
Du jeune et fol cerf l’andouiller :
J’aurois peur que sous lune blanche
La fin sçait venir qui m’étend.
Marvejols
Ma douce il me souvient des temps
Ceulx de la reine et de Tristam
Quand Dieu n’étoit pas encor fol
Et se méloit entour le fust
Comme souloit le chevrefol.
En temps de paix comme de guerre,
L’om alors étoit sis dessus
La part que tous ont la derrièr
Que mesme portent nos animaux
Et souvent femne l’a fort beau :
Qu’on me rie mais sì me pardonne
Si dis qu’en feste on nomme cul.
Comme sì, et mesme sans moine
Qui mangeoit et rit et bedonne,
Vous moquez le lai du poète
Car il prie de Padoue l’Antoine
Force vieux saints et force messe
Dès lors qu’entrevient sa vieillesse :
Dam, plus ne pourroit faire fète.
Dériez et moquez les branches
Basses du vieux chesne où se prend
Du jeune et fol cerf l’andouiller :
J’aurois peur que sous lune blanche
La fin sçait venir qui m’étend.
Marvejols
Re: La curée
Pardon : j'ai oublié "Ni boir d’amor au sein douillet. après "faire fète".
Dans ce passage du lai à la manière de il fallait finir ainsi :
Dès lors qu’entrevient sa vieillesse :
Dam, plus ne pourroit faire fète
Ni boir d’amor au sein douillet
Dans ce passage du lai à la manière de il fallait finir ainsi :
Dès lors qu’entrevient sa vieillesse :
Dam, plus ne pourroit faire fète
Ni boir d’amor au sein douillet
Re: La curée
Je me souviens des petits chemins de forêt tapissés de silex autour de Bernay.
Silex qu'on retrouve inclus dans le crépi des façades un peu partout dans la ville. Je m'étais étonnée de la chose et j'en ai rapporté un éclat qui repose encore sur le bord de ma cheminée...
J'aurais adoré rencontrer ce grand cerf dans ces mêmes bois... mais peut-être j'ai-je fait sans le savoir ;-)
Silex qu'on retrouve inclus dans le crépi des façades un peu partout dans la ville. Je m'étais étonnée de la chose et j'en ai rapporté un éclat qui repose encore sur le bord de ma cheminée...
J'aurais adoré rencontrer ce grand cerf dans ces mêmes bois... mais peut-être j'ai-je fait sans le savoir ;-)
Re: La curée
Modération a écrit:Artnow, Hellian, merci de vous en tenir là de vos échanges. Nul ne vous empêche de poursuivre cette passe d'armes en privé.
Oui, maîcresse ! Ne le ferai plus, maîcresse...
(t'artagueule à la récré, l'Artnow ! )
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: La curée
Hellian: sept(7) réponses. Je suis scandalisé.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: La curée
C'était juste une petite boutade, veuillez m'en excuser. Je ne recommencerai plus.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
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