Photographie 5
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Re: Photographie 5
"Il existe un présent que nous n'accepterons pas." pourquoi un futur ?
Peut-être parfois une différence entre les envolées telles celles du dernier paragraphe et le ton employé quand le narrateur parle à son père.
Mais sinon je trouve ça magnifique.
"par une envie d'outre corps" ...
Peut-être parfois une différence entre les envolées telles celles du dernier paragraphe et le ton employé quand le narrateur parle à son père.
Mais sinon je trouve ça magnifique.
"par une envie d'outre corps" ...
- Spoiler:
"Allô papa tango Charlie" ... ^^
Re: Photographie 5
Derrière certains élans lyriques, l'enfant et son questionnement bien légitime. Puis le renversement des rôles, l'ascendance de l'enfant sur le père. Complexité de la relation.
c'est par une envie d'outre-corps
Belle expression !
Remarque :
semblables à des statuts grecques (statues)
c'est par une envie d'outre-corps
Belle expression !
Remarque :
semblables à des statuts grecques (statues)
Invité- Invité
Re: Photographie 5
J'ai lu le texte dès sa parution, dans la nuit d'hier/ce matin. Je l'ai vraiment trouvé bien écrit, comme à l'habitude, et pourtant, comment dire ? Le questionnement, malgré sa grande force, ne m'a pas touché. Je l'ai trouvé touffu par endroits, parfois un peu gratuit... Appréciation toute personnelle, hein ! D'avance, je t'autorise à me lapider.
Si le plaisir de te lire est toujours intact (parce que ta plume est inimitable et je l'admire), j'ai nettement préféré les précédentes photographies que j'ai pu lire.
Si le plaisir de te lire est toujours intact (parce que ta plume est inimitable et je l'admire), j'ai nettement préféré les précédentes photographies que j'ai pu lire.
Invité- Invité
Re: Photographie 5
J’ai lu toutes tes photographies même si je ne les ai pas commentées. Peut-être parce que je n’avais pas envie de poser des mots sur ce que je ressentais en te lisant. Envie de vivre l’émotion brute, pas de la nommer. Ce qui, je m’en rends bien compte, est très égoïste.
Mais finalement le fait de commenter celle-ci prouve qu’elle m’a moins prise dans son tourbillon émotif. Peut-être parce que je l’ai trouvée plus structurée (en apparence, les autres le sont aussi sans doute mais le montrent moins). Elle m’a laissé prendre une distance de lectrice que je n’avais pas eue dans les autres.
Ceci étant dit, s’il n’y avait pas de comparaison, j’aurais aimé en bloc pour ce qu'elle dit de la relation père/fils notamment.
Mais finalement le fait de commenter celle-ci prouve qu’elle m’a moins prise dans son tourbillon émotif. Peut-être parce que je l’ai trouvée plus structurée (en apparence, les autres le sont aussi sans doute mais le montrent moins). Elle m’a laissé prendre une distance de lectrice que je n’avais pas eue dans les autres.
Ceci étant dit, s’il n’y avait pas de comparaison, j’aurais aimé en bloc pour ce qu'elle dit de la relation père/fils notamment.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Photographie 5
Merci beaucoup pour vos commentaires, pertinents et instructifs.
alex, tu peux te prémunir de cette gêne ou que sais-je qui semble t'amener à penser que je me trouverai vexé, outré de tes remarques ! Bien évidemment, je ne te lapiderai pas, toutes les critiques sont bonnes à prendre, d'autant plus les péjoratives. Ne te sens pas obligé de faire suivre tes "reproches" d'une éloge généralisée qui les compenserait — même si cette dernière me touche, bien sûr. Tu n'as, en toute honnêteté, nullement besoin de procéder ainsi. A l'inverse, j'apprécie beaucoup ta franchise.
Pour te répondre, elea, j'avais opté au départ pour cette présentation en "bloc" que tu aurais préférée ici ; je trouve également qu'elle correspond bien au sujet et au rythme qui lui est lié nécessairement. Mais on m'a souvent reproché justement de ne pas assez aérer mes textes, de pondre des pavés indigestes. Alors je tente d'y remédier ! De même pour la structure : c'est ce qui, selon beaucoup de lecteurs, me manque essentiellement.
Rêvelin, le futur se légitime ici par la distanciation qui s'opère avec le temps qui passe, le regard du père et de son fils sur leurs souvenirs communs et leurs agissements l'un envers l'autre, leur relation, une certaine brutalité sous-jacente qui s'éclaire une fois révolue ou reparaît sous une déclinaison différente une fois que l'enfant s'est détaché du père, ne le mythifie plus, le banalise, le rend bénin et ordinaire, par une manifestation du refoulé, de la déception et de l'orgueil — en gros. Le différenciel stylistique et narratif, de tonalité, pour reprendre ton terme, d'énonciation, bref, l'ambivalence que tu remarques, est volontaire. C'est un contraste que j'ai jugé bon de marquer pour le déroulement du texte, son balancement, et qui caractérise bien l'émotion du fils qui écrit au père, paradoxale et maladroite, entre submersion et analyse.
alex, tu peux te prémunir de cette gêne ou que sais-je qui semble t'amener à penser que je me trouverai vexé, outré de tes remarques ! Bien évidemment, je ne te lapiderai pas, toutes les critiques sont bonnes à prendre, d'autant plus les péjoratives. Ne te sens pas obligé de faire suivre tes "reproches" d'une éloge généralisée qui les compenserait — même si cette dernière me touche, bien sûr. Tu n'as, en toute honnêteté, nullement besoin de procéder ainsi. A l'inverse, j'apprécie beaucoup ta franchise.
Pour te répondre, elea, j'avais opté au départ pour cette présentation en "bloc" que tu aurais préférée ici ; je trouve également qu'elle correspond bien au sujet et au rythme qui lui est lié nécessairement. Mais on m'a souvent reproché justement de ne pas assez aérer mes textes, de pondre des pavés indigestes. Alors je tente d'y remédier ! De même pour la structure : c'est ce qui, selon beaucoup de lecteurs, me manque essentiellement.
Rêvelin, le futur se légitime ici par la distanciation qui s'opère avec le temps qui passe, le regard du père et de son fils sur leurs souvenirs communs et leurs agissements l'un envers l'autre, leur relation, une certaine brutalité sous-jacente qui s'éclaire une fois révolue ou reparaît sous une déclinaison différente une fois que l'enfant s'est détaché du père, ne le mythifie plus, le banalise, le rend bénin et ordinaire, par une manifestation du refoulé, de la déception et de l'orgueil — en gros. Le différenciel stylistique et narratif, de tonalité, pour reprendre ton terme, d'énonciation, bref, l'ambivalence que tu remarques, est volontaire. C'est un contraste que j'ai jugé bon de marquer pour le déroulement du texte, son balancement, et qui caractérise bien l'émotion du fils qui écrit au père, paradoxale et maladroite, entre submersion et analyse.
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