Sur la plage en été...

SUR LA PLAGE EN ÉTÉ….

Une petite bête qui monte, qui monte,qui monte… sur ton dos rougi par le soleil. Une timide brise passe, soulève quelques grains de sables dans une ronde enfantine. Un petit grain qui n’a rien demandé chasse promptement la petite bête sur ton dos. La petite bête n’a rien vu venir. Elle se retrouve soudain de nouveau sur le désert granuleux et découvre d’étranges visages autochtones cachés dans les profondeurs du sable. Le petit grain, lui, est bien embêté. Il se retrouve isolé dans l’immensité épidermique, englué, sur une goutte d’eau de mer qui a décidé de ne pas s’évaporer. Commence alors un combat épique, acharné entre la gouttelette et le petit grain. Finalement, la gouttelette s’évapore et le petit grain reprend sa ronde avec la brise qui ennuyée, après avoir fait le tour de la plage était revenue la saluer.
Paisiblement endormi, soudain tu te réveilles par la légère brise. Tu te retournes sur le dos et replonges dans le profond sommeil des longues journées d’été. Une petite bête qui monte, qui monte, qui monte… et plouf ! dans le nombril.

On sent que l'été approche. Un petit texte bien frai, qui me donne fortement envie d'aller à la plage
Je trouve cependant dommage le "et plouf ! dans le nombril" qui empêche l'effet cyclique que laissait pourtant supposer la reprise de la première phrase.

Bonsoir,

Une petite bête dans le nombril ! Quelle horreur ! Quelle importance ? Une histoire de nombril, une de plus ...

Amicalement,
midnightrambler

sally9394 a écrit:SUR LA PLAGE EN ÉTÉ….

Une petite bête qui monte, qui monte,qui monte… sur ton dos rougi par le soleil. Une timide brise passe, soulève quelques grains de sables dans une ronde enfantine. Un petit grain qui n’a rien demandé chasse promptement la petite bête sur ton dos. La petite bête n’a rien vu venir. Elle se retrouve soudain de nouveau sur le désert granuleux et découvre d’étranges visages autochtones cachés dans les profondeurs du sable. Le petit grain, lui, est bien embêté. Il se retrouve isolé dans l’immensité épidermique, englué, sur une goutte d’eau de mer qui a décidé de ne pas s’évaporer. Commence alors un combat épique, acharné entre la gouttelette et le petit grain. Finalement, la gouttelette s’évapore et le petit grain reprend sa ronde avec la brise qui ennuyée, après avoir fait le tour de la plage était revenue la saluer.
Paisiblement endormi, soudain tu te réveilles par la légère brise. Tu te retournes sur le dos et replonges dans le profond sommeil des longues journées d’été. Une petite bête qui monte, qui monte, qui monte… et plouf ! dans le nombril.

J'ai assez apprécié le côté léger, la minuscule anecdote, je trouve intéressant d'essayer d'écrire sur pas grand chose, mais ça implique de se concentrer sur la forme et c'es là que ça pèche, à mon avis : trop trop trop de petit et petite ! De répétitions !
Et soudain tu te réveilles par la légère brise me semble maladroit : on est réveillé par, mais on se réveille à cause de, (il suffirait d'inverser, d'ailleurs !)

Ceci dit le plouf dans le nombril donne le ton qui justifie (un peu) les répétitions de petit :
c'est quelque chose d'assez enfantin, et c'est ce qui lui donne un certain charme.

Pareil que Coline !
C’est joli, léger, j’aime bien l’idée mais comme c’est un texte court on remarque les petites imperfections.
J'aime beaucoup la chute dans le nombril.

Idée sympathique. Un bon insecticide permettrait d'éliminer ces bestioles.