J'ai cru croire que je croyais aimer
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Loreena Ruin
levaran82
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J'ai cru croire que je croyais aimer
https://www.youtube.com/watch?v=KGVeSKewnUg&NR=1
Du fourreau de l'amour j'extrais la dague lente.
J'ai aimé, je crois.
Des fesses de machine d'une femme automate dont les esprits varient. Des fossettes gluantes de baisers recouverts. Un sexe délicieux que j'aimais à manger.
J'ai cru aimer je crois.
Un jour, je me souviens, on voyageait ensemble et on voyait dans le ciel des formes de nuages qu'on trouvait belles. Toi tu m'as dit que tu imaginais des animaux, toujours, et moi je te disais que je les voyais aussi. En fait non, je me dois de te le dire : je ne les voyais pas! J'ai jamais rien compris au romantisme : J'exècre ; j'adore.
Je crois que j'ai aimé, j'ai cru.
Quand des hanches dessinent sur les miennes des cercles, quand j'enfouis mon visage en des lieux indécents, quand j'exulte en des bras, quand leurs jambes frissonnent ou quand ma langue inspecte.
J'ai cru croire que je croyais aimer.
Une femme, des femmes, les femmes, la Femme,
L'amour?
Je n'y entends rien. Sourd comme un pot, un sémaphore.
J'arpente en biais mes sentiments, je les découvre et les explore, mais en réalité c'est sûrement moi que j'aime à détester… peut-être pas?
À toi :
Tu n'es pas la première que je regarde dormir. Tu respires un peu, tendrement comme toi seule sait le faire (je m'en persuade!) et puis tu ne bouges pas. Tu as l'air sereine : comment fais-tu? Mais tu ne réponds pas! Dire qu'il y a une heure ou deux nous faisions l'amour et tu étais un fauve ou j'étais un varan. La violence est si belle quand elle se fait partage. Je te regarde ou te contemple, mais en moi une image tournique comme une orange : tu es un vitrail morcelé de lumière, ma délicieuse femme ou celle de quelqu'un d'autre. J'aimerais arrêter de croire les sornettes.
Tu te retournes, ouvres les yeux, me vois! Mon insomnie des sens tu ne l'éprouve pas, te rendors, te retournes. Toi comme moi, plaqué de sentiment, nous sommes tellement pareils. Aux autres! Je te vois, je me dis que tes dents, tes seins et toi vous êtes tous parfaits ; si seulement je trouvais l'interrupteur : te voir telle que tu es. Mais vous êtes mille femmes!
J'ai cru aimer.
J'ai cru.
Du fourreau de l'amour j'extrais la dague lente.
J'ai aimé, je crois.
Des fesses de machine d'une femme automate dont les esprits varient. Des fossettes gluantes de baisers recouverts. Un sexe délicieux que j'aimais à manger.
J'ai cru aimer je crois.
Un jour, je me souviens, on voyageait ensemble et on voyait dans le ciel des formes de nuages qu'on trouvait belles. Toi tu m'as dit que tu imaginais des animaux, toujours, et moi je te disais que je les voyais aussi. En fait non, je me dois de te le dire : je ne les voyais pas! J'ai jamais rien compris au romantisme : J'exècre ; j'adore.
Je crois que j'ai aimé, j'ai cru.
Quand des hanches dessinent sur les miennes des cercles, quand j'enfouis mon visage en des lieux indécents, quand j'exulte en des bras, quand leurs jambes frissonnent ou quand ma langue inspecte.
J'ai cru croire que je croyais aimer.
Une femme, des femmes, les femmes, la Femme,
L'amour?
Je n'y entends rien. Sourd comme un pot, un sémaphore.
J'arpente en biais mes sentiments, je les découvre et les explore, mais en réalité c'est sûrement moi que j'aime à détester… peut-être pas?
À toi :
Tu n'es pas la première que je regarde dormir. Tu respires un peu, tendrement comme toi seule sait le faire (je m'en persuade!) et puis tu ne bouges pas. Tu as l'air sereine : comment fais-tu? Mais tu ne réponds pas! Dire qu'il y a une heure ou deux nous faisions l'amour et tu étais un fauve ou j'étais un varan. La violence est si belle quand elle se fait partage. Je te regarde ou te contemple, mais en moi une image tournique comme une orange : tu es un vitrail morcelé de lumière, ma délicieuse femme ou celle de quelqu'un d'autre. J'aimerais arrêter de croire les sornettes.
Tu te retournes, ouvres les yeux, me vois! Mon insomnie des sens tu ne l'éprouve pas, te rendors, te retournes. Toi comme moi, plaqué de sentiment, nous sommes tellement pareils. Aux autres! Je te vois, je me dis que tes dents, tes seins et toi vous êtes tous parfaits ; si seulement je trouvais l'interrupteur : te voir telle que tu es. Mais vous êtes mille femmes!
J'ai cru aimer.
J'ai cru.
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Les déclinaisons du verbe aimer ; ou du verbe croire ? L'amour à facettes, clair obscur, fantasme et réalité.
en réalité c'est sûrement moi que j'aime à détester… peut-être pas? Peut-être pas, en effet. Une certaine amertume dans le ton il m'a semblé.
PS sans importance je pense : je n'ai pas écouté la chanson
en réalité c'est sûrement moi que j'aime à détester… peut-être pas? Peut-être pas, en effet. Une certaine amertume dans le ton il m'a semblé.
PS sans importance je pense : je n'ai pas écouté la chanson
Invité- Invité
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
J'aimerais lire le même genre de texte, écrit du point de vue d'une femme ; je trouve que ça manque un peu (du moins dans ce que j'ai pu lire ici et ailleurs) ou alors, quand il y en a, c'est clairement provocateur ou totalement mièvre... Et puis j'avoue en avoir un peu marre de lire, à chaque fois qu'il s'agit d'amour (ou presque) chez les hommes, des description d'ébats (ou des allusions aux ébats)... Une femme c'est autre chose qu'un trou, des fesses et des seins, tout de même ! J'ose espérer que la plupart d'entre nous ne voient pas les hommes comme des "queues" ambulantes...
Et puis, ce n'est pas parce que la plupart des femmes n'étalent pas leurs questionnements sur l'amour/le sexe dans les textes qu'elles n'en ont pas ; je veux dire par là que ce texte pourrait très bien être mis au féminin...
En dehors de ces remarques, qui n'ont pas grand chose à voir avec le texte, j'ai trouvé l'ensemble intéressant, et au final, les questionnements du locuteur sont assez proches de ceux que tout(e) amant(e) se pose un jour ou l'autre...
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Fourreau = vagina en latin. poncif.levaran82 a écrit:Du fourreau de l'amour j'extrais la dague lente.
se concevoir comme homme = faire du mal, percer la femme... poncif + ras-les-paquerettes. Si un homme aujourd'hui n'est pas capable de voir, penser, faire les choses autrement...levaran82 a écrit:la dague lente.
image de l'amour mécanique = putelevaran82 a écrit:Des fesses de machine
La donna è mobilelevaran82 a écrit:femme automate dont les esprits varient.
Qual pium'al vento
Muta d'accento
E di pensiero
E di pensiero
trad. : souvent femme varie. Là encore on fait dans l'originalité.
Désolé, à ce point, je raccroche.
Sans doute suis-je ringard. Mais au moins je crois qu'il est aujourd'hui révolutionnaire (eh oui) de défendre, partout, en tout, envers et contre tout (et tous) la dignité et l'égalité de la femme lorsque tant et temps voudraient en (re)faire la lie de l'humanité, l'esclave qui ferait (ô illusion!) que l'homme serait homme: cette préhistoire ridicule et eunuque de l'homme ne m'intéresse pas et de plus je trouve qu'elle n'a rien d'une grandeur pour l'homme. Et moins encore pour la femme.
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Merci Marvejols, d'avoir réussi à pointer du doigt ce qui m'a déplu dans le texte. Je ne parvenais pas à l'identifier exactement.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
M'est avis que si tu as aimé de la façon dont tu parles de l'amour et des femmes dans ce texte, tu as seulement cru aimer, en effet.
Invité- Invité
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
J'ai vraiment aimé. Il y a du déchet, du trop, du bancal et moi perso j'adore ça. Trouve que c'est ça qui rend un texte vivant. Quand c'est à peine décoffré. Quand c'est bien brut et bien baveux. Et puis le rythme, mine de rien, est très bon.
Non vraiment c'est pas mal du tout.
Non vraiment c'est pas mal du tout.
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
merci beaucoup a yoni qui a perçu un peu plus au delà des autres commentateurs, tout comme easter apparemment! en effet, on parle ici de désillusion. je suis content d'une réciprocité des sensibilités, perçue dans vos textes également(je tiens à le signaler)!
quant aux autres :
loreena : je suis, malheureusement, un homme... donc en effet, quand je parle c'est en tant qu'homme, et comme, malheureusement à nouveau, je suis hétérosexuel, c'est avec des femmes que j'ai vécu mes amours... de la à croire que je n'imaginasse pas que la réciprocité fût possible, c'est un pas que je n'ai pas franchi, mais que je suis content de voir que tu franchis allègrement dans son acception classique, en ceci que tu penses que je définis ma vision aux simples possesseurs de baloches ridicules : tu m'en vois fort aise, mais tu te trompes!
mervejols : ... à quoi j'ajoute... ! je ne sais vraiment pas quoi te dire d'autre tant je suis consterné.... de tout point de vue... commentes de façon constructive ou ne commentes pas, mais à mes yeux ici, en ce qui te concerne, je confirme mon propos! premièrement, tu analyse d'un point de vu latiniste (de bazar, convenons-en!) ma première phrase! preuve en est faite dès lors que tu ne saisis même pas le sens de l'inversion de la phrase et que ton esprit lubrique perçoit déjà une allusion sexuelle... c'est ton droit! mais ce n'est pas du tout le cas...
quant au poncif du fourreau, c'est l'amour que je décris comme objet contondant... je ne sais pas si tu es un homme ou une femme, mais je plains ta sexualité... tu la ramène à tout, ne peut t'en détacher et incrimine les autres des mêmes problématiques!
tu es vraiment bête, et tu insulte les péripatéticiennes, de surcroît! non seulement je les respecte! mais c'est l'amour automatique et usé de certains couples légitimes dont je parle... en ceci, il n'y a rien a voir avec la prostitution... peut être crois tu qu'employer un signe mathématique (si puissant soit-il que = !) t'arroge le droit de te croire savant, mais tu es simplement ridicule d'arrogance en me prêtant des opinions qui sont fausses.
femmes et varient dans la même phrases t’évoquent verdi! je suis ravi de voir que tu étales ta culture de comptoir pour prouver ton savoir.... mais sais tu que de grands auteur ont déjà comme toi associé dans la même phrase "sans doutes" et "ringard" (même si ici tu as raison!)? ce sont des choses qui par hasard arrivent, mais cela ne fait pas de toi pour autant un grand auteur, même si je suis ravi que tu me rappelle un livret d'opéra auquel je ne pensais pas et que tu me présente tes notions d'italien grâce au généreux savoir qu'on appelle ctrlC + ctrlV (ou pomme c - pomme v, je connais pas ta machine!) (preuve en est ta traduction approximative)!
ton espèce de pédoncule final est dénué de sens et en effet je le confirme tu es ringard, en ceci que tu ne comprend rien d'un texte qu'on te propose et que tu prend le droit d'en faire le commentaire! je suis ravi que tu aies raccroché après la première ligne et je déplore même que tu ne l'aies pas fait à la première lettre (tu m'aurais epargné ton commentaire, et j'aurais été content d'apprendre ton point de vue sur la lettre D)! Ton discours mièvre sur la condition de la femme est bien joli, tu séduiras sûrement grâce à icelui, mais tu n'as pas compris mon propos et te permets de manière présomptueuse de me prêter des propos machistes dont je ne suis pas, pour le moins et bien au contraire, porteur! Parles moi un peu du fond au lieu de te baser sur deux phrases, ou ne me parles pas! nous ne sommes pas dans un bar, et il n'y a pas ici à jouer au plus malin. merci.
pour conclure je relève que tu parles des femmes (pour qui tu sembles vouloir prendre parti, contre mon texte à tes yeux supposé misogyne) en utilisant la terminologie "la femme"... c'est très joli, mais je laisse aux lectrices le choix de définir ce qui est le plus irrespectueux entre mon texte ou l'interpellation d'un genre par un pronom généralisant...
quant aux autres :
loreena : je suis, malheureusement, un homme... donc en effet, quand je parle c'est en tant qu'homme, et comme, malheureusement à nouveau, je suis hétérosexuel, c'est avec des femmes que j'ai vécu mes amours... de la à croire que je n'imaginasse pas que la réciprocité fût possible, c'est un pas que je n'ai pas franchi, mais que je suis content de voir que tu franchis allègrement dans son acception classique, en ceci que tu penses que je définis ma vision aux simples possesseurs de baloches ridicules : tu m'en vois fort aise, mais tu te trompes!
mervejols : ... à quoi j'ajoute... ! je ne sais vraiment pas quoi te dire d'autre tant je suis consterné.... de tout point de vue... commentes de façon constructive ou ne commentes pas, mais à mes yeux ici, en ce qui te concerne, je confirme mon propos! premièrement, tu analyse d'un point de vu latiniste (de bazar, convenons-en!) ma première phrase! preuve en est faite dès lors que tu ne saisis même pas le sens de l'inversion de la phrase et que ton esprit lubrique perçoit déjà une allusion sexuelle... c'est ton droit! mais ce n'est pas du tout le cas...
quant au poncif du fourreau, c'est l'amour que je décris comme objet contondant... je ne sais pas si tu es un homme ou une femme, mais je plains ta sexualité... tu la ramène à tout, ne peut t'en détacher et incrimine les autres des mêmes problématiques!
tu es vraiment bête, et tu insulte les péripatéticiennes, de surcroît! non seulement je les respecte! mais c'est l'amour automatique et usé de certains couples légitimes dont je parle... en ceci, il n'y a rien a voir avec la prostitution... peut être crois tu qu'employer un signe mathématique (si puissant soit-il que = !) t'arroge le droit de te croire savant, mais tu es simplement ridicule d'arrogance en me prêtant des opinions qui sont fausses.
femmes et varient dans la même phrases t’évoquent verdi! je suis ravi de voir que tu étales ta culture de comptoir pour prouver ton savoir.... mais sais tu que de grands auteur ont déjà comme toi associé dans la même phrase "sans doutes" et "ringard" (même si ici tu as raison!)? ce sont des choses qui par hasard arrivent, mais cela ne fait pas de toi pour autant un grand auteur, même si je suis ravi que tu me rappelle un livret d'opéra auquel je ne pensais pas et que tu me présente tes notions d'italien grâce au généreux savoir qu'on appelle ctrlC + ctrlV (ou pomme c - pomme v, je connais pas ta machine!) (preuve en est ta traduction approximative)!
ton espèce de pédoncule final est dénué de sens et en effet je le confirme tu es ringard, en ceci que tu ne comprend rien d'un texte qu'on te propose et que tu prend le droit d'en faire le commentaire! je suis ravi que tu aies raccroché après la première ligne et je déplore même que tu ne l'aies pas fait à la première lettre (tu m'aurais epargné ton commentaire, et j'aurais été content d'apprendre ton point de vue sur la lettre D)! Ton discours mièvre sur la condition de la femme est bien joli, tu séduiras sûrement grâce à icelui, mais tu n'as pas compris mon propos et te permets de manière présomptueuse de me prêter des propos machistes dont je ne suis pas, pour le moins et bien au contraire, porteur! Parles moi un peu du fond au lieu de te baser sur deux phrases, ou ne me parles pas! nous ne sommes pas dans un bar, et il n'y a pas ici à jouer au plus malin. merci.
pour conclure je relève que tu parles des femmes (pour qui tu sembles vouloir prendre parti, contre mon texte à tes yeux supposé misogyne) en utilisant la terminologie "la femme"... c'est très joli, mais je laisse aux lectrices le choix de définir ce qui est le plus irrespectueux entre mon texte ou l'interpellation d'un genre par un pronom généralisant...
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Un texte, une expression peut se comprendre différemment selon les lecteurs, levaran... ton texte se veut provoquant, ou du moins, veut montrer ce que d'autres n'ont pas envie de voir/d'entendre : acceptes, du coup, que certains se disent choqués, outrés... c'est un peu normal vu le parti-pris, non ? Mais comme je l'ai dit à Yoni, il faut de tout en poésie, pour montrer le monde, le dire, y compris dans ses facettes les plus noires...
Après, tout est une question de savoir prendre ou non de la distance par rapport à un texte : certains y arrivent très bien, d'autre, comme moi, ont plus de mal... D'où ton impression de ne pas avoir été compris : certains vont adorer, d'autres émettre des réserves, d'autres se révolter... Mais bon ! Il faut assumer : dès l'instant où ton texte n'est pas plat, creux, et qu'il touche à des choses un peu (un peu, hein) tabous, tu auras ce genre de réactions ; je m'étonne que tu t'en étonnes ! ;-)
Après, tout est une question de savoir prendre ou non de la distance par rapport à un texte : certains y arrivent très bien, d'autre, comme moi, ont plus de mal... D'où ton impression de ne pas avoir été compris : certains vont adorer, d'autres émettre des réserves, d'autres se révolter... Mais bon ! Il faut assumer : dès l'instant où ton texte n'est pas plat, creux, et qu'il touche à des choses un peu (un peu, hein) tabous, tu auras ce genre de réactions ; je m'étonne que tu t'en étonnes ! ;-)
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 35
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Je me rallie à Yoni Wolf.
J'aime ce "foutoir" de sentiments et puis il y a beaucoup d'amour là dedans!
J'aime ce "foutoir" de sentiments et puis il y a beaucoup d'amour là dedans!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
tu as raison loreena qu'il faut être prêt à recevoir la critique,et en effet, je n'y suis (ça me paraît tomber sous le sens d'ailleurs) pas opposé. or, contrairement à ce que tu as perçu, ce texte ne se veut pas du tout provoquant... si tel était le cas, d'ailleurs, on pourait répondre à la provocation en ne l'appréciant pas, c'est un droit. non, ce qui me pose problème, c'est de tirer des conclusions sur ce que pense/est un auteur en tirant des conclusions fausse d'un minuscule extrait de texte. je trouve que d'avoir une "analyse" en se basant sur trois lignes et avec une compréhesion fausse qui plus est est un peu péremptoire...
ensuite, quant à aimer ou non un texte, il va de soi que les avis divergent...
à ce propos, merci à maryse d'amener à 2 le nombre de commentaire positifs! en effet, comme perçu, il y a plutôt dans ce texte beaucoup d'amour... mais peut-être présenté d'une manière moins limpide qu'un coucher de soleil observé par deux tourtereaux qui se contemplent en se disant qu'ils sont beaux : "amour rime avec toujours." lui dit-il ; "oh, mon prince, tu es un véritable poète!" lui répond-elle ; "cui-cui" entonnent les oiseaux" ; "smoutch smoutch" surenchérissent leurs bouches. (avec un petit peu de violon, aussi!)
ensuite, quant à aimer ou non un texte, il va de soi que les avis divergent...
à ce propos, merci à maryse d'amener à 2 le nombre de commentaire positifs! en effet, comme perçu, il y a plutôt dans ce texte beaucoup d'amour... mais peut-être présenté d'une manière moins limpide qu'un coucher de soleil observé par deux tourtereaux qui se contemplent en se disant qu'ils sont beaux : "amour rime avec toujours." lui dit-il ; "oh, mon prince, tu es un véritable poète!" lui répond-elle ; "cui-cui" entonnent les oiseaux" ; "smoutch smoutch" surenchérissent leurs bouches. (avec un petit peu de violon, aussi!)
levaran82- Nombre de messages : 145
Age : 42
Localisation : belgique
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
De l'intensité, du désespoir, et, je crois, un cheminement qui nous mène vers l'amour...
J'ai bien aimé :
"Du fourreau de l'amour j'extrais la dague lente."
"J'arpente en biais mes sentiments, je les découvre et les explore, mais en réalité c'est sûrement moi que j'aime à détester…"
"J'ai cru croire que je croyais aimer.
Une femme, des femmes, les femmes, la Femme,
L'amour?
Je n'y entends rien. Sourd comme un pot, un sémaphore.
peut-être pas?"
"tu es un vitrail morcelé de lumière"
"Toi comme moi, plaqué de sentiment"
Bonne continuation à vous:)
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 46
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: J'ai cru croire que je croyais aimer
Oui, effectivement, je me disais que votre texte était un très bel hymne pour ce dernier car c'est de l'amour avec un grand A dont vous parlez ici et que vous recherchez;)levaran82 a écrit:
en effet, comme perçu, il y a plutôt dans ce texte beaucoup d'amour...
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 46
Date d'inscription : 22/02/2010
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