Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
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mentor
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Laisse tomber, j'embarque pour l'amer hic du sud.
zenobi- Nombre de messages : 892
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Ok, si tout le monde est content on y va
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Roseau - Dominique.
Ici, les margouillats sont légions. Ca margouille de partout, ça passe derrière les affiches des murs, ça se faufile dans les clims, ça court sur les oreillers la nuit, ça fait peur aux filles. Mais c'est mignon avec leurs petits yeux en grains de caviar. Et surtout : c'est in-dis-pen-sa-ble ! Ca chope tous les petits insectes volants à leur portée !
Bref, faudrait encore juste qu'ils soient violets pour que le tableau soit complet.
Zut, j'oubliais : on est là où le dit le titre. Vous ne connaissez pas ? Pourtant ça gagne à être connu.
Une île comme je les aime, ni trop grande ni trop petite. Avec un océan vert émeraude autour, des fois bleu de méthylène, et même – en temps d'orage – violet foncé.
On est, Violette et moi, en train de siroter un ti-punch sur la terrasse de l'hôtel, devant la piscine au liner violet, paire de lunettes aux verres violets sur le nez, en se disant – mais sans se le dire - « ah si le temps pouvait ralentir ».
Violette prend quand même la parole. Oui, elle fait souvent ça. Surtout quand on a envie de silence...
Elle pose son verre et la question :
- Dis, mamour, tu as du feu ?
- Mamour... moi c'est Guy, pas Johnny... Tiens.
Et je lui tends ma boite d'allumettes planquée dans la même poche que le stylo-plume. Bel effort. Je vais pas en plus lui en gratter une, non ?
- Sois pas violent avec moi, mamour, tu sais que j'ai mal au crâne avec tous cet alcool, ce soleil.
- Ces vacances, ce luxe, ce farniente... Eh ! Tu vas pas encore te plaindre ? Enfile-toi encore une aspirine, ou alors tu te bouges un peu. La lessive, ça te dirait pas ? Doit rester un paquet d'Arielle dans la chambre. Faudrait quand même te remuer un minimum, t'as pris au moins 350 grammes depuis 15 jours qu'on est là.
- Regarde, il est pas mal le menu, non ? Et si on dînait ici ce soir ?
- Et voilà ! Encore bouffer ! Mais tu penses qu'à ça toi ! Tiens, il doit rester des bonbons, là, ça devrait suffire après tes cinq ti-punchs.
- Les violettes de Toulouse ? Mais tu sais que j'aime pas !
- Moi qui te les ai offertes à cause de ton prénom !
La prochaine fois, j'essaierai de sortir avec une bronzée, j'adore les caramels...
- Bon, allez, ma Violette, sois pas fâchée et viens, on pique une tête. Oublie les margouillats.
.
Ici, les margouillats sont légions. Ca margouille de partout, ça passe derrière les affiches des murs, ça se faufile dans les clims, ça court sur les oreillers la nuit, ça fait peur aux filles. Mais c'est mignon avec leurs petits yeux en grains de caviar. Et surtout : c'est in-dis-pen-sa-ble ! Ca chope tous les petits insectes volants à leur portée !
Bref, faudrait encore juste qu'ils soient violets pour que le tableau soit complet.
Zut, j'oubliais : on est là où le dit le titre. Vous ne connaissez pas ? Pourtant ça gagne à être connu.
Une île comme je les aime, ni trop grande ni trop petite. Avec un océan vert émeraude autour, des fois bleu de méthylène, et même – en temps d'orage – violet foncé.
On est, Violette et moi, en train de siroter un ti-punch sur la terrasse de l'hôtel, devant la piscine au liner violet, paire de lunettes aux verres violets sur le nez, en se disant – mais sans se le dire - « ah si le temps pouvait ralentir ».
Violette prend quand même la parole. Oui, elle fait souvent ça. Surtout quand on a envie de silence...
Elle pose son verre et la question :
- Dis, mamour, tu as du feu ?
- Mamour... moi c'est Guy, pas Johnny... Tiens.
Et je lui tends ma boite d'allumettes planquée dans la même poche que le stylo-plume. Bel effort. Je vais pas en plus lui en gratter une, non ?
- Sois pas violent avec moi, mamour, tu sais que j'ai mal au crâne avec tous cet alcool, ce soleil.
- Ces vacances, ce luxe, ce farniente... Eh ! Tu vas pas encore te plaindre ? Enfile-toi encore une aspirine, ou alors tu te bouges un peu. La lessive, ça te dirait pas ? Doit rester un paquet d'Arielle dans la chambre. Faudrait quand même te remuer un minimum, t'as pris au moins 350 grammes depuis 15 jours qu'on est là.
- Regarde, il est pas mal le menu, non ? Et si on dînait ici ce soir ?
- Et voilà ! Encore bouffer ! Mais tu penses qu'à ça toi ! Tiens, il doit rester des bonbons, là, ça devrait suffire après tes cinq ti-punchs.
- Les violettes de Toulouse ? Mais tu sais que j'aime pas !
- Moi qui te les ai offertes à cause de ton prénom !
La prochaine fois, j'essaierai de sortir avec une bronzée, j'adore les caramels...
- Bon, allez, ma Violette, sois pas fâchée et viens, on pique une tête. Oublie les margouillats.
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Dernière édition par mentor le Mer 13 Avr 2011 - 19:50, édité 1 fois
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Le premier est déjà livré que je n'ai pas encore commencé !
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
ah ben zut de zut de zut ! (triple onomatopée - et triple buse que je suis !), j'ai démarré trop vite sans voir que le thème était le supermarché !
tout faux !
considérez mon petit texte comme HS.
tout faux !
considérez mon petit texte comme HS.
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
J'allais finir, à 10h12, quand j'ai été attaqué par un spyware, ms tool remove!
La chiotte!
J'envoie donc ce que j'ai récupéré, sans relecture et un peu bâclé.
Ça avait pourtant bien commencé. Par un sourire. Je le lui avais rendu, le pourboire en sus, en ôtant mes lunettes de soleil, une paire de fausse ray bans achetée la veille au marché de Managua, histoire qu’elle apprécie mes yeux, mes yeux, c’est ce que j’ai de mieux. Le reste…
On était là, tous les deux, l’un contre l’autre, notre panier à roulette entre nous, un beau panier violet que j’avais déjà rempli d’un paquet de lessive, d’un stylo plume made in China emballé avec ses petites cartouches, violettes, aussi, d’un carnet à souche et de quelques bières fraîches.
Elle me souriait, donc. Et moi pareil, en retour. J’ai baissé les yeux, un peu gêné quand même par tant d’attention. Son panier débordait de légumes. Mes yeux sont remontés, bloqués un temps à mi chemin de ses hanches et de son visage. Arrêtés nets, pour être honnête, et, là, oups ! le terme de débordement semblait un doux euphémisme.
Quand je suis enfin parvenu à remonter, en sueur, premier de cordée, elle me souriait toujours, la main arrêtée à deux doigts d’un empilage de boites d’allumettes. Si j’avais pu, je le lui aurais dit, que pour l’embrasement, c’était déjà fait. Je me suis contenté de rosir. Sous le coup de soleil, ça ne devait pas trop se remarquer.
Une vieille chanson me courait dans la tête : « elle avait les seins un peu lourds/ et pas de mari aux alentours ». J’hésitais. La question de la langue, d’abord. Je veux dire la langue espagnole, la mienne, qui aurait eu tendance à pendre, je la tournais dans ma bouche, à défaut de mieux. J’ai rentré le ventre. Bombé un peu les pectoraux, enfin, bon, on se comprend. Et puis, hop ! je me suis lancé, j’ai plongé, double salto et plat garanti. Désignant mes bières, je lui ai fait comprendre que ce serait un bonheur, un honneur et tout ça, d’en siroter une avec elle. Ou deux.
Elle m’a encore souri. Elle a dit oui.
On est passé à la caisse, elle devant. Moi, derrière, les yeux sur son derrière. Rebondi, tendant son jean à craquer. Le mien aussi, par contrecoup. Si j’ose dire.
Ensuite, ensuite on s’est retrouvé dans ma voiture, moi au volant, les deux mains dessus et n’en croyant pas ma chance. Oui, vous vous dites que je ne suis pas un aigle. Que, vous, dans la même situation… Mais non. Vous auriez craqué, tout comme moi et votre belle raison serait, comme la mienne, partie en fumée, en volutes bleu-violet.
Elle m’indiquait le chemin, posant sa main aux ongles mauves sur mon avant-bras. Par inadvertance, elle l’a laissé reposer, sa main, sur ma cuisse.
Elle babillait, je n’y comprenais pas grand-chose, mais j’étais aux anges. Elle sentait la violette, la mangue et la sensualité. Elle transpirait un peu, aussi, bien sûr. Mais moins que moi.
On est arrivé chez elle. Elle m’a fait signe de m’installer. C’était petit, douillet. On a bu une bière. Puis deux. Puis elle nous a concocté un macua. Puis un deuxième…
Elle s’est absentée, de l’eau coulait, que j’imaginais ruisselant sur son corps. Elle est revenue, nuisette violette, cuisses nues. Un peu vulgaire, la nuisette, que j’ai pensé, avant de me traiter de petit con de français prétentiard. Elle avait un joint à la bouche. Bientôt, j’ai cessé de penser, la tête posée entre ses seins, enfouie, plus exactement.
Ensuite ? Ensuite, je ne sais plus.
Je me suis réveillé, blanc comme un cachet d’aspirine. J’ai entendu des pas, virils. J’ai enfilé fissa mon futal. Deux gars barraqués sont entrés. M’ont pris sous les aisselles, jeté dans ma bagnole dont l’autoradio avait disparu. Ils m’ont lancé ma chemise au visage, je n’ai même pas cherché mon portefeuille…
Bien sûr, j’ai eu du mal à uriner pendant quelque temps, mais, cette aventure, je vous le jure, aucun antibiotique ne me la fera oublier.
La chiotte!
J'envoie donc ce que j'ai récupéré, sans relecture et un peu bâclé.
Ça avait pourtant bien commencé. Par un sourire. Je le lui avais rendu, le pourboire en sus, en ôtant mes lunettes de soleil, une paire de fausse ray bans achetée la veille au marché de Managua, histoire qu’elle apprécie mes yeux, mes yeux, c’est ce que j’ai de mieux. Le reste…
On était là, tous les deux, l’un contre l’autre, notre panier à roulette entre nous, un beau panier violet que j’avais déjà rempli d’un paquet de lessive, d’un stylo plume made in China emballé avec ses petites cartouches, violettes, aussi, d’un carnet à souche et de quelques bières fraîches.
Elle me souriait, donc. Et moi pareil, en retour. J’ai baissé les yeux, un peu gêné quand même par tant d’attention. Son panier débordait de légumes. Mes yeux sont remontés, bloqués un temps à mi chemin de ses hanches et de son visage. Arrêtés nets, pour être honnête, et, là, oups ! le terme de débordement semblait un doux euphémisme.
Quand je suis enfin parvenu à remonter, en sueur, premier de cordée, elle me souriait toujours, la main arrêtée à deux doigts d’un empilage de boites d’allumettes. Si j’avais pu, je le lui aurais dit, que pour l’embrasement, c’était déjà fait. Je me suis contenté de rosir. Sous le coup de soleil, ça ne devait pas trop se remarquer.
Une vieille chanson me courait dans la tête : « elle avait les seins un peu lourds/ et pas de mari aux alentours ». J’hésitais. La question de la langue, d’abord. Je veux dire la langue espagnole, la mienne, qui aurait eu tendance à pendre, je la tournais dans ma bouche, à défaut de mieux. J’ai rentré le ventre. Bombé un peu les pectoraux, enfin, bon, on se comprend. Et puis, hop ! je me suis lancé, j’ai plongé, double salto et plat garanti. Désignant mes bières, je lui ai fait comprendre que ce serait un bonheur, un honneur et tout ça, d’en siroter une avec elle. Ou deux.
Elle m’a encore souri. Elle a dit oui.
On est passé à la caisse, elle devant. Moi, derrière, les yeux sur son derrière. Rebondi, tendant son jean à craquer. Le mien aussi, par contrecoup. Si j’ose dire.
Ensuite, ensuite on s’est retrouvé dans ma voiture, moi au volant, les deux mains dessus et n’en croyant pas ma chance. Oui, vous vous dites que je ne suis pas un aigle. Que, vous, dans la même situation… Mais non. Vous auriez craqué, tout comme moi et votre belle raison serait, comme la mienne, partie en fumée, en volutes bleu-violet.
Elle m’indiquait le chemin, posant sa main aux ongles mauves sur mon avant-bras. Par inadvertance, elle l’a laissé reposer, sa main, sur ma cuisse.
Elle babillait, je n’y comprenais pas grand-chose, mais j’étais aux anges. Elle sentait la violette, la mangue et la sensualité. Elle transpirait un peu, aussi, bien sûr. Mais moins que moi.
On est arrivé chez elle. Elle m’a fait signe de m’installer. C’était petit, douillet. On a bu une bière. Puis deux. Puis elle nous a concocté un macua. Puis un deuxième…
Elle s’est absentée, de l’eau coulait, que j’imaginais ruisselant sur son corps. Elle est revenue, nuisette violette, cuisses nues. Un peu vulgaire, la nuisette, que j’ai pensé, avant de me traiter de petit con de français prétentiard. Elle avait un joint à la bouche. Bientôt, j’ai cessé de penser, la tête posée entre ses seins, enfouie, plus exactement.
Ensuite ? Ensuite, je ne sais plus.
Je me suis réveillé, blanc comme un cachet d’aspirine. J’ai entendu des pas, virils. J’ai enfilé fissa mon futal. Deux gars barraqués sont entrés. M’ont pris sous les aisselles, jeté dans ma bagnole dont l’autoradio avait disparu. Ils m’ont lancé ma chemise au visage, je n’ai même pas cherché mon portefeuille…
Bien sûr, j’ai eu du mal à uriner pendant quelque temps, mais, cette aventure, je vous le jure, aucun antibiotique ne me la fera oublier.
zenobi- Nombre de messages : 892
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
c'est ça l'onomatopée ? :-))))zenobi a écrit:La chiotte!
Excellent ce texte, je ne l'ai pas lâché jusqu'au bout, j'aime cet humour qui prend le lecteur à témoin mais pas trop
j'ai lu sans me préoccuper une seconde des contraintes, c'est dire ;-)
mais j'en ai entendu quelques unes au passage quand même (je lis toujours à haute voix)
bon exo !
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
ah si, malgré tout, une petite maladresse à mon avis :
l’un contre l’autre, notre panier à roulette entre nous
ça m'a gêné, pas beaucoup
l’un contre l’autre, notre panier à roulette entre nous
ça m'a gêné, pas beaucoup
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Merci.
Je viens de relire, dans la fin, avant plantage spyware, j'avais placé magouiller.
Tant pis.
Je viens de relire, dans la fin, avant plantage spyware, j'avais placé magouiller.
Tant pis.
zenobi- Nombre de messages : 892
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
suis en train de chercher le zeugme
y en a un au moins ? ;-)
y en a un au moins ? ;-)
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Vertiges de l'amer
J’me présente, je m’appelle Henri. Je suis chanteur. Enfin, J’ETAIS chanteur. J’ai composé un unique tube il y a vingt ans, depuis, je rame sévère pour revenir dans les Charts mais ma barque prend l’eau et le top 50 la tangente.
J’ai connu la belle vie, les tournées, l’argent facile, les filles qui tombent comme à la saison des pluies, à se noyer dedans. Bref la vie en rose, ou en violine.
Aujourd’hui il me reste moins d’un kopek, alors que ma chanson a été reprise de nombreuses fois et est toujours connue un peu partout. Mais à l’époque j’étais naïf, sûr de devenir une star, et j’avais signé sans le lire un contrat de cendre. Il s’est envolé avec mes espoirs au premier coup de vent : une ado sirupeuse qui a débarqué telle une tornade et m’a renvoyé dans l’œil du cyclone. J’y tourbillonne encore, un peu hébété. Bref, je ne sais pas trop comment mon manager avait magouillé ça, mais toujours est-il que je n’ai jamais touché le moindre droit d’auteur. Je suis tombé de haut.
Aïtissa m’a ramassé et ramené chez elle, au Mali. On a vécu un temps d’amour et d’eau tiède, mais ça ne remplit pas le caddie. J’ai dû trouver un travail, ils étaient rares à se présenter. J’ai choppé le premier qui passait. Alors tous les matins, à la bourre, je cours vers le supermarché local pour aller exercer mon nouveau métier : animateur. J’ai une belle voix paraît-il, c’est du moins ce que m’a dit le directeur. Et aussi que les ménagères, les belles voix, ça les incite à consommer. Il n’avait pas tort, je dois même dire que parfois elles tâtent la marchandise. J’ai pourtant un costume ridicule mais qui permet de me reconnaitre entre les denrées, sauf parmi les aubergines, ça tombe bien, il n’y en a pas ici. Un beau costume violet, à paillettes. Avec la paire de lunettes assortie, aux verres teintés qui me colorent le monde en mauve, ça n‘arrange pas mon humeur noire.
Faut dire que des supermarchés à Bamako y en a pas beaucoup, alors pour concurrencer les petits commerces qui bouffent quasiment toute la part du gâteau, le patron a imaginé de l’animation. Il mise tout sur moi, c’est pour dire. « Tu seras le Claude François Malien » m’a-t-il dit à l’embauche. Ce n’était pas très malin de ma part d‘accepter mais il faut bien nourrir les petites graines que j‘ai semées dans le joli ventre d‘Aïtissa.
L’avantage c’est que je ne m’ennuie pas, parce qu’on vend absolument de tout : des paquets de lessive au stylo plume à encre violette (encore) en passant par les fourrures de volant en peau de zèbre et les boîtes d’allumettes humides. Je préférerais rester au chaud à siroter Aïtissa en me repassant en boucle les échos de ma gloire passée. Au lieu de ça, je postillonne dans un micro toute la journée pour vanter les mérites de produits dont je n’ai que faire. A force de crier l’article comme on appelle au secours, je collectionne les migraines et je suis le premier consommateur d’aspirine du coin. D’autant que le micro marche mal, il grésille, il pousse des petits cris à faire grincer les dents d’un mort, pire qu’une craie mal embouchée sur un tableau noir, criiii-iiii et j’ai envie de me taper la tête contre le micro. Bang !
Voilà où j’en suis docteur. Vous n’auriez pas un médicament qui rend aphone, que je puisse changer de métier ? Sinon je sens qu’un jour je vais griller un fusible et massacrer des tympans. Mais si je ne trouve pas une bonne raison de décrocher, c’est ma tendre moitié qui va m’étrangler avec le cordon ombilical. Je préfère encore me pendre avec mes cordes vocales.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Ce fut laborieux pour moi ce soir !
M'en vais vous lire pour me consoler...
M'en vais vous lire pour me consoler...
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Hors-sujet peut-être mais joli, Mentor. J’ai bien aimé ton jeu de friandises, et la sucrerie douce-amère des dialogues. Je crains de comprendre ce que sont les margouillats, ce qui me confirme, si besoin était, que je suis une fille, j’ai peur de ces bêtes-là !
Le paquet d’Arielle, c’est une liasse de ses poèmes ? :-))
Le paquet d’Arielle, c’est une liasse de ses poèmes ? :-))
elea- Nombre de messages : 4894
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Localisation : Au bout de mes doigts
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Feue mon inspiration
Laissez courir votre plume et faites nous voyager …Osez Annie, m’avait suggéré le Maitre de Cérémonie dans sa belle toge violette. Mettez nous la tête à l’envers et vos fantasmes noir sur blanc, avait insisté le grand gourou au séant pacifique,et aux poches sous les yeux , tandis que moi pas si fière, je me recroquevillais en rougissant et bleuissant comme une rosière à qui l’on dit des obscénités…. parlez nous de l’ile de Pâques de la Papouasie de la Mélanésie que sais je…
Moi la Mélanésie et la Papouasie ça me fait penser à un mélanome moisi.
L’ile de Pâques….Bof !
Oh mais j’y pense, dans deux jours les cloches sont censées passer et mes neveux seront bien déçus si …ils se retrouvent chocolat.
Non c’est moi la cloche. Me concentrer . Yes I can…Tiens je n’ai plus de canettes de ce délicieux jus de myrtilles que j’aime tant siroter tandis que je laisse mon esprit divaguer …et mes idées s’envoler
Pfff …Des heures qu’avec mon stylo plume j’erre entre nulle part et ailleurs en traçant de jolies arabesques à l’encre mauve doublés d’affreux zigouigouis en points d’interrogation, des heures que je dessine d’étranges trajectoires et d’improbables carrefours sur la page blanche de mes fantasmes en friche et en deshérence
…Non retirer de suite le mot improbable… Je n’ai pas d’idées mais je sais encore écrire.
Carrefour ? Euh , je ne me rappelle plus si c’est à Carrefour ou à Auchan que j’ai trouvé cette délectable boisson. Tiens, si je faisais ma liste de courses en attendant l’inspiration géniale ? Penser à racheter de la lessive la prochaine fois que j’arpenterai les grands espaces du consumérisme et les grandes surfaces du matérialisme pré apocalyptique au volant de mon caddie affamé…
Ben zut alors ! C’est la panne sèche. Plus d’encre dans la cartouche , plus de jus dans la bouteille , comment nourrir mon imagination famélique, mes cernes violacées violent assez le champ de mon intimité inhibée et de ma fatigue exhibée . Et si je buvais du vin pour tenir le coup et tordre le cou à mon incurie ? Allez osez Annie, un petit coup de rouge !Enfin façon de parler. C’est comme le chou rouge … aussi rouge que le raisin est blanc ou noir ! Oh je sens que l’alcool délie ma pensée, c’est drôle j’me sens de plus en plus …intelligente !
Eh bien voilà! M’imbiber jusqu’à plus soif…Puis revêtue de mon indignité et de ma nuisette violette, me finir à l’aspirine.
Ah le joli voyage sur mes lignes intérieures ! Foin du grand gourou avec ses flatteries et ses magouilles pour écrivains en herbe , ici nulle aubergine pour me verbaliser sur le parking de mes errances, pas de taxe d’aéroport, un voyage qui ménage mes économies ,et puis à l'arrivée, Morphée accueillante comme un supermarché avec ses néons qui clignotent dans la nuit ! Elle veut me prendre dans ses bras ….je m’enfonce dans sa bouche et dans le bush , un kangourou bien aimable me retire mes lunettes et les fourre dans sa poche, à côté d’une boite d’allumettes; quelque part un grand feu brûle, feue mon inspiration.
Moi la Mélanésie et la Papouasie ça me fait penser à un mélanome moisi.
L’ile de Pâques….Bof !
Oh mais j’y pense, dans deux jours les cloches sont censées passer et mes neveux seront bien déçus si …ils se retrouvent chocolat.
Non c’est moi la cloche. Me concentrer . Yes I can…Tiens je n’ai plus de canettes de ce délicieux jus de myrtilles que j’aime tant siroter tandis que je laisse mon esprit divaguer …et mes idées s’envoler
Pfff …Des heures qu’avec mon stylo plume j’erre entre nulle part et ailleurs en traçant de jolies arabesques à l’encre mauve doublés d’affreux zigouigouis en points d’interrogation, des heures que je dessine d’étranges trajectoires et d’improbables carrefours sur la page blanche de mes fantasmes en friche et en deshérence
…Non retirer de suite le mot improbable… Je n’ai pas d’idées mais je sais encore écrire.
Carrefour ? Euh , je ne me rappelle plus si c’est à Carrefour ou à Auchan que j’ai trouvé cette délectable boisson. Tiens, si je faisais ma liste de courses en attendant l’inspiration géniale ? Penser à racheter de la lessive la prochaine fois que j’arpenterai les grands espaces du consumérisme et les grandes surfaces du matérialisme pré apocalyptique au volant de mon caddie affamé…
Ben zut alors ! C’est la panne sèche. Plus d’encre dans la cartouche , plus de jus dans la bouteille , comment nourrir mon imagination famélique, mes cernes violacées violent assez le champ de mon intimité inhibée et de ma fatigue exhibée . Et si je buvais du vin pour tenir le coup et tordre le cou à mon incurie ? Allez osez Annie, un petit coup de rouge !Enfin façon de parler. C’est comme le chou rouge … aussi rouge que le raisin est blanc ou noir ! Oh je sens que l’alcool délie ma pensée, c’est drôle j’me sens de plus en plus …intelligente !
Eh bien voilà! M’imbiber jusqu’à plus soif…Puis revêtue de mon indignité et de ma nuisette violette, me finir à l’aspirine.
Ah le joli voyage sur mes lignes intérieures ! Foin du grand gourou avec ses flatteries et ses magouilles pour écrivains en herbe , ici nulle aubergine pour me verbaliser sur le parking de mes errances, pas de taxe d’aéroport, un voyage qui ménage mes économies ,et puis à l'arrivée, Morphée accueillante comme un supermarché avec ses néons qui clignotent dans la nuit ! Elle veut me prendre dans ses bras ….je m’enfonce dans sa bouche et dans le bush , un kangourou bien aimable me retire mes lunettes et les fourre dans sa poche, à côté d’une boite d’allumettes; quelque part un grand feu brûle, feue mon inspiration.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
oui :-)))elea a écrit:Le paquet d’Arielle, c’est une liasse de ses poèmes ? :-))
en fait c'était pour pas faire de pub à des voleurs ! j'ai entendu une info aujourd'hui sur une entente illicite entre plein de vendeurs de lessives, qui a duré des années pour entuber les consommateurs que nous sommes, ça m'a un peu énervé
A partir de demain, Violette lavera tout à l'eau claire :-))
violet voilé
Violet voilé
Un supermarché c’est partout pareil, un néon blafard qui clignote, un tapis roulant qui fait défiler l’inutile de nos vies et une caissière dont on ne croise jamais le regard.
Je m’étais encouru ici bercé des mille et une nuits vantées à grands coups de panneaux publicitaires sur lesquels une beauté dénudée de voiles transparents violets attirait le chaland, rimmel épais au coin de l’oeil. Mais au lieu de Shéhérazades je me retrouvais coincé dans une file de femmes anonymes, cherchant désespérément le moyen de planquer ma bouteille de Martini entre un paquet de lessive et un bambou porte-bonheur. Ce n’est pas que je bois, enfin un peu depuis que je suis arrivé à Fujairah, mais j’ai besoin d’un petit quelque chose à siroter qui me rappelle le vieux continent. Et le Martini, c’est de l’Italie concentrée, des terrasses ombragées au coeur des villes, des filles aux jambes nues. Putain, qu’est-ce que ça me manque tout ça ! J’aimerais pouvoir raconter qu’ici il y a une plage de sable blanc, un ciel d’un bleu se parant de mauve à l’orage, un monde nouveau qui se dessine. Mais derrière le volant de ma bétonneuse je ne vois que la poussière, celle qui arrache les poumons et s’incruste sous la peau, pénètre les yeux, même derrière les lunettes de soleil.
Et cette file immobile. Elle magouille quoi à sa caisse depuis une demi-heure la fantomette ? Vraiment marre de ce pays, de ses centres commerciaux bling-bling et de cet air conditionné qui vous oblige à porter le pull sous 40 degrés. Enfin mon tour, j’attrape un paquet de cigarettes sur le rayonnage en hauteur. Ça complétera la panoplie avec l’alcool. Et merde, pas de briquet. Comment on dit ça, fire ? « Have you some fire ? » J’ai toujours été nul en langues. La caissière esquisse un sourire derrière le pan de tissu noir qui lui cache la moitié du visage et me montre un stylo.
« Not this, fire » et je mime une allumette qu’on craque.
Imperturbable, elle continue à pointer mes articles, la boîte d’aspirine, les cacahuètes, un rasoir jetable... et tant pis pour le feu, j’attendrai d’être à l’appart pour m’en griller une.
Alors que je remets ma carte de banque dans mon portefeuille, elle me tend ma souche accompagnée d’une petite pochette d’allumettes au logo pourpre du Middle East Super Market.
Ce n’est que bien installé dans ma Toyota de location que je me suis rendu compte qu’elle avait tracé à l’encre violette son numéro de téléphone au dos du rabat. Finalement je vais peut-être rester encore un peu ici.
Un supermarché c’est partout pareil, un néon blafard qui clignote, un tapis roulant qui fait défiler l’inutile de nos vies et une caissière dont on ne croise jamais le regard.
Je m’étais encouru ici bercé des mille et une nuits vantées à grands coups de panneaux publicitaires sur lesquels une beauté dénudée de voiles transparents violets attirait le chaland, rimmel épais au coin de l’oeil. Mais au lieu de Shéhérazades je me retrouvais coincé dans une file de femmes anonymes, cherchant désespérément le moyen de planquer ma bouteille de Martini entre un paquet de lessive et un bambou porte-bonheur. Ce n’est pas que je bois, enfin un peu depuis que je suis arrivé à Fujairah, mais j’ai besoin d’un petit quelque chose à siroter qui me rappelle le vieux continent. Et le Martini, c’est de l’Italie concentrée, des terrasses ombragées au coeur des villes, des filles aux jambes nues. Putain, qu’est-ce que ça me manque tout ça ! J’aimerais pouvoir raconter qu’ici il y a une plage de sable blanc, un ciel d’un bleu se parant de mauve à l’orage, un monde nouveau qui se dessine. Mais derrière le volant de ma bétonneuse je ne vois que la poussière, celle qui arrache les poumons et s’incruste sous la peau, pénètre les yeux, même derrière les lunettes de soleil.
Et cette file immobile. Elle magouille quoi à sa caisse depuis une demi-heure la fantomette ? Vraiment marre de ce pays, de ses centres commerciaux bling-bling et de cet air conditionné qui vous oblige à porter le pull sous 40 degrés. Enfin mon tour, j’attrape un paquet de cigarettes sur le rayonnage en hauteur. Ça complétera la panoplie avec l’alcool. Et merde, pas de briquet. Comment on dit ça, fire ? « Have you some fire ? » J’ai toujours été nul en langues. La caissière esquisse un sourire derrière le pan de tissu noir qui lui cache la moitié du visage et me montre un stylo.
« Not this, fire » et je mime une allumette qu’on craque.
Imperturbable, elle continue à pointer mes articles, la boîte d’aspirine, les cacahuètes, un rasoir jetable... et tant pis pour le feu, j’attendrai d’être à l’appart pour m’en griller une.
Alors que je remets ma carte de banque dans mon portefeuille, elle me tend ma souche accompagnée d’une petite pochette d’allumettes au logo pourpre du Middle East Super Market.
Ce n’est que bien installé dans ma Toyota de location que je me suis rendu compte qu’elle avait tracé à l’encre violette son numéro de téléphone au dos du rabat. Finalement je vais peut-être rester encore un peu ici.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Bel exercice Zenobi. Il y a des appâts terribles dans les supermarchés ! J’ai bien aimé l’ambiance et surtout la manière de raconter. Le tout agrémenté par la chute qui donne une autre saveur au texte, plus acide.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Sarah Jessica Parker
Sarah Jessica Parker fait ses courses au supermarché Whole Food de Chelsea, New York. Hé ! hé ! Ben, moi aussi, je les fis là quand je fus à NYC. Comme elle, j’ai chaussé mes lunettes noires hyper couvrantes et j’ai baladé mon caddie dans les majestueuses travées. Comme elle, j’ai acheté des pommes. Bio et Incognito. Comme elle.
Puis, comme moi, pour me démarquer, j’ai cherché le rayon des poudres à lessiver. J’ai couru, parcouru. Peine perdue. Recouru, re-parcouru. Pain perdu. Y EN AVAIT PAS. J’aurais dû m’en douter, vu l’enseigne, qu’ils auraient que de la bouffe.
Je l’aurais rencontrée, je le lui aurais demandé, à Sarah Jessica Parker, où c’était-y qu’elle se fournissait en poudre. Dans un drugstore may be, qu’elle m’aurait répondu. Mais, ce devait pas être mon jour car elle était pas là, Sarah Jessica Parker. Ou bien, si ça se trouve je l’avais croisée sans la reconnaître because sa tenue d’incognito. Pourtant cette tenue, je l’ai déjà vue sur le Web. C’est pas n’importe quoi ! De haut en bas : Bonnet de laine fushia à pompon, lunettes noires susdites, petite veste en cuir indigo, jupette parme ultra courte à volants, bas lilas et bottes de daim mauve. Oh ! mais, elle a du goût, Sarah Jessica Parker. Pour le camaïeu. Normal. La célébrité, moi je dis, ça ce travaille. Faut déjà être à la hauteur de son double prénom. Comment tu t’appelles ? Euh, Jessica Sarah Park… Oup’s ! Sarah Jessica Parker. C’est un métier, pas une sinécure ! Pas comme certains disent, magouilles, baisouilles & C°.
Bref. Quand je suis sortie du Whole Food de Chelsea, New York, je suis entrée dans le premier bar venu où j’ai siroté un Whisky. Je souriais. A la tienne Sarah ! Un autre. A la tienne, Jessica ! Je souriais de plus belle. Et once again. A la tienne Park... en fouillant dans mon sac à la recherche des dollars pour payer l’addition, ma main en est ressortie toute bleue. Et mouise ! Mon Parker avait coulé.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Quelles belles pirouettes Rebecca, j’admire ça, je ne sais pas faire. Me laisser porter par les pensées que l’exercice m’inspire, mais j’ai bien aimé me laisser porter par les tiennes. Un peu mélancoliques, avec de belles images et un chouette océan pacifique revisité "à la Rebecca".
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
elle avait les seins un peu lourds/ et pas de mari aux alentours
. Elle sentait la violette, la mangue et la sensualité
. Elle sentait la violette, la mangue et la sensualité
zenobi- Nombre de messages : 892
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Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Ah bien, il y a des trucs sympas. Je lis tout aujourd'hui, mais je commente demain.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
toi aussi tu féminises Morphée ?Rebecca a écrit:Morphée accueillante comme un supermarché avec ses néons qui clignotent dans la nuit ! Elle veut me prendre dans ses bras
comme moi, pendant des années
et j'ai été bien déçu quand j'ai appris qu'il avait un truc, au même endroit que moi...
:-)
J'aime toujours autant tes jeux avec les mots, Reb, tu y excelles
délire
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Elea
les supermarchés attirent la convoitise, en Amérique du sud ou en Afrique.
Bonne pioche, et le caddie plein.
les supermarchés attirent la convoitise, en Amérique du sud ou en Afrique.
Bonne pioche, et le caddie plein.
zenobi- Nombre de messages : 892
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Je vous lis tous avant d'aller au dodo ...Mais je commenterai plus tard , je suis crevette !
Merci abstract pour cet exo pas facile facile , je suis sure de me régaler en voyant comment vous avez utilisé ces contraintes.
Enervant zenobi d'avoir ce genre de problème en plein exo ! Je compatis...Mais ce que j'ai commencé à survoler de ton texte a l'air pas mal du tout.
A plus.Faites de beaux rêves.
Merci abstract pour cet exo pas facile facile , je suis sure de me régaler en voyant comment vous avez utilisé ces contraintes.
Enervant zenobi d'avoir ce genre de problème en plein exo ! Je compatis...Mais ce que j'ai commencé à survoler de ton texte a l'air pas mal du tout.
A plus.Faites de beaux rêves.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
texte d'actu :-))abstract a écrit:Violet voilé
sont voilées les caissières "là bas" ? sans doute
ça coule tout seul, c'est gentil, pas vu les contraintes à part quand le narrateur grappille ses achats.
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Décidemment les rencontres au supermarché ça inspire ! J’aime beaucoup ton texte Abstract. Une touche de rose, en forme de numéro de téléphone, dans un univers sombre. Très bien mené.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Elles y sont normalement toutes Mentor. Enfin, je crois il est tard.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
ça, ça me rappelle un écrivain célèbre :-))Kilis a écrit:mouise !
en revanche, l'écrivain en question n'aime pas les chutes
sauf celles de reins
;-)
Bref, ton texte à toi, là, il file son train en douceur et avec du style, s'il vous plait. Oui, du style, un style, ton style. Et c'est pas rien.
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
belle nuit, Reb, m'en vais voir ce qui mijote en cuisine ;-)Rebecca a écrit:Faites de beaux rêves.
à moins qu'on attende encore quelqu'un ?
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Je suppose qu'elles sont voilées puisque les hôtesses à l'aéroport l'étaient.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Excellent Kilis, ça fait du bien de te lire à nouveau. J’avais presque oublié ton art de raconter en peu de mots, tes touches d’humour et l’intelligence de l’utilisation des contraintes. J’aime beaucoup, du début, en passant par la tenue jubilatoire, et jusqu’au détail du parker final.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Bonne nuit à tous et à Mentor qui est en plein jour.
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
ah, alors pas vu le zeugme.abstract a écrit:Elles y sont normalement toutes Mentor. Enfin, je crois il est tard.
bien planqué
;-)
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Merci pour la soirée Abstract, difficile mais chouette exercice et ce fut bon de vous lire.
Belle nuit à tous.
Belle nuit à tous.
elea- Nombre de messages : 4894
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
pas vraiment, à 18h environ tous les soirs, c'est nuit, boum !abstract a écrit:Mentor qui est en plein jour.
donc...
:-)))
belle nuit
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
J'avais dit 'une figure de style minimum' , trois pour les plus courageux... caramba je suis démasquée, je ne suis pas courageuse !
abstract- Nombre de messages : 1127
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
oups, pardon ! voulais pas te dénoncer !abstract a écrit: caramba je suis démasquée, je ne suis pas courageuse !
:-)))
Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Ils se tiennent bien, ces exos. Vous ai tous lus avec plaisir. Vous commenterai demain. Pour l'heure m'en vais dodoter.
Bonne Nuit tous les lapins !
Bonne Nuit tous les lapins !
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exo live ce mercredi 13 avril 2011 à 20h15
Avertissement : je ne connais pas grand chose aux figures de style, et en lisant vos écrits, j'ai du mal à les chercher, par contre j'adore voir ce qu'en peu de temps vous parvenez à faire.
Mentor, parti trop vite, certes, le premier jet est bien goûteux.Et le violet bien présent.
Zenobi, bravo ! de la première ligne à la dernière c'est un régal.
elea, le départ semble un peu laborieux, comme tu le dis,la suite est meilleure, a partir de "faut dire que des supermarchés..etc"
Rébecca, quel brio, les montées d'adrénaline te stimuleraient-elles ? être aussi inspirée par le manque d'inspiration, chapeau !
Abstract, des vapeurs poétiques dans ce texte, et un fil d'histoire bien mené
Kilis, -pas facile après toutes ces lectures de commenter- j'ai bien aimé le côté langage de la rue, décalé et les pirouettes d'idées.
Je suis toujours époustouflée de vous voir écrire en si peu de temps(pas vérifié les consignes, je ne sais pas faire, juste apprécier le résultat)
merci pour le bon moment passé à vous lire ce matin, en relevant la tête tout devient mauve.
Mentor, parti trop vite, certes, le premier jet est bien goûteux.Et le violet bien présent.
Zenobi, bravo ! de la première ligne à la dernière c'est un régal.
elea, le départ semble un peu laborieux, comme tu le dis,la suite est meilleure, a partir de "faut dire que des supermarchés..etc"
Rébecca, quel brio, les montées d'adrénaline te stimuleraient-elles ? être aussi inspirée par le manque d'inspiration, chapeau !
Abstract, des vapeurs poétiques dans ce texte, et un fil d'histoire bien mené
Kilis, -pas facile après toutes ces lectures de commenter- j'ai bien aimé le côté langage de la rue, décalé et les pirouettes d'idées.
Je suis toujours époustouflée de vous voir écrire en si peu de temps(pas vérifié les consignes, je ne sais pas faire, juste apprécier le résultat)
merci pour le bon moment passé à vous lire ce matin, en relevant la tête tout devient mauve.
Invité- Invité
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