Herbier des jours gris et roses
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Herbier des jours gris et roses
Herbier des jours gris et roses
J’ouvre le livre qui s’écrit sous ma plume incertaine.
Graphies contrastées ; pattes de mésange
............................ou empreintes de dinosaure.
Selon le jour et l’humeur j’accueille mes oiseaux des îles
............................ou je contemple seule le vol des nocturnes.
Rire du pic vert ou pluie d’oiseaux morts. Quelle sera la moisson du jour ?
Peu importe l’heure avancée, je rêve de voyages qui se détournent de mon chemin.
Je suis sous la lampe dont la lumière prolonge l’espérance du jour
Je suis sous ma nuit où perle la rosée des mots de miel et le souvenir de corps épicés.
Je suis faite de ces liens qui toujours m’ont retenue,
de ces mains qui m’ont prise
...........................alors que je ne pensais que fuir,
..............................................................alors que je ne voulais que m’appartenir.
Je suis faite de vent, de sable, de couleurs, de gênes de hasard.
Libre d’offrir mon amitié sans crainte d’être possédée
Libre d’aller et venir
Libre de donner et recevoir ce que je désire
Je me rêvais Libre
Je n’ai pas su féconder ma vie du pollen de mes attentes ;
je récolte ce que je n’ai jamais voulu semer
et, seule dans ma nuit, j’entends le cours de mes délires.
Chaque jour devrait écrire sa page de joies ; ma poésie je veux l’ignorer.
Je troque mes mots insipides contre des fleurs du jardin de l’oubli
que je rassemblerai dans un herbier perpétuel.
Ai-je vraiment voulu naître libre ?
Lentement je tente d’apprivoiser le bonheur
mais le bonheur évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
J’ouvre le livre qui s’écrit sous ma plume incertaine.
Graphies contrastées ; pattes de mésange
............................ou empreintes de dinosaure.
Selon le jour et l’humeur j’accueille mes oiseaux des îles
............................ou je contemple seule le vol des nocturnes.
Rire du pic vert ou pluie d’oiseaux morts. Quelle sera la moisson du jour ?
Peu importe l’heure avancée, je rêve de voyages qui se détournent de mon chemin.
Je suis sous la lampe dont la lumière prolonge l’espérance du jour
Je suis sous ma nuit où perle la rosée des mots de miel et le souvenir de corps épicés.
Je suis faite de ces liens qui toujours m’ont retenue,
de ces mains qui m’ont prise
...........................alors que je ne pensais que fuir,
..............................................................alors que je ne voulais que m’appartenir.
Je suis faite de vent, de sable, de couleurs, de gênes de hasard.
Libre d’offrir mon amitié sans crainte d’être possédée
Libre d’aller et venir
Libre de donner et recevoir ce que je désire
Je me rêvais Libre
Je n’ai pas su féconder ma vie du pollen de mes attentes ;
je récolte ce que je n’ai jamais voulu semer
et, seule dans ma nuit, j’entends le cours de mes délires.
Chaque jour devrait écrire sa page de joies ; ma poésie je veux l’ignorer.
Je troque mes mots insipides contre des fleurs du jardin de l’oubli
que je rassemblerai dans un herbier perpétuel.
Ai-je vraiment voulu naître libre ?
Lentement je tente d’apprivoiser le bonheur
mais le bonheur évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Herbier des jours gris et roses
"de gênes de hasard."-> est-ce bien la gêne ou plutôt le gène ?
"Je n’ai pas su féconder ma vie du pollen de mes attentes ;" j'adore ce vers !
"
Ai-je vraiment voulu naître libre ?
Lentement je tente d’apprivoiser le bonheur
mais le bonheur évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
"
est la partie que je préfère, car perso, les "Je" me font un peu fuir.
La mise en forme sert bien le texte, les alinéas sont particulièrement bienvenus dans
"
de ces mains qui m’ont prise
...........................alors que je ne pensais que fuir,
..............................................................alors que je ne voulais que m’appartenir.
Je suis faite de vent, de sable, de couleurs, de gênes de hasard.
"
"Je n’ai pas su féconder ma vie du pollen de mes attentes ;" j'adore ce vers !
"
Ai-je vraiment voulu naître libre ?
Lentement je tente d’apprivoiser le bonheur
mais le bonheur évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
"
est la partie que je préfère, car perso, les "Je" me font un peu fuir.
La mise en forme sert bien le texte, les alinéas sont particulièrement bienvenus dans
"
de ces mains qui m’ont prise
...........................alors que je ne pensais que fuir,
..............................................................alors que je ne voulais que m’appartenir.
Je suis faite de vent, de sable, de couleurs, de gênes de hasard.
"
Invité- Invité
Re: Herbier des jours gris et roses
Je suis partagée entre la sympathie que m'inspire la sincérité quasi adolescente de ce poème et l'agacement devant une telle accumulation de "je"
C'est sans doute pour cette raison que la partie que j'ai préférée est celle-ci :
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
En tout cas j'aime le champ lexical de ce poème, qui me paraît plus simple plus lumineux, débarrassé du lexique pseudo scientifique ou philosophique qui m'ont souvent gênée en alourdissant certains de tes textes
C'est sans doute pour cette raison que la partie que j'ai préférée est celle-ci :
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
...................................tout en dedans
celui-là ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse.
En tout cas j'aime le champ lexical de ce poème, qui me paraît plus simple plus lumineux, débarrassé du lexique pseudo scientifique ou philosophique qui m'ont souvent gênée en alourdissant certains de tes textes
Re: Herbier des jours gris et roses
Eclaircie, Arielle, je vais revoir ce poème en supprimant des "je".
"gênes" est intentionnel, mais ce n'est peut-être pas heureux.
Merci pour vos critiques.
"gênes" est intentionnel, mais ce n'est peut-être pas heureux.
Merci pour vos critiques.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Herbier des jours gris et roses
Eclaircie et Arielle ont un peu raison même si je veux passer outre et n'y voir que le beau.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Herbier des jours gris et roses
J'ai revu le poème. J'ai essayé de garder le même état d'esprit. Cette seconde version est sûrement moins spontanée, j'espère malgré tout qu'elle parlera autant au lecteur.
2 - Herbier des jours gris et roses
J’ouvre le livre qui s’écrit sous ma plume incertaine.
Graphies contrastées ; pattes de mésange ou empreintes de dinosaure.
Selon le jour et l’humeur j’accueille mes oiseaux des îles
…………………………………………......................ou je contemple seule le vol des nocturnes.
Rire du pic vert ou pluie d’oiseaux morts. Quelle sera la moisson du jour ?
Peu importe l’heure avancée ;
les songes de voyage se détournent de mon chemin
la lumière de la lampe prolonge l’espérance du jour
la nuit intensifie le miel des mots et l’épice des souvenirs, jusqu’au matin des perles de rosée.
Le corps tissé par les liens accordés, caressé par des mains aimantes
le corps - cocon-paysage – ensemencé de vent, de sable, de couleurs, de brumes de hasard
vogue vers l’amitié sans crainte d’être possédé, vers la douceur du donner et du recevoir.
Il se rêve libre d’aller et venir, mais a-t-il jamais voulu naître libre ?
L’obscurité affine le cœur, le prépare à l’écoute des soupirs
et la vie prolonge son cours
négligeant les essences qu’elle a malencontreusement semées
fécondant les lendemains du pollen de ses attentes.
Chaque jour devrait écrire sa page de joies ;
le poète en a conscience qui troque ses mots – insipides -
contre les fleurs du jardin de l’oubli
Il les rassemble dans son herbier perpétuel
et lentement tente d’apprivoiser le bonheur.
Le bonheur – pourtant - évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
..................................tout en dedans
ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse
.
2 - Herbier des jours gris et roses
J’ouvre le livre qui s’écrit sous ma plume incertaine.
Graphies contrastées ; pattes de mésange ou empreintes de dinosaure.
Selon le jour et l’humeur j’accueille mes oiseaux des îles
…………………………………………......................ou je contemple seule le vol des nocturnes.
Rire du pic vert ou pluie d’oiseaux morts. Quelle sera la moisson du jour ?
Peu importe l’heure avancée ;
les songes de voyage se détournent de mon chemin
la lumière de la lampe prolonge l’espérance du jour
la nuit intensifie le miel des mots et l’épice des souvenirs, jusqu’au matin des perles de rosée.
Le corps tissé par les liens accordés, caressé par des mains aimantes
le corps - cocon-paysage – ensemencé de vent, de sable, de couleurs, de brumes de hasard
vogue vers l’amitié sans crainte d’être possédé, vers la douceur du donner et du recevoir.
Il se rêve libre d’aller et venir, mais a-t-il jamais voulu naître libre ?
L’obscurité affine le cœur, le prépare à l’écoute des soupirs
et la vie prolonge son cours
négligeant les essences qu’elle a malencontreusement semées
fécondant les lendemains du pollen de ses attentes.
Chaque jour devrait écrire sa page de joies ;
le poète en a conscience qui troque ses mots – insipides -
contre les fleurs du jardin de l’oubli
Il les rassemble dans son herbier perpétuel
et lentement tente d’apprivoiser le bonheur.
Le bonheur – pourtant - évite l'homme heureux
celui qui a déjà le ciel dans la tête
et le feu au fond du cœur
..................................tout en dedans
ne cherche pas au dehors
les franges d'un monde meilleur
quand le soir arrive
il sourit à l'avenir
ses mots taisent
la transparence
frileuse
.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Herbier des jours gris et roses
L'impression qui m'avait déjà effleurée dans ta première version est encore accentuée ici : J'ai le sentiment d'un poème dans le poème comportant deux sujets différents. L'un parlant de la transcription du vécu, l'autre des bienfaits de la nuit "la nuit intensifie le miel des mots" "L’obscurité affine le cœur"
Toute cette partie concernant la nuit pourrait, à mon avis, faire l'objet d'un autre texte, elle constitue un poème à part entière
Peu importe l’heure avancée ;
les songes de voyage se détournent de mon chemin
la lumière de la lampe prolonge l’espérance du jour
la nuit intensifie le miel des mots et l’épice des souvenirs, jusqu’au matin des perles de rosée.
Le corps tissé par les liens accordés, caressé par des mains aimantes
le corps - cocon-paysage – ensemencé de vent, de sable, de couleurs, de brumes de hasard
vogue vers l’amitié sans crainte d’être possédé, vers la douceur du donner et du recevoir.
Il se rêve libre d’aller et venir, mais a-t-il jamais voulu naître libre ?
L’obscurité affine le cœur, le prépare à l’écoute des soupirs
et la vie prolonge son cours
négligeant les essences qu’elle a malencontreusement semées
fécondant les lendemains du pollen de ses attentes.
l"Herbier des jours gris et roses" n'en paraîtrait que plus épuré, plus concentré sur sa "moisson"
Mais ce n'est qu'un avis personnel bien entendu !
Toute cette partie concernant la nuit pourrait, à mon avis, faire l'objet d'un autre texte, elle constitue un poème à part entière
Peu importe l’heure avancée ;
les songes de voyage se détournent de mon chemin
la lumière de la lampe prolonge l’espérance du jour
la nuit intensifie le miel des mots et l’épice des souvenirs, jusqu’au matin des perles de rosée.
Le corps tissé par les liens accordés, caressé par des mains aimantes
le corps - cocon-paysage – ensemencé de vent, de sable, de couleurs, de brumes de hasard
vogue vers l’amitié sans crainte d’être possédé, vers la douceur du donner et du recevoir.
Il se rêve libre d’aller et venir, mais a-t-il jamais voulu naître libre ?
L’obscurité affine le cœur, le prépare à l’écoute des soupirs
et la vie prolonge son cours
négligeant les essences qu’elle a malencontreusement semées
fécondant les lendemains du pollen de ses attentes.
l"Herbier des jours gris et roses" n'en paraîtrait que plus épuré, plus concentré sur sa "moisson"
Mais ce n'est qu'un avis personnel bien entendu !
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