Mon Pays
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Mon Pays
J’ai un rêve, celui de voyager. Pour moi les frontières n’ont pas de sens. Après tout, le monde est le monde, non ? De quel droit le découpons nous de quelques lignes invisibles pour s’approprier des terres imaginaires ?
Chez moi, je m’ennuie, tout est routine, recommencement. Chez eux, tout est nouveauté. Un paysage, dans mon pays, est un paysage. Là bas, c’est une ode à la beauté, une peinture vivante saisissante qui me transporte plus loin que ses montagnes.
Chez moi, je me vois revenir pour me ressourcer, ou mourir. Au loin, je vis, j’apprends, on me donne, je donne. L’argent n’a d’importance, il n’est que du métal dont la valeur n’a que d’égal la vanité des hommes. Je préfère vivre des richesses du monde que celle de Babylone !
Malgré tout ce que je peux en dire, mon pays, je l’aime. En grandissant je l’ai détesté, cette pérégrination inlassable me fatiguait au plus au point. J’ai eu l’occasion de changer d’air, une petite année. Si peu, mais tant quand l’enseignement est riche… J’ai pu apprendre à apprécier mon pays loin de lui, et même le regretter.
Las de cette distance qui me séparait de mon amour insulaire, j’y suis retourné, la fleur au fusil, ne sachant si elle devait pencher à droite ou à gauche. Finalement, mes craintes se sont bien réalisées, après quelques temps la monotonie s’est réinstallée tranquillement, sans même que je la combatte. De toute façon à quoi bon ? Ce pays est fait pour moi, mais non pas pour y construire une maison. Grandir là bas ? Oui, sans hésiter, notre tranquilité de vie est la chose que le monde nous offre quand nous sommes jeunes. Mais il sait que cela en épuisera certains, alors il nous donne ensuite l’envie de voyager, de découvrir. A jamais je lui serai reconnaissant pour l’ouverture d’esprit qu’il m’a donné, Mon Pays.
En tout cas, si ce n’est pas une maison que je construirai, c’est avec certitude que j’y creuserai ma tombe. Je désire retourner à ma Terre Mère, celle qui m’a fait naitre, celle qui m’a donné son air, son eau, sa nourriture. Ici, après avoir vu là bas, je serai apaisé. Quand le Pays reprendra mon corps et âme, alors j’aurai des souvenirs à lui offrir, des marques sur mon corps, une âme pure.
Mon Pays, je ne pars pas pour T’abandonner, je pars pour T’aimer. Pays, je ne viens pas à vous pour vous posséder, je viens pour vous découvrir et apporter ce que j’ai en moi.
< Après publication de 3 textes simultanément, prière de ne plus poster en catégorie PROSE avant le 16 mai, merci.
La Modération >
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Chez moi, je m’ennuie, tout est routine, recommencement. Chez eux, tout est nouveauté. Un paysage, dans mon pays, est un paysage. Là bas, c’est une ode à la beauté, une peinture vivante saisissante qui me transporte plus loin que ses montagnes.
Chez moi, je me vois revenir pour me ressourcer, ou mourir. Au loin, je vis, j’apprends, on me donne, je donne. L’argent n’a d’importance, il n’est que du métal dont la valeur n’a que d’égal la vanité des hommes. Je préfère vivre des richesses du monde que celle de Babylone !
Malgré tout ce que je peux en dire, mon pays, je l’aime. En grandissant je l’ai détesté, cette pérégrination inlassable me fatiguait au plus au point. J’ai eu l’occasion de changer d’air, une petite année. Si peu, mais tant quand l’enseignement est riche… J’ai pu apprendre à apprécier mon pays loin de lui, et même le regretter.
Las de cette distance qui me séparait de mon amour insulaire, j’y suis retourné, la fleur au fusil, ne sachant si elle devait pencher à droite ou à gauche. Finalement, mes craintes se sont bien réalisées, après quelques temps la monotonie s’est réinstallée tranquillement, sans même que je la combatte. De toute façon à quoi bon ? Ce pays est fait pour moi, mais non pas pour y construire une maison. Grandir là bas ? Oui, sans hésiter, notre tranquilité de vie est la chose que le monde nous offre quand nous sommes jeunes. Mais il sait que cela en épuisera certains, alors il nous donne ensuite l’envie de voyager, de découvrir. A jamais je lui serai reconnaissant pour l’ouverture d’esprit qu’il m’a donné, Mon Pays.
En tout cas, si ce n’est pas une maison que je construirai, c’est avec certitude que j’y creuserai ma tombe. Je désire retourner à ma Terre Mère, celle qui m’a fait naitre, celle qui m’a donné son air, son eau, sa nourriture. Ici, après avoir vu là bas, je serai apaisé. Quand le Pays reprendra mon corps et âme, alors j’aurai des souvenirs à lui offrir, des marques sur mon corps, une âme pure.
Mon Pays, je ne pars pas pour T’abandonner, je pars pour T’aimer. Pays, je ne viens pas à vous pour vous posséder, je viens pour vous découvrir et apporter ce que j’ai en moi.
< Après publication de 3 textes simultanément, prière de ne plus poster en catégorie PROSE avant le 16 mai, merci.
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kupaa- Nombre de messages : 4
Age : 34
Date d'inscription : 30/04/2011
Re: Mon Pays
Je t'imagine capable de resserrer les trois exercices dans un seul texte plus dense.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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