Vers insensés...
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Vers insensés...
Lune claire de tes jours
Tu espères et je cours...
Soleil noir de mes nuits
Je t'appelle et tu fuis...
A noter, paradoxe, l'existence du fil pour textes courts en section poésie : https://vosecrits.1fr1.net/t3432-quatrains-fragments-petites-choses
La modération
Tu espères et je cours...
Soleil noir de mes nuits
Je t'appelle et tu fuis...
A noter, paradoxe, l'existence du fil pour textes courts en section poésie : https://vosecrits.1fr1.net/t3432-quatrains-fragments-petites-choses
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paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
Lune noire de mes jours
Je t'appelle et tu cours...
Soleil clair de tes nuits
Tu espères et je fuis...
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Tu espères et je fuis...
Phylisse- Nombre de messages : 963
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Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Vers insensés...
Oui...
c'est possible aussi!!! Merci de votre proposition stimulante!!!
c'est possible aussi!!! Merci de votre proposition stimulante!!!
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
C'est tout mignon comme comptine !
Manque peut-être une ou deux strophes à coller entre chaque refrain, non ?
click click
Manque peut-être une ou deux strophes à coller entre chaque refrain, non ?
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Invité- Invité
Re: Vers insensés...
Les deux versions sont courtes et grandes. Loin, bien loin de la comptine. Vers insensés ou Sens Inversés ?
Re: Vers insensés...
A la modération, j'ai noté le lien pour les textes courts...
A Vincent M., je n'ai pas pensé et conçu ces vers comme une comptine... ni une chanson. Ils sont sensés se suffirent à eux-même!
Le thème de l'amour impossible et des relations paradoxale entre les êtres est trop grave pour être le sujet d'une comptine.
A Marvejols, le titre "vers insensés" m'est venu en pensant au caractère assez fou d'une relation d'amour où chacun se fuit en s'aimant.
Mais "sens inversé" est bien aussi, puisque je me suis effectivement amusé avec les oxymores...
Le fait que ces vers soient "courts" est voulu, car cela renforce le côté circulaire de ces relations paradoxales.
A Vincent M., je n'ai pas pensé et conçu ces vers comme une comptine... ni une chanson. Ils sont sensés se suffirent à eux-même!
Le thème de l'amour impossible et des relations paradoxale entre les êtres est trop grave pour être le sujet d'une comptine.
A Marvejols, le titre "vers insensés" m'est venu en pensant au caractère assez fou d'une relation d'amour où chacun se fuit en s'aimant.
Mais "sens inversé" est bien aussi, puisque je me suis effectivement amusé avec les oxymores...
Le fait que ces vers soient "courts" est voulu, car cela renforce le côté circulaire de ces relations paradoxales.
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
-Un jeu sur les oxymores qui tourne un peu court à mon goût.
-Le rythme 7/7 puis 6/6 me surprend un peu
-Enfin je trouve plutôt ardue la prononciation de "tu espè/reu/ zé/ je cours"
Sur un poème aussi court, cela fait pas mal de bémols ! Désolée mais je n'ai pas vraiment accroché.
Re: Vers insensés...
``Le thème de l'amour impossible et des relations paradoxale entre les êtres est trop grave pour être le sujet d'une comptine``
Difficile de parler de relations paradoxales entre les êtres, lorsque les vers sont tous au masculin...
Vers insensés, vers inversés!!!! Je dirais plutôt vers déversés (sourire)
Difficile de parler de relations paradoxales entre les êtres, lorsque les vers sont tous au masculin...
Vers insensés, vers inversés!!!! Je dirais plutôt vers déversés (sourire)
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 77
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Vers insensés...
gaeli a écrit:``Le thème de l'amour impossible et des relations paradoxale entre les êtres est trop grave pour être le sujet d'une comptine``
Difficile de parler de relations paradoxales entre les êtres, lorsque les vers sont tous au masculin...
Vers insensés, vers inversés!!!! Je dirais plutôt vers déversés (sourire)
Je comprends bien que des textes ne plaisent pas - il m'arrive d'en lire ici pour lesquels je n'éprouve aucune attirance- .
Cependant, vous mettez un sourire après une insulte... drôle de façon de concevoir vos commentaires.
Je ne comprends pas en quoi le fait d'avoir des rimes masculines rend "difficile de parler de relations paradoxales entre les êtres". Pourriez-vous m'expliquer, Gaeli?
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
Désolée que vous preniez mon commentaire comme une insulte. C'était de l'humour pour moi...et je m'en excuse.
Pour ce qui est des rimes masculines, je faisais juste un rapport prosodique: Pour un vers masculin, un vers féminin... Il est vrai que le rapport entre les êtres est beaucoup plus compliqué que cela...
Bonne journée
Pour ce qui est des rimes masculines, je faisais juste un rapport prosodique: Pour un vers masculin, un vers féminin... Il est vrai que le rapport entre les êtres est beaucoup plus compliqué que cela...
Bonne journée
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 77
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Vers insensés...
Vers tout simplement sensés.
Les rimes masculines ne changent rien à cet amour confus.
Un texte tiré des tripes.
Les rimes masculines ne changent rien à cet amour confus.
Un texte tiré des tripes.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Vers insensés...
Arielle a écrit:-Le rythme 7/7 puis 6/6 me surprend un peu
-Enfin je trouve plutôt ardue la prononciation de "tu espè/reu/ zé/ je cours"
gaeli a écrit:Pour ce qui est des rimes masculines, je faisais juste un rapport prosodique: Pour un vers masculin, un vers féminin... Il est vrai que le rapport entre les êtres est beaucoup plus compliqué que cela...
Je me demande si l'on ne mélange pas tout en voulant à tout prix des régularités, du classique (!) et des rimes féminines/masculines : il me semble qu'il s'agit tout simplement de vers modernes en 6 qui, si l'on ne veut pas mettre de la prosodie classique partout et en tout, se lisent fort bien ainsi :
Lune clair' de tes jours
Tu espèr' et je cours...
Soleil noir de mes nuits
Je t'appelle et tu fuis...
a fortiori si l'on veut bien être sensible au fait que le retour à mi-vers de clair/espères/noir propose un rythme ternaire et donc une césure qui induit la suspension du "eu" à espères et à t'appelle...
Puis-je proposer en hommage à l'auteur une version en italien (en ennéasyllabes - attention : diérèse naturelle à tu-o, tu-a, mi-ié, I-io) ?
Luna chiara nel tuo giorno
Nella speranza tua vado
Nero sol nelle mie notti
Io ti chiamo e tu fuggi
Re: Vers insensés...
Je trouve que ça fait un peu skyblog, là, quand même.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Vers insensés...
Ah les commentaires de commentaires ! Chacun sa lecture Marvejols...
A ce petit jeu je pourrais vous répondre ici :
"une césure qui induit la suspension du "eu" à espères et à t'appelle..."
...qu'il n'est pas question de "eu" avec "t'appelle" qui se fond tout naturellement avec "et"
et nous pinaillerions à qui mieux mieux en oubliant le poème et son auteur ;-)
A ce petit jeu je pourrais vous répondre ici :
"une césure qui induit la suspension du "eu" à espères et à t'appelle..."
...qu'il n'est pas question de "eu" avec "t'appelle" qui se fond tout naturellement avec "et"
et nous pinaillerions à qui mieux mieux en oubliant le poème et son auteur ;-)
Re: Vers insensés...
Si l'on peut CITER les commentaires sur VosE c'est que c'est autorisé me semble-t-il, et où d'ailleurs serait le dialogue si l'on ne pouvait un minimum réagir aux commentaires (il est vrai que ces derniers pourraient être masqués et non-citables, visibles de l'auteur seulement. Ce pourrait être un choix). Personnellement je lis avec attention les commentaires et je m'en nourris. Je pense être loin sur ce cas d'avoir "oublié le poème et son auteur". Acceptez simplement que l'on ne partage pas forcément votre "non accrochage" sur un texte. L'abstention est d'ailleurs toujours possible.
Re: Vers insensés...
Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie.
Gérard de Nerval. Extrait de El desdichado
Je sais bien que la longueur ne fait pas la qualité, mais, sur le thème, je me régale mieux chez Nerval.
La psychanalyste Julia Christeva a écrit tout un bouquin sur la mélancolie qui s"appelle Soleil Noir, justement. L'oxymore y est parfaitement développée:
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l'objet aimé et perdu.
Il est illustré notamment par la statue du Christ mort de Holbein...du profond, du lourd.
Mais après tout 4 vers peuvent suffire à un deuil, tant mieux
Le Prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie.
Gérard de Nerval. Extrait de El desdichado
Je sais bien que la longueur ne fait pas la qualité, mais, sur le thème, je me régale mieux chez Nerval.
La psychanalyste Julia Christeva a écrit tout un bouquin sur la mélancolie qui s"appelle Soleil Noir, justement. L'oxymore y est parfaitement développée:
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l'objet aimé et perdu.
Il est illustré notamment par la statue du Christ mort de Holbein...du profond, du lourd.
Mais après tout 4 vers peuvent suffire à un deuil, tant mieux
Re: Vers insensés...
Elle disparait en semblant,
Machiavélique.
Dehors les flocons blancs
Et la dynamite.
(cherchez pas à comprendre)
Fauve noir, vous êtes censé faire ici des commentaires clairs, en lien direct avec le texte. Merci de vous abstenir à l'avenir de ce genre d'intervention inutile.
La modération
Machiavélique.
Dehors les flocons blancs
Et la dynamite.
(cherchez pas à comprendre)
Fauve noir, vous êtes censé faire ici des commentaires clairs, en lien direct avec le texte. Merci de vous abstenir à l'avenir de ce genre d'intervention inutile.
La modération
Fauve noir- Nombre de messages : 147
Age : 33
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Vers insensés...
Elle a pointé son doigt vers le ciel
Puis a montré son aisselle.
Puis a montré son aisselle.
Fauve noir- Nombre de messages : 147
Age : 33
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Vers insensés...
Denis a écrit:Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie.
Gérard de Nerval. Extrait de El desdichado
Je sais bien que la longueur ne fait pas la qualité, mais, sur le thème, je me régale mieux chez Nerval.
La psychanalyste Julia Christeva a écrit tout un bouquin sur la mélancolie qui s"appelle Soleil Noir, justement. L'oxymore y est parfaitement développée:
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l'objet aimé et perdu.
Il est illustré notamment par la statue du Christ mort de Holbein...du profond, du lourd.
Mais après tout 4 vers peuvent suffire à un deuil, tant mieux
Hum, je ne prétends pas un seul instant lutter avec De Nerval...
Que vous "vous régaliez mieux chez De Nerval" est tout à votre honneur, Denis!
Merci pour votre référence à Julia Kristeva (et non
Euh, Fauve noir, malgré votre injonction de ne pas chercher à comprendre, je m'interroge néanmoins sur la pertinence de vos vers ici, sans qu'il soit question de leur qualité intrinsèque...
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
paradoxe a écrit:Euh, Fauve noir, malgré votre injonction de ne pas chercher à comprendre, je m'interroge néanmoins sur la pertinence de vos vers ici...
La relation entre vos Vers Insensés et ceux de Fauve Noir se trouve à mon avis tout bêtement dans "ELLE".
Re: Vers insensés...
Putain faut arrêter avec le soleil noir! Stop! C'est déjà fait, faut trouver autre chose. Je n'ai pas non plus aimé la lune claire.
Les oxymores c'est bien, certes, mais aujourd'hui il faut en trouver d'autre.
Je n'ai vraiment pas accroché.
Les oxymores c'est bien, certes, mais aujourd'hui il faut en trouver d'autre.
Je n'ai vraiment pas accroché.
saturation au "soleil noir"...
Yoni Wolf a écrit:Putain faut arrêter avec le soleil noir! Stop! C'est déjà fait, faut trouver autre chose. Je n'ai pas non plus aimé la lune claire.
Les oxymores c'est bien, certes, mais aujourd'hui il faut en trouver d'autre.
Je n'ai vraiment pas accroché.
Oui, je peux comprendre cette effet de saturation au "soleil noir"...
En même temps, je ne faisais que m'amuser à utiliser cet oxymore, bien connu en effet, utilisé par De Nerval (Les Chimères, 1854) et Hugo (Les Contemplations, 1856), Baudelaire, "Le désir de peindre, Le spleen de Paris, 1862), entre autres.
On pourrait se demander si les uns et les autres avaient connaissance de l'usage de "soleil noir" par leurs confrères. Auquel cas, Pourquoi l'ont ils utilisés? Faudrait-il alors leur en tenir grief?
Prenons la métaphore de la musique : si je m'interdis "aujourd'hui" d'utiliser la gamme pentatonique car il "faut en trouver d'autre", je m'interdis de jouer le blues... Après tout, si on continue dans cette logique d'innovation nécessaire, à quoi ça sert de jouer un blues en mi mineur, cela a déjà été fait par des générations de bluesmen, Robert Johnson, BB King, Albert Collins et Jimi Hendrix!!!??? J'ai envie de répondre "et alors?"... Si j'ai envie de jouer du blues? Tout dépend de la façon dont on utilise ces gammes, ou en l'occurrence, cette figure, ce motif oxymorique.
Je faisais juste quelques aphorismes versifiés, en utilisant cette figure (trop) connue de soleil noir qui me fascine (c'est superbe, une éclipse!!!)...
Voilà...
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Vers insensés...
Paradoxe, je vous suis totalement sur le refus de l'injonction (quelle qu'elle soit) et sur un certain terrorisme du très anglo-saxon "toujours innover" (only new is beautifull ). Votre démonstration avec le blues est imparable.
Je me demande si cette insistance sur le motif du soleil noir (plus récemment on a aussi le soleil vert) n'aurait pas plutôt qu'un rapport avec les éclipses, somme toute trop banales pour faire évènement, un rapport avec le charbon dont c'est la pleine période de développement au XIXè s. et qui -on a du mal à l'imaginer de nos jours mais il suffit de se rappeler les façades noires de Paris- saturait le ciel des villes de fumées et de noirceur. Les urbains ont du parfois avoir le sentiment de perdre la lumière (le ciel pèse comme un couvercle...) ou que l'homme la rendait noire (une grande peur du XIXè? comme il y aurait au XXè la grande peur de la lumière blanche atomique). A moins qu'il n'y ait à ce soleil noir une origine alchimique (noir = carbone = brillant = lumière pure = soleil). Cela me donne envie d'aller y voir, d'abord chez Pastoureau (chapitre du noir), chez Durand (les structures anthropologiques de l'imaginaire), chez Marsile Ficin et al.
La première strophe du Spleen (un mot anglais, tiens, le pays du smog...) :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
paradoxe a écrit: "soleil noir"... cet oxymore, bien connu en effet, utilisé par De Nerval (Les Chimères, 1854) et Hugo (Les Contemplations, 1856), Baudelaire, "Le désir de peindre, Le spleen de Paris, 1862), entre autres.
Je me demande si cette insistance sur le motif du soleil noir (plus récemment on a aussi le soleil vert) n'aurait pas plutôt qu'un rapport avec les éclipses, somme toute trop banales pour faire évènement, un rapport avec le charbon dont c'est la pleine période de développement au XIXè s. et qui -on a du mal à l'imaginer de nos jours mais il suffit de se rappeler les façades noires de Paris- saturait le ciel des villes de fumées et de noirceur. Les urbains ont du parfois avoir le sentiment de perdre la lumière (le ciel pèse comme un couvercle...) ou que l'homme la rendait noire (une grande peur du XIXè? comme il y aurait au XXè la grande peur de la lumière blanche atomique). A moins qu'il n'y ait à ce soleil noir une origine alchimique (noir = carbone = brillant = lumière pure = soleil). Cela me donne envie d'aller y voir, d'abord chez Pastoureau (chapitre du noir), chez Durand (les structures anthropologiques de l'imaginaire), chez Marsile Ficin et al.
La première strophe du Spleen (un mot anglais, tiens, le pays du smog...) :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
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