Isaac et Rebecca
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Isaac et Rebecca
1er Tableau
Rebecca
Traversant un désert fait de sable et de roche,
Rebecca soupirait et la gourde à sa hanche
Balançait doucement et de droite et de gauche
Sous la marche alanguie de sa chamelle blanche.
« Comment est son visage et quel timbre a sa voix ?
La couleur de ses yeux a-t-elle un ton chaud, froid ?
Et lorsqu’ils l’étudient, est-ce que les gens voient
Une âme généreuse, un cœur honnête et droit ? »
Elle pensait à Lui, Lui qui devait l’attendre,
Lui dont Eliézer avait dépeint les traits,
Pour cet homme inconnu elle accepta de prendre
Ces chemins escarpés que ses pieds rencontraient.
« Jeune fille, il est tel qu’un lys dans la vallée,
Il embaume le lieu où résident nos tentes.
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains, à ses pieds comme un rameau qu’on ente. »
« Il a le bleu regard de l’agneau qui va paître,
Un regard bleu où bout un ciel mêlé d’argent.
— Mais il aussi l’œil dur du lion contre ces maîtres
Qui brutalisent leur bétail, leurs champs, leurs gens. —»
Rébecca était jeune, on l’appelât ainsi
Car ses yeux ténébreux étaient comme deux pièges
Qui capturaient le cœur et le laissait transi
Comme un peuple affamé par un roi qui l’assiège.
Ses traits étaient si fins qu’un poète a pu dire,
Comparant leur dessin à de l’orfèvrerie
Qu’il n’était point d’ouvrage en or dans tout l’Ophir
Qu’on ne voyait ternir devant cette égérie.
Son cœur aimant et doux formant une couronne
Comme un feu de fondeur efface un petit feu
Enlevait au soleil l’éclat de sa personne,
De son nimbe d’or pur en éclairant les yeux.
On dit que le soleil, orgueilleux, s’offusqua
Etant mis de coté par cet astre vivant
De n’être qu’un reflet dans l’œil de Rebecca
Et qu’on entend le soir sa plainte dans le vent.
2e Tableau
Isaac
Isaac sanglotait à l’entrée de sa tente,
Son chagrin étant lourd, il désira marcher;
Aussi il se leva, et dévala la pente,
Afin d’aller plus bas s’asseoir sur un rocher.
Il voulait être seul, et répandre son cœur,
Avec pour confidents le ciel et la nature ;
Il avait soif d’ouïr la voix de son Seigneur,
Comme un petit agneau a faim de sa pâture.
Sa mère n’étant plus, son âme inconsolée
Souffrait de ce fardeau, mais il fallait bien vivre ;
Lever enfin sa tête, et le deuil envolé,
Regoûter à ces joies et aux vins qui enivrent !
Une fois que ses pleurs eurent cessé leur course
Le long de ses deux joues, il remercia son Dieu,
De donner à tout homme un but et une source :
Il regarda au ciel, et il se sentit mieux.
Alors il crut entendre une rumeur au loin,
Entre songe et mirage : un bruit dans le désert ;
Une voix retentit par les dunes d’airain,
Une voix bien connue, la voix d’Eliézer...
3e tableau
SONNET
C’est par un clair-obscur, quand chantent sous les toiles
L’haleine des dormeurs que la rosée éveille
Qu’Isaac se leva enlever aux étoiles
Leur reste de lumière avant l’aube vermeille.
La lune ressemblait à une faux d’argent
Dans le champ étoilé où la nuit bleue sombra
L’homme la contemplait tout en s’imaginant
Cet amour en suspens qui lui tendait les bras...
Il voyait en esprit la bouche d’une femme
Et oublia le deuil et les larmes amères
Dans ces nuages noirs qui soudain s’enflammèrent.
Lorsqu' il ferma les yeux, laissant aller son âme
Aux rumeurs du matin ; au loin dans le désert
Il vit se former un nuage de poussière.
Rebecca
Traversant un désert fait de sable et de roche,
Rebecca soupirait et la gourde à sa hanche
Balançait doucement et de droite et de gauche
Sous la marche alanguie de sa chamelle blanche.
« Comment est son visage et quel timbre a sa voix ?
La couleur de ses yeux a-t-elle un ton chaud, froid ?
Et lorsqu’ils l’étudient, est-ce que les gens voient
Une âme généreuse, un cœur honnête et droit ? »
Elle pensait à Lui, Lui qui devait l’attendre,
Lui dont Eliézer avait dépeint les traits,
Pour cet homme inconnu elle accepta de prendre
Ces chemins escarpés que ses pieds rencontraient.
« Jeune fille, il est tel qu’un lys dans la vallée,
Il embaume le lieu où résident nos tentes.
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains, à ses pieds comme un rameau qu’on ente. »
« Il a le bleu regard de l’agneau qui va paître,
Un regard bleu où bout un ciel mêlé d’argent.
— Mais il aussi l’œil dur du lion contre ces maîtres
Qui brutalisent leur bétail, leurs champs, leurs gens. —»
Rébecca était jeune, on l’appelât ainsi
Car ses yeux ténébreux étaient comme deux pièges
Qui capturaient le cœur et le laissait transi
Comme un peuple affamé par un roi qui l’assiège.
Ses traits étaient si fins qu’un poète a pu dire,
Comparant leur dessin à de l’orfèvrerie
Qu’il n’était point d’ouvrage en or dans tout l’Ophir
Qu’on ne voyait ternir devant cette égérie.
Son cœur aimant et doux formant une couronne
Comme un feu de fondeur efface un petit feu
Enlevait au soleil l’éclat de sa personne,
De son nimbe d’or pur en éclairant les yeux.
On dit que le soleil, orgueilleux, s’offusqua
Etant mis de coté par cet astre vivant
De n’être qu’un reflet dans l’œil de Rebecca
Et qu’on entend le soir sa plainte dans le vent.
2e Tableau
Isaac
Isaac sanglotait à l’entrée de sa tente,
Son chagrin étant lourd, il désira marcher;
Aussi il se leva, et dévala la pente,
Afin d’aller plus bas s’asseoir sur un rocher.
Il voulait être seul, et répandre son cœur,
Avec pour confidents le ciel et la nature ;
Il avait soif d’ouïr la voix de son Seigneur,
Comme un petit agneau a faim de sa pâture.
Sa mère n’étant plus, son âme inconsolée
Souffrait de ce fardeau, mais il fallait bien vivre ;
Lever enfin sa tête, et le deuil envolé,
Regoûter à ces joies et aux vins qui enivrent !
Une fois que ses pleurs eurent cessé leur course
Le long de ses deux joues, il remercia son Dieu,
De donner à tout homme un but et une source :
Il regarda au ciel, et il se sentit mieux.
Alors il crut entendre une rumeur au loin,
Entre songe et mirage : un bruit dans le désert ;
Une voix retentit par les dunes d’airain,
Une voix bien connue, la voix d’Eliézer...
3e tableau
SONNET
C’est par un clair-obscur, quand chantent sous les toiles
L’haleine des dormeurs que la rosée éveille
Qu’Isaac se leva enlever aux étoiles
Leur reste de lumière avant l’aube vermeille.
La lune ressemblait à une faux d’argent
Dans le champ étoilé où la nuit bleue sombra
L’homme la contemplait tout en s’imaginant
Cet amour en suspens qui lui tendait les bras...
Il voyait en esprit la bouche d’une femme
Et oublia le deuil et les larmes amères
Dans ces nuages noirs qui soudain s’enflammèrent.
Lorsqu' il ferma les yeux, laissant aller son âme
Aux rumeurs du matin ; au loin dans le désert
Il vit se former un nuage de poussière.
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 44
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: Isaac et Rebecca
Non de non. Moi cette poésie narrative, d'antan et de maintenant, me touche vraiment. J'y reviendrai. Chut lisons.
Des beautées oubliés
....Je vous avais dit que je reviendrai, et c'est un peu pour m'insurger : 59 lectures seulement après une semaine, je ne comprends pas. Faut-il fuir à ce point la narration et la haïr pour faire poésie? Pourquoi se forcer à oublier ce qui fut premier dans la poésie, à savoir les mnémotechniques de la narration, ces rythmes, ces phases, ces répons, et plus tard ces rimes, qui tous soutiennent la mémoire de l'aède en son récit. Ce n'est pas parce que la poésie aura défriché d'autres terrains que celui de la narration qu'il faut à jamais bannir celle-ci.
....On a ici des tableaux successifs, comme des actes de théâtre dont il nous faut rechercher les liens, l'enchaînement le découlement de l'un en l'autre. Le récit finit par se dissoudre dans des atmosphères. Je suis athée et rapide mais j'ai lu lentement, goûtant dans ce texte aujourd'hui les saveurs de l'antan, des beautés oubliées.
Quelques remarques toutefois : pas terrible ce passage SéSéLé (c'est si laid) dans
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains,
on peut essayer des choses du genre la grâce s'est mêlée etc.
De même "regard bleu où bout un ciel": suggestion (Un regard bleu bouillant d'un ciel mêlé d’argent. )
Une petite étourderie : et le laissait transi (le laissaiENT)
....On a ici des tableaux successifs, comme des actes de théâtre dont il nous faut rechercher les liens, l'enchaînement le découlement de l'un en l'autre. Le récit finit par se dissoudre dans des atmosphères. Je suis athée et rapide mais j'ai lu lentement, goûtant dans ce texte aujourd'hui les saveurs de l'antan, des beautés oubliées.
Quelques remarques toutefois : pas terrible ce passage SéSéLé (c'est si laid) dans
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains,
on peut essayer des choses du genre la grâce s'est mêlée etc.
De même "regard bleu où bout un ciel": suggestion (Un regard bleu bouillant d'un ciel mêlé d’argent. )
Une petite étourderie : et le laissait transi (le laissaiENT)
Des beautés oubliées
.....Je vous avais dit que je reviendrai, et c'est un peu pour m'insurger : 59 lectures seulement après une semaine*, je ne comprends pas. Faut-il fuir à ce point la narration et la haïr pour faire poésie? Pourquoi se forcer à oublier ce qui fut premier dans la poésie, à savoir les mnémotechniques de la narration, ces rythmes, ces phases, ces répons, et plus tard ces rimes, qui tous soutiennent la mémoire de l'aède en son récit. Ce n'est pas parce que la poésie aura défriché d'autres terrains que celui de la narration qu'il faut à jamais bannir celle-ci.
.....On a ici des tableaux successifs, comme des actes de théâtre dont il nous faut rechercher les liens, l'enchaînement le découlement de l'un en l'autre. Le récit finit par se dissoudre dans des atmosphères. Je suis athée et rapide mais j'ai lu lentement, goûtant dans ce texte aujourd'hui les saveurs de l'antan, des beautés oubliées.
Quelques remarques toutefois : pas terrible ce passage SéSéLé (c'est si laid) dans
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains,
on peut essayer des choses du genre la grâce s'est mêlée etc.
De même "regard bleu où bout un ciel": suggestion (Un regard bleu bouillant d'un ciel mêlé d’argent. )
Une petite étourderie : et le laissait transi (le laissaiENT)
* depuis hier soir que ce texte a été re-proposé à la lecture il a atteint 98 visites
.....On a ici des tableaux successifs, comme des actes de théâtre dont il nous faut rechercher les liens, l'enchaînement le découlement de l'un en l'autre. Le récit finit par se dissoudre dans des atmosphères. Je suis athée et rapide mais j'ai lu lentement, goûtant dans ce texte aujourd'hui les saveurs de l'antan, des beautés oubliées.
Quelques remarques toutefois : pas terrible ce passage SéSéLé (c'est si laid) dans
Depuis qu’il est enfant la grâce s’est scellée
A ses mains,
on peut essayer des choses du genre la grâce s'est mêlée etc.
De même "regard bleu où bout un ciel": suggestion (Un regard bleu bouillant d'un ciel mêlé d’argent. )
Une petite étourderie : et le laissait transi (le laissaiENT)
* depuis hier soir que ce texte a été re-proposé à la lecture il a atteint 98 visites
Re: Isaac et Rebecca
Oui, 98 lectures, mais un seul commentaire.
Personnellement, j'ai lu, sans déplaisir, cette poésie narrative, mais j'avoue que c'est un genre qui ne me touche guère, donc je ne sais trop qu'en dire.
Je pense que le titre, par son aspect biblique, a dû en éloigner certains.
Je salue l'honnête travail que représente l'élaboration de cet écrit.
Personnellement, j'ai lu, sans déplaisir, cette poésie narrative, mais j'avoue que c'est un genre qui ne me touche guère, donc je ne sais trop qu'en dire.
Je pense que le titre, par son aspect biblique, a dû en éloigner certains.
Je salue l'honnête travail que représente l'élaboration de cet écrit.
Invité- Invité
Re: Isaac et Rebecca
c'est vrai marvejols ( et merci pour tes interventions) que le s'est scellé et le où bout un ciel bleu ne font pas très jolis,
ce forum est vraiment un "atelier" et non pas une vitrine c'est pourquoi je vais encore retravailler ce poème,
tu as lu mes intentions comme dans un livre:
je trouve que les tentatives poétiques de notre temps se contentent trop de défricher des champs nouveaux comme tu dis, avant d'être simplement resté dans les anciens sentiers;
Picasso peignait des cubes, et a eu sa saison bleu, mais après avoir appris, su et tenu les formes scolastiques.
Les peintres de l'an 2000 ont repris la peinture là où ce dernier s'est arrêté dirait-on, ils commencent par l'abstrait sans jamais s'attarder par exemple sur de simples natures mortes.
J'en suis venu à un point d'être dégoûté de la poésie moderne, (après en avoir beaucoup lue). Trop de fioritures, trop de mots inventés, de manières, d'effets, de jeu de manches, de calembours... J'avais l'esprit fatigué. Je passais dans les rayons des bibliothèques, et il me fallait ouvrir cinquante bouquins avant que d'en trouver un où mon esprit s'apaisait à nouveau.
Lesquels ? "Une vie en vers". Un recueil d'une grand'mère provencale, amoureuse de Mistral et de son pays. Son accent chante dans chaque vers, elle a mis de son coeur et de sa vérité dans chaque ligne. Elle a écrit un poème sur la guerre, sur l'année 44, qui plait à mes oreilles mieux que beaucoup ramassis de vers des nos poètes contemporains tant loués et chéris.
Bon tout n'est pas une merveille, et honnêtement seuls 2 ou trois sur tout le recueil ont eu sur moi ce curieux ascendant, mais ouf! enfin une bouffée d'air frais.
Les autres livres sur les classiques de la poésie chinoise.
Une poésie solaire, terrestre. Un chant de l'âme, et de la nature. Une édition de l'Université de Pékin. J'avais déjà eu plaisir auparavant à contempler les peintures chinoises, encre de chine, papier blanc. Un tracé fin, épuré, dépouillé, formant un paysage d'arbres sur colline où mon esprit a pu vagabonder, j'écris vagabonder mais le verbe ne convient pas car il inclut une notion d'errance, or dans ce paysage il me semblait être chez moi.
Je lis beaucoup de Hugo, d'André Chénier, de Chateaubriand!
André Chénier - faut-il avoir vielli! - Lamartine....
La poésie qui m'ennuyait auparavant, mais tant pis,
.....
ce forum est vraiment un "atelier" et non pas une vitrine c'est pourquoi je vais encore retravailler ce poème,
tu as lu mes intentions comme dans un livre:
je trouve que les tentatives poétiques de notre temps se contentent trop de défricher des champs nouveaux comme tu dis, avant d'être simplement resté dans les anciens sentiers;
Picasso peignait des cubes, et a eu sa saison bleu, mais après avoir appris, su et tenu les formes scolastiques.
Les peintres de l'an 2000 ont repris la peinture là où ce dernier s'est arrêté dirait-on, ils commencent par l'abstrait sans jamais s'attarder par exemple sur de simples natures mortes.
J'en suis venu à un point d'être dégoûté de la poésie moderne, (après en avoir beaucoup lue). Trop de fioritures, trop de mots inventés, de manières, d'effets, de jeu de manches, de calembours... J'avais l'esprit fatigué. Je passais dans les rayons des bibliothèques, et il me fallait ouvrir cinquante bouquins avant que d'en trouver un où mon esprit s'apaisait à nouveau.
Lesquels ? "Une vie en vers". Un recueil d'une grand'mère provencale, amoureuse de Mistral et de son pays. Son accent chante dans chaque vers, elle a mis de son coeur et de sa vérité dans chaque ligne. Elle a écrit un poème sur la guerre, sur l'année 44, qui plait à mes oreilles mieux que beaucoup ramassis de vers des nos poètes contemporains tant loués et chéris.
Bon tout n'est pas une merveille, et honnêtement seuls 2 ou trois sur tout le recueil ont eu sur moi ce curieux ascendant, mais ouf! enfin une bouffée d'air frais.
Les autres livres sur les classiques de la poésie chinoise.
Une poésie solaire, terrestre. Un chant de l'âme, et de la nature. Une édition de l'Université de Pékin. J'avais déjà eu plaisir auparavant à contempler les peintures chinoises, encre de chine, papier blanc. Un tracé fin, épuré, dépouillé, formant un paysage d'arbres sur colline où mon esprit a pu vagabonder, j'écris vagabonder mais le verbe ne convient pas car il inclut une notion d'errance, or dans ce paysage il me semblait être chez moi.
Je lis beaucoup de Hugo, d'André Chénier, de Chateaubriand!
André Chénier - faut-il avoir vielli! - Lamartine....
La poésie qui m'ennuyait auparavant, mais tant pis,
.....
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 44
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: Isaac et Rebecca
Moi aussi j'aime bien ce genre de conte enchanteur, comme ceux que raconte youma aux yaouleds, avant qui s'endorment.
J'ai juste ressenti une petite faute musicale dans le quatrain suivant, qui m'a fait légèrement trébucher:
« Il a le bleu regard de l’agneau qui va paître,
Un regard bleu où bout un ciel mêlé d’argent.
— Mais il aussi l’œil dur du lion contre ces maîtres
Qui brutalisent leur bétail, leurs champs, leurs gens. —»
La répétition de "regard bleu"
Le 4° vers: s'il y a un a aprés il, il a 14 pieds, cela est un peu disproportionné et casse un peu le rythme musical de l'ensemble, à mon goût.
J'ai juste ressenti une petite faute musicale dans le quatrain suivant, qui m'a fait légèrement trébucher:
« Il a le bleu regard de l’agneau qui va paître,
Un regard bleu où bout un ciel mêlé d’argent.
— Mais il aussi l’œil dur du lion contre ces maîtres
Qui brutalisent leur bétail, leurs champs, leurs gens. —»
La répétition de "regard bleu"
Le 4° vers: s'il y a un a aprés il, il a 14 pieds, cela est un peu disproportionné et casse un peu le rythme musical de l'ensemble, à mon goût.
Re: Isaac et Rebecca
Je n'ai pas su apprécié votre poème, cependant j'ai tant aimé votre commentaire, merci !
Invité- Invité
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