Exo Ravissement : C leste

A long
B lent
...
Le soir était soyeux et l'abattoir lointain
Quand le ravissement endormit nos défaites.

@@@@@.....@@@@@
@@@@°,)... (°,@@@@
. I I..I I.......... I I...I I

d ment
e reux
f eil
i doine
soie yeux
long some cow boy
lent goureux
Quand le rat vit ce man
En dormit nos dés, faites !

Le dernier vers est bon. Par contre j'aurais aimé plus de matière avant. L'idée de l'alphabet ne marche pas des masses, je trouve.

Je l'aurais bien imaginée un peu plus leste cette marche du grand troupeau... mais je comprends que les moutons renâclent, le temps sont durs !

La troisième fois que j'y retourne... Et, et oui... J'aime énormément ce petit machin-là. Énormément. C'est facétieux et mystérieux à la fois. Il y a peu, mais c'est un peu qui donne l'envie au lecteur de prolonger. (Certains regrettent que vous ne l'ayez fait, moi non.) Je suis rarement séduit par des textes qui laissent autant de travail au lecteur. Mais le vôtre a un quelque chose d'enchanteur qui résonne en moi.
Chapeau bas.

Pardon à la modération qui va gronder parce que je fais remonter, mais je reçois à l'instant un email m'invitant à aller lire des réponses qui datent de samedi!

Merci à mes lecteurs, je craignais de n'avoir pas été comprise, mais je suis à présent rassurée.

Juste parce que je trouve que ça mérite d'être relu.

Quelque chose d'un aïku à la française. Concis, clos sur soi-même et disant beaucoup sans le dire.

Je n'avais rien compris à ce poème, et le dessin chinois de Jean Lê m'avait paru être une fantaisie hiéroglyphique (un code secret répondant au message morse). Je me suis sérieusement gratté les méninges à la lecture des commentaires: ou tout le monde est fou, ou c'est moi. J'ai opté pour le 2° pléonasme.

Maintenant oui, le ravissement soyeux s'endort au soir lointain.