Exo : Vitriol
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Exo : Vitriol
................Vitriol
Vers le soleil de ces matins bleus
Quand l’heure n’est pas encore venue
Et que s’en va mon sommeil
Je repousse avide vos fioles.
Je me vois Espagnol
Jurant oreille ibère par deux
Que le lys est nu,
Cachant à ton aurore
Ma muerte en el sol
Et combien de soupirs
Et combien de remords.
Mais si je pars triumvir
A la conquête de ta liberté
Une étrave qui perce et rutile nous sombre.
Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie.
Vers le soleil de ces matins bleus
Quand l’heure n’est pas encore venue
Et que s’en va mon sommeil
Je repousse avide vos fioles.
Je me vois Espagnol
Jurant oreille ibère par deux
Que le lys est nu,
Cachant à ton aurore
Ma muerte en el sol
Et combien de soupirs
Et combien de remords.
Mais si je pars triumvir
A la conquête de ta liberté
Une étrave qui perce et rutile nous sombre.
Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie.
Re: Exo : Vitriol
Wow! j'aime beaucoup. Surtout la dernière partie:
``Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie.``
``Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie.``
gaeli- Nombre de messages : 417
Age : 78
Date d'inscription : 21/05/2011
Re: Exo : Vitriol
Exercice "validé".
Mais, de ma part, surtout ceci:
Je jette les deux premières strophes et j'applaudis debout à la troisième.
Mais, de ma part, surtout ceci:
Je jette les deux premières strophes et j'applaudis debout à la troisième.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 54
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Exo : Vitriol
Idem tout pareil, je suis debout et je salue cette dernière strophe, superbe !
Invité- Invité
Re: Exo : Vitriol
Pareil pour moi.
J'ai failli arrêter ma lecture à la fin de la deuxième strophe, dont je n'ai quasiment rien compris. Et puis j'ai continué quand même et cette dernière strophe m'a emportée bien ailleurs.
J'ai failli arrêter ma lecture à la fin de la deuxième strophe, dont je n'ai quasiment rien compris. Et puis j'ai continué quand même et cette dernière strophe m'a emportée bien ailleurs.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Exo : Vitriol
C'est vrai qu'elle est belle cette strophe !
"Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie."
"Pourtant, lorsqu’adoré se courbe ton parfum
Qu’il devient mon lit de fierté, ma main,
J’enfouis la croix dans ton cri sans nombre
Puisqu’en ces petits matins d’ombre gris
Sourit et s’efface avec la nuit
L’étreinte qui berçait inutile nos ombres,
Et que tu attires encore endormie
Ma lèvre à ta gorge bleuie."
Invité- Invité
Re: Exo : Vitriol
Je dois m'incliner devant cette belle unanimité, et savoure à son juste prix un compliment de Zenobi.
Pourtant moi j'aimais bien l'idée que devant la belle endormie et nue comme un lys il se sente hardi et brave comme un espagnol, un rien matador et bravache, prêt à être viril comme celui qui risque la mort au soleil...
Ou comme un guerrier intrépide antique qui comme (Benhur) un commandant de galère part en conquête au risque de sombrer d'un éperonnage. Tout cela pour un vers "parallèle" à celui imposé (Une étrave qui perce et rutile nous sombre.)...
Pourtant moi j'aimais bien l'idée que devant la belle endormie et nue comme un lys il se sente hardi et brave comme un espagnol, un rien matador et bravache, prêt à être viril comme celui qui risque la mort au soleil...
Ou comme un guerrier intrépide antique qui comme (Benhur) un commandant de galère part en conquête au risque de sombrer d'un éperonnage. Tout cela pour un vers "parallèle" à celui imposé (Une étrave qui perce et rutile nous sombre.)...
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