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La douleur des mères

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La douleur des mères Empty La douleur des mères

Message  Carmen P. Mer 6 Juil 2011 - 16:47

(Merci à Jean Lé, son "bouquet de roses du Thabor" a permis l'éclosion de ce poème)


Douleur des mères

Au jardin du Thabor nous allions voir les roses et ma grand-mère, chaque été,
me disait que, de toutes, j’étais la plus suave.


L’amour..... fuit la maturité
elle voilerait sa course
D’un mouvement chevrotant
de plus en plus lent
la vie s’éclipserait
L’aube est son éternel recommencement
qui le voit
gai dans le jardin fleuri
jeune sur les corps épanouis
soyeux dans le regard malicieux
de celui-là ou dans celui
plus profond de cet autre
moi-même..... J’avance
l’avenir ouvert entre les mains

danse……..son……..équilibre

Ignoré... le souvenir... l’amour offert
Comme les pas dans un désert
s’éloigne la douleur des mères
Pour les enfants de la Terre
elles ne croient plus en Dieu
elles attendent chez l’Homme
l’éclosion de l’ Ange

respirant simplement la douceur d’une rose dont elles ne craignent pas les épines


.
Carmen P.
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Message  Invité Jeu 7 Juil 2011 - 3:04

Là, j'aime beaucoup l'atmosphère de cette roseraie, la souffrance des enfants perdus en filigranes et l'idéalisation d'autres pousses.
La mise en page aussi, avec ces pauses délicates entre les mots.
(j'ai découvert le Thabor avec le poème de Jean Lé, merci à vous deux)

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Message  Carmen P. Jeu 7 Juil 2011 - 18:19

Jean a eu une merveilleuse idée.
L'une découvre un jardin, l'autre le souvenir (bloqué depuis deux ans).
Je craignais que l'écriture de ce poème soit trop simple, merci pour ce commentaire, éclairicie.
Carmen P.
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Message  Invité Ven 8 Juil 2011 - 15:47

Carmen, l'écriture d'un poème n'est jamais trop simple ! Enfin, tu me comprends. Ce qui ùe semble important c'est que le texte soit assez riche pour que les lecteurs puissent y lire leurs rêves, leurs émotions, même si ce n'est pas ce que tu as voulu exprimer.
Lorsqu'il est écrit, le texte ne t'appartient plus. Le lecteur est libre d'y lire ce qu'il cherche...

Quelques remarques à propose du style, si tu me le permets.

"Chevrotant" ne me semble pas heureux pour qualifier un mouvement, c'est la voix qui chevrote...
Le son "en" que tu as utilisé est lourd... très !

Par 3 fois consécutivement tu adoptes la structure nom + adjectif... Méfie-toi des adjectifs (et des adverbes) ! Point trop n'en faut !

Pourquoi une majuscule à terre, homme, ange ? Ce n'est pas utile...

Ton introduction, je la verrais plutôt à la fin, car elle oriente la pensée du lecteur et déflore (à mon avis) le poème.

C'est un avis personnel donc subjectif, mais je crois que je sais de quoi je parle.. *sourire*

Voici ton texte avec mes remarques :


L’amour..... fuit la maturité
elle voilerait sa course
D’un mouvement chevrotant
de plus en plus lent
la vie s’éclipserait
L’aube est son (éternel) recommencement
qui le voit
gai dans le jardin (fleuri)
jeune sur les corps épanouis
soyeux dans le regard (malicieux)
de celui-là ou dans celui
plus profond de cet autre
moi-même..... J’avance
l’avenir ouvert entre les mains

danse……..son……..équilibre

Ignoré... le souvenir... l’amour offert
Comme les pas dans un désert
s’éloigne la douleur des mères
Pour les enfants de la Terre
elles ne croient plus en Dieu
elles attendent chez l’Homme
l’éclosion de l’Ange

respirant (simplement) la douceur d’une rose dont elles ne craignent pas les épines

Au jardin du Thabor nous allions voir les roses et ma grand-mère, chaque été,
me disait que, de toutes, j’étais la plus suave.

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Message  Invité Lun 11 Juil 2011 - 6:55

Pourquoi certains textes restent-ils orphelins ou quasi orphelins de commentaires ?

Une critique justifiée et argumentée est toujours un coup de pouce pour l'auteur... Alors pourquoi se taire ?

C'est vrai qu'on ne peut pas tout commenter... mais...

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Message  Carmen P. Lun 11 Juil 2011 - 8:32

Ce poème avait certes des imperfections, mais je ne les voyais pas, absolument pas !
La phrase de préambule est venue spontanément à mon esprit après la lecture du poème de Jean Lé. Alors c'est par elle que j'ai commencé mon poème.
- Il y a beaucoup de sonorités en "an" ; j'en ai joué. L'ai-je fait dans d'autres de mes poèmes ? Je ne saurais le dire, il faudrait que je les relise.
Ici, c'est devenu intentionnel à partir du "mouvement chevrotant de plus en plus lent". Je voulais imager ce mouvement, afin qu'il évoque, par le son, la voix de la vieillesse.
Je me rends compte que, d'une intention première intéressante, je suis tombée dans l'excès. Pourtant, ce poème glissait bien dans ma tête et à la lecture aussi !
Certains mots ne doivent pas être bannis de nos écrits sous prétexte qu'ils sont porteurs de sonorités en "an", mais je ferai attention, à l'avenir, de ne pas abuser de participes présents et d'adverbes.
- Les trois « couples » qui se suivent nom + adjectif, alors qu’il y a déjà un adjectif en début de vers, étaient, eux aussi, intentionnels. Construction heureuse, pas heureuse ? Je ne sais pas, j’avais juste l’impression que c’était bien ainsi.
Je pourrais écrire :
« gai dans les fleurs du jardin
jeune sur les corps épanouis
soyeux dans le regard… »
…mais j’aime beaucoup moins !
Sur un autre forum, un auteur a envoyé un poème court contenant un nombre impressionnant d’adjectifs….tous ont apprécié son poème, et moi également, alors que chacun recommande, en général, de se méfier des adjectifs.

Je vais laisser ce poème se reposer avant de le retoucher, car j’ai reçu avant de l’écrire, de plein fouet, le souvenir de ma grand-mère qui est partie il y a deux ans. Le sujet est encore trop sensible.
Parfois l’écriture d’un poème me demande des jours de pensées recueillies et notées sur une dizaine de pages. Quand je me sens prête, je construis le poème en regroupant, sélectionnant, les idées, les images. Par d’autres fois, et c’est ici le cas, je laisse glisser les mots et les impressions en quelques vers ou en un court poème. Je me demande s’il est bon de discipliner ceux-là. L’usage raisonné des mots ne risque-t-il pas de casser la puissance de l’émotion qui a vu naître le poème ?
Quand l’inspiration naît de mes rêves, je note les vers, si je me réveille, et je me refuse de changer le moindre mot. Là, je pourrai modifier, car le poème est né d’une conscience diurne…j’attendrai juste un peu.

Merci de m’avoir donné ton avis, Dusha.
Carmen P.
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Message  Invité Lun 11 Juil 2011 - 9:01

Carmen P. a écrit: ...Par d’autres fois, et c’est ici le cas, je laisse glisser les mots et les impressions en quelques vers ou en un court poème. Je me demande s’il est bon de discipliner ceux-là. L’usage raisonné des mots ne risque-t-il pas de casser la puissance de l’émotion qui a vu naître le poème ?
Quand l’inspiration naît de mes rêves, je note les vers, si je me réveille, et je me refuse de changer le moindre mot. Là, je pourrai modifier, car le poème est né d’une conscience diurne…j’attendrai juste un peu.


Carmen,

Retravailler un poème, ce n'est pas dénaturer l'émotion initiale. Je le pense sincèrement. Cette émotion sera toujours tienne, elle sera toujours l'expression de ta sincérité.
Certains textes sont tellement à vif qu'on n'imagine pas les retoucher. Alors, on les garde jalousement pour soi... il ne faut pas les exposer.

Retravailler un texte par la suppression de mots, le déplacement de phrases, le remplacement d'un mot par un autre plus fort, plus expressif, ce n'est pas -selon moi - en trahir l'esprit. La maturation est toujours nécessaire avant la relecture : le temps sublime le poème, il ne le corrompt pas.

Je retravaille peu mes textes parce que j'attends avant de les écrire, j'attends que la pression soit insupportable et que tous les mots qui me traversent demandent à être écrits.
Je les retravaille peu car j'ai une longue pratique de l'écriture, un demi-siècle (même si j'ai quasi tout détruit, la pratique est là)... c'est un long apprentissage. C'est suffisant pour que les filtres soient efficaces...

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Message  Carmen P. Lun 11 Juil 2011 - 9:22

Tu as certainement raison Dusha. Je n'ai pas ce recul car je n'écris que depuis 3 ans. Les mots se bousculent et je n'ai pas encore acquis la patience suffisante pour canaliser l'envie d'écrire trop lontemps ignorée.
Carmen P.
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