Les aventures de Chicito

J'explique !!!! Il s'agit d'un récit humoristique racontant la biographie du cochon d'inde de ma tante !!! Les prénom des personnages sont les vrai, mais biensur, le cochon d'inde n'a pas un tel caractère !!!! Dites moi ce que vous en pensez !!!! Jevous met les 1er chapitre !!!

PS : Le narrateur est... le cochon !!



Mon déménagement

Ce matin-là je me réveillai de bonne humeur. Le soleil était radieux (du moins c’est ce que disait le propriétaire de la boutique où je logeais, car de ma cage, le soleil artificiel était toujours radieux), mes camarades dormaient encore et c’était pour moi un soulagement car je me trouvais entouré de personnes âgées plutôt moroses et de personnes sans le moindre humour, droite et à l’aspect sévère. Constatant qu’une fois encore l’eau manquait, je décidai que c’était assez, et pris la décision de déménager. Certains ont une autre version de mon déménagement, que je prendrai cependant soin de raconter, afin que le public se rende compte à quel point les journalistes modifient les histoires véridiques.
Ce matin-là, donc, j’observai attentivement les premiers clients, recherchant celui qui me conviendrais pour partir à l’aventure. Je me mis à penser au Titanic, à cette histoire d’amour couplée d’une aventure magnifique, et pensait que l’actrice, Cappucino A., était sublime. Je vis soudain entrer une jeune femme portant sur son dos un sac à dos de voyageuse. Je pensai tous de suite qu’elle me conviendrait. Je me mis alors à pousser des cris, ayant pour excuse le manque d’eau, mon véritable but étant d’attirer l’attention de la jeune femme. Mes cris eurent l’effet escompté, et elle s’approcha de moi. A ce stade de l’histoire, les journalistes c’étaient déjà emparés de mes aventures. Ils disaient que ma patronne m’avait choisi et rien de plus ! Elle se détourna à mon grand dépit, parla au vendeur avec animation, lui fourra une boite en carton dans les bras l’air mécontente, mais le vendeur s’excusa platement et le sourire lui revint. Son attention se reporta sur moi, et me pointant du doigt, elle sourit avec ravissement.
Soudain, un bruit grinçant se fit. Un souffle glacé s’engouffra dans mon refuge et une force irrésistible me saisit, entourant mon ventre. J’éprouvais des difficultés à reprendre mes esprits, la respiration coupée. Je fus pris de vertige, me trouvant à plusieurs pattes (1 patte = 5 cm) de haut, et je fus soudain catapulté dans les bras de la jeune aventurière. Elle me caressa gentiment puis me saisis et m’approcha d’une ombre noire que je n’avais pas encore aperçue. Cette ombre ne m’impressionna nullement et je le montrai par des cris retentissants. Puis m’écartais brusquement de l’ombre, entraînant la jeune femme avec moi. Des journalistes malveillants dirent alors que c’était la jeune femme qui m’avait entraînée, ce que je nie formellement. Elle hocha la tête avec un sourire et me remit dans les mains d’un de mes geôliers. Dès cet instant je l’adoptai et lui choisi un nom. Je la baptisais Rosa, car elle avait le piquant de ces fleurs, mais aussi leur douceur et leur beauté.
Cependant, je fus surpris dans mes réflexions lorsque le vendeur me fourra sans plus de cérémonies dans une boite en carton, qui m’absorba dans un clair-obscur très mystique. Quelqu’un saisi la boite et celle-ci fut secouée de toutes part durant quelques minutes. Je cru à un tremblement de terre, mais ne voyant aucune réaction, je fini par me rendre à l’évidence : quelqu’un me déplaçait. J’en conçu un immense bonheur. Mon rêve de déménagement s’accomplissait et démontrait une fois encore ma très grande volonté. Lorsque la boite cessa de tanguer, je réfléchi puis décidait de me délivrer maintenant que j’avais déménagé. J’arrachai donc le carton mais ayant presque atteint mon but, des doigts humains ouvrirent la boite, réduisant mon projet d’évasion à néant. Ils me saisirent avec délicatesse, et je devinais que ces doigts appartenaient à Rosa. J’en étais réconforté, car je dois reconnaître que l’ombre noire m’avait un peu tendu, et j’étais heureux de savoir que ce n’était pas cette ombre qui m’avait saisit.
Rosa me déposa dans une sorte d’objet que j’identifiais plus tard comme une bassine, et déposa un baiser sur mon nez. Durant quelques jours j’apprenais à connaître la jeune femme que j’avais adoptée, ainsi que l’ombre noire qui se trouvait loger là. Je fus peiné de le voir en ce lieu et par un cri retentissant le fis savoir à ma jeune femme. Elle me refusa de faire partir l’ombre noire et je décidais de bouder. Certaines personnes malveillantes dirent alors que je m’habituais à mon environnement, et que je gardai le silence qu’ont tous les cochons d’inde lorsqu’ils arrivent dans une maison leur étant encore inconnu. Ne me considérant pas comme un cobaye ordinaire, mais comme un être très intelligent, je pense pouvoir demander au lecteur de me faire confiance sur ce point.



Voilà !!!! Dites ce que vous en pensez !!!

Morgane (voir présentation)

Plein d'idées et d'humour dans ce texte ! J'aime le second degré dont tu fais preuve et qui est plutôt surprenant pour ton âge. C'est bien mené tout ça, et on entre dans le texte avec plaisir.
Juste deux petits bémols : l'introduction dans laquelle tu expliques la trame du récit est à mon avis superflue. Le lecteur sait d'emblée à quoi s'attendre et ça romp un peu le charme du texte.
D'autre part, tu suggères sans cesse un autre point de vue, celui des journalistes notamment et je n'ai jusque là pas vraiment saisi ce que cela apportait au texte. C'est sans doute lié à la suite de ton récit et ce sera certainement plus clair une fois que j'en aurais lu davantage.
Donc si tu as déjà écrit une suite, n'hésite pas à la poster ici !

Merci pour tes commentaires !!! En fait, le point de vue des journalistes raconte ce qui c'ets véritablement passé !!!! Sinon, je vais essayer de changer le début !!!!

Morgane (voir prsentation)

Un petit ton décalé et léger que j'aime bien, ta plume est très fluide, on sent que tu aimes écrire c'est plaisant rigolo à lire, bref j'attend la suite maintenant !!! ;-)

quelques maladresses dans la forme (un sac à dos sur le dos, par exemple), sinon c'est vif, léger, humoristique
on sent le plaisir d'écrire
je reste très intrigué par cette fameuse ombre noire et je VEUX savoir ce que c'est, donc la suite, vite, svp !!! ;-)

Voilà le chapitre suivant !! La suite est un peu plus chaotique !!!


Mon nouveau logement

J’ai parfois un peu honte de mon premier logement. Cependant c’était une expérience intéressante et enrichissante, qui m’aida à devenir ce que je suis aujourd’hui. Je passais près de 6 mois dans ce premier appartement. J’avais pour lit un grand récipient. Le sol était très moelleux, de cette matière appelée copeaux. La vie était assez dure, mais elle m’apprenait les conditions de vie difficile de l’aventurier. Tous d’abord je dû m’habituer au bruit. J’appris bientôt le mot d’ordre de cette maison : « ChoupIIIIIIIIIIIIII !! ». Mot peu banal mais très utilisé dans ici. Là-bas je me suis rendu compte que l’ombre noire avait de l’humour et je consentais à lui donner un nom. Ce fut Louis Auguste. J’avais hésité entre Louis Auguste et Patate et j’avais opté pour Louis Auguste, référence au film Marie-Antoinette, car l’acteur lui ressemblait beaucoup (en effet, ils avaient la même manière d’être, et j’étais bien content que mon Louis Auguste ne mette pas de perruque, ça n’aurait pas été beau !!). Cependant, quelle ne fut pas ma déception lorsque je me rendis compte que mes protégés n’utilisaient pas les noms que je leur avais attribués ! En effet Rosa se faisait appelée de beaucoup de noms différents, mais celui qui revenait le plus souvent était « Christine » et Louis Auguste se faisait appeler « Sergio ». Je décidais d’ignorer, car j’étais au-dessus de ce genre de blagues douteuses. Je me faisais parfois soulever comme un vulgaire objet pour être pointé devant un objet appelé ordinateur, et plus précisément un Webcam. Je découvrais ainsi sur l’écran de l’ordinateur un grand nombre de personnes de la famille de Rosa. J’adoptais les noms que l’on me donnait. Il y avait René et Jeannette, puis Carole, Jean-Marc, Morgane et Tom. On pouvait aussi voir un spécimen appelé chien et dont le nom était Moka ; mais le plus impressionnant était que la grande actrice Cappucino A. habitait chez eux. Morgane me la montra et je dois reconnaître qu’elle était plus belle encore que dans ses films. Je tombais tout de suite sous le charme mais nous reparlerons de cela plus tard !

Morgane

J'ai vraiment apprécié ton texte, je le trouve à de nombreux égards plein de qualité !

Sur le fond, j'aime l'humour et le ton ironique du récit. Ca fait un peu penser dans le principe aux contes de Voltaire.

Plein de bonnes idées, celle de la webcam dans la seconde partie m'a fait bien rigoler !

Tu joues bien avec les différents point de vue, mais "les journalistes", je trouve que ça ne va pas : tu peux utilise juste "on" à la place (indéfini) ou alors carrément assumer la situation surréaliste et en dire plus sur cette histoire de journaliste !

Je trouve que ça fait une bonne introduction, tu poses le ton, les personnages. il reste maintenant à mon avis le plus difficile : mettre en place l'histoire, faire vivre l'énigme (pas mal parti avec Cappucino A. d'ailleurs... ).

Sur la forme, bravo pour l'utilisation du passé simple et l'accord des temps mais attention il y a pas mal d'erreurs d'orthographe (surtout la fin du texte).

Il y a encore quelques maladresses de style (pas tellement). Je trouve que tu maîtrise pas mal ton affaire, et que tu peux essayer de rendre ton style plus vif, plus vivant. Je te suggère deux petits "trucs" :
- Ne pas hésiter à alterner phrases longues et d'autres courtes (au moment où ça doit être percutant).
- Essayer d'utiliser un peu moins de mots de liaison, comme "et", "mais" (par exemple il y a presque une vingtaine de "et" dans la premièer partie du texte).


Bravo pour cette belle contribution et bon courage pour la suite du texte, en espérant que tu en posteras d'autres !

Merci beaucoup !!! J'essayerais d'écrire la suite (qui n'est il est vrai pas écrit !!).

Morfgabne

Je me demande si ton texte n'y gagnerait pas à être raconté au temps présent. Ce temps employé - le passé - alourdit pas mal le récit et lui donne un aspect trop solennel, presque figé.
On en arriverait à oublier que le narrateur peut être une petite créature espiègle et drôle, ça passe inaperçu.
Je trouve aussi que tu devrais aérer, créer des ruptures, bref insuffler un peu de dynamisme à ton récit en le découpant d emanière efficace. ici tout se suit et ça donne une densité un peu indigeste.
C'est comme si tu prenais trop de distance par rapport au sujet, ça enlève pas mal de vie à ton histoire.
Dommage parce que ça pourrait être drôle, vif et piquant, on sent qu'il y a des idées! Et puis tu as aussi beaucoup d'humour et d'ironie, tu devrais mieux les utiliser.
Je me réjouis de lire le reste!