Chevalier du ciel
3 participants
Page 1 sur 1
Chevalier du ciel
Mes yeux toisent la terre désertique, scarifiée par le dégueulis
des blindés. Des fusils parsèment le sol, entourés
de boyaux, de membres et d'agonie.
J'imagine l'homme endormi dans la fange
Je pense
Aux flaques de sangs foulées par les résignés
qui patientent l'obus.
Parfois, les effluves de la chaire putréfiée encourage
l'esprit torturé à se libérer par une rafale ennemie.
J'ai honte. Ni poussière, ni impact souille mon uniforme.
Les mains crispées sur la mitrailleuse, le moteur couvre
le concert des engins de mort. Il est arrivé qu'un aigle se retrouve
avec du plomb dans l'aile.
Après quelques manœuvres délicates,
Une fumée âcre à l'allure pestiférée trouble l'azur
L'air se fend dans la chute du guerrier
- tombé sous mes balles -
La joute est intense et se prolonge
sous l’œil avertit du crépuscule
Quand soudain,
Je distingue au seuil de l'horizon ; un Albatros vermeil
« Le Baron Rouge, une mort valeureuse. »
des blindés. Des fusils parsèment le sol, entourés
de boyaux, de membres et d'agonie.
J'imagine l'homme endormi dans la fange
Je pense
Aux flaques de sangs foulées par les résignés
qui patientent l'obus.
Parfois, les effluves de la chaire putréfiée encourage
l'esprit torturé à se libérer par une rafale ennemie.
J'ai honte. Ni poussière, ni impact souille mon uniforme.
Les mains crispées sur la mitrailleuse, le moteur couvre
le concert des engins de mort. Il est arrivé qu'un aigle se retrouve
avec du plomb dans l'aile.
Après quelques manœuvres délicates,
Une fumée âcre à l'allure pestiférée trouble l'azur
L'air se fend dans la chute du guerrier
- tombé sous mes balles -
La joute est intense et se prolonge
sous l’œil avertit du crépuscule
Quand soudain,
Je distingue au seuil de l'horizon ; un Albatros vermeil
« Le Baron Rouge, une mort valeureuse. »
Anachrona- Nombre de messages : 92
Age : 31
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Chevalier du ciel
J'ai beaucoup aimé !
Par contre, ce passage, je l'ai moins apprécié :
En tout cas, merci !
Au plaisir de te relire
Par contre, ce passage, je l'ai moins apprécié :
Je sais pas, c'est dans le rythme que quelque chose ne colle pas avec le reste.Parfois, les effluves de la chaire putréfiée encourage
l'esprit torturé à se libérer par une rafale ennemie.
J'ai honte. Ni poussière, ni impact souille mon uniforme.
Les mains crispées sur la mitrailleuse, le moteur couvre
le concert des engins de mort. Il est arrivé qu'un aigle se retrouve
avec du plomb dans l'aile.
En tout cas, merci !
Au plaisir de te relire
Carcasse- Nombre de messages : 236
Age : 29
Date d'inscription : 20/06/2011
Re: Chevalier du ciel
L'angle de tir (si j'ose dire vu le contexte.. ) est très original et évoquer le Baron Rouge, la guerre, les avions était une piste qui m'a intéressé et intéressante.
Ainsi le début est très bien:
« Mes yeux toisent la terre désertique, scarifiée par ... »
en peu vous nous situez et en situez bcp.
La suite, et c'est la principale réserve pour moi étant une certaine surenchère de termes, qui certes de circonstance, mais contrairement à l'intention n'ont pas renforcé ma lecture : « dégueulis des blindés », « entourés de boyaux, de membres et d'agonie », « chaire putréfiée », « l'allure pestiférée ».
Un ça va ou qq uns, sans doute utiles, mais après le risque est de ne plus y faire attention, et là l'intérêt de leur emploi n'y est plus.
Des passages pris au vol:
« J'ai honte. Ni poussière, ni impact souille mon uniforme. »
« La joute est intense et se prolonge
sous l’œil avertit du crépuscule »
Mais sur l'ensemble de ce texte je n'ai pas été hyper captivé. Je crois que dans la mort il y manquait de la vie.
Je relève aussi un passage qui m'a semblé un peu maladroit, rompant une petite intensité, dans cette transition :
« Les mains crispées sur la mitrailleuse, le moteur couvre
le concert des engins de mort. Il est arrivé qu'un aigle se retrouve
avec du plomb dans l'aile.
Après quelques manœuvres délicates, »
Ce n'est pas dans le même registre d'écriture, du coup ça ne passe pas trop et plombe un peu (après l'aile..) tout le passage qui précède.
C'est bcp dans le déroulement que je n'y ai pas ressenti de fil d'écriture et n'ai pas ressenti tout ce que vous vouliez y mettre.
Ce ne sont que mes impressions..
Ainsi le début est très bien:
« Mes yeux toisent la terre désertique, scarifiée par ... »
en peu vous nous situez et en situez bcp.
La suite, et c'est la principale réserve pour moi étant une certaine surenchère de termes, qui certes de circonstance, mais contrairement à l'intention n'ont pas renforcé ma lecture : « dégueulis des blindés », « entourés de boyaux, de membres et d'agonie », « chair
Un ça va ou qq uns, sans doute utiles, mais après le risque est de ne plus y faire attention, et là l'intérêt de leur emploi n'y est plus.
Des passages pris au vol:
« J'ai honte. Ni poussière, ni impact souille mon uniforme. »
« La joute est intense et se prolonge
sous l’œil avertit du crépuscule »
Mais sur l'ensemble de ce texte je n'ai pas été hyper captivé. Je crois que dans la mort il y manquait de la vie.
Je relève aussi un passage qui m'a semblé un peu maladroit, rompant une petite intensité, dans cette transition :
« Les mains crispées sur la mitrailleuse, le moteur couvre
le concert des engins de mort. Il est arrivé qu'un aigle se retrouve
avec du plomb dans l'aile.
Après quelques manœuvres délicates, »
Ce n'est pas dans le même registre d'écriture, du coup ça ne passe pas trop et plombe un peu (après l'aile..) tout le passage qui précède.
C'est bcp dans le déroulement que je n'y ai pas ressenti de fil d'écriture et n'ai pas ressenti tout ce que vous vouliez y mettre.
Ce ne sont que mes impressions..
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum