Les mots de toujours
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Les mots de toujours
L’adage nous dit bien, fort de sa sagesse
Que les paroles sont messagères des nues
Elles planent et s’en vont loin du monde connu
Pour se poser enfin, ultimes prêtresses
Je sais qu’en un éther aux confins étoilés
Résonnent tous les sons dits un jour alentour
Jamais éteints ils sont nos témoins pour toujours
Redisant en concert tous les mots en allés
Ils sont de tout aloi, doux, jolis et précieux,
Mesurés et pesés, ou méchants et pervers
Tout nouveaux ou usés, dits en prose ou en vers
Bien polis ou patois, mots frivoles ou sérieux
Quand tout sera éteint et que notre monde
Rien ne sera sinon silence et poussière
Les vieux mots veilleront loin dans cet univers
Seuls antiques témoins de notre faconde
Je veux donc pour cela ne dire que le beau
Taire les mauvais mots quand gronde la laideur
Retenir mes propos quand gagne la rancoeur
Et à cet au-delà donner mon bel écot
Invité- Invité
Re: Les mots de toujours
Une intention noble et généreuse:
Je veux donc pour cela ne dire que le beau
Taire les mauvais mots quand gronde la laideur
qu'on ne partage pas forcément mais qui peut se défendre.
L'idée que tous les mots prononcés reposent quelquepart "en un éther aux confins étoilés" est poétiquement intéressante.
J'ai relevé quelques vers de 11 syllabes qui cassent le rythme, c'est dommage.
Bien polis ou patois, mots frivoles ou sérieux Pourquoi opposer polis et patois ? Nous ne sommes plus au temps où, en province, on interdisait la pratique du patois dans les cours d'écoles. Il me semble que "grossiers" serait plus adapté.
Je veux donc pour cela ne dire que le beau
Taire les mauvais mots quand gronde la laideur
qu'on ne partage pas forcément mais qui peut se défendre.
L'idée que tous les mots prononcés reposent quelquepart "en un éther aux confins étoilés" est poétiquement intéressante.
J'ai relevé quelques vers de 11 syllabes qui cassent le rythme, c'est dommage.
Bien polis ou patois, mots frivoles ou sérieux Pourquoi opposer polis et patois ? Nous ne sommes plus au temps où, en province, on interdisait la pratique du patois dans les cours d'écoles. Il me semble que "grossiers" serait plus adapté.
Re: Les mots de toujours
Tout comme Arielle, je trouve fort séduisante l'idée de ces mots, témoins éternels du vivant;
Le poème n'est pas dénué d'élégance et son classicisme est de bonne facture (après la pause de quelques petites rustines syllabiques, il sera parfait);
Il reste à savoir si votre recherche poétique ne devrait pas tendre vers une émancipation…
ce message écrit au moyen d'une dictée vocale peut comporter des erreurs orthographiques ou des approximations, l'auteur n'ayant pu le corriger en raison d'une déficience visuelle[i]
Le poème n'est pas dénué d'élégance et son classicisme est de bonne facture (après la pause de quelques petites rustines syllabiques, il sera parfait);
Il reste à savoir si votre recherche poétique ne devrait pas tendre vers une émancipation…
ce message écrit au moyen d'une dictée vocale peut comporter des erreurs orthographiques ou des approximations, l'auteur n'ayant pu le corriger en raison d'une déficience visuelle[i]
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Les mots de toujours
Pour tenir compte de vos justes remarques....
L’adage nous dit bien, en sa grande sagesse
Que les paroles sont messagères des nues
Elles planent et s’en vont loin du monde connu
Pour se poser enfin, ces ultimes prêtresses
Je sais qu’en un éther aux confins étoilés
Résonnent tous les sons dits un jour alentour
Jamais éteints ils sont nos témoins pour toujours
Redisant en concert tous les mots en allés
Ils sont de tout aloi, doux, jolis et précieux,
Mesurés et pesés, ou méchants et pervers
Tout nouveaux ou usés, dits en prose ou en vers
Policés ou patois, mots frivoles ou sérieux
Quand tout sera éteint et que de notre monde
Rien ne sera sinon vain silence et poussière
Les vieux mots veilleront loin dans cet univers
Seuls antiques témoins de l’ancienne faconde
Je veux donc pour cela ne dire que le beau
Taire les mauvais mots quand gronde la laideur
Retenir mes propos quand gagne la rancoeur
Et à cet au-delà donner mon bel écot
L’adage nous dit bien, en sa grande sagesse
Que les paroles sont messagères des nues
Elles planent et s’en vont loin du monde connu
Pour se poser enfin, ces ultimes prêtresses
Je sais qu’en un éther aux confins étoilés
Résonnent tous les sons dits un jour alentour
Jamais éteints ils sont nos témoins pour toujours
Redisant en concert tous les mots en allés
Ils sont de tout aloi, doux, jolis et précieux,
Mesurés et pesés, ou méchants et pervers
Tout nouveaux ou usés, dits en prose ou en vers
Policés ou patois, mots frivoles ou sérieux
Quand tout sera éteint et que de notre monde
Rien ne sera sinon vain silence et poussière
Les vieux mots veilleront loin dans cet univers
Seuls antiques témoins de l’ancienne faconde
Je veux donc pour cela ne dire que le beau
Taire les mauvais mots quand gronde la laideur
Retenir mes propos quand gagne la rancoeur
Et à cet au-delà donner mon bel écot
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