Harry Potter fever !

Salut ! J'ai terminé de lire les bouquins Harry Potter pendant ces vacances, et pour un fan comme moi, l'arrêt de la série est un terrible drame. Comme certain doivent le savoir, le site Pottermore ouvrira et permettra aux fans de découvrir des informations inédites sur la saga, mais également de proposer leurs écrits sur le sujet ! Moi qui ait toujours trouvé que les combats magiques étaient les scènes qui manquaient le plus d eprécision dans ce livre, je me suis précipité. Le site ouvrira en Octobre. Je ne situe pas l'action de mon histoire, car sa lecture est destinée aux fans et ceux-ci pour peu qu'ils aient simplement lu le livre reconnaîtront l'un des personnages, donc la situation, le pays, et l'époque. Voilà.
Enfin, je dirai surtout que ceci est un moyen de faire revivre un peu la magie et de me défouler mon imagination. Le texte n'est donc peut-être pas très riche, mais je me suis appliqué. Cette fois, l'ambiance est plutôt sobre de manière générale, je n'ai pas trop tapé dans l'absurde. Voilà, bonne lecture et bon voyage.



"La nuit avait été rude pour le jeune homme qui avait voyagé sans s'arrêter depuis le matin. Il n'avait trouvé aucune trace de son adversaire, mais sentait grâce à son redoutable instinct que l'affrontement était proche. Il débouchonna une fiole émettant une étrange lueur bleue et sortie parmis d'autre d'un sac dont les dimensions traîtresses recelaient bien d'autres objets magiques. Parmis le plus important, la baguette de l'homme s'y trouvait. Le long objet était en Orme vernis, courbée et incrustée de pierres luisantes à la lueur de la Lune. Si l'ouvrage était uniquement superflu, la beauté de l'instrument ne s'en ressentait pas. Se sentant soudain plein de vigueur, l'homme s'en saisi. Quelque chose avait dû l'alarmer, car il s'agita tout de suite en une série de gestes incompréhensible executés avec soin en maniant sa baguette de manière très agile. Docilement, celle-ci ondulait au rythme des variations de lumière qui s'en échappait, formant des volutes de vapeur autour du personnage. Celui-ci ne bougea plus, et écouta le silence. Ce dernier n'éprouva pas le besoin de se manifester car il entendit bientôt une voix raillante qui résonnait moins autour de lui que dans sa tête.
-Tu es entré dans cette vallée depuis plus d'une heure, dit un homme à la voix rauque dans la langue allemande. Tu n'as toujours pas repéré ton ennemi. Hélas, lui t'as repéré, poursuivit-il avec un rire moqueur.
-Montre-toi, dit l'homme très serein, toujours immobile dans un espace sphérique entouré d'un halo bleuté.
-Comment t'appelles-tu ? répondit la voix malicieuse dont l'origine n'était toujours pas découverte.
Un bruit se fit entendre près de lui. L'homme se retourna et d'un geste imperceptible de sa baguette, la réalité s'écarta sur des dizaines de mètres devant lui. Parmis les buissons et les hautes herbes poussés sur les côté, aucun être ne figurait. Il patienta quelque secondes, la baguette à peine levée, puis dit enfin :
-Melkior. Je n'ai pas besoin de te demander ton nom, Gellert, lança l'homme sur un ton de défi assuré.
La voix émit un ricannement tandis que la végétation alentours reprenait sa forme habituelle. L'ambiance s'assombrit.
-C'est un peu connoté pour un mage, dit Gellert Grindelwald, mage noir. Crois-tu vraiment avoir une chance face à moi ? J'ai eu affaire à des sorciers beaucoup plus puissants que toi, Melkior. Et par puissants, continua-t-il dans un ricannement, je veux en partie dire qu'ils ne sortaient pas du berceau.
Melkior serra sa baguette dans sa poigne. L'homme commençait à l'agacer.
-Je suis peut-être jeune, mais ça n'enlève rien à mon pouvoir. Et n'espérez pas vous en tirer ce soir, car c'est moi qui vais vous vaincre. Je suis un champion dans mon pays. J'ai affronté des dragons et des...
-Calme toi, Melkior, coupa Gellert sur un ton condescendant. Je t'assure que je ne vais pas me désinteresser de toi pour autant. Tu aura le droit à une sentence à la hauteur de ton orgueil.

Melkior évalua la situation. Malgré tout ce qu'on disait sur ce puissant mage noir, il n'avait pas réussi à pénétrer son esprit. Peut-être qu'il n'avait pas encore essayé. De toutes manières, Gellert avait attendu trop longtemps à son goût. Et cela lui donnait une chance de le vaincre. Le fait qu'il le sous-estimait ne pouvait que l'aider à jouer la carte de l'effet de surprise.
Il s'agenouilla et sortit rapidement un paquet de la taille d'un gland de son sac. Cela fera l'affaire. Melkior était peut-être jeune, mais il savait jouer la comédie. Et il savait également manipuler quelqu'un à son avantage.
-Ne me prenez pas pour un apprenti ! gémit-il. Je sais que vous allez essayer de vous introduire dans mon esprit, cria-t-il sur un ton enfantin un peu dans toutes les directions.
Il attendit un moment. Tout semblait calme. Trop calme. Melkior se déchaîna alors. Si le combat ne commençait pas, la seule raison était que le mage noir se moquait de lui, et qu'il n'était pas vraiment présent. Dans un sifflement à peine perceptible, il creusa des tranchés d'air de tous côtés, scrutant à la manière d'un aigle toutes les cachettes qu'offrait la végétation. Quelques arbres se trouvaient là, il se couchèrent sans bruit ni craquement. Les buissons environnants s'étranglèrent et les herbes semblaient se recroqueviller sur les chemins tracés par l'homme. Il semblait commander à la nature. Mais Gellert ne se montrait pas. Dans un hurlement, il point sa baguette au ciel. Le silence assourdissant grésilla. Le monde retint sa respiration. Puis, il la descendit brusquemment en traçant de petits cercles , et pointa à nouveau le ciel en relâchant tout l'air de ses poumons. L'espace de la vallée explosa, toute vie sembla fuir du paysage pendant quelques secondes. L'espace de cet instant, le jeune homme ferma les yeux. Dans un crac, tout reprit sa place. La secousse était terrible, mais l'épuisement en valait la peine. Melkior savait désormais où se trouvait son adversaire.

Démasqué, c'est à ce moment là que celui-ci passa à l'offensive. Melkior entendit des cris de femmes perçants de tous côté mais resta totalement insensible. Puis, il senti une masse d'air chaud se déplcer autour de lui. Une demi-seconde plus tard, il avait lançé son petit paquet rose au sol. Tout s'arrêta. Melkior se retourna et vit devant ses yeux le sombre personnage armée de sa baguette dans une posture inconfortable, comme s'il se jetait sur lui. Il était figé dans les air et s'emanait de lui des chenilles de fumée grisâtre.
-Tes réflexes sont bons, dit Gellert sans pouvoir remuer les lèvres. Mais qu'est-ce que c'est que cet artefact ? Tu es un magicien ou non ? Tu vas m'attaquer avec une chocogrenouille la prochaine fois ? raîlla Grindelwald, toujours immobilisé dans une posture d'aggression à un mètre du sol.
Melkior fronça les sourcils.
-Une quoi ?
-Chocogre... ha oui. Tu vas m'attaquer avec une baguette sauteuse la prochaine fois ?
-J'ai mieux.
Le mouvement fut gracieux et instantannée. De tout son corps, Melkior bondit baguette en arrière et projeta son bras en avant comme si il s'apprêtait à lancer un marteau dans un stade. L'attaque était belle, mais il savait que ce mouvement guerrier n'était qu'une démonstration de son pouvoir et que l'opposant ne devait pas être grandement afaiblit.
Il regarda la colonne de cristaux bleux jaillir d'un cercle dont le centre était le bout de sa baguette, il la vit dévaster toute la région devant lui à mesure que les cristaux explosaient, emettant des flash rouges qui restèrent imprimés dans sa rétine. Aveuglé, il se protégea tout de suite, mais rien ne venait. La voix rauque reprit.
-Pas mal. Mais tu devrais gérer l'énergie que tu dépenses dans tes sorts. C'est ça que je reproche à ce genre de personnes. Tu es trop fougueux. Je ne prendrais pas grand plaisir à t'achever. Et ce tour de passe-passe arrêteur de temps était ridicule, je me suis laissé faire parce que j'ai cru qu'il y avait une chute encore plus désopilante.
Melkior sentit une veine gonfler sur son front. Pour qui se prenait-il ? La stratégie se déroulait plutôt bien, mais l'attitude de cet homme lui était insupportable. Maintenant que les démonstrations étaient faites, le duel pouvait enfin commencer. Son infinie attente prenait fin.
-Allez, en garde ! dit Grindelwald en s'éloignant, lui tournant le dos.
C'était sa chance. Il pointa sa baguette et un éclair rouge en jaillit, puis il transplanna et atteri juste devant Gellert. Si son plan était bon, celui-ci devrait s'être immédiatement retourné pour lui renvoyer le sort. Melkior ne vit qu'un large sourire vindicatif.
-Ca, ce n'est pas dans les règles.
Gellert lui assaina une gifle pitoyable puis s'envola. Melkior, à sa suite, bouillona et déversa sa rage sur son ennemi. Sa baguette entâma une série de mouvements dont on n'aurait pu penser, vu de l'extérieur, qu'ils consistaient à transpercer une mouche en plein vol avec une baguette pointue. Les rayons rouges projetés trois à quatre fois par seconde formaient de généreuses courbes ascendantes qui terminaient sur Gellert. Chaque sort mettait une durée différente à l'atteindre, si bien qu'une anticipation était impossible. Pourtant, à chaque fois qu'une étincelle l'ateignait, on entendait un horrible craquement sonore et celle-ci explosait. Melkior hésita pendant quelques secondes où seul le frottement du vent contre son corps brisait le silence, puis émit un chuchotement. L'espace devant la masse d'air grise à une dizaine de mètres au-dessus du jeune sorcier se brouilla. Deux secondes plus tard, un mur de brique allait à la rencontre du funeste individu.
Melkior n'entendit qu'un hurlement, avant de dévier sa trajectoire. Il prêta l'oreille et se rendit compte que Gellert riait aux éclats.
-Ha ! Celle-là, je ne pensais pas que quiconque la tenterait un jour ! Tu es excellent mon garçon. Finalement, je pense que nous allons pouvoir nous amuser un coup.... Ha ! Un mur en plein vol. Il fallait la tenter.
L'homme aux cheveux bruns et bouclés, sentit son sang bouillir. Après un regard noir intense il s'élança à sa rencontre. Gellert vira à l'horizontale très abruptement, mais cela ne troubla pas Melkior qui le pourchassait joyeusement. Il saisit sa baguette de ses deux mains et la pointa sur Gellert qui avait l'air de jouir de lui brouiller la vue en lui envoyant d'autres boules de fumée grise complètement inoffensives. Il pensa de toutes ses forces : Ralentis ! Et cela sembla fonctionner. Gellert se rapprochait de lui. Il profita de l'occasion pour reprendre se baguette et marmonner une incantation tout en tranchant l'air verticalement, ayant visiblement l'intention de découper l'homme en deux. Une cordes cliqueta et exerça son étreinte sur le mage noir. Celui-ci ne semblait pas du tout préoccupé.
-Tu joues bien la comédie. Je crois que tu es plus fort que ce que je pensais. Mais bat toi sérieusement s'il-te-plaît. Tes petits jeux ne m'amusent plus.
Son regard se figea et son expression jusque là méprisante et enjouée changea radicalement. Melkior sentit son coeur sauter une pulsation. Ce n'était pas le moment de perdre sa vélocité.
-Content que vous le preniez ainsi, dit-il en se rendant compte trop tard qu'il l'avait vouvoyé.
Gellert s'avanouit pour se retrouver alors cent mètres plus bas, ridiculisant l'entrave de la corde invoquée. Son geste de baguette fut brouillon et large. Un rugissement se fit entendre tandis que Melkior découvrait un Dragon de flammes fondre dans sa direction trente mètre plus haut. Il tint le choc, visa le coeur du dragon et tira sa baguette. Celui-ci émit un cris avant de se cabrer et poussa un violent battement d'ailes qui déboussola le sorcier. Il reprit vite pied et invoqua à sont tour une douzaines d'aigles qui semblaient fait de cristaux de glace collés ensemble qui se projetèrent à la rencontre du reptile géant.
Pendant ce temps Gellert s'était rapproché et chantonnait doucement des airs mortuaires à mesure que des éclairs jaillissaient de sa baguette. Melkior transplanna derrière le dragon et mima de grands gestes obliques avec sa baguette. Des boules de lumière se matérialisaient puis tombaient par douzaines. Les sorts des deux mages eurent tué 3 aigles lorsque le dragon se laissa choir sur Grindelwald, qui d'un coup de baguette le fit exploser pour envoyer les gerbes de son feu sur la zone de combat. Melkior pointa agilement tous ses aigles chacun son tour, puis ceux-ci s'effondrèrent en des flots de liquide violet vif qui allèrent à la rencontre de la déflagration. Le rencontre était alimentée par chacune des baguettes et ne tarda pas à se transformer un fil violet vif et rouge flamboyant qui reliait les deux baguettes. Les nuages s'ameutait autour de spectacle. Le point d'impact des deux sortilèges se déplaçait dangereusement vers Melkior qui choisit de rompre le lien et de profiter de l'arrivée des coussins gris. Alors que Gellert s'apprêtait sûrement à lancer un autre chant de mort, le brouillard dense s'abattit autour d'eux. Melkior invoqua tous les aigles qu'il pouvait.


Avec une jubilation intense, Gellert regardait la spectacle cinq cent mètres au dessus de lui, lui-même à terre, allongé. Les éclairs bleux jaillissaient et des zones de lumières éxplosaient parmis les nuages. Il éleva sa baguette et prononca un Impedimenta dans au centre de la masse grise. Le spactacle s'arrêtta alors qu'une masse enveloppée de lumière tombait à sa rencontre. Le corps s'arrêta quelque décimètres au-dessus du sol. Melkior déversa la contenu de son estomac sur l'herbe beaucoup moins verdoyante après cela. Gellert se trouvait au-dessus de lui et prononça :
-Avada ...
Le sorcier, brisant l'entrave, lui envoya son poing dans l'estomac et s'effondra sur le contenu du sien. Il lança tous les charmes de protection qu'il pu et s'élança en volant à une vitesse phénoménale dans le coin le plus dense de la vallée.
Gellert le regarda s'en aller en souriant pérvèrsement. Il leva sa baguette et effectua un geste tremblotant.

Melkior saisit au coup redressa sa trajectoire de force puis s'arrêtta. Il entendit le crac sonore d'un transplanage. Il était à présent saisi au pied et aux bras. La silhouette sombre s'élevait devant lui.
-Moi aussi, je peux jouer avec les arbres.
Des racines lui serraient les articulations. Il sufoquait.
-La couardise aussi, je n'aime pas ça, trancha Grindelwald sur un ton cassant.
Une larme glissa de l'oeil de Melkior agonisant.
-Vous n'apprendrez donc jamais, soupira l'homme au regard noir. Dommage.
L'éclair de lumière verte ne jaillit pas. Jusqu'au bout, Gellert fixa Melkior droit dans les yeux. Jusqu'au dernier cris de douleur et de suffocation. L'étreinte se desserra. Le corps redescendit au sol. L'homme saisit la baguette.
-Jolie baguette, affirma-t-il.
Il l'essaya, elle lui plaisait beaucoup. Il l'ajouterait à sa collection. Il fit un dernier geste de la baguette de son défunt ennemi. Celui-ci fut peu à peu recouvert de terre et de feuillages. Il séloigna en sifflotant un air maccabre.
Seul siégeait à terre sur un lit de terre retournée un jeune éclat de cristal tâché de sang."

On est peut-être un peu vieux pour ce genre de texte, Hyperfraise, ce qui explique le manque de commentaires.
J'ai vu un Harry Potter ... (et l'ai très vite oublié, je l'avoue) ce qui ne me donne pas beaucoup de clés.

Ton texte est assez bien fichu, bien écrit (à part les nombreuses fautes d'orthographe), on sent que tu as eu beaucoup de plaisir à l'écrire.

Tu insistes peut-être un peu trop sur le combat, tous ces sortilèges deviennent - de mon point de vue- lassants. Mais je suppose que pour des fans du genre, c'est précisément ce qui en fait l'intérêt !

Je te relirai avec plaisir si tu abordes un autre sujet. En tout cas, je t'encourage vivement à continuer à écrire : tu as un sacré potentiel !