Je n'irais plus
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Je n'irais plus
Je ne suis pas moi-même convaincue, surtout l'anaphore en "j'irais" qui me paraît sonner lourd, même si elle donne sens au texte.
J’irais sécher tes sourires dans les eaux du Léthé
Même celui où l’été a des parfums amers
Il a trop séjourné dans les conserveries éreintées
Qui squattent ma tête
On y trouve parfois des accents familiers
Ce sourire-là dit le manque
L’absence qui fait comme un cri
Comme une blessure brillante sur ta peau
J’irais laver tes regards dans des bennes à ordures
Jusqu’à ce qu’il n’en demeure qu’une boule
Fondante sous les doigts, salée sous la langue
Bouleversante
Ils sont pourtant secs tes yeux
Comme s’ils avaient grillé sous le soleil pétrifié
La cendre a rongé l’œil
Lassé de ce monde qui se décolore
J’irais vendre ton cœur sur les trottoirs parisiens
Tu les connais par heure
Montmartre à onze (heures) et Saint Denis la nuit
J’ai un cœur de maçon et le tien dévêtu
Ne pleure presque plus ma présence
Quelqu’un se prend une branlée dans ta poitrine
La même comédie se joue dans la mienne
Et j'ai failli oublier mon existence
Je n’irais plus, j’ai bâti trop de forts
La terre est bleuie de son sang qui s’enfuit
Et le ciel s’endort troué de nuages bruns
Il faut couper toutes les jambes puisque les voyages sont vains
Il n’y a plus de rives de l’autre côté
L’autre se noie dans l’intime
Et tous mes j’irais hurlent plus fort que l’indicible
Ils hurlent que c’est faux, que je n’irais pas
J’irais sécher tes sourires dans les eaux du Léthé
Même celui où l’été a des parfums amers
Il a trop séjourné dans les conserveries éreintées
Qui squattent ma tête
On y trouve parfois des accents familiers
Ce sourire-là dit le manque
L’absence qui fait comme un cri
Comme une blessure brillante sur ta peau
J’irais laver tes regards dans des bennes à ordures
Jusqu’à ce qu’il n’en demeure qu’une boule
Fondante sous les doigts, salée sous la langue
Bouleversante
Ils sont pourtant secs tes yeux
Comme s’ils avaient grillé sous le soleil pétrifié
La cendre a rongé l’œil
Lassé de ce monde qui se décolore
J’irais vendre ton cœur sur les trottoirs parisiens
Tu les connais par heure
Montmartre à onze (heures) et Saint Denis la nuit
J’ai un cœur de maçon et le tien dévêtu
Ne pleure presque plus ma présence
Quelqu’un se prend une branlée dans ta poitrine
La même comédie se joue dans la mienne
Et j'ai failli oublier mon existence
Je n’irais plus, j’ai bâti trop de forts
La terre est bleuie de son sang qui s’enfuit
Et le ciel s’endort troué de nuages bruns
Il faut couper toutes les jambes puisque les voyages sont vains
Il n’y a plus de rives de l’autre côté
L’autre se noie dans l’intime
Et tous mes j’irais hurlent plus fort que l’indicible
Ils hurlent que c’est faux, que je n’irais pas
Re: Je n'irais plus
Un peu inégal, avec des choses magnifiques :
et
et ceci que je ne comprends pas :
J’ai un cœur de maçon et le tien dévêtu
Ne pleure presque plus ma présence
Quelqu’un se prend une branlée dans ta poitrine
et
et d'autres plus discutables :Il n’y a plus de rives de l’autre côté
L’autre se noie dans l’intime
par exemple , que je trouve ...sec, justement !Ils sont pourtant secs tes yeux
et ceci que je ne comprends pas :
C'est vrai que les j'irais ( ou j'irai ?) sont un peu lourds, mais les deux vers de la fin les justifient.Tu les connais par heure
Montmartre à onze (heures) pourquoi ces parenthèes ? et Saint Denis la nuit
Invité- Invité
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