Premier pantoum

un tres difficile exercice. J'aimerai beaucoup votre critique, ne m'epargnez pas, merci!


Qui considère mon voyage
Y voudra voir trop de prestige.
Oh, mes jeunes pieds sauvages
Que le sol anglais désoblige!

Quand au delà des dits 'villages',
De l'Asie ses dorés vestiges,
Se considère mon voyage:
On verra déjà son prestige.

Il suivra un sanglant sillage,
Cette fois près des dits 'villages',
Pour quelque africain litige,
Qui déjà n'est plus que vestige.

Qui verra donc tant de prestige
Quand considère mon voyage?
C'est qu'il ignore mon vertige
Sous tous les cieux, même sages.

Car il ignore mon vertige
Dessous les géants blancs – Que dis-je?
Dessous les cieux même sages
D'Australie, ses brûlants nuages.

L'enfant qui brave le naufrage
Bien sûr mérite son prestige.
Considérons donc les voyages
Qui sont celui d'enfant prodige:

Alors qu'il brave les naufrages,
En vérité son grand voyage
N'est qu'une inexperte voltige,
Ce soi-disant enfant prodige.

Car en vérité son voyage
Quand il s'en va, frayeur oblige,
Pour voir le monde et ses rouages
N'est qu'une inexperte voltige!

Ainsi ce sol qu'il désoblige,
Pour voir le monde et ses rouages,
C'est son pays, sa verte tige,
Pour de très lointains pâturages.

Ne voyez donc tant de prestige
Et considérez son voyage:
De son pays, – Quel gaspillage!
Il ne cueille la verte tige.

Peut-être qu'un texte plus court et moins confus serait davantage lisible... Bref, non, je n'ai pas aimé.

Beaucoup trop d’inversion et de répétition de rimes pour me permettre d’entrer dans le rythme du texte.

Néanmoins je trouve qu’il se dégage de l’ensemble un certain allant, une certaine énergie.