Plume, plume, plume ( poésie libre mais amoureuse)

Ho mon amie tu transcendes l’inconnu,
Á l’ombre de tes cils, des rêves a demi-nu,
Propageant des nuits astrales magnétiques,
Ta bouche est un refrain magnifique,

Tes yeux comme deux tombeaux,
Dans lesquels se meurent mes maux,
A l’ouest sur un chemin de rimes,
A l’est quand l’amour est un crime,

Nous iront au centre de tout,
Tout a l’intérieur de nous,
Et tanpis si demain je n’ai pas l’immortalité,
Crois moi c’est bien plus que tu m’auras donné,

Plume,
Plume,
Plume,

Et si la lune a un gout de miel,
Sur je finirais au creux de ton ciel,
Pour voir ton étoile avec des yeux d’enfant,
Quand on est petit l’amour est toujours grand,

Ce soir Est une matinée,
Ce matin est une soirée,
Cette journée,
Nous est consacrée,

La vie ne nous a accordé aucune trêve,
C’est pour cela qu’ensemble on rêve,
Insomnie a te regarder,
Te lire et m’en délecter,

Nous construiront notre petit empire,
Au royaume des orgasmiques sourires,
Allons, allons plume aux milles éclats,
Nous enivrer dans la joute de nos ébats,

Mon univers t’appartient,
Tu as ce pouvoir entre tes mains,
De le livrer ou délivrer du malin,
Qui fait pleurer ma tombe chaque matin,

Plume,
Plume,
Plume.

Je viens te lire donc en poésie même si je ne fréquente que rarement cette section.

Quelques petites remarques un peu en vrac :
- tu mets une virgule à chaque fin de vers, je te conseille soit de mettre une réelle ponctuation qui signifie quelque chose, soit rien, ça passe mieux. (mais bon ce n'est pas très important...)
- j'ai l'impression, surtout les 2 premières strophes, que les 2 premiers vers sont beaux, expriment ton idée, puis que les 2 derniers sont un peu là pour combler le vide (changement de sujet, rimes trouvées avant le vers lui-même...)
- tu utilises des mots très moches à mon goût : magnétique, orgasmique (aurais-tu du mal avec les rimes en "-ique" ?
- il y a des choses très belles : "Tes yeux comme deux tombeaux,
Dans lesquels se meurent mes maux,"
- il y a des choses que je trouve fausses : "Quand on est petit l’amour est toujours grand," (mais ça c'est mon avis perso)
- la dernière strophe est "à côté" à mon sens

Voilà sinon dans l'ensemble c'est plutôt prometteur.

Et au fait :

thegreatwhore a écrit: pour les fautes j'en fait mais bon c'est en forgeant que l'on devient forgeron donc c'est en écrivant que j'aurais une bonne hortho.

Ca c'est une perle^^...

Un peu la même impression que Lifewithwords.
Tu précises "poésie libre" et pourtant ton texte "transpire " la contrainte. Je veux dire par là que beaucoup de rimes semblent forcées.
Quelques petites réserves aussi au niveau du rythme, ça manque de fluidité, par exemple:

Nous/ i/ront/ au/ cen/tre/ de/ tout, 8
Tout/ a/ l’in/té/rieur/ de/ nous, 7
Et/ tan/pis/ si/ de/main/ je/ n’ai/ pas/ l’i/mmor/ta/li/té, 13
Crois/ moi /c’est/ bien/ plus /que/ tu/ m’au/ras/ do/nné 11

Par contre, je préfère:

Et/ si/ la/ lu/ne a/ un/ gout/ de/ miel, 9
Sur/ je/ fi/ni/rais/ au/ creux/ de /ton /ciel, 10
Pour/ voir/ ton/ é/toi/le a/vec/ des/ yeux /d’en/fant, 11
Quand/ on/ est/ pe/tit/ l’a/mour/ est /tou/jours/ grand 11

Sur le 2e vers tu peux enlever le "sur" qui n'amène rien ce qui te permet d'avoir un début de mélodie sur laquelle tu peux repartir.
Il n'y a pas de contrainte à donner un rythme (qui n'est pas obligatoirement figé), c'est juste de l'oreille, il "faut" que ça coule ;-).

Voila c'était juste deux trois idées car il y a de belles choses dans ton texte qui comme il a été dit est prometteur :-).