Monsieur
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Monsieur
Un p'tit délire écrit en 2009. Entre prose et poésie, j'ai hésité, mais comme c'est en vers, avec des rimes libres plus que libérées...
Deux mille sept,
Floraison et fragrance des clochettes.
Aïe ! C’est quoi cette droite que Monsieur m’a décochée ?
Et me voilà complètement groggy, assise sur le pavé !
Aïe ! C’est quoi cette douleur qui me parcourt le corps ?
Des épines, tous ces boutons de roses fanés avant même d’éclore !
Pas grave, je vais me relever.
Aïe ! C’est quoi cette foule prête à me piétiner ?
Pas grave, si on ne me voit pas, on va bien m’entendre.
Mais ma voix chétive s’envole comme de la cendre.
Aïe ! C’est quoi ce tintamarre, la chute de 10 000 batteries de cuisine ?
« Bling bling, bling bling » et ça continue « bling bling, bling bling » !
La voix de Monsieur « Je vous présente mes serviteurs » !
« Grâce à moi, ils vont vous apprendre à cultiver le bonheur. »
Des femmes, des hommes,
Bien que différents ils se ressemblent, plutôt uniformes.
Aïe ! C’est quoi ces coups qui jaillissent de partout ?
Et ce nuage de poussière, ça me donne une de ces quintes de toux !
Mais au moins, on m’a entendue « Nous sommes les domestiques de Monsieur »,
« Avec nos balais, des fleurs fanées et autres immondices nous épurons ces lieux ».
« Aïe » ! Ce petit gémissement à peine perceptible, il vient d’où ?
De derrière moi, non pas possible ! Pas de la bouche d’égout !
Un tout jeune homme, presque un enfant encore, il parle à peine français !
J’ai compris ce qu’il était venu chercher, même s’il le disait mal : liberté, égalité, fraternité.
A l’approche des balais il a paniqué, il a voulu s’enfuir !
Pas eu le temps, seule planque possible les égouts mais il n’ose plus sortir !
Pas grave, je vais arrêter des passants et tous ensemble on lui fera un rempart,
Qu’il puisse sortir sans se faire voir !
Tiens, cette dame qui arrive des paquets plein les bras !
M‘écoute même pas « Pas l’temps, avant la fermeture, faut qu’j’aille chez IKEA ».
Pas grave, un groupe de jeunes arrive à ma hauteur,
M’écoute pas non plus « Désolés, y a l’Ile de la Tentation à la télé, on peut pas rater l’heure » !
« Aïe » ! Encore une plainte, celle-ci je l’ai bien distinguée.
Même pas vu cette personne juste à côté de moi sur les pavés !
Un homme, allongé sur des cartons,
Me propose gentiment son litron.
C’est sympathique,
Mais je ne suis pas encore alcoolique !
« Alors ça y est, ils t’ont eue aussi !» qu’il me dit.
« Avant de m’allonger, moi aussi j’étais assis ».
« Vous êtes-là depuis longtemps ? » lui ai-je demandé.
« Oh, tu sais, quand on est allongé, on perd la notion des années » !
« Ça fait un sacré bout d’temps que je te vois la monter et la descendre tous les jours, cette rue ».
« Mais tu ne m’as jamais vu, y a même un jour où t’as failli me marcher d’ssus !».
Et là, un type sorti de nulle part me lance « l’indifférence, elle vous tue à petit feu » !
Et puis il s’en va, me jetant sa cravate à pois, un peu comme un jeu.
« Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! »
Ça fuse de partout, c’est quoi cette pagaille ?
« Bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling »
Je crois vraiment que je vais devenir dingue !
L’homme allongé me dit « T’inquiètes pas, quand tu pourras plus rester assise, j’en ai plusieurs des cartons ».
Alors j’ai dit merci et j’ai accepté le litron.
Un homme, l’air plutôt sympa, tout échevelé,
La cinquantaine bien tapée, vient s’asseoir à mes côtés.
« J’en parle depuis des années,
De m’asseoir par terre un beau matin fatigué » !
Je lui raconte tout, la droite de Monsieur, ma chute, l’impossibilité de me relever,
Les gens dans les égouts, les gens assis, les gens allongés.
Les « aïe aïe aïe »
Qui sèment la pagaille,
Les « bling-bling, bling-bling »
Qui rendent dingue !
Il rétorque « Je leur avais bien dit de ne se laisser ni Paul Lou Sulitzeriser ni Claudia Schifferiser»,
« Ils m’ont tous entendu c’est sûr, mais aucun ne m’a écouté ».
« Je ne peux pas rester, mais je vais essayer de vous aider »,
« Je vais en parler à mes potes, c’est quand même pas tous des enfoirés ! ».
L’homme allongé me demande « Qu’est-ce qu’il y a, t’es toute pâle » ?
« Ben, il y a quelque chose qui me sape le moral ».
« C’est Monsieur qui me fait peur,
Et si c’était un assassin, et s’il voulait nous prendre comme serviteurs ? »
« Est-ce qu’on ne devrait pas l’étrangler et l’enterrer sous les églantines ? »
« Anne, ma sœur Anne, mais elle revient toujours la vermine ! »
Je ne sais pas pourquoi il m’appelle Anne, mais c’est ce qu’il me répond,
Ce passant moustachu, grisonnant, un peu rond.
Puis ce Grand Corps, un peu fébrile,
Qui me rétorque d’un air pas tranquille :
« Et pourquoi tu veux l’étrangler,
T’as pas encore compris comment ça s’passait ?
Mais Monsieur et ces mecs chelous,
C’est elle, c’est lui, c’est toi, c’est moi, c’est nous ! »
Tout à coup, un vieil homme se dirige vers nous.
Son chien le guide entre l’homme allongé et l’homme des égouts.
Aveugle, la peau noire et les cheveux blancs, il dit s’appeler Martin.
« Je viens vous apporter à tous la réconciliation enfin !
Au siècle dernier, j’ai fais un rêve ma foi fort sympathique
et peut-être pas si utopique,
puisqu’aujourd’hui il se réalise Outre-Atlantique ! »
Et là, tout devient magique, tout devient féerique !
Monsieur, les serviteurs, les domestiques, Louis, Fabien, Alain, Martin,
Gilbert, qui est revenu pour l’occasion, tout le monde se donne la main !
Les gens debout sortent les gens des égouts,
Les gens assis sont mis debout par les gens sortis des égouts,
Les gens allongés sont mis debout par les gens assis mis debout par les gens sortis des égouts par les gens debout !!
Ça y est, Anne, Gilbert, Louis, Fabien; Alain, Martin,
On les a, elles sont là, on les tient enfin !!
Elles sont vraies, grandioses, gigantesques, nos foules sentimentales !!
Et je ne trouve pas de mot assez fort pour toutes ces nuits sans cristal !!
Gilbert s’approche de moi,
« Dis, tu veux bien me la rendre ma cravate à pois ? »
« Quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore »
Hein ? « C’est toi Grand Corps » ?
« C’est quelqu’un qui m’a dit que tu m’aimais encore »
Mais c’est qui cette voix de ténor ?
Une voix de femme on dirait, puis cette lueur ?
France Inter il est 9h00 !
Aïe ! Encore en retard !!
C’est Monsieur qui va être en pétard !
Je saute du lit, vite le café !
Tiens, j’ai oublié d’éteindre la télé !
Je ne sais d’ailleurs plus trop quand,
Mais qu’est-ce qui est écrit au milieu de l’écran ?
Mais c’est quoi ces mots qui dansent ?
« Toute ressemblance avec des situations, des faits ou des personnes existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence ».
Deux mille sept,
Floraison et fragrance des clochettes.
Aïe ! C’est quoi cette droite que Monsieur m’a décochée ?
Et me voilà complètement groggy, assise sur le pavé !
Aïe ! C’est quoi cette douleur qui me parcourt le corps ?
Des épines, tous ces boutons de roses fanés avant même d’éclore !
Pas grave, je vais me relever.
Aïe ! C’est quoi cette foule prête à me piétiner ?
Pas grave, si on ne me voit pas, on va bien m’entendre.
Mais ma voix chétive s’envole comme de la cendre.
Aïe ! C’est quoi ce tintamarre, la chute de 10 000 batteries de cuisine ?
« Bling bling, bling bling » et ça continue « bling bling, bling bling » !
La voix de Monsieur « Je vous présente mes serviteurs » !
« Grâce à moi, ils vont vous apprendre à cultiver le bonheur. »
Des femmes, des hommes,
Bien que différents ils se ressemblent, plutôt uniformes.
Aïe ! C’est quoi ces coups qui jaillissent de partout ?
Et ce nuage de poussière, ça me donne une de ces quintes de toux !
Mais au moins, on m’a entendue « Nous sommes les domestiques de Monsieur »,
« Avec nos balais, des fleurs fanées et autres immondices nous épurons ces lieux ».
« Aïe » ! Ce petit gémissement à peine perceptible, il vient d’où ?
De derrière moi, non pas possible ! Pas de la bouche d’égout !
Un tout jeune homme, presque un enfant encore, il parle à peine français !
J’ai compris ce qu’il était venu chercher, même s’il le disait mal : liberté, égalité, fraternité.
A l’approche des balais il a paniqué, il a voulu s’enfuir !
Pas eu le temps, seule planque possible les égouts mais il n’ose plus sortir !
Pas grave, je vais arrêter des passants et tous ensemble on lui fera un rempart,
Qu’il puisse sortir sans se faire voir !
Tiens, cette dame qui arrive des paquets plein les bras !
M‘écoute même pas « Pas l’temps, avant la fermeture, faut qu’j’aille chez IKEA ».
Pas grave, un groupe de jeunes arrive à ma hauteur,
M’écoute pas non plus « Désolés, y a l’Ile de la Tentation à la télé, on peut pas rater l’heure » !
« Aïe » ! Encore une plainte, celle-ci je l’ai bien distinguée.
Même pas vu cette personne juste à côté de moi sur les pavés !
Un homme, allongé sur des cartons,
Me propose gentiment son litron.
C’est sympathique,
Mais je ne suis pas encore alcoolique !
« Alors ça y est, ils t’ont eue aussi !» qu’il me dit.
« Avant de m’allonger, moi aussi j’étais assis ».
« Vous êtes-là depuis longtemps ? » lui ai-je demandé.
« Oh, tu sais, quand on est allongé, on perd la notion des années » !
« Ça fait un sacré bout d’temps que je te vois la monter et la descendre tous les jours, cette rue ».
« Mais tu ne m’as jamais vu, y a même un jour où t’as failli me marcher d’ssus !».
Et là, un type sorti de nulle part me lance « l’indifférence, elle vous tue à petit feu » !
Et puis il s’en va, me jetant sa cravate à pois, un peu comme un jeu.
« Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! »
Ça fuse de partout, c’est quoi cette pagaille ?
« Bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling, bling-bling »
Je crois vraiment que je vais devenir dingue !
L’homme allongé me dit « T’inquiètes pas, quand tu pourras plus rester assise, j’en ai plusieurs des cartons ».
Alors j’ai dit merci et j’ai accepté le litron.
Un homme, l’air plutôt sympa, tout échevelé,
La cinquantaine bien tapée, vient s’asseoir à mes côtés.
« J’en parle depuis des années,
De m’asseoir par terre un beau matin fatigué » !
Je lui raconte tout, la droite de Monsieur, ma chute, l’impossibilité de me relever,
Les gens dans les égouts, les gens assis, les gens allongés.
Les « aïe aïe aïe »
Qui sèment la pagaille,
Les « bling-bling, bling-bling »
Qui rendent dingue !
Il rétorque « Je leur avais bien dit de ne se laisser ni Paul Lou Sulitzeriser ni Claudia Schifferiser»,
« Ils m’ont tous entendu c’est sûr, mais aucun ne m’a écouté ».
« Je ne peux pas rester, mais je vais essayer de vous aider »,
« Je vais en parler à mes potes, c’est quand même pas tous des enfoirés ! ».
L’homme allongé me demande « Qu’est-ce qu’il y a, t’es toute pâle » ?
« Ben, il y a quelque chose qui me sape le moral ».
« C’est Monsieur qui me fait peur,
Et si c’était un assassin, et s’il voulait nous prendre comme serviteurs ? »
« Est-ce qu’on ne devrait pas l’étrangler et l’enterrer sous les églantines ? »
« Anne, ma sœur Anne, mais elle revient toujours la vermine ! »
Je ne sais pas pourquoi il m’appelle Anne, mais c’est ce qu’il me répond,
Ce passant moustachu, grisonnant, un peu rond.
Puis ce Grand Corps, un peu fébrile,
Qui me rétorque d’un air pas tranquille :
« Et pourquoi tu veux l’étrangler,
T’as pas encore compris comment ça s’passait ?
Mais Monsieur et ces mecs chelous,
C’est elle, c’est lui, c’est toi, c’est moi, c’est nous ! »
Tout à coup, un vieil homme se dirige vers nous.
Son chien le guide entre l’homme allongé et l’homme des égouts.
Aveugle, la peau noire et les cheveux blancs, il dit s’appeler Martin.
« Je viens vous apporter à tous la réconciliation enfin !
Au siècle dernier, j’ai fais un rêve ma foi fort sympathique
et peut-être pas si utopique,
puisqu’aujourd’hui il se réalise Outre-Atlantique ! »
Et là, tout devient magique, tout devient féerique !
Monsieur, les serviteurs, les domestiques, Louis, Fabien, Alain, Martin,
Gilbert, qui est revenu pour l’occasion, tout le monde se donne la main !
Les gens debout sortent les gens des égouts,
Les gens assis sont mis debout par les gens sortis des égouts,
Les gens allongés sont mis debout par les gens assis mis debout par les gens sortis des égouts par les gens debout !!
Ça y est, Anne, Gilbert, Louis, Fabien; Alain, Martin,
On les a, elles sont là, on les tient enfin !!
Elles sont vraies, grandioses, gigantesques, nos foules sentimentales !!
Et je ne trouve pas de mot assez fort pour toutes ces nuits sans cristal !!
Gilbert s’approche de moi,
« Dis, tu veux bien me la rendre ma cravate à pois ? »
« Quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore »
Hein ? « C’est toi Grand Corps » ?
« C’est quelqu’un qui m’a dit que tu m’aimais encore »
Mais c’est qui cette voix de ténor ?
Une voix de femme on dirait, puis cette lueur ?
France Inter il est 9h00 !
Aïe ! Encore en retard !!
C’est Monsieur qui va être en pétard !
Je saute du lit, vite le café !
Tiens, j’ai oublié d’éteindre la télé !
Je ne sais d’ailleurs plus trop quand,
Mais qu’est-ce qui est écrit au milieu de l’écran ?
Mais c’est quoi ces mots qui dansent ?
« Toute ressemblance avec des situations, des faits ou des personnes existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence ».
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Monsieur
L'indifférence, la non-assistance, un sujet grave abordé avec légèreté. Et les clins d'oeil à Souchon et autres ... et puis l'utopie : tout le monde "il" est gentil, tout le monde s'aide et se tend la main. La fin est très habile, quand on s'aperçoit que cauchemar et rève ont été générés par une télé restée allumée.
J'ai lu ce texte avec plaisir.
J'ai lu ce texte avec plaisir.
Invité- Invité
Re: Monsieur
Bonjour
Puis je me suis laissé prendre à cette à cette confusion qui peu à peu se dissipe comme un banc de brume.
J'ai aimé cette écriture, fraiche et sans manière à cheval sur le rêve et l'amertume.
Amicalement Philippe
J'ai aimé cette écriture, fraiche et sans manière à cheval sur le rêve et l'amertume.
Amicalement Philippe
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 70
Date d'inscription : 17/09/2011
Re: Monsieur
Bonjour
J'ai eu un peu de mal à démarrer la lecture, mais Vos "Ail c'est quoi..." m'ont interpellés.
Puis je me suis laissé prendre à cette à cette confusion qui peu à peu se dissipe comme un banc de brume.
J'ai aimé cette écriture, fraiche et sans manière à cheval sur le rêve et l'amertume.
Amicalement Philippe
PS: L'éditeur de texte m'a mangé une ligne sur le précédent message!!
J'ai eu un peu de mal à démarrer la lecture, mais Vos "Ail c'est quoi..." m'ont interpellés.
Puis je me suis laissé prendre à cette à cette confusion qui peu à peu se dissipe comme un banc de brume.
J'ai aimé cette écriture, fraiche et sans manière à cheval sur le rêve et l'amertume.
Amicalement Philippe
PS: L'éditeur de texte m'a mangé une ligne sur le précédent message!!
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 70
Date d'inscription : 17/09/2011
Re: Monsieur
Oui! Y'a de bons trucs là dedans!!! Bien aimé!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Monsieur
Un texte dérangeant car il nous renvoit à la figure nos moments de lâcheté, notre complicité (même involontaire) avec ce système qui encourage le chacun pour soi.
On a toujours le choix pour tout, oui non, droite gauche (la direction pas les partis impolis tics), etc... et il faut bien avouer que souvent on fuit nos responsabilités en se laissant "porter" pour avoir une excuse (on y peut rien blablabla...).
Peut on être heureux en étant "conscient"?
Je suis pas sur.
C'est peut être aussi une des nombreuses raisons qui font qu'on met souvent des oeillères.
Ayez confiance, on s'occupe de tout...zzzzzzzz
Bien aimé même si c'est un peu trop long pour moi.
On a toujours le choix pour tout, oui non, droite gauche (la direction pas les partis impolis tics), etc... et il faut bien avouer que souvent on fuit nos responsabilités en se laissant "porter" pour avoir une excuse (on y peut rien blablabla...).
Peut on être heureux en étant "conscient"?
Je suis pas sur.
C'est peut être aussi une des nombreuses raisons qui font qu'on met souvent des oeillères.
Ayez confiance, on s'occupe de tout...zzzzzzzz
Bien aimé même si c'est un peu trop long pour moi.
Terrains Vagues- Nombre de messages : 292
Age : 58
Date d'inscription : 10/09/2011
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