Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
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Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
... dès fois, de faire quelques mots croisés, sans forcément d'état d'âme, ni prétention, avec ou sans faute, juste pour le sourire, moije, je trouve qu'il n'y a rien de mieux pour se détendre l'astmosfer...
(et j'ai lu quelque part que la taille n'avait aucune importance)
je sais pas si j'ai le droit de placer ici un texte que j'ai déjà glisser dans un commentaire
mais... bah... puisqu'ils sont tous à Bernay ce ouik... (j'irai peut-être au coin que Lundi..)
Frédéric.
Que d'âne mon âme … (avec rimailles de devant, et rimailles de derrière)
j'ai pris le dictionnaire
et j'ai lu ma voisine
éprise l'étrangère
d' Elu et d'épines
mon âme madame
aux mots, je la damne
et pris de travers
je, lutte intestine
l'esprit, j'ai en vers
de lutin lutine
dame ma dame
homo, l' âne me damne !
… déprimant de me taire
illustre dépit, ne
m'exprime que nananère
… et j'élude en sourdine
aahhh …que d'âne sont mes larmes !
comme aux lames du hasard,quand se condamne…
…
et puis … ma voisine ?
Elle? j' ouïe qu'elle put te plaire
j' appris qu'elle tapine
et « j'ai su » … (ce) qu'elle sait faire...
(et j'ai lu quelque part que la taille n'avait aucune importance)
je sais pas si j'ai le droit de placer ici un texte que j'ai déjà glisser dans un commentaire
mais... bah... puisqu'ils sont tous à Bernay ce ouik... (j'irai peut-être au coin que Lundi..)
Frédéric.
Que d'âne mon âme … (avec rimailles de devant, et rimailles de derrière)
j'ai pris le dictionnaire
et j'ai lu ma voisine
éprise l'étrangère
d' Elu et d'épines
mon âme madame
aux mots, je la damne
et pris de travers
je, lutte intestine
l'esprit, j'ai en vers
de lutin lutine
dame ma dame
homo, l' âne me damne !
… déprimant de me taire
illustre dépit, ne
m'exprime que nananère
… et j'élude en sourdine
aahhh …que d'âne sont mes larmes !
comme aux lames du hasard,quand se condamne…
…
et puis … ma voisine ?
Elle? j' ouïe qu'elle put te plaire
j' appris qu'elle tapine
et « j'ai su » … (ce) qu'elle sait faire...
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Belle intention
Ma part (peu sonnante et souriante) :
Je viens de t’appeler, tu n’as pas répondu
Pas plus que la réponse à mon appel
Tu es sur l’autre rive
Je reste sur la mienne
Désolée
Ma part (peu sonnante et souriante) :
Je viens de t’appeler, tu n’as pas répondu
Pas plus que la réponse à mon appel
Tu es sur l’autre rive
Je reste sur la mienne
Désolée
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Classeur sur la poubelle
Penser à toi, c’est comme régler ses comptes :
C’est compliqué, c’est douloureux
Il faut user de logique pour s’en sortir
L’entreprise achevée il ne reste que le vide
Ne pas penser à toi : c’est pire pour son bilan
Penser à toi, c’est comme régler ses comptes :
C’est compliqué, c’est douloureux
Il faut user de logique pour s’en sortir
L’entreprise achevée il ne reste que le vide
Ne pas penser à toi : c’est pire pour son bilan
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Si tu veux que je te présente l'addition, je ne m'y soustrairai pas
bien que je sois divisée sur la question de savoir pourquoi tu multiplies les aventures à une deux voire trois inconnues
si tu mettais moins le désir en équation si tu mathais moins les nanas p'tet que je pourrai te calculer comme mec et que nos trajectoires pourraient se rencontrer et pi p'tet que toi plus moi ça serait pas le niveau zéro de l'amour ...mais y'a peu de probabilités qu'on arrive à ce résultat
bien que je sois divisée sur la question de savoir pourquoi tu multiplies les aventures à une deux voire trois inconnues
si tu mettais moins le désir en équation si tu mathais moins les nanas p'tet que je pourrai te calculer comme mec et que nos trajectoires pourraient se rencontrer et pi p'tet que toi plus moi ça serait pas le niveau zéro de l'amour ...mais y'a peu de probabilités qu'on arrive à ce résultat
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
justesse, délicatesse et bilan
c'est tout ce que j'ai entendu hier
c'est tout ce que j'ai entendu hier
Jha- Nombre de messages : 1374
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Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
écoute comme
le bras de mon poisson coule dans d'autre mer : loin de toi, près de toi
malade
Il glisse entre nous
Vois comme il s'attendrit ! de ton simple regard
le bras de mon poisson coule dans d'autre mer : loin de toi, près de toi
malade
Il glisse entre nous
Vois comme il s'attendrit ! de ton simple regard
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
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Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
bon ok c'est trop connoté
écoute comme
le bras de mon poisson coule vers d'autre mer : loin de toi, près de toi
maladresse tendresse
Il se glisse entre nous
Vois comme il s'en attendrit par ton simple regard !
(le fil porno c’est où ?)
écoute comme
le bras de mon poisson coule vers d'autre mer : loin de toi, près de toi
maladresse tendresse
Il se glisse entre nous
Vois comme il s'en attendrit par ton simple regard !
(le fil porno c’est où ?)
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
ai-je droit d'accrocher mon petit asticot à ce fil de jolipot..? (..mouaif..).
gamme d'arpèges
peindre en blanc
tout écrire en « A »
aux rimes des « OIES »
dansantes, french CANCANANTES
aux papattes élégantes
fondantes et de grâces légères
blanches comme un « E »
duveteuses, de poussière
et ouvertes de ce u qui écrit "duveuteux"
je me prélasse, je me dilue
toute l'aquarelle sous les doigts
me dessine en suspens du mélange
seul, d'un instant, juste retournant,
retombant en sourire la courbe
de l'amour, qui sonne le retour …
il a deux directions
ce final de chanson :
le I de mes envies
tant coquin
ou dans le O
rond des mots
gamme d'arpèges
peindre en blanc
tout écrire en « A »
aux rimes des « OIES »
dansantes, french CANCANANTES
aux papattes élégantes
fondantes et de grâces légères
blanches comme un « E »
duveteuses, de poussière
et ouvertes de ce u qui écrit "duveuteux"
je me prélasse, je me dilue
toute l'aquarelle sous les doigts
me dessine en suspens du mélange
seul, d'un instant, juste retournant,
retombant en sourire la courbe
de l'amour, qui sonne le retour …
il a deux directions
ce final de chanson :
le I de mes envies
tant coquin
ou dans le O
rond des mots
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
pour un usage plus zaisé de cet atelier
et suite à un commentaire deJha (voir plus haut son apport au théatre Nô sur un fil..)
il est possible de se créer soi-même un sous-titre
par exemple...
SOUS-TITRE DES VERRE EN CRATE
tentant de vous démontrer l'intérêt (ré)créatif
de tant de légèreté profonde
...hm,hm...
(donc voici enfin l'exemple)
- quand se gratte la plume
olipocrate s'enrhume ?
... avec rime intérieur ou pas,
réflexion sur la création poétique
aggloméré sous vernis polyester ou refrain façon Bill Baxter...
...mais ce n'est qu'un exemple...
et suite à un commentaire deJha (voir plus haut son apport au théatre Nô sur un fil..)
il est possible de se créer soi-même un sous-titre
par exemple...
SOUS-TITRE DES VERRE EN CRATE
tentant de vous démontrer l'intérêt (ré)créatif
de tant de légèreté profonde
...hm,hm...
(donc voici enfin l'exemple)
- quand se gratte la plume
olipocrate s'enrhume ?
... avec rime intérieur ou pas,
réflexion sur la création poétique
aggloméré sous vernis polyester ou refrain façon Bill Baxter...
...mais ce n'est qu'un exemple...
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
et je tiens aussi à remercier REBECCA
qui ouvre une voie toute différente
et tout aussi intéressante
à plus
(si vous trouvez que je fais trop comme chez moi,
vous me le dîtes
je m'essuierai les pieds avant d'entrer..)
qui ouvre une voie toute différente
et tout aussi intéressante
à plus
(si vous trouvez que je fais trop comme chez moi,
vous me le dîtes
je m'essuierai les pieds avant d'entrer..)
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
.
le feu aux plumes
le besoin impérieux d'écrire
comme d'un simple pantalon
au ceinturon habille-t-on
habile est ce besoin
de retenir
le feu, le feu aux plumes
hésitant, débutant, babillant tant
avec des oeilletons tous ronds
à compter les boutons
en neuf temps déboutant boutonnant
comme danse lentement
alors que toujours le feu
le feu aux plumes
aujourd'hui
es maître d'ouverture
en éclair à vif allure
et tant de fois fermeture ou coincé à demi …
que j'en reste pantelant
en mes ressentir
et toujours ce feu qui dure
si dans mes plumes
impérieux
incompréhensible
à retenir
il m'est grand
besoin d'écrire
le feu aux plumes
le besoin impérieux d'écrire
comme d'un simple pantalon
au ceinturon habille-t-on
habile est ce besoin
de retenir
le feu, le feu aux plumes
hésitant, débutant, babillant tant
avec des oeilletons tous ronds
à compter les boutons
en neuf temps déboutant boutonnant
comme danse lentement
alors que toujours le feu
le feu aux plumes
aujourd'hui
es maître d'ouverture
en éclair à vif allure
et tant de fois fermeture ou coincé à demi …
que j'en reste pantelant
en mes ressentir
et toujours ce feu qui dure
si dans mes plumes
impérieux
incompréhensible
à retenir
il m'est grand
besoin d'écrire
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Vendredi Saint
(remerciement et hommage à Georges Fourest)
autour du mot poisson
j'ai vu le tourbillon
d'un grand banc de sardines
mourir, sur mes tartines
sans rose au cœur des choses
la mer est rouge sang
bateaux et mouettes causent
marin ! entend les chants
d'usines incroyables
des tas impitoyables
dégueulant sur le port
du ciel, les poissons morts !
(remerciement et hommage à Georges Fourest)
autour du mot poisson
j'ai vu le tourbillon
d'un grand banc de sardines
mourir, sur mes tartines
sans rose au cœur des choses
la mer est rouge sang
bateaux et mouettes causent
marin ! entend les chants
d'usines incroyables
des tas impitoyables
dégueulant sur le port
du ciel, les poissons morts !
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Dis donc t'as sortie la prune en avance prunier ... depuis quand le week-end débute le vendredi à 10h24 ?
;-)
;-)
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
cherja,
...ct'à cause des marées... on choisit pas toujours ses horaires...
et pis moije je suis pas fonctionnaire ! ! !
et pis moije en plus, je travaille ôssi le vouikhand
alorsse..
sinon ...
est-ce l'envie de boire un coup
où les odeurs de mes sardines
qu'attirent tant le marabout
et qu'il s'en lèche les babines ???
...ct'à cause des marées... on choisit pas toujours ses horaires...
et pis moije je suis pas fonctionnaire ! ! !
et pis moije en plus, je travaille ôssi le vouikhand
alorsse..
sinon ...
est-ce l'envie de boire un coup
où les odeurs de mes sardines
qu'attirent tant le marabout
et qu'il s'en lèche les babines ???
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Le week c'est bien le temps de la grenadine distillée ...
Alors quand les arvernes auront germé leur fruit jaune et acidulé, souvenir antiquaire et léger, je serai de ceux là
d'ailleurs j'en suis
;-)
Alors quand les arvernes auront germé leur fruit jaune et acidulé, souvenir antiquaire et léger, je serai de ceux là
d'ailleurs j'en suis
;-)
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
j'ai l'impression de devinir un monstre
mon onstre fronçant
le souvenir de toi sur mon île
alors je le deviens en t'écoutant
mon onstre fronçant
le souvenir de toi sur mon île
alors je le deviens en t'écoutant
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
en t'égoutant
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Chère mare à bout...
est-ce des primes ?
que tant des ... versent ?
a-t-il, volatile aux pieds de boue (pour la rime)
comme coq en vase imbibe (rime d'alambique déprime) (et pour le sens, il faut remplacer le fumier par du bord'eau...) (hé oui, ça marche pas avec le bourre grogne !)
s'en fond se marre et perce ... (à cause du bec, qu'il a du malencontreusement vidé l'eau de la baignoire)
le sens erre , la mi, saoul mes cris , dans ce chant, pas n'yeux pleurent ... de rire !
est-ce des primes ?
que tant des ... versent ?
a-t-il, volatile aux pieds de boue (pour la rime)
comme coq en vase imbibe (rime d'alambique déprime) (et pour le sens, il faut remplacer le fumier par du bord'eau...) (hé oui, ça marche pas avec le bourre grogne !)
s'en fond se marre et perce ... (à cause du bec, qu'il a du malencontreusement vidé l'eau de la baignoire)
le sens erre , la mi, saoul mes cris , dans ce chant, pas n'yeux pleurent ... de rire !
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
et oui Fred c'est bon de trinquer ces verres là
s'échapper
s'enjamber sur échasse
s'échapper
s'enjamber sur échasse
Jha- Nombre de messages : 1374
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Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Jha a écrit:et oui Fred c'est bon de trinquer ces verres là
s'échapper
s'enjamber sur échasse
... A chacun ses plaisirs... ! Ha ! Ha ! Ha !
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
(grave) en fait l'Oulipo campée l'est moins pour moi pour sa re-création que pour son vent de libération : on ne s'affranchit jamais plus de soi qu'en s'enchaînant à ses contraintes
mais je paraphrase, je paraphrase : plus une nécessité qu'un désir donc pour moi
sinon jolie boutique de fonctionnaire dis donc ... je suis jaloux de tes Anselme !
;-)
mais je paraphrase, je paraphrase : plus une nécessité qu'un désir donc pour moi
sinon jolie boutique de fonctionnaire dis donc ... je suis jaloux de tes Anselme !
;-)
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
cher Marabout,
Pour être jaloux de ces belles formes
de tableaux en lumière et féminines chaleures
... doux portraits qu'en mon site tu voyeures !
Il faudrait qu'elles te soient interdites à tout plaisir... !
Alors qu'elles te seraient possible ...
moyennant finance à leur humble souteneur !
(qui lui, n'est point jaloux du tout de les savoir s'évader en d'autres rêves
... il profite pleinement et à loisir de toutes les é toiles aux nues offertes
et à son regard il assure que toutes se prêtent...)
Ha! Ha!
Pour être jaloux de ces belles formes
de tableaux en lumière et féminines chaleures
... doux portraits qu'en mon site tu voyeures !
Il faudrait qu'elles te soient interdites à tout plaisir... !
Alors qu'elles te seraient possible ...
moyennant finance à leur humble souteneur !
(qui lui, n'est point jaloux du tout de les savoir s'évader en d'autres rêves
... il profite pleinement et à loisir de toutes les é toiles aux nues offertes
et à son regard il assure que toutes se prêtent...)
Ha! Ha!
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
hé oui ! si être jaloux naît d'avoir point le sou ! ;-)
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
une idée d'eau de ruine
alors allons halons de nos enfant
sur ce plage
ce beignet de courtjetat :
allant ainsi, simples courant et noble
nous nous rendons de la sorte :
« halons mon seul et tendre : voir s'étendre son ce grain :
précipité salée de nos derniers/ premiers combats
alors allons halons de nos enfant
sur ce plage
ce beignet de courtjetat :
allant ainsi, simples courant et noble
nous nous rendons de la sorte :
« halons mon seul et tendre : voir s'étendre son ce grain :
précipité salée de nos derniers/ premiers combats
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
lumière branchée au plafond, je vais honnêtement gerber
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
mara bout d'piqué te claque la bise !
j'aime le monde aujourd'hui
j'aime le monde aujourd'hui
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
et vive la couennerie poétique
ci-dessous sonnet creux au travail des émotions, des mots
(et pour les pieds, je sais que certains n'ont pas la bonne pointure)
les parenthèses du (et) sont à cause de si len ci eux que moi je prononce naturellement si len cieux ...
alors, le choix est laissé au lecteur pour éviter toute discrimination et pour laisser à chacun le plaisir de ses propres ronds de bouches
(par contre pour échiquier je ne laisse pas le choix au lecteur, parce que c'est moi qui décide) (et puis é chi qui yé je trouve ça un peu limite limite)
....
Bandé comme un arc en ciel
le bambou soulève une perche soleil
et les fils emmêlés aux branches du prunier
ressembleront bientôt au piège d'araignée
mais où est donc cet intrus
frétillant aux feuilles de l'arbre ventru
qu'en poisse la forêt de ses reflets d'argent
étranglé à regrets, il a soif l'indigent
que cherche-t-il dans mon ile
en sauvagerie vorace et si agile
tordant ainsi la queue, enchevêtré, baveux ?
(et) maintenant silencieux
animal vaincu égratigné de mort
pion du grand échiquier écrasé par le sort
( la mort, le pion et poisson)
ci-dessous sonnet creux au travail des émotions, des mots
(et pour les pieds, je sais que certains n'ont pas la bonne pointure)
les parenthèses du (et) sont à cause de si len ci eux que moi je prononce naturellement si len cieux ...
alors, le choix est laissé au lecteur pour éviter toute discrimination et pour laisser à chacun le plaisir de ses propres ronds de bouches
(par contre pour échiquier je ne laisse pas le choix au lecteur, parce que c'est moi qui décide) (et puis é chi qui yé je trouve ça un peu limite limite)
....
Bandé comme un arc en ciel
le bambou soulève une perche soleil
et les fils emmêlés aux branches du prunier
ressembleront bientôt au piège d'araignée
mais où est donc cet intrus
frétillant aux feuilles de l'arbre ventru
qu'en poisse la forêt de ses reflets d'argent
étranglé à regrets, il a soif l'indigent
que cherche-t-il dans mon ile
en sauvagerie vorace et si agile
tordant ainsi la queue, enchevêtré, baveux ?
(et) maintenant silencieux
animal vaincu égratigné de mort
pion du grand échiquier écrasé par le sort
( la mort, le pion et poisson)
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
je mets ici un petit texte amusant, et je le dédicace ici à panda et à philippe, pour la lecture qu'ils ont eu de mon FRAMB AMIEL...
et si je le post Mercredi, c'est parce que le vouik est trop loin...
l'invisible gras sucré
d'une liqueur de tartine
est beurre tout disparu
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
dorée, de peau toute nue
demi-baguette si fine
et sous mes dents acérées
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
quand dessus le miel nacré
en barbouille les babines
et coule sans retenue
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
en grosses bouchées charnues
du bonheur plein les narines
et s'en laisse pénétrée
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
et si je le post Mercredi, c'est parce que le vouik est trop loin...
l'invisible gras sucré
d'une liqueur de tartine
est beurre tout disparu
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
dorée, de peau toute nue
demi-baguette si fine
et sous mes dents acérées
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
quand dessus le miel nacré
en barbouille les babines
et coule sans retenue
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
en grosses bouchées charnues
du bonheur plein les narines
et s'en laisse pénétrée
ma mie, toute mouillée
au fond, de pain grillé
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
afin de ne pas surcharger l'exo d'abécédaire animalier
je préfère aujourd'hui, déposer ma petite production ici
Je jure que ce n'est pas moi !
Vous pouvez tout me faire
me tordre le cou, me casser les doigts
me faire cuire en œuf
me traiter de renard
m'étouffer d'oreiller
et même... même me tailler la plume ?
Je jure par tous les jards
que ces merdoies, sont de canard !
je préfère aujourd'hui, déposer ma petite production ici
Je jure que ce n'est pas moi !
Vous pouvez tout me faire
me tordre le cou, me casser les doigts
me faire cuire en œuf
me traiter de renard
m'étouffer d'oreiller
et même... même me tailler la plume ?
Je jure par tous les jards
que ces merdoies, sont de canard !
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
Ah non, faut le mettre dans l'exo animal, Frédéric ! Il est trop bon !
mais c'est jars sans dé
mais c'est jars sans dé
Invité- Invité
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
petit plaisir égoïste de l'utilisation du forum...
le trop-plein poétique, c'était moi...
L'alexandrin fait du bien quand il est incertain
chaloupé et balourd dans son rythme d'amour
quand sa rime en l'air enveloppe au mystère
cet émoi dans toi surprenant parfois
as-tu combien de pieds essayé
tant choisir, au plus beau loisir
tout branlant escamotant
sans mollir devenir
en peau de chagrin
verre à musique
poétique
enfin …
rien ?
si
je t'aime
quoique même
je n'ai choisi …
est-ce imaginer
que ne soit qu'une crème
comme guimauve suprême
les rimes aux cimes menées ?
les fautes plein de césures belles
mauvais accords nous entrainant encore
à se tromper sans cesse et tout mélanger
la salive des sens en nos bouches immenses
… juste le fond de l'âme qui se goûte de larmes …
chaloupé et balourd dans son rythme d'amour .......... je t'aime
quand la rime en l'air enveloppe au mystère .......quoique même
cet émoi dans toi surprenant parfois ........... je n'ai choisi …
as-tu combien de pieds essayé .................. est-ce imaginer
tant choisir, au plus beau loisir .........que ne soit qu'une crème
tout branlant escamotant................comme guimauve suprême
sans mollir devenir................... les rimes aux cimes menées ?
en peau de chagrin................ les fautes plein de césures belles
verre à musique.............. mauvais accords nous entrainant encore
poétique...................... à se tromper sans cesse et tout mélanger
enfin … ................ ..la salive des sens en nos bouches immenses
rien ? .............. … juste le fond de l'âme qui se goûte de larmes …
le trop-plein poétique, c'était moi...
L'alexandrin fait du bien quand il est incertain
chaloupé et balourd dans son rythme d'amour
quand sa rime en l'air enveloppe au mystère
cet émoi dans toi surprenant parfois
as-tu combien de pieds essayé
tant choisir, au plus beau loisir
tout branlant escamotant
sans mollir devenir
en peau de chagrin
verre à musique
poétique
enfin …
rien ?
… / …
si
je t'aime
quoique même
je n'ai choisi …
est-ce imaginer
que ne soit qu'une crème
comme guimauve suprême
les rimes aux cimes menées ?
les fautes plein de césures belles
mauvais accords nous entrainant encore
à se tromper sans cesse et tout mélanger
la salive des sens en nos bouches immenses
… juste le fond de l'âme qui se goûte de larmes …
… / …
L'alexandrin fait du bien quand il est incertain ................. sichaloupé et balourd dans son rythme d'amour .......... je t'aime
quand la rime en l'air enveloppe au mystère .......quoique même
cet émoi dans toi surprenant parfois ........... je n'ai choisi …
as-tu combien de pieds essayé .................. est-ce imaginer
tant choisir, au plus beau loisir .........que ne soit qu'une crème
tout branlant escamotant................comme guimauve suprême
sans mollir devenir................... les rimes aux cimes menées ?
en peau de chagrin................ les fautes plein de césures belles
verre à musique.............. mauvais accords nous entrainant encore
poétique...................... à se tromper sans cesse et tout mélanger
enfin … ................ ..la salive des sens en nos bouches immenses
rien ? .............. … juste le fond de l'âme qui se goûte de larmes …
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
bonjour forum,
aujourd'hui je vais me copie-colle un petit texte de poésie facile
la poésie du ouik, c'est aussi du roudoudou les papattes on the canap... non ?
...
.
dans mon vide
je pédale, en roue libre
pour jouer à lire sans comprendre
pour être sur
de ne pas me perturber le sens
ouvert
aux transmissions emballées
à l'ouïe déchiquetée
pourtant
mon esprit se voudrait volonté
de ne pas disparaître
happer dans la musique d'infini roulement
parce que je suis
une voie lactée, à la courroie déchirée
à l'univers qui se dégonfle
en baudruche libérée !
après, enfin, assis, épuisé,
à nouveau sans pesanteur
toujours accroché, j'attends les beaux jours
en plein été
quand le soleil semble tout arrêter
vous voudriez me dire
de quel côté
je dois me remettre à tourner ?
aujourd'hui je vais me copie-colle un petit texte de poésie facile
la poésie du ouik, c'est aussi du roudoudou les papattes on the canap... non ?
...
.
dans mon vide
je pédale, en roue libre
pour jouer à lire sans comprendre
pour être sur
de ne pas me perturber le sens
ouvert
aux transmissions emballées
à l'ouïe déchiquetée
pourtant
mon esprit se voudrait volonté
de ne pas disparaître
happer dans la musique d'infini roulement
parce que je suis
une voie lactée, à la courroie déchirée
à l'univers qui se dégonfle
en baudruche libérée !
après, enfin, assis, épuisé,
à nouveau sans pesanteur
toujours accroché, j'attends les beaux jours
en plein été
quand le soleil semble tout arrêter
vous voudriez me dire
de quel côté
je dois me remettre à tourner ?
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
comme ici je me sens un peu comme à l'atelier
j'en profite pour me l'expert y mentait ! (walloné !)
.
dans mon vide
je pédale, en roue libre
libre, voyageur
de mon odyssée, de mon intérieur
et pour ne pas me perturber le sens
au-delà de comprendre
j'ai ouvert
la musique, d'infinie roulement
ronronnante
en mon bercement de moteur
dans mes poussières grasses des odeurs
où je reste, en suspension
de mes douces, enfantines, impressions
j'ai ouvert
et tout distendu, comme un élastique
pour enfin me projeter au supersonique
de mes transmissions emballées
dans mon ouïe déchiquetée
à l'autoroute de mes voies lactées, à la courroie déchirée
où tout à coup c'est l'univers qui se dégonfle
d'immense vide et de mes bronches
comme d'accident, en baudruche libérée !
jusqu'enfin, assis, épuisé, après
à nouveau sans pesanteur
toujours accroché au sommeil contemplateur
sans un gramme de souffle,
j'attends les beaux jours
en plein été
quand le soleil semble tout arrêter
de la promenade, des funambules
des fragiles rêveurs, des somnambules
et vous, vous voudriez me dire
de quel côté
je dois me remettre à tourner ?
j'en profite pour me l'expert y mentait ! (walloné !)
.
dans mon vide
je pédale, en roue libre
libre, voyageur
de mon odyssée, de mon intérieur
et pour ne pas me perturber le sens
au-delà de comprendre
j'ai ouvert
la musique, d'infinie roulement
ronronnante
en mon bercement de moteur
dans mes poussières grasses des odeurs
où je reste, en suspension
de mes douces, enfantines, impressions
j'ai ouvert
et tout distendu, comme un élastique
pour enfin me projeter au supersonique
de mes transmissions emballées
dans mon ouïe déchiquetée
à l'autoroute de mes voies lactées, à la courroie déchirée
où tout à coup c'est l'univers qui se dégonfle
d'immense vide et de mes bronches
comme d'accident, en baudruche libérée !
jusqu'enfin, assis, épuisé, après
à nouveau sans pesanteur
toujours accroché au sommeil contemplateur
sans un gramme de souffle,
j'attends les beaux jours
en plein été
quand le soleil semble tout arrêter
de la promenade, des funambules
des fragiles rêveurs, des somnambules
et vous, vous voudriez me dire
de quel côté
je dois me remettre à tourner ?
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
ouikend
paille à redit ze vous le dit, peut-être un peu sèche d'expression, je vous l'accorde
( je conçois cette petite couennerie comme une réflexion d'esprit en étroitesse et ouverture, et aussi comme étude de couleur de ballade irlandaise.... à chacun sa lecture... bon ouik hand...)
Au temps de l’amour courtois
les trois trouvères à Margot
belles manières distinguo … !
lui ont offert un trémolo
chacun son air et son tempo
c’est le premier si belle bouche
chante chanson dit-elle j’ouïe
c’est au premier que de sa bouche
elle lui dit j’en suis ravie
quant au deuxième aussi la touche
tant bel organe lui l’ami
ci-devant mélodie manouche
que le condamne ainsi ma mie
enfin des trois suivait derrière
le plus petit le plus ouvert
d’esprit hardi vint en bannière
lui chanter Ô belle prière
« On était trois on est trouvères
devant derrière nous étions
on était trois on est trouvères
de nous Margot ravie d’un don ! »[/i]
paille à redit ze vous le dit, peut-être un peu sèche d'expression, je vous l'accorde
( je conçois cette petite couennerie comme une réflexion d'esprit en étroitesse et ouverture, et aussi comme étude de couleur de ballade irlandaise.... à chacun sa lecture... bon ouik hand...)
Au temps de l’amour courtois
les trois trouvères à Margot
belles manières distinguo … !
lui ont offert un trémolo
chacun son air et son tempo
c’est le premier si belle bouche
chante chanson dit-elle j’ouïe
c’est au premier que de sa bouche
elle lui dit j’en suis ravie
quant au deuxième aussi la touche
tant bel organe lui l’ami
ci-devant mélodie manouche
que le condamne ainsi ma mie
enfin des trois suivait derrière
le plus petit le plus ouvert
d’esprit hardi vint en bannière
lui chanter Ô belle prière
« On était trois on est trouvères
devant derrière nous étions
on était trois on est trouvères
de nous Margot ravie d’un don ! »[/i]
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
poésie d'un ouik d'automne
.
j'aime les mots tout cuits
prêt-à-porter, à ma bouche,
sucrés comme des confitures
et ressemblant tout craché
à la simple pensée
du presque parfait
des saveurs parfumées
m'enivrant plein le nez
et je prends le droit
d'y mettre les doigts
impoli qui lèche la cuillère
pour m'en galvauder tout barbouillé
comme un fond de soupière
alors qu'il ne faudrait pas, jouer avec la nourriture
des mots, aux tentations de biscuits
à croquer, à tremper, à bégayer
à chanter sous la douche
en s'inventant des tournures …
et j'en connais qui les range
sur des étagères en rangs serrés
pour ne pas qu'ils se mélangent
moi aussi, j'aimerais bien, faire un livre
.
j'aime les mots tout cuits
prêt-à-porter, à ma bouche,
sucrés comme des confitures
et ressemblant tout craché
à la simple pensée
du presque parfait
des saveurs parfumées
m'enivrant plein le nez
et je prends le droit
d'y mettre les doigts
impoli qui lèche la cuillère
pour m'en galvauder tout barbouillé
comme un fond de soupière
alors qu'il ne faudrait pas, jouer avec la nourriture
des mots, aux tentations de biscuits
à croquer, à tremper, à bégayer
à chanter sous la douche
en s'inventant des tournures …
et j'en connais qui les range
sur des étagères en rangs serrés
pour ne pas qu'ils se mélangent
moi aussi, j'aimerais bien, faire un livre
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
l'heure est grave, Frédéric, il neige en permanence dans la ville de Mons pour qui sait la regarder en son envers.
Invité- Invité
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
freder'hic
il se fait tard
ce soir
et j'ai bu tous les vers
oui bon n'est pas poète qui veut
il se fait tard
ce soir
et j'ai bu tous les vers
oui bon n'est pas poète qui veut
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
la complainte d'un ta bouret
à panda et à janis,
.
la complainte du tabouret
l'âme en table en toute beauté
qui sur ses pieds s'arque boutait
à fin de, sur le parquet
de frotter mais sans rayer
de mes pieds disait-il
de mes pieds, au plancher
et de stupeur, le tabouret
qui tout tremblait et s'approchait
l'âme en peine s'effrayait
au chemin qu'ainsi prenait
le hasard disait-il
le hasard me grimpait
pour allumer et s'échanger
des ampoules attraperaient
et le plaisir se verrait
qu'à nouveau tout éclairé
la table disait-il
table qu'amant montait
le bonheur sait se bricoler
imaginer, échafauder
quand d'autres lustres brillaient
amant, table et tabouret
même si disait-il
la bougie fait glisser
.
la complainte du tabouret
l'âme en table en toute beauté
qui sur ses pieds s'arque boutait
à fin de, sur le parquet
de frotter mais sans rayer
de mes pieds disait-il
de mes pieds, au plancher
et de stupeur, le tabouret
qui tout tremblait et s'approchait
l'âme en peine s'effrayait
au chemin qu'ainsi prenait
le hasard disait-il
le hasard me grimpait
pour allumer et s'échanger
des ampoules attraperaient
et le plaisir se verrait
qu'à nouveau tout éclairé
la table disait-il
table qu'amant montait
le bonheur sait se bricoler
imaginer, échafauder
quand d'autres lustres brillaient
amant, table et tabouret
même si disait-il
la bougie fait glisser
Re: Poésie du ouik − Verres d'Oulipocrate
mon chair et triste
la vie est un étrange et douloureux
jambon beurre
la vie est un étrange et douloureux
jambon beurre
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
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