Sortir du lit
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onmyown
ptipimous
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Sortir du lit
J’habitais alors une petite maison au bord de la Marne. Un pavillon hérité de ma vieille tantine, laquelle avait vécu en Bretagne les deux tiers de sa vie.
Et elle aussi avait hérité, de ses parents tout d’abord, pour partie, puis de cousins, d’oncles divers. Tous Bretons. Avec les meubles qui vont avec. Du mobilier lourd, massif, sombre, encombrant et à mon goût… moche !
Quand ce fut mon tour de jouer les garde-meubles, j’ai dit non. J’ai pris tout le bazar, je l’ai fourré dans un camion de location et j’ai tout emporté au dépôt-vente le plus proche de chez moi. Tout, sauf le lit.
Ce lit, c’était un truc… Une sorte de caisse entre le lit à une place et le lit double, le matelas totalement encastré dedans, avec de hauts montants en bois tournés mais sans pour autant être un baldaquin. Je connaissais ce lit depuis mon enfance et mes vacances chez l’heureuse propriétaire. Ce lit était mon bateau pirate : un des montant le mat avec sa hune, ma tente quand je tendais au-dessus un drap obligeamment mis à ma disposition par mon oncle Hubert, mon bunker avec son édredon roulé en boule, formant un abri propice à tuer les pauvres soldats qui osaient me provoquer. Et sauter dessus était un nirvana, je cherchais sans cesse à dépasser les montants qui représentaient un défi digne des jeux olympiques. Le lit a toujours gagné car l’édredon toujours profondément enfoncé dans la caisse ne m’aidait aucunement et l’âge vénérable de l’ensemble manquait cruellement de ressort.
Quand il a fini par atterrir chez moi je n’ai pu me résoudre à le jeter, trop moche, trop de souvenirs, trop de tout. Au début je n’ai su qu’en faire, son look si particulier faisait tâche avec le restant du mobilier. Mais ma cave était petite et quand je parvins à l’y fourrer, même partiellement démonté, il prenait toute la place. C’est lorsque mon sommier a rendu l’âme, martyrisant mon dos, mon sommeil et mes finances que je l’ai remonté en me disant le sempiternel « en attendant ».
Mes relations occasionnelles se moquaient de mon « truc » mais sa dimension bâtarde nous obligeait à occuper nos nuits autrement qu’à dormir, si bien que ce meuble incongru est remonté dans mon estime. Il s’avérait être un vrai piège à filles.
Il a commencé à pleuvoir. Beaucoup et sans discontinuer, ce qui est plutôt rare sur la région parisienne. Le printemps était maussade, mais la fonte des neiges s’opérait quelques centaines de kilomètres plus loin, alimentant les rus, les ruisseaux, les torrents, les rivières et pour finir les fleuves.
A Paris, nous regardons l’eau de nos fleuves monter avec une indifférence liée à notre manque de temps perpétuel. Après tout, nous avons en place un service que nous estimons compétent pour pallier à ce genres de choses. Tout cela ne nous regarde que peu. Sans doute parce que nous ne vivons plus au rythme des rivières, hormis peut-être les adeptes du home-péniche et quelques avironeurs du dimanche.
Et quand notre zouave a le pantalon qui trempe, il fait la une du JT du midi et nous réceptionnons la nouvelle d’un imperceptible haussement d’épaules.
Mais l’eau a monté. Atteignant la ceinture du guerrier, puis son estomac ; les voies sur berge fermèrent ce qui créa embouteillages et grogne. Le chasseur alpin, exilé sur une bretelle de l’A4 devait bien rigoler.
De mon côté, la Marne évidemment suivait le mouvement. Elle le précédait même de peu, toute fière de se voire valider ses droits sur le nom de la Seine. Mais cela aussi ne regardait qu’elle.
J’ai du haut de ma bicoque une vue imprenable sur les canards qui se chamaillent perpétuellement, ils remplacent souvent mon réveil. Ce matin là c’est un « toc-toc » assez persistant qui me tira du sommeil. Ce genre de bruit qui vous sort du lit tant il est annonciateur de problèmes. C’était la table de la salle à manger qui cognait sur le buffet. Il y avait plus d’un mètre d’eau au rez-de-chaussée. La surprise a eu beau me réveiller, j’étais éberlué, hébété, pas tout à fait sorti de ma nuit. Je sentais presque physiquement mon cerveau reconnecter le plus vite qu’il pouvait des fonctions qui allaient m’être bougrement utiles dans un très proche avenir. D’un coup d’œil, j’ai tenté de jauger la situation, voir ce qui était sauvable, mais peine perdue. J’avais grande envie de rejoindre la cuisine, me chercher de quoi manger mais le buffet s’était décalé et obstruait le passage. Je suis remonté dans la chambre. La journée se passait, j’avais ouvert la fenêtre et criais, appelais en salves d’«au secours » qui se perdaient dans l’air humide et brouillé.
Il n’y avait personne.
En contrebas de ma fenêtre, la Marne charriait des objets invraisemblables, des corps d’animaux, des arbres entiers, des objets de toute sorte avec une vitalité que je ne lui avais jamais connue. Ella avait même, mais oui, des vagues !
Puis vers la fin de l’après-midi, tout est allé très vite, la moitié de la maison s’est effondrée avec le terrain dans un craquement qui me file encore la chair de poule quand j’y pense. J’ai crié et j’ai sauté dans le lit. Le mur du fond de la chambre s’est fissuré et ouvert devant mes yeux écarquillés. En tombant, il a cassé le plancher. J’ai cru ma dernière heure arrivée, je me suis accroché aux montants du lit, le cœur battant, le visage enfoui dans l’édredon. Lorsque j’ai osé regarder par dessus le lit, je flottais dans mon embarcation de fortune, emporté comme un fétu de paille par le courant.
Depuis, je dérive, seul dans mon lit. Je croise des gens qui me saluent des berges, des enfants qui me crient des choses que je n’entends pas. Des pompiers ont tenté de me secourir et jusqu’à présent, n’y sont pas parvenu. Je sais que mon périple est suivi par GPS, que les secours passent le relais de l’information, il y a même eu un camion de la télévision qui a pris quelques images de moi. Des ponts, on m’a jeté de la nourriture et de quoi boire, aussi des cordes que je n’ai jamais pu saisir tant le courant est tumultueux. Plus d’une fois j’ai craint pour ma vie, les montants de mon bateaux se sont cassées les uns après les autres, je dois à présent passer sous les ponts en me couchant au font de ma caisse. Je parviens à dormir malgré tout, au matin je découvre de nouveaux paysages. Je n’ai pas la moindre idée des kilomètres que j’ai parcouru. J’espérais des écluses, pas une n’a pu m’arrêter, elles sont toutes inutilisables ou ouvertes pour laisser passer cette masse d’eau qui va bien finir par se tarir.
Et puis, au pire, parvenu à la mer, je tenterai un plongeon !
Et elle aussi avait hérité, de ses parents tout d’abord, pour partie, puis de cousins, d’oncles divers. Tous Bretons. Avec les meubles qui vont avec. Du mobilier lourd, massif, sombre, encombrant et à mon goût… moche !
Quand ce fut mon tour de jouer les garde-meubles, j’ai dit non. J’ai pris tout le bazar, je l’ai fourré dans un camion de location et j’ai tout emporté au dépôt-vente le plus proche de chez moi. Tout, sauf le lit.
Ce lit, c’était un truc… Une sorte de caisse entre le lit à une place et le lit double, le matelas totalement encastré dedans, avec de hauts montants en bois tournés mais sans pour autant être un baldaquin. Je connaissais ce lit depuis mon enfance et mes vacances chez l’heureuse propriétaire. Ce lit était mon bateau pirate : un des montant le mat avec sa hune, ma tente quand je tendais au-dessus un drap obligeamment mis à ma disposition par mon oncle Hubert, mon bunker avec son édredon roulé en boule, formant un abri propice à tuer les pauvres soldats qui osaient me provoquer. Et sauter dessus était un nirvana, je cherchais sans cesse à dépasser les montants qui représentaient un défi digne des jeux olympiques. Le lit a toujours gagné car l’édredon toujours profondément enfoncé dans la caisse ne m’aidait aucunement et l’âge vénérable de l’ensemble manquait cruellement de ressort.
Quand il a fini par atterrir chez moi je n’ai pu me résoudre à le jeter, trop moche, trop de souvenirs, trop de tout. Au début je n’ai su qu’en faire, son look si particulier faisait tâche avec le restant du mobilier. Mais ma cave était petite et quand je parvins à l’y fourrer, même partiellement démonté, il prenait toute la place. C’est lorsque mon sommier a rendu l’âme, martyrisant mon dos, mon sommeil et mes finances que je l’ai remonté en me disant le sempiternel « en attendant ».
Mes relations occasionnelles se moquaient de mon « truc » mais sa dimension bâtarde nous obligeait à occuper nos nuits autrement qu’à dormir, si bien que ce meuble incongru est remonté dans mon estime. Il s’avérait être un vrai piège à filles.
Il a commencé à pleuvoir. Beaucoup et sans discontinuer, ce qui est plutôt rare sur la région parisienne. Le printemps était maussade, mais la fonte des neiges s’opérait quelques centaines de kilomètres plus loin, alimentant les rus, les ruisseaux, les torrents, les rivières et pour finir les fleuves.
A Paris, nous regardons l’eau de nos fleuves monter avec une indifférence liée à notre manque de temps perpétuel. Après tout, nous avons en place un service que nous estimons compétent pour pallier à ce genres de choses. Tout cela ne nous regarde que peu. Sans doute parce que nous ne vivons plus au rythme des rivières, hormis peut-être les adeptes du home-péniche et quelques avironeurs du dimanche.
Et quand notre zouave a le pantalon qui trempe, il fait la une du JT du midi et nous réceptionnons la nouvelle d’un imperceptible haussement d’épaules.
Mais l’eau a monté. Atteignant la ceinture du guerrier, puis son estomac ; les voies sur berge fermèrent ce qui créa embouteillages et grogne. Le chasseur alpin, exilé sur une bretelle de l’A4 devait bien rigoler.
De mon côté, la Marne évidemment suivait le mouvement. Elle le précédait même de peu, toute fière de se voire valider ses droits sur le nom de la Seine. Mais cela aussi ne regardait qu’elle.
J’ai du haut de ma bicoque une vue imprenable sur les canards qui se chamaillent perpétuellement, ils remplacent souvent mon réveil. Ce matin là c’est un « toc-toc » assez persistant qui me tira du sommeil. Ce genre de bruit qui vous sort du lit tant il est annonciateur de problèmes. C’était la table de la salle à manger qui cognait sur le buffet. Il y avait plus d’un mètre d’eau au rez-de-chaussée. La surprise a eu beau me réveiller, j’étais éberlué, hébété, pas tout à fait sorti de ma nuit. Je sentais presque physiquement mon cerveau reconnecter le plus vite qu’il pouvait des fonctions qui allaient m’être bougrement utiles dans un très proche avenir. D’un coup d’œil, j’ai tenté de jauger la situation, voir ce qui était sauvable, mais peine perdue. J’avais grande envie de rejoindre la cuisine, me chercher de quoi manger mais le buffet s’était décalé et obstruait le passage. Je suis remonté dans la chambre. La journée se passait, j’avais ouvert la fenêtre et criais, appelais en salves d’«au secours » qui se perdaient dans l’air humide et brouillé.
Il n’y avait personne.
En contrebas de ma fenêtre, la Marne charriait des objets invraisemblables, des corps d’animaux, des arbres entiers, des objets de toute sorte avec une vitalité que je ne lui avais jamais connue. Ella avait même, mais oui, des vagues !
Puis vers la fin de l’après-midi, tout est allé très vite, la moitié de la maison s’est effondrée avec le terrain dans un craquement qui me file encore la chair de poule quand j’y pense. J’ai crié et j’ai sauté dans le lit. Le mur du fond de la chambre s’est fissuré et ouvert devant mes yeux écarquillés. En tombant, il a cassé le plancher. J’ai cru ma dernière heure arrivée, je me suis accroché aux montants du lit, le cœur battant, le visage enfoui dans l’édredon. Lorsque j’ai osé regarder par dessus le lit, je flottais dans mon embarcation de fortune, emporté comme un fétu de paille par le courant.
Depuis, je dérive, seul dans mon lit. Je croise des gens qui me saluent des berges, des enfants qui me crient des choses que je n’entends pas. Des pompiers ont tenté de me secourir et jusqu’à présent, n’y sont pas parvenu. Je sais que mon périple est suivi par GPS, que les secours passent le relais de l’information, il y a même eu un camion de la télévision qui a pris quelques images de moi. Des ponts, on m’a jeté de la nourriture et de quoi boire, aussi des cordes que je n’ai jamais pu saisir tant le courant est tumultueux. Plus d’une fois j’ai craint pour ma vie, les montants de mon bateaux se sont cassées les uns après les autres, je dois à présent passer sous les ponts en me couchant au font de ma caisse. Je parviens à dormir malgré tout, au matin je découvre de nouveaux paysages. Je n’ai pas la moindre idée des kilomètres que j’ai parcouru. J’espérais des écluses, pas une n’a pu m’arrêter, elles sont toutes inutilisables ou ouvertes pour laisser passer cette masse d’eau qui va bien finir par se tarir.
Et puis, au pire, parvenu à la mer, je tenterai un plongeon !
Re: Sortir du lit
J'aime beaucoup la progression : on part d'un banal mobilier hérité pour atterrir dans une épopée noéenne ( bestioles en moins !)
J'ai bien aimé cette phrase
Le dernier paragraphe est un régal.
Quelques broutilles :
J'ai bien aimé cette phrase
, ce trop moche est savoureux !je n’ai pu me résoudre à le jeter, trop moche,
Le dernier paragraphe est un régal.
Quelques broutilles :
un possessif en trop !toute fière de se voire valider ses droits
Invité- Invité
Petite histoire sympa
Dans l’ensemble, j’ai accroché avec le fond du texte... Cet homme qui se trouve replongé malgré lui dans ses souvenirs d’enfant.. Ce vieux lit, autrefois converti en bateau de pirate, dont il ne parvient pas à se séparer, et qui refait surface sous les traits de la fière embarcation sur laquelle il naviguait au temps d’une époque désormais révolue...
Tout cela a quelque chose d’immuable, comme si le passé était censé toujours nous rattraper, d’une manière ou d’une autre..
Par contre, la lecture est un peu perturbée par certaines «anomalies»..
«Il a commencé à pleuvoir. Le temps était maussade...» tu utilises le passé et puis de suite après
«À Paris nous regardons l’eau de nos fleuves (..) nous avons...»
Tu fais des allées et venues permanentes sur du passé-présent.
Je pense que c’est une volonté de ta part, notamment lorsque tu fais d’un constat une vérité qui ne change pas (ce que font les gens quand il pleut à Paris) mais du coup ça mériterait d’être plus détaché dans la narration afin de ne pas parasiter l’histoire.
Tout cela a quelque chose d’immuable, comme si le passé était censé toujours nous rattraper, d’une manière ou d’une autre..
Par contre, la lecture est un peu perturbée par certaines «anomalies»..
«Il a commencé à pleuvoir. Le temps était maussade...» tu utilises le passé et puis de suite après
«À Paris nous regardons l’eau de nos fleuves (..) nous avons...»
Tu fais des allées et venues permanentes sur du passé-présent.
Je pense que c’est une volonté de ta part, notamment lorsque tu fais d’un constat une vérité qui ne change pas (ce que font les gens quand il pleut à Paris) mais du coup ça mériterait d’être plus détaché dans la narration afin de ne pas parasiter l’histoire.
onmyown- Nombre de messages : 4
Age : 38
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Sortir du lit
J'avais perdu le reste des broutilles...
bois tourné ( c'est le bois qui est tourné)hauts montants en bois tournés
Invité- Invité
Re: Sortir du lit
A part un passage un tout petit peu long (le passage au présent, en début de 2e paragraphe), j'ai eu plaisir à lire ce texte dont je me demandais comment il allait finir ; il y a dans l'expression de chouettes trouvailles, toujours cette fluidité de l'écriture, ce sens de la formule, cette facilité (dirait-on) à laisser courir la plume.
Quelques remarques :
son look si particulier faisait tâche avec le restant du mobilier. ("tache)
nous avons en place un service que nous estimons compétent pour pallier à ce genres de choses. ("pallier qqch", snas préposition)
Ella avait même, mais oui, des vagues ! ("Elle")
les montants de mon bateaux se sont cassées les uns après les autres, ("cassés", masculin)
Je n’ai pas la moindre idée des kilomètres que j’ai parcouru. ("parcourus", COD)
les voies sur berge fermèrent (virgule) ce qui créa
Quelques remarques :
son look si particulier faisait tâche avec le restant du mobilier. ("tache)
nous avons en place un service que nous estimons compétent pour pallier à ce genres de choses. ("pallier qqch", snas préposition)
Ella avait même, mais oui, des vagues ! ("Elle")
les montants de mon bateaux se sont cassées les uns après les autres, ("cassés", masculin)
Je n’ai pas la moindre idée des kilomètres que j’ai parcouru. ("parcourus", COD)
les voies sur berge fermèrent (virgule) ce qui créa
Invité- Invité
Re: Sortir du lit
A part l'épisode sur Paris et la pluie (un peu exagéré le ton, Paris connaît bien la pluie et tout le monde ou presque connaît Paris), j'ai beaucoup aimé ce texte. On sent venir le coup du lit-bateau quand l'eau se met à monter mais ça ne gâche en rien le plaisir car le rythme reste égal à lui même, le texte ne perd pas en densité et la fluidité avec laquelle tu racontes tout cela est plus que plaisante. C'est une belle histoire, simple (dans le bon sens du terme, je précise) et touchante.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Sortir du lit
J’aime beaucoup l’atmosphère qui se dégage de ce texte qui me rappelle celle des nouvelles de Yoko Ogawa. J’apprécie quand l’univers quotidien dérape dans le fantastique. Sur ce plan-là, le texte est une parfaite réussite. D’un point de vue stylistique, j’aime bien les descriptions assez précises que tu fais, je n’ai pas du tout été gênée par leur longueur, mais je regrette par moment la pauvreté du vocabulaire, tu fais beaucoup de répétitions qui m’ont heurtée dans ma lecture. J’ai vraiment l’impression que ton texte a beaucoup de potentiel, mais qu’il lui manque une toute petite touche de vernis pour qu’il soit vraiment terminé. Cela dit, j’ai eu beaucoup de plaisir à te lire.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 55
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Sortir du lit
J'adore cette déambulation fluviale et quasi onirique, j'ai été embarquée. Avant même que les eaux ne montent, j'ai aimé le ton de douce dérision (et en même temps simple et naturel) et l'espèce de fatalisme bienheureux du narrateur. Félicitations moussaillon !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Sortir du lit
Ah ces lits bretons, on ne dira jamais assez leur solidité ! :-))
Excellent récit, déjanté, marrant, et sans fin, ce qui ne gâche rien.
Bravo.
Excellent récit, déjanté, marrant, et sans fin, ce qui ne gâche rien.
Bravo.
Re: Sortir du lit
A aucun moment l'on ne s'ennuie lors de la lecture de ce récit bien mené, navigant entre descrpitions précises (le mobilier) et fantastique.
J'adhère à tous les commentaires ici déposés.
Texte bien agréable à lire.
J'adhère à tous les commentaires ici déposés.
Texte bien agréable à lire.
Invité- Invité
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