Il était une fois...
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Il était une fois...
Non, elle ne dit rien, ou si peu… elle se protège, elle ne se mouille pas et s’amuse, peut être, à me regarder me démener dans et avec mes mots… Alors que j’essayais, et j’essaie toujours, d’écrire un conte, un conte avec un début, un corps et un épilogue.
Il était une fois la voie obscure de ce conte, il était une fois la morale glauque et morbide de ce conte, alors que je suivais partout, comme une ombre, une absence, et l’effroyable et épais silence qu’elle m’offrait. J’étais alors seule, et indésirable comme le bruit dans le silence, comme le son d’une cloche à l’aube d’un jour sans fin, seule avec mon cœur obscure, rongée par le crabe et le chagrin. Je levais alors des yeux fous, rouges d’avoir trop pleuré, sur ce bourg perdu et crasseux où je savais que jamais plus je ne verrai venir vers moi celle que j’aimais… Je levais les yeux sans jamais oser parler, parce que j’avais compris que désormais je n’avais plus le droit de parler… J’étais dans cette phase où parler ne serait plus que me taire, cette phase qu’on nomme timidement “l’après amour”, peu importe pour qui, celle ou celui qui aime toujours devient fou, parce que, il est rare de cesser d’aimer en même temps que l’autre, la valse continue toujours pour l’un des deux, sur une piste désormais déserte.
C’est en ces moments là que j’avais compris que la vie n’est en fait qu’une longue solitude-agonie, blessée à mort j’étais là à me vider de mon sang, sans pouvoir rien y faire, juste peut être ne pas bouger pour ne pas exaspérer l’hémorragie… comme si je voulais la duper, faire semblant que tout allait bien quand même, tout en sachant que rien n’allait bien quand même.
Je la voulais, cette agonie, la mienne, douce comme un chant d’enfant, douce comme ce visage qui revenait m’envahir chaque fois que je baissais les paupières
Mon cœur frappé d’enchantement, envoûté, alors que rien ne fait pressentir le secret qu’il porte… Mon cœur qui va, désormais, se coucher tard en s’efforçant de se lever tôt, car il sait que l’absence pouvait rôder à ces moments précis alors que le silence est roi…
Je fume mon calumet, la paix, ou la non-paix, je ne sais plus, est désormais enterrée…
Il était une fois la voie obscure de ce conte, il était une fois la morale glauque et morbide de ce conte, alors que je suivais partout, comme une ombre, une absence, et l’effroyable et épais silence qu’elle m’offrait. J’étais alors seule, et indésirable comme le bruit dans le silence, comme le son d’une cloche à l’aube d’un jour sans fin, seule avec mon cœur obscure, rongée par le crabe et le chagrin. Je levais alors des yeux fous, rouges d’avoir trop pleuré, sur ce bourg perdu et crasseux où je savais que jamais plus je ne verrai venir vers moi celle que j’aimais… Je levais les yeux sans jamais oser parler, parce que j’avais compris que désormais je n’avais plus le droit de parler… J’étais dans cette phase où parler ne serait plus que me taire, cette phase qu’on nomme timidement “l’après amour”, peu importe pour qui, celle ou celui qui aime toujours devient fou, parce que, il est rare de cesser d’aimer en même temps que l’autre, la valse continue toujours pour l’un des deux, sur une piste désormais déserte.
C’est en ces moments là que j’avais compris que la vie n’est en fait qu’une longue solitude-agonie, blessée à mort j’étais là à me vider de mon sang, sans pouvoir rien y faire, juste peut être ne pas bouger pour ne pas exaspérer l’hémorragie… comme si je voulais la duper, faire semblant que tout allait bien quand même, tout en sachant que rien n’allait bien quand même.
Je la voulais, cette agonie, la mienne, douce comme un chant d’enfant, douce comme ce visage qui revenait m’envahir chaque fois que je baissais les paupières
Mon cœur frappé d’enchantement, envoûté, alors que rien ne fait pressentir le secret qu’il porte… Mon cœur qui va, désormais, se coucher tard en s’efforçant de se lever tôt, car il sait que l’absence pouvait rôder à ces moments précis alors que le silence est roi…
Je fume mon calumet, la paix, ou la non-paix, je ne sais plus, est désormais enterrée…
lysblanc- Nombre de messages : 2
Age : 68
Localisation : Algerie
Date d'inscription : 24/09/2011
Re: Il était une fois...
"faire semblant que tout allait bien quand même, tout en sachant que rien n’allait bien quand même."
la deuxième partie de la phrase est tout à fait inutile à moins que l'on ne sache ce que veut dire faire semblant (sans compter la répétition de "quand même" qui est lourde et surprenante)
"Mon cœur qui va, désormais, se coucher tard en s’efforçant de se lever tôt, car il sait que l’absence pouvait rôder à ces moments précis alors que le silence est roi…"
il faudrait décider entre conjuguer au présent ou au passé
"Je levais les yeux sans jamais oser parler, parce que j’avais compris que désormais je n’avais plus le droit de parler…"
Encore une deuxième partie de phrase redondante et répétitive, remplacer par "j'avais compris que je n'en avais plus le droit" ou quelque chose du genre pour alléger.
Je trouve ce texte empli de pathos et de lourdeurs stylistiques : il faudrait élaguer à tous les niveaux pour permettre, éventuellement, à l'émotion de se faufiler . Mais bon avec le sempiternel thème "mon coeur ma solitude mon agonie " sans aucun recul humour ou originalité ajoutée , c'est pas gagné.
la deuxième partie de la phrase est tout à fait inutile à moins que l'on ne sache ce que veut dire faire semblant (sans compter la répétition de "quand même" qui est lourde et surprenante)
"Mon cœur qui va, désormais, se coucher tard en s’efforçant de se lever tôt, car il sait que l’absence pouvait rôder à ces moments précis alors que le silence est roi…"
il faudrait décider entre conjuguer au présent ou au passé
"Je levais les yeux sans jamais oser parler, parce que j’avais compris que désormais je n’avais plus le droit de parler…"
Encore une deuxième partie de phrase redondante et répétitive, remplacer par "j'avais compris que je n'en avais plus le droit" ou quelque chose du genre pour alléger.
Je trouve ce texte empli de pathos et de lourdeurs stylistiques : il faudrait élaguer à tous les niveaux pour permettre, éventuellement, à l'émotion de se faufiler . Mais bon avec le sempiternel thème "mon coeur ma solitude mon agonie " sans aucun recul humour ou originalité ajoutée , c'est pas gagné.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Il était une fois...
J'ai trouvé le style très lourd. Trop de "," à mon sens. Certaines phrases sont tout de même jolies, mais noyées...
Lifewithwords- Nombre de messages : 785
Age : 32
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 27/08/2007
Re: Il était une fois...
Bonsoir,
"J'étais alors seule ... je savais que jamais plus je ne verrais venir vers moi celle que j'aimais."
Une situation compliquée en Algérie ...
J'ai, moi aussi, trouvé que le thème n'était guère original et que l'ensemble était lourd, grandiloquent et pleurnichard ...
Amicalement,
midnightrambler
"J'étais alors seule ... je savais que jamais plus je ne verrais venir vers moi celle que j'aimais."
Une situation compliquée en Algérie ...
J'ai, moi aussi, trouvé que le thème n'était guère original et que l'ensemble était lourd, grandiloquent et pleurnichard ...
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Il était une fois...
Merci à vous, tant pour la lecture que pour les remarques.
J'essayerai de mieux travailler mes textes dorénavant .
J'essayerai de mieux travailler mes textes dorénavant .
lysblanc- Nombre de messages : 2
Age : 68
Localisation : Algerie
Date d'inscription : 24/09/2011
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