Normandes estives

Bocages

Agrumes estivales sur l’herbe dérivante
Le parfum des crémières

Pâtures qui s’enivrent aux gaz des foins coupés

Et des bovins charnus
Aux mamelles repues
S’évadent en bocages
Tout percés de chemins

Où flétrissent noisettes en des Août brumeux


Les filles sont mafflues
Teint de lait, blonds cheveux
Qui leurs font comme dirait
Des chapeaux de ficelles

Elles trébuchent éperdues dans le creux des sentiers



Et pointent des clochers
Tout dénués de flèches
Qui leur font Comme dirait
Des appeaux à nuages

Ils viennent de Jersey pour mourir à Bernay... ;)))

Sous le dais de l’église, une fanfare grotesque aux haleines de cidre, piétine dans les flaques



Plus loin près de l’usine tintent les blancs bidons

Que des vikings bourrus, agrestes amplitudes
Dépotent en s’engueulant, de camions assidus.

J'ai bloqué sur: ``Qui leur font comme dirait et qui leurs font comme dirait``Une répétition pas très réussie mais les images sont belles. Un texte descriptif d'un temps, d'un lieu mais qui ne m'apporte aucun ressenti précis. Il manque ce petit quelque chose qui fait que je pourrais m'y intéresser ( l'émotion de l'auteur, peut-être...)