Savoure

Savoure la nuit,
Goute la douceur
Du repos qui fuit
Pareil au rêveur
Narguant le penseur.

Admire le sombre,
Ferme tes paupières,
Rejoins la pénombre,
Franchis la rivière,
Et dors, comme hier.

Parcours l'inconnu
Et surprend ton âme
Aux nues méconnues,
Qui d'extase, se pâme.

Etrange, légèreté
Que d’être, sur un hêtre
Sans vraiment l'être.
Légère, étrangeté.

Bienvenue sur cet forum !
En ce qui concerne la poésie, gros coup de coeur pour le début, puis je décroche un peu à la fin.
A bientôt ! Ji.

bonjour Lunule,

aussi comme Ji,
c'est le hêtre qui arrive un peu comme un cheveu de soupe
alors que vous nous avez emmené dans l'espace ouvert du rêve
... je ne critique pas le jeu de son, mais il me heurte la lecture, dans le chemin du rêve

Oui,je comprends,je vous remercie pour vos commentaire.Je reconnais que le poème perd de la fluidité dans la dernière strophe.



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Merci de votre compréhension.
La Modération >
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bonsoir et bienvenue

Il est vrai que la dernière strophe pourrait vivre sa vie à part.
J'ai trouvé un bon rythme dans ton poème ,et une simplicité qui le rend très agréable, aérien, on le savoure trop vite .
Il m'a beaucoup plu, mais j'ai une réserve sur le vers Qui d'extase, se pâme. dont le nombre de syllabes casse le doux balancement ,et de plus, reste difficile à prononcer.

Bonjour
Vous n'avez pas choisi la facilité, et je rend grâce au travail que donnent les vers courts et rimés, dont vous vous acquittez très honorablement jusqu'à "l'hêtre"... Cette concession faite à la rime nous arrache à la rêverie pour nous percher sur un arbre... Un mot, un seul suffit à tuer un poème, c'est injuste, je sais, et je compatis pour en avoir fait moi aussi l'expérience.
Bravo pour tout le reste, et bienvenue.

Amicalement
Phlippe