Février, 9 heures
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Février, 9 heures
< Texte supprimé à la demande des proches de l'auteure.
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Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Février, 9 heures
Une écriture simple, pudique, on remonte lentement le fil (je pense à Down) et c'est toujours aussi poignant.
Invité- Invité
Re: Février, 9 heures
C'est bouleversant.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Février, 9 heures
Comme tu le dis bien et bellement ! Le titre aussi.
J'apprécie qu'il y ait eux tout autant qu'elle et le contraire.
J'apprécie qu'il y ait eux tout autant qu'elle et le contraire.
Invité- Invité
Re: Février, 9 heures
et là aussi, merci d'avoir lu, et parfois commenté.
Un texte auquel je tiens, celui là, et qui a évolué avec le temps, jusqu'à trouver, je crois, le ton juste, la distance bonne.
Je n'ai pas encore pu le faire lire aux personnes le plus directement concernées - mon fils, et la mère de cette toute jeune fille. Je le postais ici pour voir si je n'étais pas trop dégoulinante de pathos ou de chagrin, si c'était lisible. J'ai trouvé un bout de réponse
Alors, merci encore !
Un texte auquel je tiens, celui là, et qui a évolué avec le temps, jusqu'à trouver, je crois, le ton juste, la distance bonne.
Je n'ai pas encore pu le faire lire aux personnes le plus directement concernées - mon fils, et la mère de cette toute jeune fille. Je le postais ici pour voir si je n'étais pas trop dégoulinante de pathos ou de chagrin, si c'était lisible. J'ai trouvé un bout de réponse
Alors, merci encore !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Février, 9 heures
à janis,
nos cordes qui s'effilochent, résonnent, mêmes imparfaites, de la musique des mots
nos cordes qui s'effilochent, résonnent, mêmes imparfaites, de la musique des mots
Re: Février, 9 heures
Les mots sont à leur place...même si l'enfant ne pourra revenir qu'en rêve.
Je trouve important de savoir donner des mots à un si douloureux vécu. (pas les mots qui fouillent la douleur, mais les mots de vie qui frôlent l'amour et reviennent avec son parfum)
Je trouve important de savoir donner des mots à un si douloureux vécu. (pas les mots qui fouillent la douleur, mais les mots de vie qui frôlent l'amour et reviennent avec son parfum)
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Février, 9 heures
C'est sobre mais ça serre le coeur parce que ça réussit à dire l'indicible.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Février, 9 heures
Février, mois glacial, glacés aussi les parents face à l'insoutenable légèreté de la vie.
Tollelege- Nombre de messages : 194
Age : 82
Date d'inscription : 27/08/2011
Re: Février, 9 heures
Emu par ce très beau texte.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Février, 9 heures
L'analyse ne peut que s'interrompre devant une si belle langue, dont la douleur pudique nous vient comme dans un flottement.
Bravo pour ce texte qui me semble dépasser même la tristesse pour laisser au mieux l'interrogation du silence ou le chuchotement étouffé du ressac, une voix qui vient du dedans et de chaque chose et nous dépouille de la certitude.
Bravo pour ce texte qui me semble dépasser même la tristesse pour laisser au mieux l'interrogation du silence ou le chuchotement étouffé du ressac, une voix qui vient du dedans et de chaque chose et nous dépouille de la certitude.
Invité- Invité
Re: Février, 9 heures
très émouvant, infiniment sensible...touchée.
Béatrice44- Nombre de messages : 125
Age : 56
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Février, 9 heures
Voilà qui dit l'ineffable sans misérabilisme ni fanfreluches stylistiques, avec dépouillement et sincérité. Ce poème, je l'ai raté pour une raison que j'ignore et je suis heureux, heureux d'avoir pu le lire. Il m'a énormément touché, par son thème d'abord, particulièrement poignant, mais aussi par son traitement, je le répète, qui croque par petites touches toute la profondeur d'une douleur, sourde, terriblement humaine. Je saisis avec peine, au-delà du texte, la dimension biographique qu'il revêt sans doute, moi qui tiens d'habitude à distinguer la personne de l'auteur de l'instance narrative.
Invité- Invité
Re: Février, 9 heures
"Quand ils ont découvert
ton visage de bois
ils ont touché ta main, ils ont cherché tes yeux
ils apprenaient de toi
et le marbre et le feu; et la pierre et le noir;
tu les as fait grandir, ils ont touché le ciel"
J'ai mal quand je vous lis...
Aie. C'est très touchant. Aie.
...Et ça fait très peur.
ton visage de bois
ils ont touché ta main, ils ont cherché tes yeux
ils apprenaient de toi
et le marbre et le feu; et la pierre et le noir;
tu les as fait grandir, ils ont touché le ciel"
J'ai mal quand je vous lis...
Aie. C'est très touchant. Aie.
...Et ça fait très peur.
Re: Février, 9 heures
J'ai lu ce poème maintes fois sans oser y déposer le moindre commentaire. Aujourd'hui, je dirai juste qu'il me bouleverse.
Invité- Invité
Re: Février, 9 heures
Bonjour
A vrai dire, il m'a fallut lire les commentaires pour éclairer ma lecture sur le sens profond de ce poème.
C'est le genre de texte impossible à critiquer, car s'il est autobiographique et qu'on ne l'aime pas, le dire nous fait passer pour un goujat de première!
Donc,
S'il est autobiographique, mon commentaire, est " silence et respect"
S'il ne l'est pas mon commentaire est: " je suis passé à coté de la plaque, trop d'images évasives, trop de sous-entendus, sans doute dictés par la pudeur d'un évènement vécu, ce qui nous renvoie au premier commentaire.
Amicalement dans le doute
Philippe
A vrai dire, il m'a fallut lire les commentaires pour éclairer ma lecture sur le sens profond de ce poème.
C'est le genre de texte impossible à critiquer, car s'il est autobiographique et qu'on ne l'aime pas, le dire nous fait passer pour un goujat de première!
Donc,
S'il est autobiographique, mon commentaire, est " silence et respect"
S'il ne l'est pas mon commentaire est: " je suis passé à coté de la plaque, trop d'images évasives, trop de sous-entendus, sans doute dictés par la pudeur d'un évènement vécu, ce qui nous renvoie au premier commentaire.
Amicalement dans le doute
Philippe
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 69
Date d'inscription : 17/09/2011
Re: Février, 9 heures
J'aime beaucoup les trois premières strophes pour leur force et leur sobriété. Et des images très belles "enroulés dans le doute" "à l'ombre de tes yeux" "le lit de cendres", évidemment.
Ensuite, ça provoque chez moi moins d'émotion, je décroche un peu, les mots et l'angle me parlent moins.
Mais le titre et les trois premiers, je m'en souviendrai.
Ensuite, ça provoque chez moi moins d'émotion, je décroche un peu, les mots et l'angle me parlent moins.
Mais le titre et les trois premiers, je m'en souviendrai.
Re: Février, 9 heures
Si l'indicible devait croiser ma route, j'aimerais que tu m'écrives un tel texte Janis. C'est douloureux, digne et superbe.
Re: Février, 9 heures
et maintenant qu'il y a plein de janis partout, puisque je viens de lire et commenter un paquet de poèmes à la suite, je fais remonter le mien après cette deuxième vague de commentaires, pour dire merci merci. Certes il y a forcément du vécu là-dedans mais il m'est impossible encore d'écrire les mots simples qui donneraient la clef. En tout cas merci d'avoir lu, celui-là me tient à cœur (au cœur).
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Février, 9 heures
quelques petites choses m'ont gêné en ce sens où elles cassent l'émotion "je veux écrire ton nom, petite madina", la formule est trop convenue, trop littéraire
mais tout cela est dérisoire, car emporté par une émotion digne, simple, quand on souffre on revit les instants, on ne fait pas de préciosité; c'est pour cela que ce texte est beau, IL NE TRICHE PAS
mais tout cela est dérisoire, car emporté par une émotion digne, simple, quand on souffre on revit les instants, on ne fait pas de préciosité; c'est pour cela que ce texte est beau, IL NE TRICHE PAS
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Février, 9 heures
Glacée par ton texte... Touchée au plus profond de mon coeur de maman.
Je connais cet inexprimable chagrin.
Je connais cet inexprimable chagrin.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
février, 9 heures
Hélas!
En effet le ton est juste, pas larmoyant, pas lamentable, et en même temps plein de compassion , au vrai sens du mot: souffrir avec.
S'il faut critiquer l'écriture, pour éviter soi-même de se contenter de banalité, je trouve que la dernière strophe n'est pas à la hauteur Reviens reviens comme une chanson sirop reviens reviens je t'aime encore etc...
Mais, bof, c'est sans doute bête ce que je dis là, face à cette souffrance
En effet le ton est juste, pas larmoyant, pas lamentable, et en même temps plein de compassion , au vrai sens du mot: souffrir avec.
S'il faut critiquer l'écriture, pour éviter soi-même de se contenter de banalité, je trouve que la dernière strophe n'est pas à la hauteur Reviens reviens comme une chanson sirop reviens reviens je t'aime encore etc...
Mais, bof, c'est sans doute bête ce que je dis là, face à cette souffrance
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
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