Automne

Goûte le jour qui chemine plus bref, dévie.
Coq empanaché, déjà le bois s'effrange, se dévêt,
le jus requis, la vigne flamboie (pochade !)
Chassée, vibrante, une guêpe famélique déjeune,
boit dans le verger jonché de fruits piqués.

Vestige imparfait, la chute oblique du jour
languit jusqu'à la fin, champ obscur du pavot.

bonjour annie,

rien à redire de la poétique de l'image
mais persoje
une certaine juxtaposition (dans le sens, images mis bout à bout) me coupe un peu la musique

...., champ obscur du pavot. (d'ailleurs, en plus, je capte pas bien le pourquoi du pavot, par rapport au texte)

amicalement

Merci Frédéric,
je partage votre appréciation concernant le caractère images mises bout à bout. Je n'ai pas su faire mieux!

Le pavot: il figure comme image de la nuit, du sommeil, voire de la mort (ya pas que nous, ya d'autres hommes... et puis des bêtes, des insectes) qui guette avec l'hiver qui vient. Confusion délibérée entre fin du jour et fin de la saison.
C'est amusant parce qu'à propos du poème La venue de l'automne de Tollelege, je me demande et vous demande pourquoi vous avez parlé de la mort.

bonsoir Annie,

.
je zappe avant de fermer l'ordi pour aujourd'hui et je vois votre commentaire tout frais,

concernant le texte de tollelege
ces trois derniers vers sont:
S’active en sautillant autour de la piscine.
On se croit en été, mais déjà se dessine
De l’automne naissant le visage charmeur

je vois plus l'appel du printemps que la chute des feuilles ! ! !


sinon, concernant le pavot,
pour moi, lecteur simpliste, au pavot j'associe et j'imagine facilement quelques fumeries, mais il ne me vient pas automatiquement la déchéance...il me manque, à mon sensje, quelques maillons pour aller jusqu'au froid de la terre ...

bonne soirée et à bientôt

Annie,

pourquoi ne pas lacher un peu le lyrisme des phrases
sans compter sur ses doigts
avec quelques articles arrondis
parce que la lumière, en automne, est ronde et belle, en sa pleinitude vieille

Frédéric je n'ai pas compté, ni les doigts ni les pieds en écrivant ce poème.
Mais je viens de le faire suivant votre suggestion: je trouve que 3 vers sur 7 comptent 12 syllabes, c'est involontaire. Le reste est dispersé.

D'autre part je prie la modération de corriger: jonché(e)


< La Modération vous demande, comme pour tout auteur sur VOS ECRITS, de bien vouloir grouper vos réponses plutôt que réagir à chaque intervention. Ce qui évitera de faire remonter votre texte en haut de page au détriment de ceux des autres auteurs.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.