Rondeurs

Sur la plage, au bord de l’eau,
Sous un paréo monté bien haut,
Elle cache ses kilos en trop.

Ses bourrelets, ses bouées,
Elle a bien essayé de s’en débarrasser
Pour ressembler aux minceurs agrées.

Sur des programmes qu’on diffuse
Elle sue, elle s’épuise et elle s’use
Sans que jamais ça ne l’amuse.

Parfois même, souvent à vrai dire,
Elle court aux WC se faire vomir,
Pour éviter que ce soit pire.

Elle ignore ses formes généreuses,
Ses rondeurs, ses courbes voluptueuses
De prêtresses bienheureuses.

Elle ne voit pas tous les regards gourmands
Des possibles princes charmants
Sur son corps alléchant.

Prisonnière d’une idée de la beauté,
Elle néglige de s’aimer
En refusant ce qu’elle est.

Et elle passe à côté de ses meilleures années,
Oubliant simplement d’apprécier
Le fait d’être en bonne santé.

Béatrice S. / juillet 2010

j'ai vu le titre
et j'ai ouvert votre magasine

vous êtes superbe !!!


n'oubliez jamais
que les créateurs de la mode actuelle
"aiment" d'abord, les hommes

et ils habillent la femme, comme ils voudraient, dans leur fantasmes, habiller les hommes ! ! !

Sourire... et merci Fréderic.

Je ne suis pas très ronde moi-même mais je me soigne...au chocolat.
S'apprécier comme on est et profiter de la vie, de ce qu'on a...

J'aime l'humour et la bienveillance de votre passage.

PRUNIER Frédéric a écrit:j'ai vu le titre
et j'ai ouvert votre magasine

vous êtes superbe !!!


n'oubliez jamais
que les créateurs de la mode actuelle
"aiment" d'abord, les hommes

et ils habillent la femme, comme ils voudraient, dans leur fantasmes, habiller les hommes ! ! !

Pauvres hommes...

j'attendais
quelque chose de plus iconoclaste et surprenant

on voudrait lire VOUS et on lit ELLE

J'ai relu et je me suis marré. Une façon originale de traiter le sujet: la versification met bien en exergue la désinvolture du personnage: un poème pirouette.

Ces 3 vers sont particulièrement savoureux:
Parfois même, souvent à vrai dire,
Elle court aux WC se faire vomir,
Pour éviter que ce soit pire.

Veuillez m'excuser si vous avez voulu exprimer le drame....

De prêtresses bienheureuses.: je ne l'aurais pas mis au pluriel.

Me rappelle MC Solar "Vic-tim- delamodeu/telest sonnomdecodeu"
Je trouve ça pas mal, mais tu aurais pu aller plus loin?
En jouant sur des sons, des mots plus "ronds", plus lourds, je ne sens pas assez les bourrelets et courbes, or j'aime la rondeur, elle me manque ici.

Bonjour

Mises à part les rimes, je n'suis pas bien sûr que ce texte soit poétique.
La "lourdeur" des images, et la légèreté du fond le rangeraient plutôt au rayon comique de ma bibliothèque, car je vous l’avoue, j'ai bien ri!!

Amicalement

Philippe

Ravie de vous avoir amusés...
C'est un texte "léger" (sourire), sans prétention, pour inviter à s'apprécier comme on est.

Merci de vos passages

44, c'est le tout de taille ?

ou la pointure ...???

ou la taille de mes oreilles !

Voilà un sujet qui n'est pas souvent trâté en poésie. Le poème et la morale qu'on en retient sont un encouragement à s'accepter telle que l'on est au lieu de courir après des images imposées par la mode.

excellent les 44 !
si c'est que 44 franchement...

Pour moi, le texte est vraiment à être amélioré. Sans évoquer la platitude des images, qui auraient méritées d'être traitées avec un peu plus de poésie, je remets en cause le rythme du poème, inexistant, et la rime que je trouve lourde, uniquement présente pour nous rappeler qu'attention, nous sommes en section poésie.
Une prochaine fois, peut-être !

Sinon, « agréées ».

Platitude, lourdeur...sur mes rondeurs...pardon mais cela me fait sourire.

Quant aux fôtes d'aurto gafes ! Désolée je suis souvent distraite !