L'aveugle poème inachevé
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L'aveugle poème inachevé
J'ai les yeux blancs de l'aveugle au front de Ta Beauté,
comme si j'étais insensible à toute lumière,
l'hiver pourtant diffère de l'été
mais il n'a pour mon corps ni moins ni plus d'ardeur.
Je me tiens là, assis, sur un manteau de deuil,
les pas multiples des passants qui passent me couvrent de poussière
lèverai-je les yeux vers le ciel que, pauvre hère
Sa Beauté dans mes yeux blancs d'aveugle ne se reflèterai pas.
La cité des Palmiers, c'est ma grande dépression, mon grand émoi
c'est ma tente d'Acan, ma Jéricho, ma Babylone à moi,
les passants ce sont les moulins, et mon cœur
mon Don Quichotte à moi répète : "jusques à quand ?"
"jusques à quand ?" "jusques à quand ?"
...
Au moins notre hidalgo malgré sa guigne avait un compagnon,
Je n'ai plus aujourd'hui ce miel à ma coupe d'absinthe.
...
je me lancerai fou en tendant une lance
au triple galop rencontrer ces grandes ailes
pour quelque grande idée que j'aurai trouvée belle,
pour quelque lubie qui me tarauderait.
...
Oh si je n'avais pas croisé cette guivre en chemin !
...
Maintenant l'hiver a recouvert mon corps de sa mousse,
je suis triste comme un mur de pierre,
triste, la ruine d'une maison passée.
...
Voilà que sur le saule qui pousse à mon coté,
Chante un oiseau de joie,
Une colombe d'argent aux ailes d'or
Dont les yeux larmoient tel le réservoir de Siloé.
...
Et une voix me redit :
"Marche encore !
< Nous n'acceptons pas les pseudos multiples pour un seul et même membre.
Prière de bien vouloir contacter la Modération au plus vite à moderation@vosecrits.com
Merci.
La Modération >
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comme si j'étais insensible à toute lumière,
l'hiver pourtant diffère de l'été
mais il n'a pour mon corps ni moins ni plus d'ardeur.
Je me tiens là, assis, sur un manteau de deuil,
les pas multiples des passants qui passent me couvrent de poussière
lèverai-je les yeux vers le ciel que, pauvre hère
Sa Beauté dans mes yeux blancs d'aveugle ne se reflèterai pas.
La cité des Palmiers, c'est ma grande dépression, mon grand émoi
c'est ma tente d'Acan, ma Jéricho, ma Babylone à moi,
les passants ce sont les moulins, et mon cœur
mon Don Quichotte à moi répète : "jusques à quand ?"
"jusques à quand ?" "jusques à quand ?"
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Au moins notre hidalgo malgré sa guigne avait un compagnon,
Je n'ai plus aujourd'hui ce miel à ma coupe d'absinthe.
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je me lancerai fou en tendant une lance
au triple galop rencontrer ces grandes ailes
pour quelque grande idée que j'aurai trouvée belle,
pour quelque lubie qui me tarauderait.
...
Oh si je n'avais pas croisé cette guivre en chemin !
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Maintenant l'hiver a recouvert mon corps de sa mousse,
je suis triste comme un mur de pierre,
triste, la ruine d'une maison passée.
...
Voilà que sur le saule qui pousse à mon coté,
Chante un oiseau de joie,
Une colombe d'argent aux ailes d'or
Dont les yeux larmoient tel le réservoir de Siloé.
...
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Le nostalgique- Nombre de messages : 3
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