Ton destin est entre ses mains

« Debout! Tu vas encore être en retard!
- Mais non... J'ai encore du temps. Laisse moi tranquille! »
Comme chaque matin, le réveil fut bien difficile pour Antoine. Il se demandait bien comment faisait sa femme pour être aussi fraîche et vivante après si peu de sommeil.
Après les quelques minutes nécessaires pour bien se réveiller, il finit par se lever, enfilant sa vieille paire de jeans, pour retrouver sa douce et le petit déjeuner, le sourire visiblement perdu durant ce dur réveil, mais qu'il retrouverait sans nul doute après un bon café.
Il passa dans le couloir reliant les diverses pièces de l'étage entre elles, pour descendre l'escalier de bois. A chacun de ses pas, le bruit du vieux chêne craquant parcourait la maison jusque dans la cuisine où Laura préparait de quoi remplir leurs estomacs réclamant désespérément de bonne tartines grillées et beurrées à souhait. Antoine entra dans la cuisine pour s'affaler sur une chaise en attendant soigneusement que les fumées du café lui ravivent de délicieuses sensations vraisemblablement égarées durant la nuit.


XXXXX


« Hugo! As-tu terminé tes devoirs? »
Le petit posa immédiatement ses jouets, referma brusquement sa maison miniature, et courut vers son bureau se jeter dans ses bouquins.
« Non mamie! Pas encore, mais j'ai presque finit! »
La grand-mère ouvrit la porte de la chambre, et surprit effectivement Hugo le nez dans son livre de cours.
« Ne tarde pas trop! Il faut que je puisse vérifier tout cela avant que ta mère ne rentre! » lui lança-t-elle tout en quittant la pièce.
Une fois seul, Hugo descendit de sa chaise, et laissa ses devoirs qui ne servaient à rien, sur le bureau, pour retourner vers ses jouets favoris. Ceux-ci étaient tout ce qu'il y avait de plus banal. Il s'agissait de personnages en plastique évoluant dans un décor incluant maison, jardin et autres accessoires qui permettainet aux parents de se ruiner régulièrement dans le but d'obtenir la dernière nouveauté. Hugo en était fou, et ne pouvait que difficilement les quitter.
Après que sa grand-mère eut quitté sa chambre, il voulut reprendre là où il en était resté. Il ouvrit cette grande demeure artificielle, et retrouva ses petits êtres inertes à l'endroit où il les avait abandonnés quelques instants plus tôt. Ils étaient deux: un homme et une femme. L'un était grand aux cheveux courts et bruns, vêtu d'une vieille paire de jeans noir et d'un T-shirt blanc; l'autre avait les cheveux châtains mi-longs, de taille moyenne, et était vêtu d'une longue chemise descendant jusqu'aux genoux.
Il se remit à jouer, tout en tendant l'oreille pour entendre sa grand-mère arriver.

XXXXX

Antoine trouvait que le petit-déjeuner ne passait vraiment pas vite. Laura lui fit remarquer qu'elle le trouvait plutôt absent, comme si son esprit était retenu ailleurs. Antoine, qui se réveillait lentement, ne fit que très peu attention aux désidératas de sa femme et continua à humer cette odeur de café et de pain tout juste grillé. Mais Laura sortit soudainement son mari de ses pensées:
« A quelle heure as-tu rendez-vous? Lui demanda-t-elle afin de le détacher de ses rêves et le ramener sur Terre.
- Aucune idée.
- Oui, et bien dépêche-toi, parcequ'il est à 10h! » dit-elle en regardant l'horloge qui affichait 9h30.
Antoine qui avait terminé, regagna la chambre afin de se préparer convenablement pendant que Laura rangeait.
Une fois installé dans une tenue correcte, Antoine prit les clefs de la voiture, embrassa sa compagne et partit pour son fameux rendez-vous. Une fois entré dans le garage, il se demanda l'espace d'un instant où il allait, et se souvint qu'il devait rencontrer un agent immobilier pour la vente de la maison qui appartenait à sa mère, décédée depuis peu.
Il mit la clef dans le contact, démarra et quitta la maison.


XXXXX



Hugo choisissait pour tous ses jouets en plastique, une vie qui ne cessait d'évoluer. Il leur avait donné à chacun une personnalité propre, et inventait au jour le jour, ce qui représentait pour les personnages, leur destin.
Comme la plupart des enfants de son âge, Hugo se mettait dans la peau d'un dieu, d'un guide pour tous ces êtres qui vivaient au rythme de sa volonté. Il devenait le créateur, le maître de leur vie.
A tout moment il pouvait choisir d'arrêter de jouer. Ses personnages subissaient une pause forcée dans leur existance sans grande valeur et finalement imposée.


XXXXX


L'heure du déjeuner sonna lorsque Antoine franchit la porte d'entrée de retour de son entretien avec cet agent immobilier. Tout s'était très bien déroulé. Il traversa le couloir et inspecta les pièces dans l'espoir d'y apercevoir sa femme. Il avait très à coeur l'envie de lui annoncer la somme qu'ils allaient empocher pour la vente de la demeure familiale. La salle à manger et la cuisine étaient vides. Le repas n'était pas près. Antoine pensa alors que Laura avait dû se rendormir en l'attendant, et avait vraisemblablement oublié de se réveiller
« Chérie, es-tu là? » lança-t-il en montant l'escalier.
Il ouvrit la première porte sur sa droite et entra dans la salle de bains. Il hurla de terreur à la vue de cette scène qui se jouait devant lui: sa femme pliée sur la baignoire et se vidant abondamment de son sang. Il la retourna, dans l'espoir qu'elle ne soit pas définitivement éteinte, mais c'était, hélas, bel et bien la fin pour elle.
Antoine sombrit en larmes, désemparé.


XXXXX


Le petit Hugo venait de franchir un palier ultime dans la vie d'un jeune garçon. Chaque homme doit un jour atteindre ce cap, celui de la mise à mort, vital pour le bon déroulement de son existence future.
« Hugo! Cria la grand-mère en l'arrachant de ses jouets. Tu étais censé être en train de travailler!
- Oui mamie, dit-il sur un ton lasse. Mais je voulais me détendre quelques instants.
- Ce n'est pas une raison! Et puis va me laver ces mains! Regarde-moi ça! Tu t'es mis du sang partout! Je t'ai déjà dit d'attendre d'avoir un adulte à côté de toi pour t'en servir! Et qu'en as-tu fait?
- J'ai tué Laura, répondit-il fier de son action. Je l'ai aidée à se suicider. »
Hugo se rendait bien compte de l'importance de son avancée dans la découverte de la vie. Malgré son jeune âge, il était doté d'une réflexion peu commune, qui lui permettait de comprendre l'impact de son action. Il n'avait alors pas songé tout de suite à ce que deviendrait la vie d'Antoine, son personnage, à présent seul. Tiendra-t-il le choc? Jusqu'où ira-t-il? Retrouvera-t-il à nouveau le bonheur? Seul Hugo pourra en décider...

Bonjour Thot, et bienvenue sur le site ! Merci beaucoup de nous avoir laissé ce texte !

Est-ce que tu souhaites que nous commentons le texte (ce que nous faisons d'habitude) ou juste qu'on te laisse un petit mot pour te dire qu'on t'a lu ? (Les commentaires c'est juste l'avis d'un lecteur, mais sur le site chacun tente d'être sincère :-)

Eventuellement, tu peux nous préciser si tu attends des commentaires particuliers (encouragements, critiques, suggestions, etc.)

Encore bienvenue !

PS : On essaye d'améliorer l'accueil sur le site, c'est pourquoi je pose ces questions à Thot, un nouveau venu pour son premier texte posté. (Thot, tu as l'exclusivité de ce nouvel accueil !). Après le premier texte, sauf indication contraire, on critique comme d'habitude !

Merci pour l'accueil...

A vrai dire j'avais dans l'esprit de le poster afin qu'il soit critiqué... J'y ai passé beaucoup de temps dessus, et donc j'aurais aimé avoir des avis positifs ou négatifs...

Et puis je pense que dans la mesure où l'on poste ici, c'est dans le but d'être critiqué... Sinon je vois pas à quoi cela servirait...

Bonjour Thot et bienvenue. Tu disais, lorsque tu t’es présenté, que tu débutais dans l’écriture. C’est une belle idée mais c’est vrai que ça ressemble encore à des premiers pas. L’écriture est soignée mais elle manque d’âme, de style. Tu racontes une histoire qui, bien que relativement prévisible, suscite un certain intérêt mais la forme reste lisse. Tu pourrais gagner en efficacité en essayant de trouver un ton un peu plus incisif et notamment en allégeant un peu : tu abuses, par exemple, des propositions relatives et ça alourdit vraiment le tout (« ses devoirs qui ne servaient » « et autres accessoires qui permettaient » « Antoine, qui se réveillait lentement » « Antoine qui avait terminé » etc…)
Et puis d’une manière générale, tu racontes et ne suggères pas, tout est dit, rien n’est imagé et ça donne un aspect commun, presque impersonnel.
Ca n’empêche, l’histoire est agréable à lire. Continue à écrire, c’est comme ça je crois que tu donneras vraiment un ton à tes textes.
N’hésite pas à poster autre chose surtout.

Je suis assez d'accord avec l'analyse de Krystelle (qui est réputée pour avoir la dent un peu dure, mais toujours de très intéressantes critiques !). J'ai noté travail que tu as dû faire sur ce texte, le soin que tu y as apporté, c'est vraiment positif d'écrire avec cet état d'esprit.

J'ai l'impression que c'est écrit avec beaucoup (trop) de sérieux, les phrases sont solides, mais il manque la jouissance des mots, de la liberté dans l'expression. Je pense qu'il faudrait principalement travailler dans cette direction.

Le thème est relativement classique : (la vie est un théâtre de marionnettes, etc.). A mon sens, c'est pas là-dessus qu'il faut insister pour en faire une chute. On entrevoit des pistes très intéressantes dans ton texte, mais pas assez exploitées ! Peut-être (suggestion !), tu pourrais insister sur cet enfant (métaphore de l'écrivain ?) qui joue faire s'ennuyer des gens ensemble ?

J'ai pris du plaisir à lire ce texte, j'espère que tu nous en posteras d'autres !

N'hésite pas à réagir à nos commentaires si tu le souhaites !

Merci pour vos critiques à tous les deux...

@ Krystelle: Concernant les propositions relatives, je suis du même avis que toi... Et j'ai beaucoup de mal à faire sans... Et encore je l'ai rectifié bon nombre de fois, car au départ j'avais des phrases beaucoup, mais vraiment beaucoup trop longues, ce qui rendait le texte encore plus lourd qu'à présent... Donc c'est une manie qu'il faut que j'essai de stopper. Sinon concernant le fait que je ne suggère pas, on m'a déjà beaucoup fait ce reproche et notamment vis à vis de la fin que j'explique un peu trop... Mais je n'arrive pas à suggérer plus, car j'aurais l'impression que le message que je tiens à faire passer, deviendrait incompréhensible, et ne serait pas compris dans le sens désiré au départ...

@ Loupbleu: Pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par "il manque la jouissance des mots, de la liberté dans l'expression"? car je ne vois pas ce que tu veux dire par là... Sinon concernant le thème, celui-ci est plus précis que "la vie est un théâtre de marionnettes"... Je veux montrer dans ce texte ma théorie sur l'être humain... Je veux montrer que pour moi, il existe des êtres supérieurs à la race humaine, et qui nous manipulent constamment... Je veux montrer que notre histoire est tracée, et que tout n'est que fiction. L'homme subit une vie sans pouvoir la vivre... Donc l'enfant n'est en aucune façon une métaphore de l'écrivain... Il serait plutôt représentatif d'une divinité quelconque, comme nous nous sommes des dieux pour les playmobiles...


Concernant la proposition d'en poster d'autres... C'est la seule histoire de ce genre que j'ai écrite pour le moment... En ce moment je suis plutôt plongé dans de courts textes de quelques lignes, que j'écris au gré de mes émotions, donc sans recherche réelle de "bien faire"... Alors ça m'étonnerait que vous appréciez vraiment...

Bonjour le 78 ! ;-)
Débutant, mais pas trop mauvais d'après moi. Même Krystelle ne t'a pas descendu en flèche, c'est dire si tu as de l'avenir !! ;-)
Alors je vais te donner mes premières impressions, puis les suivantes, restons logiques !
D'abord un début assez calamiteux au niveau de la forme. Et pour moi, souvent la forme, si elle est mauvaise, m'empêche d'apprécier le fond.
Par exemple de multiples redondances dans les toutes premières lignes.
Dans : "le réveil fut bien difficile pour Antoine. Il se demandait bien comment faisait sa femme pour être aussi fraîche et vivante après si peu de sommeil.
Après les quelques minutes nécessaires pour bien se réveiller, il finit par se lever, enfilant sa vieille paire de jeans, pour retrouver sa douce et le petit déjeuner, le sourire visiblement perdu durant ce dur réveil, mais qu'il retrouverait sans nul doute après un bon café."
On trouve 3 fois APRES, 3 fois BIEN, 2 fois REVEIL et 1 fois REVEILLER !
Sans parler des 4 adverbes en MENT, dans le premier paragraphe, en plus très longs. Et tu en uses encore par la suite, de ces grands adverbes.
Donc : lourdeur du début.
Après ça va mieux.
Sauf le "Antoine sombrit en larmes"... C'est joli, mais... ;-)
Quant à l'histoire et la façon de l'écrire, il est vrai qu'elle ne me semble pas d'une originalité à toute épreuve, mais tu as su la rendre intéressante malgré tout avec cette alternance de points de vision.
Le style n'est pas encore là, mais ça, si ça n'est pas inné, ça viendra un jour, à force d'écrire...
Tu décris beaucoup, avec des détails, tu veux vraiment faire passer l'image et forcément tu y parviens. Moi j'aime bien, donc nous avons le même défaut... :-)))
En conclusion, je t'encourage aussi à écrire d'autres textes, à bien relire, ou faire relire pour éviter les répétitions.
Et à nous proposer tes textes courts qui te viennent par ci par là, si, si ! Fais ça !
Merci pour celui-ci déjà.

Thot78 a écrit:
@ Loupbleu: Pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par "il manque la jouissance des mots, de la liberté dans l'expression"? car je ne vois pas ce que tu veux dire par là... Sinon concernant le thème, celui-ci est plus précis que "la vie est un théâtre de marionnettes"... Je veux montrer dans ce texte ma théorie sur l'être humain... Je veux montrer que pour moi, il existe des êtres supérieurs à la race humaine, et qui nous manipulent constamment... Je veux montrer que notre histoire est tracée, et que tout n'est que fiction. L'homme subit une vie sans pouvoir la vivre... Donc l'enfant n'est en aucune façon une métaphore de l'écrivain... Il serait plutôt représentatif d'une divinité quelconque, comme nous nous sommes des dieux pour les playmobiles...

C'est le problème, le lecteur voit des choses que l'auteur n'y a pas mis, et vice-versa... Je comprends mieux ta thèse (même si je ne la partage pas, mais là c'est question de point de vue) : mon hypothèse est alors juste une petite suggestion, si jamais ça t'inspirais...

* * *

Pour préciser quant à la question : je m'aperçois que je me suis très mal exprimé (honte à moi), et tu as bien raison de demander des explications !

* * *

Pour "liberté d'expression", je prends un exemple :

"A chacun de ses pas, le bruit du vieux chêne craquant parcourait la maison jusque dans la cuisine où Laura préparait de quoi remplir leurs estomacs réclamant désespérément de bonne tartines grillées et beurrées à souhait"

Ca me semble gripper un peu, cette phrase. La structure grammaticale est correcte mais archi-compliquée. Ce que je voulais dire par "liberté dans l'expression" c'est tenter des trucs genre :

"A chacun de ses pas, le bruit du vieux chêne. Ca craque jusque dans la cuisine." (c'est pour l'exemple, à toi de trouver comment tu as envie de le faire)

C'est à dire, se donner la liberté de phrases sans sujet, la possibilité d'utiliser "ça", "truc" (ça je le fais trop souvent :-( ), bref, des choses qui ne sont pas censées être très correctes mais qui peuvent rendre un effet (disons que c'est un "appauvrissement travaillé").

C'est encore à toi de voir : tu préfères peut-être utiliser une syntaxe très classique et correcte, c'est tout à fait possible, mais c'est juste une suggestion que tu peux envisager...

* * *

Pour "jouissance" :-) (oups, je promets; pas d'explication cochonne !)

Pas mal de gens de ce forum ont des "petits trucs" : certains le vocabulaire très élaboré, certains les rimes internes dans la prose, certains des allitérations, certains la suppression intempestives du "le" ou "la", d'autres les gros mots ... D'autres encore l'utilisation intensive de calembours minables (hum c'est moi je crois :-( )

J'ai vu que tu le faisais parfois aussi, j'ai noté que tu avais écrit : "pour retrouver sa douce et le petit déjeuner" :-) Evidemment, il ne faut pas en faire trop, mais il y a toutes ces voies pour jouer avec les mots, et il ne faut pas s'en priver. Personellement, je trouve que ça ajoute aussi du plaisir à écrire (mais encore une fois tu vois !).

* * *

J'espère que c'est pas trop embrouillé, et que ça éclaircit un peu ce que je voulais dire.
Voilà, ce n'est pas une critique, mais une façon d'envisager les choses : à toi de voir si tu veux ignorer, essayer ou adopter... C'est de toutes façons toi qui créera ton propre style ! *


* Je m'arrête sur cette phrase qui est belle comme un slogan publicitaire !

Bonjour Thot et merci pour ton texte.

Ma première impression: ce texte ne vit pas du tout! C'est figé, presque mort.
Or tu disposes pourtant d'une excellente idée: la mise en abîme d'un couple de personnages, objets de jeu d'un petit garçon qui les préfère à ses devoirs. Cette transposition permet de réaliser 1001 choses, avec une rupture bien plus flagrante de style et de rythme entre "Antoine-Laura" et "Hugo/grand-mère".
Ici, tout se confond au niveau du rythme, c'est tout raconté de la même manière, figée, un brin pesante, trop maniérée dans les tournures. Cela manque cruellement de tonus. Raccourcir les phrases, aérer, glisser ci et là des mots plus dynamiques... bref, insuffler à l'ensemble de la puissance et surtout de l'animation.
Personnellement, je n'apprécie pas non plus la fin, cette phrase dans laquelle la grand-mère glisse le mot sang, c'est incongru.

J'aime ton idée, beaucoup, mais je trouve que tu la maltraites. Tu devrais lui donner un plus bel emballage, de l'espace dans lequel elle pourrait se développer et remuer. Faire bouger tout ça.

Merci encore pour vos critiques et explications!

Je vois que la principale chose qui pêche, c'est la lourdeur dans mes phrases... C'est une manie dont il faut que je me débarasse... Je vais essayer de prendre le temps de remanier ce texte pour qu'il soit moins lourd... Ce sera pas pour tout de suite, mais je m'y mettrai...

j'aime bien ce "conte" un peu horrible; pour l'écriture, si tu débutes, c'est un peu normal de trouver des grandes et belles phrases avec des détails pas forcément utiles. Je pense qu'on simplifie en évoluant, tu verras bien! Le sang m'a semblée inutile à la fin, j'avais compris; je trouve courageux de ta part de reprendre ce texte en fonctio des remarques ci dessus et je suis curieuse de lire le résultat!

Je suis assez d'accord avec les autres critiques, donc je ne vais pas répéter. Pour quelqu'un qui débute, c'est plutôt encourageant, il y a déjà un début d'idées très intéressantes !
Ça manque un peu d'originalité, de piment, de pistes mal ou inéxploitées, mais je pense que retravailler ça peut donner un chouette texte.