Les sirènes
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Pascal-Claude Perrault
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Les sirènes
Les Sirènes
Deux Gardiennes du Temps, entités opposées,
Dont une du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception à la maturité ;
Vieillesse est la seconde, authentique ascension
Par qui la connaissance ouvre la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage,
Or que croisse la fleur jusqu’à s’épanouir,
Elle s’incline dès lors pour échoir à mourir
Entraînant l’éphémère en la mémoire de l’âge.
La beauté ne peut être esthétique charnelle
Qui est tel un habit aux éclats scintillants
Enchaîné à l’usure, érodé par le temps
Et ruiné à jamais par le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie
Arpenté par le corps qui, au long des secondes,
Portera la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Deux Gardiennes du Temps, entités opposées,
Dont une du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception à la maturité ;
Vieillesse est la seconde, authentique ascension
Par qui la connaissance ouvre la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage,
Or que croisse la fleur jusqu’à s’épanouir,
Elle s’incline dès lors pour échoir à mourir
Entraînant l’éphémère en la mémoire de l’âge.
La beauté ne peut être esthétique charnelle
Qui est tel un habit aux éclats scintillants
Enchaîné à l’usure, érodé par le temps
Et ruiné à jamais par le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie
Arpenté par le corps qui, au long des secondes,
Portera la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Les sirènes
"Arpenté par le corps qui, au long des secondes," le "qui, au" taquine l'oreille, quoique la virgule adoucisse ces deux sons.
J'aime beaucoup cette idée de Sirènes, appelant la Vie, la Mort qui ne sont qu'une. Le corps et l'âme, sujet philosophique et/ou religieux. Une approche assez rare (pour ce que je lis) de nos jours.
J'aime beaucoup cette idée de Sirènes, appelant la Vie, la Mort qui ne sont qu'une. Le corps et l'âme, sujet philosophique et/ou religieux. Une approche assez rare (pour ce que je lis) de nos jours.
Invité- Invité
Re: Les sirènes
Nous avions déjà les moires, les parques, pourquoi pas les sirènes présidant à nos destinées ? (ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre)
Suis pas très sûre d'acquérir la sagesse et la liberté pour me consoler de la vieillesse, quant à l'infini ... Mais c'est toi qui vois, c'est toi le créateur de ce nouveau mythe.
La lecture en est ample et généreuse juste un peu bousculée, à mon avis par deux trois irrégularités qui me froissent l'oreille et que je te signale ci dessous.
Les Sirènes
Deux Gardiennes du Temps, entités opposées,
Dont une du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint (e non élidé à l'hémistiche)
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception à la maturité ;
Vieillesse est la seconde, authentique ascension
Par qui la connaissance ouvre la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage,
Or que croisse la fleur jusqu’à s’épanouir,
Elle s’incline dès lors pour échoir à mourir (13 syllabes)
Entraînant l’éphémère en la mémoire de l’âge. (13 syllabes)
La beauté ne peut être esthétique charnelle
Qui est tel un habit aux éclats scintillants
Enchaîné à l’usure, érodé par le temps
Et ruiné à jamais par le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie
Arpenté par le corps qui, au long des secondes,
Portera la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Suis pas très sûre d'acquérir la sagesse et la liberté pour me consoler de la vieillesse, quant à l'infini ... Mais c'est toi qui vois, c'est toi le créateur de ce nouveau mythe.
La lecture en est ample et généreuse juste un peu bousculée, à mon avis par deux trois irrégularités qui me froissent l'oreille et que je te signale ci dessous.
Les Sirènes
Deux Gardiennes du Temps, entités opposées,
Dont une du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint (e non élidé à l'hémistiche)
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception à la maturité ;
Vieillesse est la seconde, authentique ascension
Par qui la connaissance ouvre la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage,
Or que croisse la fleur jusqu’à s’épanouir,
Elle s’incline dès lors pour échoir à mourir (13 syllabes)
Entraînant l’éphémère en la mémoire de l’âge. (13 syllabes)
La beauté ne peut être esthétique charnelle
Qui est tel un habit aux éclats scintillants
Enchaîné à l’usure, érodé par le temps
Et ruiné à jamais par le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie
Arpenté par le corps qui, au long des secondes,
Portera la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Re: Les sirènes
Les sirènes entrainent à leur perte les marins assez sots pour leur prêter l'oreille. Ulysse s'était fait ligoter au mat de son navire pour ne pas les entendre.
La jeunesse et la vieillesse seraient-elles deux sirènes ?
La première incitant à toutes les folies a le profil.
Mais la seconde, je la vois plutôt comme ces liens qui entravaient le héros de l'Odyssée.
La fameuse sagesse des vieux n'est qu'un pragmatisme.
Plutôt que de se lamenter sur l'inéluctable déclin, on fait avec. ;o)
L'écriture de ce texte, un peu bâclée, est dictée par la jeunesse.
La vieillesse aurait remis l'ouvrage sur le métier afin d'en gommer les aspérités.
La jeunesse et la vieillesse seraient-elles deux sirènes ?
La première incitant à toutes les folies a le profil.
Mais la seconde, je la vois plutôt comme ces liens qui entravaient le héros de l'Odyssée.
La fameuse sagesse des vieux n'est qu'un pragmatisme.
Plutôt que de se lamenter sur l'inéluctable déclin, on fait avec. ;o)
L'écriture de ce texte, un peu bâclée, est dictée par la jeunesse.
La vieillesse aurait remis l'ouvrage sur le métier afin d'en gommer les aspérités.
Invité- Invité
Re: Les sirènes
Comme je pense que tu es homme à accepter les critiques, Pascal, je te donne ici mon sentiment, en 1° lecture:
Suis pas charmé du tout du tout par tes sirènes du Temps, vieux thème trop ressassé pour qu'il permette une originalité remarquable et, ici, je n'en ai vraiment pas vu.
Pas charmé non plus par la poétique narrative. J'attends de la poésie qu'elle soit métaphorique, musicale, qu'elle touche aux émotions et non au raisonnement.
Pas charmé non plus sur la versification: l'imitation du classique ne m'a jamais trop emballé, sauf à ce qu'elle se confonde en virtuosité.
Prétentieux suis-je ? Exigeant. Pour moi surtout. Donc accepte volontiers toutes critiques sur poèmesje
Au final = zèro, non allez = zéro +, quitte à me prendre une prune d'Agen par Marvejols si je suis, encore une fois, passé HS. Tout cela doit te paraître bien métaphorique, c'est que dans ma petite tête je suis l'écheveau de mes fils véliens...
Suis pas charmé du tout du tout par tes sirènes du Temps, vieux thème trop ressassé pour qu'il permette une originalité remarquable et, ici, je n'en ai vraiment pas vu.
Pas charmé non plus par la poétique narrative. J'attends de la poésie qu'elle soit métaphorique, musicale, qu'elle touche aux émotions et non au raisonnement.
Pas charmé non plus sur la versification: l'imitation du classique ne m'a jamais trop emballé, sauf à ce qu'elle se confonde en virtuosité.
Prétentieux suis-je ? Exigeant. Pour moi surtout. Donc accepte volontiers toutes critiques sur poèmesje
Au final = zèro, non allez = zéro +, quitte à me prendre une prune d'Agen par Marvejols si je suis, encore une fois, passé HS. Tout cela doit te paraître bien métaphorique, c'est que dans ma petite tête je suis l'écheveau de mes fils véliens...
...
Texte aux deux visages, c'est pourquoi il me fait penser à Janus : la paix et la guerre, le bonheur et le malheur, la jeunesse et la vieillesse.
Mais les sirènes ont toutes la même fonction : séduire pour tuer.
Je ne crois pas à la sagesse et l'autre monde n'est libre que de ses électrons.
Mais la vision est intéressante, renouvelle l'habit de la fuite du temps pour nier la vanité de l'esprit et mérite d'être explorée.
Ü
Mais les sirènes ont toutes la même fonction : séduire pour tuer.
Je ne crois pas à la sagesse et l'autre monde n'est libre que de ses électrons.
Mais la vision est intéressante, renouvelle l'habit de la fuite du temps pour nier la vanité de l'esprit et mérite d'être explorée.
Ü
brabant- Nombre de messages : 159
Age : 79
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Les sirènes
Pour moi ce texte est original et pour philosophico-torturé qu'il m'apparaisse je le trouve sympathique à la fois dans sa tentative de reprendre le fil d'une poésie du sens, de l'antique ou du mythe et dans celle (de fait au moins) de nous soulager un instant de ces écrits qui finalement ressemblent parfois plus à de la gymnastique qu'à de la poésie (Ah! la recherche du nouveau et original à tout prix, laquelle finit souvent en trouvailles typographiques et paragraphiques).
J'ai en revanche été gêné par la disposition centrée (warum?) et par des heurts tels que :
Temps/Entités (en/en ou Zentités ce qui n'est guère mieux)
Dont une du
à la maturité (le la est de trop et entre tion/à on frise le hiatus)
Par qui (même heurt que supraDont une du)
scintillants/Enchainés
Or que ou corps qui au (je préfère koc'h ki du) me semblent être le climax de ces heurts. Lesquels sont d'autant plus regrettables que par ailleurs le texte a de beaux vers qui coulent bien mieux. Ces heurts me semblent retravaillables en vue élimination et fluidification.
J'ai en revanche été gêné par la disposition centrée (warum?) et par des heurts tels que :
Temps/Entités (en/en ou Zentités ce qui n'est guère mieux)
Dont une du
à la maturité (le la est de trop et entre tion/à on frise le hiatus)
Par qui (même heurt que supraDont une du)
scintillants/Enchainés
Or que ou corps qui au (je préfère koc'h ki du) me semblent être le climax de ces heurts. Lesquels sont d'autant plus regrettables que par ailleurs le texte a de beaux vers qui coulent bien mieux. Ces heurts me semblent retravaillables en vue élimination et fluidification.
Re: Les sirènes
Pas emballé par la lourdeur de l'analyse et l'approximation des images bridées par la versification impitoyable.
Tollelege- Nombre de messages : 194
Age : 82
Date d'inscription : 27/08/2011
Ulysse et les Sirènes
P-C P, votre texte -dipôle féminin- m'inspire un commentaire qui revient à Ulysse. Comme il est long et seulement en fait une digression, je le place dans le fil "commentaires autour de nos textes".
Et en réponse du clos de Perrault
Éclaircie
"Arpenté par le corps qui, au long des secondes," le "qui, au" taquine l'oreille
=> Bah oui, tu as raison Éclaircie, mais on s’en fout avec mes potes hein (mes potins ?) pasque Verlaine il écrit bien « violon », alors moi j’écris « qui au long ». Alors Zonzon ?!
Arielle
Acheminent l’âme d’un univers enceint (e non élidé à l'hémistiche)
=> Pas compris ce que tu veux dire. Bien sûr que le e n’est pas élidé ; pourquoi le serait-il ?
En revanche pour les vers à treize pieds, c’est bien vu. Ils m’ont échappé ceux-là !
Je vois que ta lessive, heureusement
Lave toujours plus blanc
Tizef
Ulysse s'était fait ligoter au mât de son navire pour ne pas les entendre.
=> pour les entendre, au contraire.
La jeunesse et la vieillesse seraient-elles deux sirènes ?
=> pas vraiment, à vrai dire, mais à l´époque, il fallait que je trouve un concept dans le genre inéluctable vois-tu.
Mais la seconde, je la vois plutôt comme ces liens qui entravaient le héros de l'Odyssée.
=> c’est ta vision de la vieillesse, mais pas la mienne. Les vieux sont peut-être pragmatiques (quoique)… Faire avec, comme tu dis, n’est-ce pas un peu fataliste ? Te sentirais-tu vieux ? Remets donc ton zavatar, j’aime bien ta bouille !
L'écriture de ce texte, un peu bâclée, est dictée par la jeunesse.
La vieillesse aurait remis l'ouvrage sur le métier afin d'en gommer les aspérités.
=> Bien d’accord avec toi sur ce premier point. Il ne faut pas m’en vouloir, j’avais 25 ans quand j’ai écrit ça, je ne connaissais rien à la poésie (à part ce que j’en avais appris à l’école), je détestais en lire et n’en lisais point. Donc, écriture dictée par la jeunesse, ok, mais tel que je me connais, la vieillesse, si elle vient gommer les aspérités, me permettra d’épurer ce texte un peu lourd, mais ne me fera pas changer d’avis quant à ma conception de l’ascension finale.
Car, n’en déplaise au grand Charles, la vieillesse, pour moi, n’est pas un naufrage.
Damy
Merde ! Encore un vioc qui vient nous les casser, nous les jeunes !
Pas charmé non plus par la poétique narrative. J'attends de la poésie qu'elle soit métaphorique, musicale, qu'elle touche aux émotions et non au raisonnement.
=> absolument d’accord. Le raisonnement est, ici, à la base du poème. À l’époque, je souhaitais réagir à l’affect de certains, à une neurasthénie induite par leur approche de la vieillesse.
Pas charmé non plus sur la versification: l'imitation du classique ne m'a jamais trop emballé, sauf à ce qu'elle se confonde en virtuosité.
=> Et bien moi ça m’emballait figure-toi, je voulais m’essayer déjà à une certaine musique. En amateur, certes… Et lorsque bien des années plus tard j’ai commencé à lire la poésie classique, je suis tombé sur le cul.
J’en ai encore des poèmes dans ce genre, et du même millésime, je vous les livrerai avec tous leurs défauts (c’est que je n’ai peur de rien !)
En définitive, j’accepte ton zéro ; de toute façon, je n’ai jamais été bon à l’école.
Brabant
Et allez hop ! Le troisième âge en remet un couche !
Je ne crois pas à la sagesse et l'autre monde n'est libre que de ses électrons.
=> Ne pas croire à la sagesse, c’est possible ; cependant, elle existe. Et quand serons-nous donc sage ? Quant à l’autre monde, chacun voit midi à sa porte. Personnellement, je suis versé dans l’astrophysique, la physique quantique et cosmologique, et je peux te dire que la mort n’existe pas.
Mais la vision est intéressante, renouvelle l'habit de la fuite du temps pour nier la vanité de l'esprit et mérite d'être explorée.
=> Ah, enfin une bonne idée…
Marvejols
J'ai en revanche été gêné par la disposition centrée (warum?)
=> Alors là Marvejols, on est en pleine déco ! Toi tu préfères le papier peint et moi je préfère la peinture. Finalement j’ai choisi le centrage. Bien aimé les zigzags…
et par des heurts tels que :
Temps/Entités (en/en ou Zentités ce qui n'est guère mieux)
Dont une du
à la maturité (le la est de trop et entre tion/à on frise le hiatus)
Par qui (même heurt que supraDont une du)
scintillants/Enchainés
Or que ou corps qui au (je préfère koc'h ki du) me semblent être le climax de ces heurts. Lesquels sont d'autant plus regrettables que par ailleurs le texte a de beaux vers qui coulent bien mieux. Ces heurts me semblent retravaillables en vue élimination et fluidification.
=> Et là, je ne puis que te dire : tu as raison.
Tollelege
Pas emballé par la lourdeur de l'analyse et l'approximation des images bridées par la versification impitoyable.
=> Lourdeur de l’analyse, ouais, c’est peut-être un peu de la philo pied de plomb, admettons… Versification impitoyable ? À ce point là ?
"Arpenté par le corps qui, au long des secondes," le "qui, au" taquine l'oreille
=> Bah oui, tu as raison Éclaircie, mais on s’en fout avec mes potes hein (mes potins ?) pasque Verlaine il écrit bien « violon », alors moi j’écris « qui au long ». Alors Zonzon ?!
Arielle
Acheminent l’âme d’un univers enceint (e non élidé à l'hémistiche)
=> Pas compris ce que tu veux dire. Bien sûr que le e n’est pas élidé ; pourquoi le serait-il ?
En revanche pour les vers à treize pieds, c’est bien vu. Ils m’ont échappé ceux-là !
Je vois que ta lessive, heureusement
Lave toujours plus blanc
Tizef
Ulysse s'était fait ligoter au mât de son navire pour ne pas les entendre.
=> pour les entendre, au contraire.
La jeunesse et la vieillesse seraient-elles deux sirènes ?
=> pas vraiment, à vrai dire, mais à l´époque, il fallait que je trouve un concept dans le genre inéluctable vois-tu.
Mais la seconde, je la vois plutôt comme ces liens qui entravaient le héros de l'Odyssée.
=> c’est ta vision de la vieillesse, mais pas la mienne. Les vieux sont peut-être pragmatiques (quoique)… Faire avec, comme tu dis, n’est-ce pas un peu fataliste ? Te sentirais-tu vieux ? Remets donc ton zavatar, j’aime bien ta bouille !
L'écriture de ce texte, un peu bâclée, est dictée par la jeunesse.
La vieillesse aurait remis l'ouvrage sur le métier afin d'en gommer les aspérités.
=> Bien d’accord avec toi sur ce premier point. Il ne faut pas m’en vouloir, j’avais 25 ans quand j’ai écrit ça, je ne connaissais rien à la poésie (à part ce que j’en avais appris à l’école), je détestais en lire et n’en lisais point. Donc, écriture dictée par la jeunesse, ok, mais tel que je me connais, la vieillesse, si elle vient gommer les aspérités, me permettra d’épurer ce texte un peu lourd, mais ne me fera pas changer d’avis quant à ma conception de l’ascension finale.
Car, n’en déplaise au grand Charles, la vieillesse, pour moi, n’est pas un naufrage.
Damy
Merde ! Encore un vioc qui vient nous les casser, nous les jeunes !
Pas charmé non plus par la poétique narrative. J'attends de la poésie qu'elle soit métaphorique, musicale, qu'elle touche aux émotions et non au raisonnement.
=> absolument d’accord. Le raisonnement est, ici, à la base du poème. À l’époque, je souhaitais réagir à l’affect de certains, à une neurasthénie induite par leur approche de la vieillesse.
Pas charmé non plus sur la versification: l'imitation du classique ne m'a jamais trop emballé, sauf à ce qu'elle se confonde en virtuosité.
=> Et bien moi ça m’emballait figure-toi, je voulais m’essayer déjà à une certaine musique. En amateur, certes… Et lorsque bien des années plus tard j’ai commencé à lire la poésie classique, je suis tombé sur le cul.
J’en ai encore des poèmes dans ce genre, et du même millésime, je vous les livrerai avec tous leurs défauts (c’est que je n’ai peur de rien !)
En définitive, j’accepte ton zéro ; de toute façon, je n’ai jamais été bon à l’école.
Brabant
Et allez hop ! Le troisième âge en remet un couche !
Je ne crois pas à la sagesse et l'autre monde n'est libre que de ses électrons.
=> Ne pas croire à la sagesse, c’est possible ; cependant, elle existe. Et quand serons-nous donc sage ? Quant à l’autre monde, chacun voit midi à sa porte. Personnellement, je suis versé dans l’astrophysique, la physique quantique et cosmologique, et je peux te dire que la mort n’existe pas.
Mais la vision est intéressante, renouvelle l'habit de la fuite du temps pour nier la vanité de l'esprit et mérite d'être explorée.
=> Ah, enfin une bonne idée…
Marvejols
J'ai en revanche été gêné par la disposition centrée (warum?)
=> Alors là Marvejols, on est en pleine déco ! Toi tu préfères le papier peint et moi je préfère la peinture. Finalement j’ai choisi le centrage. Bien aimé les zigzags…
et par des heurts tels que :
Temps/Entités (en/en ou Zentités ce qui n'est guère mieux)
Dont une du
à la maturité (le la est de trop et entre tion/à on frise le hiatus)
Par qui (même heurt que supraDont une du)
scintillants/Enchainés
Or que ou corps qui au (je préfère koc'h ki du) me semblent être le climax de ces heurts. Lesquels sont d'autant plus regrettables que par ailleurs le texte a de beaux vers qui coulent bien mieux. Ces heurts me semblent retravaillables en vue élimination et fluidification.
=> Et là, je ne puis que te dire : tu as raison.
Tollelege
Pas emballé par la lourdeur de l'analyse et l'approximation des images bridées par la versification impitoyable.
=> Lourdeur de l’analyse, ouais, c’est peut-être un peu de la philo pied de plomb, admettons… Versification impitoyable ? À ce point là ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Version retravaillée
Les Sirènes du Temps
Deux entités Gardiennes des portes opposées, dont une est du début et l’autre de la fin, acheminent l’âme d’un univers enceint vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté, mène la perception jusqu’à maturité.
Vieillesse, la seconde, authentique ascension de la connaissance, ouvre la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage qui nous dit : la fleur croît jusqu’à s’épanouir, puis s’incline dès lors pour échoir à mourir, entraînant l’éphémère en la mémoire de l’âge.
Que signifie beauté ? Esthétique charnelle ? Qui est tel un habit aux éclats scintillants, par l’usure Enchaîné, érodé par le temps et ruiné à jamais dans le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie, arpenté par le corps égrenant les secondes, elle porte la sagesse au seuil d’un nouveau monde jusqu’à la liberté menant à l’infini.
ou comme ceci :
Entités Gardiennes des portes opposées,
Dont une est du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception jusqu’à maturité ;
Vieillesse, la seconde, authentique ascension
De la connaissance, trouve la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage
Qui nous dit : la fleur croît jusqu’à s’épanouir,
Puis s’incline dès lors pour échoir à mourir
Entraînant l’éphémère en mémoire de l’âge.
Que signifie beauté ? Esthétique charnelle ?
Qui est tel un habit aux éclats scintillants,
Par l’usure Enchaîné, érodé par le temps,
Consumé à jamais dans le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie,
Arpenté par le corps égrenant les secondes,
Et porte la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Dont une est du début et l’autre de la fin,
Acheminent l’âme d’un univers enceint
Vers la grande conscience et sa félicité.
Jeunesse, l’initiale, inspire la beauté,
Mène la perception jusqu’à maturité ;
Vieillesse, la seconde, authentique ascension
De la connaissance, trouve la dimension.
Jeunesse du corps est chimère pour le sage
Qui nous dit : la fleur croît jusqu’à s’épanouir,
Puis s’incline dès lors pour échoir à mourir
Entraînant l’éphémère en mémoire de l’âge.
Que signifie beauté ? Esthétique charnelle ?
Qui est tel un habit aux éclats scintillants,
Par l’usure Enchaîné, érodé par le temps,
Consumé à jamais dans le feu temporel.
La vieillesse est ainsi le chemin vers la Vie,
Arpenté par le corps égrenant les secondes,
Et porte la sagesse au seuil d’un nouveau monde
Jusqu’à la liberté menant à l’infini.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Les sirènes
pas mal réussi ce texte de réflexion, à l'écriture poétique
il me manque peut-être juste quelques fenêtres aux images (pour aller dans ce que je cherche en poème)
mais ça n'empèche
que la lecture me fût belle et sans encombre
il me manque peut-être juste quelques fenêtres aux images (pour aller dans ce que je cherche en poème)
mais ça n'empèche
que la lecture me fût belle et sans encombre
Les sirènes
Eh bien, où ai-je mis les pieds en m'inscrivant ici ? Votre poésie, même si elle n'est pas palpitante, est de belle écriture ! On m'avait dit qu'ici je trouverais des "pets d'oiseaux", l'expression était trop faible ! On peut accepter les critiques mais certains y vont fort et je suis sûre ne font pas mieux que vous. J'en ai vu quelques échantillons.... La poésie moderne c'est tout et n'importe quoi, sauf de la poésie. Je ne vais pas faire long feu ici ! Cordialement
< Rien, mais rien, ni personne d'ailleurs, ne vous retient.
La Modération >
.
< Rien, mais rien, ni personne d'ailleurs, ne vous retient.
La Modération >
.
bolero- Nombre de messages : 15
Age : 71
Date d'inscription : 23/03/2012
Re: Les sirènes
Je n'aime pas. Je suis désolée Pascal-Claude mais je n'aime pas ce texte lourd qui m'étouffe.
Les sirènes, oui, mais les sirènes... je les lis autrement mes sirènes.
Et s'il vous plaît Pascal-Claude, si vous pouviez raccourcir vos commentaires de commentaires, siouplaîtnon ? Non ?
Pas grave...
Les sirènes, oui, mais les sirènes... je les lis autrement mes sirènes.
Et s'il vous plaît Pascal-Claude, si vous pouviez raccourcir vos commentaires de commentaires, siouplaîtnon ? Non ?
Pas grave...
Pussicat- Nombre de messages : 4841
Age : 56
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
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