Eclipse au royaume des sirènes

Le cœur qui s’emballe
Et le corps qui se vide
Assise sur le bord du monde
Les yeux fermés
Le temps suspendu
Mon corps bascule…
Plus rien n’a d’importance
Les soucis volent en éclats
Les cheveux au vent
Un souffle d’air en caresse sur ma joue
J’entends la voix des anges…
Je traverse le pavillon des chimères
La forêt merveilleuse des dryades
Et Pégase vole au loin…

Cerbère me refuse le passage à l’Autre Monde
Mon corps s’arrêtera
Sur cette plage de sable
Où, au droit de mon épaule
Caladrius vient se poser
Il veille sur mon corps
Persuadé
Que mon mal se guérit…
Ses yeux perçants guettent
Le moindre signe de faiblesse
Moi,
Les yeux toujours clos
Allongée sur cette vaste étendue
Froide

Je sens au creux de mon ventre
Sa présence rassurante
Comme l’esquisse d’un espoir…
S’il se détourne
Je suis fichue…
Mes jambes s’engourdissent
Et ne font plus qu’une
Les vagues viennent chatouiller ma nageoire caudale
Et là, d’un coup, d’un seul
M’emporte…
Je m'en vais rejoindre le fond du lac, bleu
Je suis à présent immortelle
Et nage
Au royaume des Sirènes…

sympa,
j'avais zappé
de belle histoire
je suis même surpris qu'il n'y ait pas eu de commentaire
... vous êtiez au coin ???

Ah, Sirène !

Je relis...

Merci Frederic et merci Dusha pour votre passage sur mes lignes

Sweet Heart



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Merci de votre compréhension.
La Modération >
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Beau texte.
Pégase ne volait pas si loin!!!!

Oui, il y a des textes qui tombent injustement dans des plis du temps !

Une métamorphose, non sans danger ni inquiétudes, qui nécessite d'être accompagnée, mais être sirène... Et le charme de ce chant opère.

Remarque :

Les vagues viennent chatouiller ma nageoire caudale
Et là, d’un coup, d’un seul
M’emporte…

Sincèrement, je n'arrive pas à rentrer dans ce texte.