Exo live : ce mercredi 15 août à 21h

eh bien ! on dirait que tout le monde à posté.

Merci MC Sahkti !

Bon... tout le monde est déjà parti.
Un peu tristounette, je m'en vas aussi.

Moi aussi, je suis là... J'ai lu en diagonal les textes... Je vais me couché et je commente demain... Suis naze...
Encore merci MC Sahkti... Bonne journée et/ou bonne nuit Ami(e)s Véliens d'ici et d'ailleurs...

Remarque préliminaire : je m’excuse de l’invraisemblance de mon texte, j’ai dû suivre un cours express sur la Nouvelle-Calédonie, c’est mon premier texte ici, et presque mon premier texte tout court…

Sahkti : Très drôle ! Il m’a donné l’idée d’un prochain exo : transposer le texte avec un Alsacien découvrant dans un menu une quiche lorraine ! ;-)
Bertrand : Très drôle également ! On s’imagine bien les grands-parents. J’aime bien les quiproquos.
Mentor : Encore un texte comique, j’ai bien aimé aussi, même si on s’attend un peu à la chute connaissant ta contrainte « objet ». Ce que j’ai préféré, c’est le verdict.
Krystelle : Texte que je trouve très intimiste, dans le sens où l’on entre dans les pensée de Jazz, et qu’on ressent bien sa tension.
Ninananère : Amusante exploitation du double-sens d’ « équateur ». Ca frôle le surréalisme, j’en suis très friand. La chute aussi est terrible !
Gobu : Jolie déclaration. Je suis toujours admiratif devant une écriture de poème si prompte.
Kilis : Quand j’ai vu tes contraintes, j’ai pensé que cela allait être franchement galère. Mais je note que tu t’en es très bien sorti quand même.
Claire : Une plume très belle, on boit tes mots. On reste néanmoins un peu sur sa faim, on attend la suite !
Yali : Beau style également, extrêmement vif. Très original aussi, j’aime.

une question : la critique de cet exercice, consiste-t-elle a donner le sentiment éprouvé après la lecture du texte de chaque participant ?
Si oui, je m'en vais, avec délice, noter mes impressions ressenties.
En tout cas, bravo, aux organisateurs, je ne connaissais pas la formule. Elle est plaisante, bouscule mes habitudes. J'aime bien être dérangé.

Sahkti : une introduction précise, permettant une mise en situation quasi-théâtrale.
Le sujet est déroulé avec la légèreté et l'amplitude nécessaire à la bonne défense de la cause normande. Une pointe d'humour, s'achevant sur une chute (de pierre...) appropriée.

Bertrand : la venue du proverbe, a comme une mauvaise odeur de contrainte difficile à caser (la précipitation aurait eut bon vent de s'accorder une demi-heure supplémentaire).

Mentor : d'inscrire en en-tête les trois termes de sa contrainte, évite quelques retour en arrière.
A la relecture de ce fil, l'histoire de la topette prend tout son sens humoristique fort bien venu. La situation est claire. Par contre, je n'ai pas vu le mot Wallonie inscrit, sinon suggéré.

Krystelle : le choix du texte sans dialogues, donne une atmosphère d'introspection immédiate, ou peut-être, de la faculté qu'ont, (cons aussi...) certains petits truands, à parler d'eux à la troisième personne. Je pense à Delon, qui aurait pu, en être le narrateur. Les yeux fixés sur le texte, les mots et expressions obligatoires, passent sans ciller.

Alfosaure : belle recherche argumentée, documentée. La chute aurait-elle gagnée, en achevant cette lettre adressée au ministre de la Culture ? Cette pointe d'ironie dissimulée, donne un ton particulier à la missive.

Ninananère : Le dialogue plaisant, trace bien cette confusion des sens. J'ai pourtant l'impression que la cruche était lourde à insérer dans le texte. J'aime bien le « baissé des bras » de la fin, classique, mais efficace.

Gobu : une forme sympathique de composition, pointant, d'un doigt soutenu, un drame, fort bien dénoncé. La petite note sur le taille-crayon, me gêne un peu.

Kilis : bel exercice, succinct, aussi vif qu'une pensée soudaine, qui me fait remarquer, soudain, ton oubli d'inscrire l'expression convenue (en un seul mot...).

claire : la chute est, sinon douloureuse, pour le moins fameuse. Je l'imaginais sur la terrasse à se dorer le corps sous le soleil brûlant. Une fois cuite à point, elle aurait pu courir s'emplâtrer dans son cycliste à la mine crayeuse.

Yali : je n'ai pas pu te suivre dans ton voyage. Par contre j'ai bien aimé le dialogue avec les doigts. La contrainte imposée, est très bien amenée.

C'est exactement comme ça qu'il faut faire pour les commentaires Bertrand, dire ce que tu as ressenti, aimé ou non. Super! Merci.

Bertrand: J'aime bien ce jeu d'incompréhension que tu esquisses, sans lourdeur. J'aime aussi la rage qui doit envahir Sonia quand le bip bip retentit :-) Juste le proverbe qui tombe un peu à plat, comme ça...

Mentor: Je me suis bien marrée! Mais je ne suis pas objective, parce que tu causes de topette et que t'y as mis l'accent et tout et tout :-)) Très visuel, j'avais aussi l'impression de les entendre parler.

Krystelle: un peu trop long à mes yeux le passage explicatif sur l'original du colt et le fait d'y placer de la sorte la diatribe des proverbes me paraît moins heureux que le reste. Le reste me plaît davantage, même si je n'y retrouve pas cette belle gravité que tu as plu glisser dans d'autres de tes textes.

Alfosaure: Bienvenue pour ce premier exercice en direct sur VE. Dis-moi, as-tu associé directement les mots tribus et primitifs quand tu as reçu la Nouvelle-Calédonie dans tes contraintes? Je demande, comme ça, parce que c'est souvent ce qui se produit et bon, suis pas trop fan de cette association... Sinon pour ton texte, peut-être un brin trop linéaire à mes yeux, pas vraiment de surprise.

Ninananère: Je me demande si ça n'aurait pas été meilleur en arrêtant juste après le proverbe, ça faisait une belle chute, pas besoin d'en remettre une couche (mais ce n'est que mon avis). Sinon, j'ai beaucoup aimé ce délire, tu l'as bien maîtrisé, très drôle!

Gobu: Echo pas si lointain d'une actualité belge avec l'enfermement de la petite Angelica, quand j'ai lu ton texte. Ton poème est musical, ça crée un parallèle léger avec la gravité du propos.

Kilis: L'art d'accomoder les contraintes à ta sauce, en parlant à peine du pays ou en coupant le proverbe en deux :-) La répétition du pfuit me gêne un peu, sinon j'aime comme tu maîtrises l'art de la suggestion, une fois de plus.

Claire: Tu arrives à créer une belle atmosphère, à planter décor et personnage. Le tout se déroule avec langueur, puis arrive cette fin où tu tentes l'humour. Les deux vont moyennement ensemble je trouve, j'aurais préféré que tu développes davantage la psychologie des personnages, par exemple. Parce que ton histoire me plaît bien, j'en aurais bien repris un morceau.

Yali: j'ai trouvé ça un peu confus par moment, moins fluide que d'habitude, même si la touche est là, aucun doute là-dessus. Comme si les pensées qui s'égarent dans la tête du narrateur avaient aussi voulu s'égarer sur papier mais sans vraiment y arriver.

En tout cas, merci à tous!

Bonjour à tous, je m'attèle brièvement à un "commentaire" sur les productions d'hier; j'avoue que ce n'est pas mon fort (dit Sylvia de).
Sahkti, j'aime le "péniblement beau"
Bertrand-Mô, l'idée de l'urgence qui passe à côté, donc de deux rythmes non synchrones est plutôt bien rendue, je trouve cependant maladroit dans l'expression ou peu heureux que le personnage de Germaine change de registre de langage. (C'est comme ça qu'on dit quand on passe par exemple du familier/argotique à une langue soignée?)
Mentor, hm, c'est drôle et enlevé, pas réaliste pour deux sous!
Krystelle, j'avoue que j'ai un faible pour ce texte et pour les répétitions qui surgissent; j'aime particulièrement les dernières lignes.
Yali, c'est vif et aussi parfois confus (pour moi); un peu plein de doigts.
Alfosaure, pour une1ère, ben chapeau.
Gobu, c'est beau et fluide.
Ninananere, le dialogue rapide et les remarques qui fusent quasi "naturellement" me font penser à un sktech (TV); ça pourrait aussi être une petite pièce radiophonique.
Et Kilis avec un personnage qui s'envoie le monde par-dessus l'épaule, "pfuit", et un souvenir pas encore digéré...
J'suis d'acc, pour ce que jai écrit, avec le décalage entre le début et la fin, ça marche pas (des masses); et moi aussi je suis curieuse de savoir ce qui se passe entre les deux ou après.

bertrand-môgendre a écrit:Mentor : ...Par contre, je n'ai pas vu le mot Wallonie inscrit, sinon suggéré.

Liège et Gand, c'est où ? Me serais-je lourdement trompé ? ;-)

mentor a écrit:

bertrand-môgendre a écrit:Mentor : ...Par contre, je n'ai pas vu le mot Wallonie inscrit, sinon suggéré.

Liège et Gand, c'est où ? Me serais-je lourdement trompé ? ;-)

Liège ok Mentor mais Gand c'est dans la partie flamande (et donc pas wallonne du pays) ;-)

mentor a écrit:Liège et Gand, c'est où ? Me serais-je lourdement trompé ? ;-)

Ha ben Gand... c'est flamand et à l'heure où la Belgique s'étripe sur fond de querelles communautaires, suis pas sûre que ceux du Nord sont prêts à donner leur belle ville à ceux du Sud :-))

Zou a écrit:Liège ok Mentor mais Gand c'est dans la partie flamande (et donc pas wallonne du pays) ;-)

dont acte ! mes excuses aussi plates que leur pays aux Belges du site et d'ailleurs (maudit Wikipédia !)
bon mais donc y avait quand même une ch'tite allusion à la Wallonie ;-)

Sahkti : excellent ce moment familial. On est vraiment dans les pensées de la fille et on évolue avec elle depuis la forte réprobation jusqu’au geste complice final. Très bonne progression, bon dialogue et super chute.

Bertrand : chouette contribution pour une première avec nous ! Sans complexe, et ma foi, jolie réussite que cet appel téléphonique interminable et crispant. On se demandera toujours ce que voulait la pauvre Sonia, si c’était grave et out et tout. Oui, bon texte, bravo et je crois que je te relirai avec grand plaisir dans ce genre d’interventions ! (et chapeau aussi pour la rapidité car je trouvais un peu prétentieux d’annoncer à l’avance qu’il ne te faudrait pas une heure, pari tenu ! :-)))) Cela dit, je suis aussi revenu de ce petit jeu de la rapidité. Y a rien à gagner et je pense qu’il vaut mieux, après le premier jet, prendre un peu de temps pour peaufiner. Quoique, dans ton cas, y a pas grand chose à reprendre. ;-)

Krystelle : ça prend aux tripes ton texte, de bleu ! (© Sahkti) ;-). Les états d’âme du tueur à gages sont bien rendus. J’imaginais le type à une fenêtre en haut d’un building aux States, visant la voiture de Kennedy, je sais pas pourquoi, tu sais, ces vieilles images d’époque. Oui, le stress est bien rendu et tu me l’as rendu contagieux.

Alfosaure : tout est fait là pour intégrer les contraintes, et à mon avis ça se voit un peu trop. Je veux dire que ça manque de détachement, d’humour sans doute. C’est construit autour des 3 données de base et je l’ai trop ressenti. Ton idée était bonne mais moi je l’aurais traitée par exemple en laissant croire que l’inscription du couteau si ancien était carrément écrite dans la langue d’aujourd’hui, ou un truc comme ça, tu vois ? Comme chute de toute dernière phrase, genre : on a mis au jour une pièce de monnaie romaine gravée « 44 avant JC » ;-) En tout cas bravo aussi d’avoir relevé le défi d’un exo en direct tout de suite après ton inscription, fallait oser !

Nina : super l’utilisation du proverbe, vraiment :-)))) Et j’ai trouvé ce dialogue très réussi également. Pas facile le dialogue, j’en ai assez bavé avec le mien, c’est un exercice délicat, surtout pour que ça reste réaliste avec le parler de tous les jours. Beaucoup aimé.

Gobu : tout aussi à l’aise en poésie qu’en d’autres genres ! Quelle maestria ! C’est vif, parlant, profond, touchant et ça raconte toute une histoire en peu de place. J’ai bien aimé :
Moi aussi j’ai cogné sur des murs sourds
Je te ferais entendre l’écho
Des trompettes de Jéricho
Qui les feront s’effondrer
Pour s’ouvrir sur la liberté
En revanche, « nager au milieu des palétuviers », euh… beurk ! ;-)

Kilis : « Soixante-neuf lui rappelle un autre voyage… pfuit ! Un voyage dans le voyage pfuit ! » :-)))). Texte court mais parlant. Cette voyageuse qui a tout vu, tout vécu, et qui collectionnait les poignées de portes ! Une jolie rétrospective de vie.

Claire : à part le coup de perdre une dent que je ne trouve pas génial, et aussi la liste des bagages pour arriver à y placer le fameux cure-dents, j’ai beaucoup aimé cet instant furtif si bien décrit. Ces gestes, ces regards croisés, cette fuite. C’est très bien rendu et j’aime me demander pourquoi il y a eu cette réaction de terreur. Ca pose question et j’apprécie de ne pas avoir de réponse.

Yali : me demande vraiment si Sahkti a une main si innocente quand elle attribue les contraintes ?! Entre la topette à Mentor et le Montana à Yali, c’était du tout cuit, ou du tout piégeux. ;-) Ben toi tu t’en sors magnifiquement, on sent que tu t’es fait plaisir à parler de Djian, de Brautigan, de Tokyo-Montana Express et de Mémoires sauvés du vent. Un grand bravo.


Encore merci à Sahkti, grande MC devant l’Eternel. Bravo aux nouveaux-venus. Et : au prochain exo en live !

mentor a écrit:Yali : me demande vraiment si Sahkti a une main si innocente quand elle attribue les contraintes ?! Entre la topette à Mentor et le Montana à Yali, c’était du tout cuit, ou du tout piégeux. ;-)

Ha non, pour le Montana, ce fut le fruit du tirage, juré! La topette, hum... te l'ai avoué, oui :-)

Sahkti a écrit:

mentor a écrit:Yali : me demande vraiment si Sahkti a une main si innocente quand elle attribue les contraintes ?! Entre la topette à Mentor et le Montana à Yali, c’était du tout cuit, ou du tout piégeux. ;-)

Ha non, pour le Montana, ce fut le fruit du tirage, juré! La topette, hum... te l'ai avoué, oui :-)

bon, allez, je te crois ;-)

Sahkti : Ah ah ! le beau crêpage de crêpes ! Un dialogue enlevé. J’aime bien les passages entre-deux qui apportent une réflexion plus subtile à l’ensemble. La belle idée aussi que l’on aime les gens pour ce qu’ils sont, des êtres humains.

Bertrand-mô : Pauvre Sonia. On ne saura jamais ce qu’elle avait à dire. La scène est bien choisie car elle rappelle a chacun d’entre nous une situation similaire. Je regrette un peu que les personnages ne soient pas un rien plus « campés ». L’écueil habituel, dans les dialogues, c’est que le lecteur perde par moments le fil du qui dit quoi. Cependant, chapeau pour cette première participation !

Mentor : Tu as opté toi aussi pour une scène dialoguée, mais tu indiques qui parle évitant ainsi l’écueil que je viens de souligner plus haut. Par contre, ça fige un peu plus la scène, lui donne un aspect plus théâtral. Cependant, comme Sahkti, je trouve ton texte très visuel. L’accent wallon n’est pas vraiment « rendu » et Gand n’est pas encore annexé à la Wallonie, mais on ne peut en vouloir pour ça à un oiseau des îles;-)

Krystelle : Un récit qui se tient franchement bien. Même si ton pep’s habituel apparaît moins ici, because mal de tête of course…

Alfosaure : Ton récit est cohérent et ton écriture fluide et agréable. J’aime bien la fin, la découverte de la langue, bien qu’elle aurait pu être amenée de manière plus subtile. Tes contraintes n’étaient pas faciles. Chapeau donc pour cette première participation.

Nina : Même si tu t’en sors bien au final, j’ai trouvé les pirouettes un peu « forcées » ou alors tu aurais pu aller plus loin dans le délire. Comme Sahkti, je trouve que le proverbe faisait une chute suffisante.

Gobu : Toujours autant de maîtrise, oui. Mais, comme souvent quand je te lis, Gobu, je me dis : oui, c’est bien écrit, c’est parfaitement exprimé et je suis déroutée parce que … je n’arrive pas à l’émotion. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Peut-être est-ce moi, je ne sais.

Claire : Bien aimé ce début de texte. On est intrigué, tu tiens le lecteur en haleine. Regretté que tu le laisses tombé aussi vite.

Yali : Très … touffu ce texte, il part un peu dans toutes les directions. C’est habituel chez toi, mais ici, je trouve que l’ensemble est moins bien ficelé malgré un style toujours très agréable et bien présent.

Mentor a écrit:dont acte ! mes excuses aussi plates que leur pays aux Belges du site et d'ailleurs (maudit Wikipédia !)
bon mais donc y avait quand même une ch'tite allusion à la Wallonie ;-)

je viens de me rendre compte que je pouvais suggéré, le mot. (Ce sera pour la prochaine fois)
Donc, je retire mes remarques concernant la bonne utilisation des mots correspondant à la contrainte.

Les anciens et, globalement
Je trouve que tous s’emploient à écrire ce qu’ils ont l’habitude d’écrire, alors oui, ça marche, mais c’est tellement sans risque que le terme exercice semblerait ne plus convenir à… l’exercice. Bref, faudrait voir à se bouger un peu les doigts, la pensée et, entreprendre, se risquer, tout ça… Ne pas dormir sur ses lauriers… j’en passe…:-)

Les nouveaux et, en détail :
Bertrand :
Un brin téléphoné(1) (pardon) et me manque les entres dialogue histoire de visualiser davantage, de savoir qui est qui, où, quand… Le proverbe est apparent, trop et *l’ensemble tient sur une chute ce qui à mon sens est à l’envers de l’écriture.
Alfasaure :
Des peintures rupestres sur le Caillou, yossiiiiiiiiiiiiiii, taï, mais, l’ongulé, j’ai jamais vu ça moi ! Un chouia trop d’adverbes et *
Claire :
Ç’aurait pu, mais mon Dieu ce que les contraintes se voient. Dommage parce que l’atmosphère est belle et, bien là, puis, détail, l’incipit est inexact parce que la rencontre n’a jamais eu lieu ?

Les moins nouveaux : (non, je hierarchise pas, c'est juste que c'est plus pratique )
Gobu
Y’a un truc que j’aime bien chez toi : cette façon de faire à la légère mais qui sonne toujours en dur, rien à faire, je m’y fais avec plaisir, c’est séduisant, adonc tout à fait subjectif.
Ninananère
Fiction, mais pas vraiment crédible, manque les sentiments parce que même en trois mois on en a, des sentiments. Contrairement à Mentor, je trouve que le dialogue est un exercice facile dans la mesure où il installe tout mais pas tout à fait, pas de quoi y planter les dents vraiment, pas les crocs (1).

Sinon, pour ma part c’était mon 99eme exercice (fou comme le temps passe -) Aussi, et puisque d’une certaine manière je suis le papa de tout ceci, je vous convie à un exercice, le centième donc, à livrer la semaine prochaine, disons à la même heure, disons le jour qui vous convient et, disons aussi, que ce sera l’occasion de débattre autour de textes (puisque pré-postés) et deux/trois heures à déconner. Les contraintes :
C’est la centième de quelque chose
Le texte doit être écrit en « Je »
Commencer à l’imparfait
Passer par le passé simple
Finir au présent
Le tout en 2500 signes maximum
J’ouvre un fil si vous êtes Ok

Yali a écrit:Les contraintes :
C’est la centième de quelque chose
Le texte doit être écrit en « Je »
Commencer à l’imparfait
Passer par le passé simple
Finir au présent
Le tout en 2500 signes maximum
J’ouvre un fil si vous êtes Ok

Ouvre le fil, oui!

je vous lirai avec plaisir, j'en serai pas, parce que loin de vous jusqu'à vendredi en huit.

Yali a écrit:Aussi, et puisque d’une certaine manière je suis le papa de tout ceci

ouais ?? j'ai dû rater un épisode crucial, celui de la genèse, zut :-((

Oui, ouvre un nouveau sujet, m'en vais essayer

Par contre, Yali, ça serait bien d'éviter une énième resucée de Perec parce que ça, merci bien, on a donné.

désolé, pour le rendez-vous, je serai en vadrouille du côté des Pays-Bas. A moins que chez eux, il y ait internet.

bertrand-môgendre a écrit:désolé, pour le rendez-vous, je serai en vadrouille du côté des Pays-Bas. A moins que chez eux, il y ait internet.

ça devrait se trouver, au moins aussi facilement que dans le Beaujolais ;-)
'tain, j'ai une image à la con qui me vient chaque fois que j'entends parler de Pays-Bas, je vous la livre :
Une jouvencelle blonde, à vélo dans un champ de tulipes, tresses au vent, avec un moulin en fond de ciel bleu
c'est d'un con !
comme quoi les images qu'on fourre dans la têtes des gamins, ça reste !
manque plus qu'un odeur de Gouda :-(

Ha ha Mentor! Mais c'est l'image qu'utilise encore et toujours l'office du tourisme néerlandais pour vanter les mérites du pays à l'étranger tu sais!

Sahkti a écrit:Par contre, Yali, ça serait bien d'éviter une énième resucée de Perec parce que ça, merci bien, on a donné.

Jamais sucé Perec moi (oup's)

mentor a écrit:

bertrand-môgendre a écrit:désolé, pour le rendez-vous, je serai en vadrouille du côté des Pays-Bas. A moins que chez eux, il y ait internet.

ça devrait se trouver, au moins aussi facilement que dans le Beaujolais ;-)
'tain, j'ai une image à la con qui me vient chaque fois que j'entends parler de Pays-Bas, je vous la livre :
Une jouvencelle blonde, à vélo dans un champ de tulipes, tresses au vent, avec un moulin en fond de ciel bleu
c'est d'un con !
comme quoi les images qu'on fourre dans la têtes des gamins, ça reste !
manque plus qu'un odeur de Gouda :-(

Moi c'est pareil mais elle a un joint aux lèvres ?????

si je la rencontre, promesse, je l'installe dans ma petite boite numérique.

Sahkti a écrit:Ha ha Mentor! Mais c'est l'image qu'utilise encore et toujours l'office du tourisme néerlandais pour vanter les mérites du pays à l'étranger tu sais!

vrai ? sont aussi nuls que ça ? :-))))

bertrand-môgendre a écrit:si je la rencontre, promesse, je l'installe dans ma petite boite numérique.

ah ben, si Sahkti dit vrai, m'en vais trouver ça sur Google Images ! ;-)

Suis ok pour ta proposition Yali.

Zuuuuuuuuuuuut !! Qu'est-ce qu'elle est partie faire avec son boy-friend ma Haut Landaise ???

Bon, moi je vais essayer de faire court :
Sahkti : Désolé, mais la fin gâche mon plaisir, je ne l'ai pas comprise...
Bertrandmô : Un brin caricatural, j'aime bien.
Mentor : J'attendais de lire la fin, j'ai ri, ça m'a bien plu.
Krystelle : Il me manque une accélération à la fin, mais je chipote.
Alfosaure : J'ai beau lire et relire, je n'arrive pas à rentrer dans le texte. Désolé.
Gobu : C'est triste, et j'aime...
Kilis : Ca a le rythme des contes pour enfant (sans en être un) avec ce petit Pfuit. Charmant.
Claire : J'aime bien "... me clouant sur place comme on épingle un insecte dans une boîte" Sympa.
Yali : Un peu trop fouilli pour moi.

SAHKTI :

Dzing dans la vitre. C’est curieux, mais à l’écrit comme au cinéma, quand on montre une fenêtre, 99 fois sur 100, c’est pour la faire voler en éclats. Ta fenêtre fracassée pend au-dessus des crêpières durant tout ton récit, à la fois nostalgique et moqueur. Les personnages sont bien campés et la chute en forme de points de suspension subtilement amenée. Ca se laisse boire comme une p’tite bolée bien acidulée…

BERTRAND-MÖGENDRE :

Comme l’ont déjà écrit d’autres commentateurs, pour un galop d’essai, ça trotte vivement. Un caustique dialogue (ou plutôt trialogue) de sourds, sur lequel plane l’agaçante fatalité du coup de téléphone interrompu. L’incommunicabilité au quotidien rendue mystérieuse par l’énigme que la fin du récit laisse en suspens. Bienvenue au club !

MENTOR :

C’est bien simple, on s’y croirait ! Je ne suis pas un expert du parler vernaculaire du caillou, mais il faudrait être un débile profond pour ne pas apprécier la saveur de la confusion sémantique entre topette et le terme injurieux objet du litige. Les juges de flag se retrouvent parfois avec d’étonnantes embrouilles sur la robe de magistrat. La tienne est d’anthologie. Du Mentor façon chronique judiciaire de la meilleure cuvée. Juste une remarque, pour être coupeur de cheveux en quatre : en Droit, on a affaire à un plaignant et un accusé, mais pas à un coupable avant le prononcé du jugement. Ca s’appelle la présomption d’innocence, et je suis peut-être un peu vieux jeu, mais j’y tiens. Ca peut servir…

KRYSTELLE :

C’est écrit d’une manière nerveuse et hachée qui colle comme de la sueur à la peau de ton personnage. Le ton roman noir y est bien, mais je déplore un peu le flou dans lequel baignent les décors, les personnages, ainsi que leurs motivations. On reste un peu en dehors de cette histoire de meurtre programmé, même si on partage les affres du narrateur. A propos, le Colt Frontier était le revolver fétiche du Far West. Il est trop volumineux pour être dissimulé dans une poche, et surtout il n’a pas de chargeur, mais un barillet…

ALFOSAURE :

Comme quoi l’ethnologie historique est encore loin d’être une science exacte. Un curieux pastiche administrativo-scientifique rédigé avec beaucoup de virtuosité et un solide background culturel. On se prend de sympathie pour ces malheureux et fiers autochtones. primitifs réduits en esclavage par les méchants Austronésiens coupeurs de langues. Ton proverbe aurait dû être « le silence est d’or ». Morale de l’histoire : on est toujours le peuple premier de quelqu’un…

NINANANERE :

Encore une histoire de méprise sur les termes et d’incommunicabilité. Celle-ci est vive et dialoguée avec causticité. La confusion est maintenue suffisamment longtemps pour nécessiter l’aspirine, et la chute en forme de coup de botte dans les miches clôt plaisamment la conversation. Rien à redire : une réussite

KILIS :

Il faut toujours se garder un vice pour ses vieux jours. Beaucoup de grand-mères collectionnent les maladies. La tienne collectionne les poignées de porte. Elles doivent ouvrir sur le passé. Il vient en effet un âge où l’on n’a plus envie de voyager que dans sa tête. Ce qui n’enlève rien à la beauté du voyage… Poignant et gentiment ironique.

CLAIRE :

Une rencontre improbable sous des cieux exotiques contée avec beaucoup de brio. J’aime bien ton personnage de globe-trotter aisé traînant son oisiveté aux quatre coins du monde avec tous ses accessoires de dandy. L’autre personnage est si énigmatique qu’on aurait souhaité que tu développes plus son caractère. Qui est-il ? Un simple passant un peu ombrageux ? Un membre de quelque gang local redoutable ? Un ex-criminel nazi se cachant de la Justice dans les favelas colombiennes ? C’est pourquoi je trouve ta chute un peu légère, si je puis dire. Peut-être t’es-tu trop laissée obnubiler par la contrainte du proverbe…

YALI :

Ca sonne en effet comme du roman américain, ou plutôt ces short stories dont certains de leurs auteurs ont le secret. Des images tape-à-l’œil, des personnages au bord de la déjante, une sorte de frénésie froide et un maniement ironique des références culturelles, amenées avec bonheur dans le récit. Ca bascule parfois dans la confusion, mais reste très plaisant à lire.

Salut à tous, mille pardons pour le retard et à la prochaine

Gobu

Gobu a écrit:MENTOR : Juste une remarque, pour être coupeur de cheveux en quatre : en Droit, on a affaire à un plaignant et un accusé, mais pas à un coupable avant le prononcé du jugement. Ca s’appelle la présomption d’innocence, et je suis peut-être un peu vieux jeu, mais j’y tiens. Ca peut servir…[/i]

exact ! mes excuses les plus pénales à tous les coupables avant l'heure et après l'heure c'est plus l'heure, merci Gobu
Oui, je saurai m'en souvenir le cas échéant, sait-on jamais ! ;-)

Gobu a écrit: A propos, le Colt Frontier était le revolver fétiche du Far West. Il est trop volumineux pour être dissimulé dans une poche, et surtout il n’a pas de chargeur, mais un barillet…

Oups, ça c'est une sacré boulette en effet !

Je tâche de lire et commenter ce week-end...

Pour répondre à quelques uns de vos commentaires:

bertrand-môgendre a écrit:Alfosaure : La chute aurait-elle gagnée, en achevant cette lettre adressée au ministre de la Culture ?

La lettre est effectivement inachevée, mais je voulais rester sur ma chute.

Sahkti a écrit:Alfosaure: Dis-moi, as-tu associé directement les mots tribus et primitifs quand tu as reçu la Nouvelle-Calédonie dans tes contraintes? Je demande, comme ça, parce que c'est souvent ce qui se produit et bon, suis pas trop fan de cette association...

Je ne suis pas sûr de comprendre ta question (je n'ai pas utilisé le terme "tribu"), mais si tu me demandes si j'ai associé la notion de tribu à la Nouvelle-Calédonie, la réponse est non. L'idée de l'archéologie m'est venu quand j'ai entendu parler du musée de Nouméa sur Wikipédia.

mentor a écrit:Alfosaure : tout est fait là pour intégrer les contraintes, et à mon avis ça se voit un peu trop. Je veux dire que ça manque de détachement, d’humour sans doute. C’est construit autour des 3 données de base et je l’ai trop ressenti. Ton idée était bonne mais moi je l’aurais traitée par exemple en laissant croire que l’inscription du couteau si ancien était carrément écrite dans la langue d’aujourd’hui, ou un truc comme ça, tu vois ? Comme chute de toute dernière phrase, genre : on a mis au jour une pièce de monnaie romaine gravée « 44 avant JC » ;-)

Je plaide coupable. Mon idée était de faire des 3 contraintes les éléments principaux du texte. Il est vrai que quand je le compare aux autres, les contraintes s'y retrouvent assez souvent au second plan. Je crois que j'ai eu du mal à me détacher de ces éléments.
Quant à l'humour, je n'avais pas l'intention de l'utiliser ici, même s'il aurait sans doute permis de mieux faire passer la pilule.

kilis a écrit:Alfosaure : J’aime bien la fin, la découverte de la langue, bien qu’elle aurait pu être amenée de manière plus subtile.

Je dois dire qu'une heure, ça a été fort court pour moi. J'ai eu du mal à développer et à séquencer les éléments (je suis d'abord parti pour faire du proverbe la chute, mais je me suis dit que c'était trop évident puisque les lecteurs connaissent les contraintes au départ).

Yali a écrit:Alfosaure : Des peintures rupestres sur le Caillou, yossiiiiiiiiiiiiiii, taï, mais, l’ongulé, j’ai jamais vu ça moi ! Un chouia trop d’adverbes et l’ensemble tient sur une chute ce qui à mon sens est à l’envers de l’écriture.

L'idée tient au fait qu'un peuple préhistorique vivait sur le Caillou avant l'arrivée des Austronésiens, d'où les peintures rupestres, même si elles ne sont pas (encore!) découvertes aujourd'hui.
J'ai compté les adverbes et je reconnais qu'il y en a trop, surtout dans la première moitié.
Par contre, pour un texte aussi court, je trouve normal qu'il tienne sur sa chute (du moins dans le style employé), mais ce n'est jamais que mon avis.

ninananere a écrit:Alfosaure : J'ai beau lire et relire, je n'arrive pas à rentrer dans le texte. Désolé.

Pas de problème, c'est l'aspect "linéaire" déjà critiqué par Sahkti. Je n'ai pas su provoquer l'attente du lecteur, il me semble que j'ai donné des informations trop condensées, et mal enchaînées.

pas mal l'idée de commenter les commentaires, surtout quand c'est sympa comme ici !
parce que si c'était pour contester ou râler, pas question ! :-)))

mentor a écrit:pas mal l'idée de commenter les commentaires, surtout quand c'est sympa comme ici !
parce que si c'était pour contester ou râler, pas question ! :-)))

Je ne conteste rien, je ne suis que le p'tit nouveau et de toute façon, ce n'est pas mon style. Les critiques sont toujours bonnes à prendre.
Et puis, quand je lis vos textes, je ne peux que m'incliner et espérer m'imprégner un tantinet de vos talents!